lundi 6 août 2012

SEBBAR MOHAHMED, UN DÉVOUÉ SE HÂTANT TOUJOURS A DÉSAVOUER TOUTE NUISANCE AUX FONDAMENTAUX DU PAYS.


POUR LUI, EN POLITIQUE IL NE FAUT PAS TRANSFORMER LES ÉPREUVES DES CHOIX DE SOUFFRANCE AU DÉTRIMENT DES DÉSHÉRITÉS SEULEMENT, EN FAISANT SEMBLANT D'OPTER DE LE FAIRE POUR TOUT LE MONDE. 
SAUF QU'EN CE TEMPS PRÉSENT, AU LIEU DE DONNER L'IMPRESSION DE RESTER DANS L’ATTENTE PASSIVE, NE FAUT-IL PAS AUSSI POUR LUI DE POUSSER L’EXÉCUTIF D'EXERCER SA RÉCEPTIVITÉ POUR AU MOINS ÉGALER LES PERFORMANCES PRÉÉTABLIES AUPARAVANT, DANS LE RESPECT DES DROITS PAR AILLEURS DÉCRIÉS PAR TRANSPARENCY INTERNATIONAL?  QU'ACTUELLEMENT LES FÉLICITATIONS DU SOUVERAIN AU CNDH VONT DANS CE SENS, APRÈS LA PRÉSENTATION DE SON RAPPORT PRÉCONISANT PLUS DE VIGILANCE SUR PLUSIEURS VOLETS.
EN EFFET, IL N’EST PAS DÉPAYSÉ DANS CE RÔLE DE PRÊCHEUR EN DÉMOCRATIE DES RESPECTS SUS-MENTIONNÉS DANS CE RAPPORT, NE TOURNANT PAS EN ROND POUR DIRE ET EXPLIQUER LES CHOSES. AINSI SES COURSES A L’ÉGALITÉ DES CHANCES DANS TOUS LES DOMAINES, NE CESSENT DE LE POUSSER EN AVANT EN TANT QUE DÉFRICHEUR DE LA BROUSSAILLE DES CONSCIENCES LONGTEMPS EN JACHÈRE.
MAIS, ATTENTION LES ÉPAISSES IMPULSIONS SÉCURITAIRES, SURTOUT A L'ENDROIT  DES DIPLÔMÉS CHÔMEURS DONT IL N'EST AUCUNEMENT MAÎTRE, LE METTENT DÉSORMAIS AVEC DRISS EL YAZAMI EN AVANT DES CRITIQUES ACERBES. EN L'OCCURRENCE ÉTAYÉES PAR UNE COHORTE DE LINGUISTES NAISSANT DE PARTOUT, FRAPPANT AUX PORTES AVANT DE DISPARAÎTRE. 
PAR AILLEURS A ERFOUD EN CONCOMITANCE DE FESTIVITÉS DU JOUR DE L'AN AMAZIGH (IDA YANNAYER 2963), N'A-T-IL PAS MIS L'ACCENT SUR LA CONTRIBUTION CONCERTÉE ET CONSENSUELLE DEVANT UNE AUDIENCE D’ACADÉMICIENS NATIONAUX ET ÉTRANGERS EN PLUS DES MEMBRES DES COMITÉS RÉGIONAUX ET AUTRES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE LOCALE, POUR L'OFFICIALISATION DE LA LANGUE AMAZIGHE ? RAPPELANT LA DÉMARCHE SUIVIE DEPUIS LE DISCOURS ROYAL D'AJDIR AUX ENVIRONS DE KHENIFRA JUSQU’À SA CONSTITUTIONNALITÉ, DANS L'ATTENTE DE LA CRÉATION DU CONSEIL NATIONAL DES LANGUES ET DE LA CULTURE MAROCAINES.
Mais, qui c’est SEBBAR Ahmed dans cette jungle de com sur les droits de l’homme?
       Un homme distingué qui a longtemps dominé la scène des droits de l’homme par sa force de caractère et son volontarisme indomptable. Cet ancien gauchiste extrême, connu pour son franc parler devenu président du Forum Vérité et Justice en remplacement de Feu Benzekri, avait continué à travailler en faveur  d'un système politique démocratique. Avant tout, il est un humaniste au savoir juridique épris de sagesse, toujours en quête de vérité. Pas une seule problématique ne pouvait le conduire à oser troubler la sérénité de son engagement. Sa nomination en tant que secrétaire général au CCDH, rien que pour booster l'image de cette entité consultative qui paraissait somnoler à l'époque d'Ahmed Harrezni d'après certains observateurs avertis. D’ailleurs il se hâtait toujours de désavouer tout spectre de tendance autoritaire, qui pourrait hanter de nouveau le climat politique par nuisance aux fondamentaux du pays. Ainsi après la reconversion du CCDH en CNDH constitutionnalisé depuis le OUI référendaire du 01 Juillet 2011, n’était-il pas l'héraut de l'amnistie royale juste avant l'attentat d'Argana pour panser les blessures de quelques ressuscités de l’arbitraire, qui ne redoutaient plus l’obscurité qui les enveloppait des années durant?
       Dans cette attente de son heure, il a su rester dans l'expectative sachant qu'il se trouve en plein P.I.I.D (Paysage Intellectuel Intermédiaire Dérouté). Où les grands principes éthiques avaient pris un coup, parce que des pseudos intellectuels travaillant à leur insu ne cessant la redondance à tout vent entre le sursaut de leur conscience et leur ambition en s'assimilant à des robots. On ne peut cependant pas comprendre cette victoire du bon sens, si on ne tient pas compte de son parcours détestant les excès quels qu’ils soient. Avait-il avant son arrivée au secrétariat du CNDH au coté de Driss El Yazami en tant que président revenant du froid via le conseil d'intégration, mûri la question après avoir évalué la situation, de tenter à solder ce compte du passé? Certainement qu'il avait clairement identifié les doléances des intéressés et tracé le chemin à suivre.
Après coup ça l’a ragaillardi, et en même temps allégé la grogne des légalistes rigoureux sortant de leur rigidité vers une attitude flexi-respensabilité. Aussi sa soif d’en découdre par la conviction et le raisonnement via le pardon et non la feinte politicienne à laquelle Sa Majesté n'aurait pas réagi, a porté ses fruits. Pour preuve la reconnaissance et les remerciements de Fizzazi et consorts à leur sortie, à l'endroit du Roi. Sauf qu'après cette amnistie, il avait cru que le moment de doute était levé, mais l'attentat à Djamaa El Fna a jaillit, puis les tirailleurs masqués et embusqués ont repris. 
       Naïveté ou gentillesse béate de sa part, qu'au demeurant se posent à son propre idéal de rester humble et indépendant, autant que possible maître de lui-même. Parce qu'il est le militant des droits de cette conscience qui n'est pas une boite d'écoute de quiconque, sauf, pour la légalité d'ingérence du CNDH sur l'ingérence à propos de sa valorisation des échanges de bons procédés, d’ailleurs souhaitée aussi par le club convergence 21. Il n'en demeure pas moins que sa méthodologie tracée porte l'empreinte de Feu Benzekri, ne devenant pas lui aussi à satiété des envies d'apaisement du climat juridico-politique. Qu'en plus il a fait montre de perseverance en visitant les prisons constatant de visu leurs états et fonctionnement, décriés surtout par le rapport du CNDH. Et c'est notamment cette posture de ce panache sans réserve, qui avait fait reculer au début les nostalgiques du tout sécuritaire  d'avant l'ère nouvelle donnant l'impression de leur agonie. Contrairement à celle de Benkirane en tant que chef du gouvernement, soufflant de toutes ses forces sur le brasier par ses déclarations irresponsables, voulant octroyer l’impunité à tous les décideurs délinquants et pirates de l’ordre sociétal économique et social contrairement à ce qu'il disait avant dans l'opposition.
     Aujourd'hui plus qu'hier, surtout après un an de la soi-disant razzia électorale du PJD et l'exercice de la formation du nouveau gouvernement, son désir est d'aider à un turnover rapide de renouvellement de la classe politique au Maroc qui ne manque d'ailleurs pas de compétences. Et de sortir des stéréotypages pour le mettre au diapason du temps présent, dans ce concert de mondialisation de la crise des libertés sociales culturelles écologiques conjuguées à celles économico financières et même politiques sous des cieux non envieux. Une œuvre vaste surtout en plein déroulement saccadé de ce temps arabo-amazigh dont l'irrésistible vocation est de faire mourir le despotisme dans l'attente de bannir totalement le népotisme.
Auparavant à cet égard, face au mouvement du 20 Février il avait montré sa compréhension et sa modération mais aussi l’inflexibilité s'opposant de vive voix à la manipulation et autres récupérations. Les exemples de Bouarfa, Jorf au cercle d'Erfoud, les mines de Tinghir, Safi, Khouribga, Nador et autres lieux étaient flagrants, où régnait une forte odeur de manipulation, cette symphonie d'apparence spontanée devenue accoutumance vers l'inconnu. Du reste, la gestion limpide du déroulement des élections du 25 Novembre 2011, en présence d'observateurs nationaux et étrangers a rassuré le CNDH, ainsi que le centre Chourouk d'observance ne voulant plus rester en arrière de la donne. Finalement le Maroc est-il en bonne voie de démocratisation apaisée et sereine ? Vu qu'à l'international on peut désormais faire ses louanges, même sans avoir avec lui une quelconque entente sacrée. Et, comme preuve de cette résurrection marocaine, son aura montrant les autres pays de la région s'endormir malgré les tintements sociétaux mélancoliques les traversant en plus des grondements terroristes les guettant. 

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