mercredi 25 avril 2018

LE PROJET DE RÉSOLUTION EST UN CONSTAT D'ECHEC DES DERNIÈRES CHEVAUCHÉES DIPLOMATIQUES DE L’ALGÉRIE POUR LE COMPTE DU FANTOMATIQUE POLISARIO ?

LE PROJET DE RÉSOLUTION N'A-T-IL MALMENÉ LE DOUBLE MYTHE DE L’ALGÉRIE ET DU POLISARIO CHEZ LES NAÏFS ?

       On n'a jamais vraiment lu un pareil projet de Résolution sur le Sahara marocain, dont il faut le reconnaître certains paragraphes ont plus d’intérêt que d'autres. Non seulement parce qu'en subliminal ils démontent le fantasme officiel du pouvoir Boutaflika et en même temps dénoncent la prétention sans bornes du Polisario à paraître le prototype d'un soi-disant État révolté métissant guerre et diplomatie. Mais, parce que le hasard a fait que la communauté internationale  découvre le secret de l'Algérie après le crash de l'avion militaire à Boufakir, comme quoi il ne serait plus possible d'entretenir cette fiction-lâcheté sorte de bals masqués au détriment du bien pour le peuple algérien. D'ailleurs, qu'on ne le veuille ou pas, cela fait peser de nouvelles menaces sur les équilibres ethnoculturels sociétaux partisans et militaires-sécuritaires de l'Algérie déjà en panne. Bien sur, il s'agit d'un grand malheur pour l'Armée de Gaid Salah et ses services de renseignement, tellement, pour eux, rien ne sera plus comme avant dans le différend Rabat-Alger, alors que le projet de Résolution oppose l'ancienne approche du Conseil de Sécurité de l'ONU à celle d'aujourd'hui. D'où, d'emblée il semble avoir choisi son camp, en se rangeant du coté de la thèse marocaine ayant en plus la vocation sécuritaire actualisée dans la lutte contre le terrorisme et pas seulement. En effet, disons les choses comme elles sont, le projet de Résolution même s'il parait pour certains de convenance, il a tout ce qu'il faut pour être apprécié des marocains et de la communauté internationale. De sorte qu'au Secrétariat de l'ONU s'il est adopté, on doit se mettre à préparer activement, selon le droit international, les bretelles relationnelles avec la base juridique mise en œuvre coté Maroc pour l"effectivité de son offre d'autonomie 2007 dans la régionalisation élargie. Et comme, de facto, le Polisario n'aura plus de soutien ferme chez les amis du Sahara au Conseil de Sécurité même de la Russie, n'est-ce pour çà le projet de Résolution demande d'ores et déjà à l'Algérie à s'impliquer davantage ? Et, ne plus rester dans ses souvenirs obsolètes en le conduisant vers la plateforme des sahraouis de l'intérieur fiers de leur pays et de son intégrité territoriale. 

       C'est dire que le Maroc a crée la dynamique adéquate par son offre d'autonomie 2007 qui s'apparente à une véritable finesse géopolitique englobant le tout des territoires de son Sahara. Mais, pourquoi au Secrétariat Général de l'ONU, on veut donner au film des attaques déclaratives du pouvoir algérien contre le Maroc une soi-disant légitimité ? Dont, la principale illustration est la distillation via les canaux de l'ONU que Bir Lahlou et Tifirati n'en font pas partie de la Zone Tampon, même sachant que le Maroc ne concédera pas le moindre grain de sable de tout son territoire ? Parce que pour lui, l'importance géodésique-géophysique des points délimitant les provinces du Sud est impossible à ne pas en tenir compte et de faire la bonne lecture cartographique avec précision, en tant que continuité territoriale au-delà du Mur à l'Est vers les frontières. D'abord avec la Mauritanie, depuis Lagouira en passant par Bir Guendouz Techla Agounit Mjik Guelta-Zemmour Oum Rkia Amgala Tifirati Ain Ben Tali, puis avec l'Algérie partant de Bir Lahlou vers Mahbes Foum Lahcen et tout Lahmada du Draa et Tindouf. Aussi, il faut le dire avec force, ce volet du conflit est éminemment sensible pour le peuple marocain dans la mesure où il proclame qu'il ne soit traité avec timidité ou réserve pour lever le doute que certains porte-paroles au Secrétariat de l'ONU veulent instaurer. D'autant plus, ne sachant que c'est presque une incitation à la guerre par procuration, que le Maroc ne laissera pas passer au vu des moyens diplomatiques et géostratégiques dont il dispose. A même, et pourquoi pas aller jusqu'à rompre le cessez-le-feu  1991 avec l'ONU, dès lors qu'il l'ait signé séparément et uniquement avec elle. Autant le dire avec clarté, il est loin le temps où Boutaflika réactualisait son intéressement au potentiel militaire de la Mauritanie, pour narguer le Maroc. Car, à Nouakchott, de nos jours, la prudence reste de mise et qu'il y a de fortes réserves dans les milieux politiques d'où l'on estime que le pays ne dispose pas de la surface militaro-financière pour s'engager dans des opérations directes d'harcèlement du Maroc. D'ailleurs, cette indication géostratégique n'émane pas d'un second couteau des services de renseignement civil-militaire mauritaniens, mais de l'entourage immédiat de la présidence. Et donc pour la Mauritanie, la seule condition pour faire parler d'elle à ses risques et périls, n'est-ce les coups d'imagination de scénarios qu'évidemment elle ne pourra tenté réellement qu'avec les apprentis-terroristes qui squattent le Pays ?

       Et oui, voici plus de 43 ans qu'à New York  au siège de l'ONU, à la fin de chaque mois d'Avril , on refait le match politico-diplomatique Rabat-Alger. Et ce, au rythme d'exploitation des mêmes données, jusqu'à cette année où la communauté internationale reconnait explicitement un avantage certain pour l'offre d'autonomie 2007 en malmenant le double mythe de l'Algérie et de son avorton chez les naïfs. Dont, en plus, il ne faut pas croire que ce sera un luxe au vu de l'esprit de l'Algérie reposant sur des principes dépassés datant de l'ère du rideau de fer. Se raidissant à la moindre critique du HCR de l'UA de l'UE et de l'ONU pour ne pas aborder les problèmes de fond avec les voisins surtout le Maroc. Car, elle a placé le Sahara marocain au cœur de sa conception militariste belliciste, tellement son Armée comme le FLN dans leurs dernières chevauchées pour le compte du fantomatique Polisario, continuent de s'opposer à toute expression de l'identité marocaine dans les camps de Lahmada à Tindouf Rabouni et dans le Sud algérien. En plus, sans jamais reconnaître l'objectivité de la faisabilité du recensement,  que l'ONU a essayé à maintes reprises, vainement, d'en faire une obligation de le mettre en place sur la base de critères justes plausibles et facilement vérifiables. Néanmoins, il faut le rappeler, cette circonspection non fondée de l'équipe à Ksar Lamradia d'Alger ne garantit ni le respect des droits des séquestrés marocains ni la reconnaissance de leur statut de soi-disant réfugiés voulant retourner à la mère-patrie. A dire vrai, n'est-ce là un problème que pointe le projet de Résolution, par rapport à la primauté du droit international que, normalement, de facto, doit faire appliquer le HCR si guerre il y a ? C'est-à-dire imposer à l’État algérien de réduire le rôle et l'impact de son Armée dans le contrôle et la gestion de ce dossier, ce qui, hélas, ne sera pas, on le sait, une mince affaire du fait de l'esprit tordu et roublard du régime Boutaflika. A bon entendeur, salut !

vendredi 20 avril 2018

AUJOURD'HUI, LE BONHEUR AU SAHARA MAROCAIN EST AUSSI DANS LE NETTOYAGE DE LA ZONE TAMPON.

N'EST-CE DANS CETTE OPTIQUE QUE LA STRATÉGIE DU SILENCE DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT CIVILS ET MILITAIRES COTÉ MAROCAIN, A PORTÉ SES FRUITS AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU ?

       Pour les marocains concernant leur Sahara, il n'y a que l'attente du moment propice de mettre fin à l’ingérence de l'Algérie indigne en Zone dite Tampon qui les préoccupent. Dont, on a tout vu tout entendu et tout lu à propos des divers soutiens aux agissements des milices polisariennes, de leurs supplétifs apprentis-terroristes et substitutifs migrants  subsahariens devenus mercenaires. Et oui, quand l'équipe rapprochée d'encore supposé ou plutôt imaginaire président Boutaflika, au mépris du bon voisinage préparait l'occupation de cette Zone, n'est-ce soudain est tombée l'information du crash de l'avion militaire à Boufakir, avec on le sait plus de 200 membres du Polisario ? En conséquence de quoi, cette équipe de tricheurs patentés, s'avoue à elle-même et avoue à ses amis du pouvoir au Venezuela, l’échec des préparations et entrainements aux armes importées de ce pays pour les milices polisariennes lors des deux voyages successifs du collant Maduro à Alger. Et ce n'est pas livrer un secret que de dire, c'est là où nos services de renseignement civils et militaires compétents (DST, DEGED et autres) ont joué professionnellement finement froidement. En tenant leurs homologues algériens dans l'ignorance comme si rien n'était, primo, sans attirer leur attention sur la préparation de la riposte des FAR et, secundo, sans aussi les mettre au parfum des sollicitations de la France de l'Espagne du Royaume Uni des USA du G5 Sahel et de l'OTAN et d'autres, pour stopper cette cohorte du mal avant qu'il ne soit trop tard. N'est-ce là une stratégie de l'intelligence par le silence radio, qui dissimule ainsi la pensée de l'état-Major et l'état-d’âme des FAR à recourir à la force ? En plus, sans rien divulguer même aux pays amis avant la mise en garde solennelle du chef suprême en l'occurrence le Roi Mohamed VI au pouvoir Boutaflika ?

       Aujourd'hui, tout indique que le peuple marocain par sa mobilisation s'inscrit dans la perspective des FAR de mettre fin à l'état de non paix non guerre en Zone Tampon. Et d'où, déjà la bataille diplomatique est tout simplement lancée, avec l'objectif de se prévaloir auprès du Conseil de Sécurité de l'ONU d'un consentement même discret. A travers les paragraphes de la future Résolution fin Avril 2018, pour l'amélioration de la normalisation de l'effectivité sur le terrain de l'offre d'autonomie 2007. D'autant plus, qu'au Secrétariat Général de l'ONU en réponse aux menaces des milices et leurs suppléants et substituts aux membres de la Minurso, tout le monde fait porter le chapeau à l'Algérie. Dont le Maroc, depuis longtemps en a tiré la sonnette d'alarme pour ne voir les efforts du Conseil de Sécurité se dissiper à cause de l'ingérence de l'Algérie. Laquelle, ne voulant les voir tendre à rassembler la communauté internationale autour du projet politique viable aisément faisable dans la régionalisation élargie. A cet égard, n'est-il temps de ne plus laisser le pouvoir Boutaflika continuer à bluffer par la propagande menée à l'ONU par ses diplomates mafieux. S'ajoutant aux colportassions de ses portes-flingues médiatiques enragés et des lobbys aigris qui disent à qui veut les écouter qu'Antonio Gutteres et son envoyé spécial Horst Kohler ont tout à gagner s'ils tancent le Maroc. Mais, pensent-ils vraiment qu'ils arrangent le Polisario comme ça pour rester en Zone Tampon ? Ou, s'arrangent-ils tendancieusement pour imposer l'idée d'exterritorialité d'un corridor vers l'Atlantique du coté de Noudhibou qui trotte dans leur tête depuis belle lurette, si négociations Maroc-Algérie sont éventuellement entamées.

       Néanmoins, que sont-ils devenus les amis de Boutaflika qui veut rempiler pour un 5-ième mandat ? N'est-ce la preuve qu'à l'international et surtout en Afrique, ils se sont adaptés sans difficulté à la nouvelle donne géopolitique du Maroc ? Parce que, d'après des indiscrétions issues de sources dignes de foi, ça se voit qu'ils commencent à connaitre tout du nouveau Maroc dont la volonté est sans conteste de bousiller le Polisario en se rapportant à l’éventualité d'une guerre en Zone Tampon. D'ailleurs, quelle que soit la part de l'incertitude que recèle la vie politique en Algérie, il n'est pas farfelu d'imagier les FAR face à l'Armée de Gaid Salah d'où il faut replacer les récentes agitations de Taoufiq décidé à ne pas enterrer la hache de guerre, si éventuellement il est élu président. N'est-ce là aussi l'autre malaise de l’État algérien, qui alimente la chronique de succession et marque le début d'une guerre de position ? Entre Said Boutaflika qui s'est caché ces derniers temps pour murir son idée de remplacement du frère et non mourir, et Taoufiq que beaucoup d'observateurs doutent cependant qu'il ait la moindre compétence d'aborder les problèmes de l'Algérie avec ses voisins. A ce propos, déjà, l'on sait par expérience, qu'à Ksar Lamradia l'équipe autour de Boutaflika ne tardera pas à organiser une autre mise en scène, en annonçant des promotions et remaniements au sein de l'Armée pour tirer le meilleur parti et le meilleur profit de l’enquête sur le crash de l'avion à Boufakir en faveur de Said le bienheureux. C'est pour cela, il n'y a pas à s'agiter ni pour l'un ni pour l'autre, ce sera la continuité de l'histoire secrète de la saga des occasions perdues pour la construction du rêve du Grand Maghreb, qu'aujourd'hui, malheureusement n'existe plus. Voilà pourquoi, aujourd'hui, le bonheur au Sahara Marocain est aussi dans le plan de nettoyage par les FAR de la Zone Tampon ! A bon entendeur, salut !    

mercredi 18 avril 2018

L'HOSTILITÉ DE L’ALGÉRIE AU MAROC EST LA CAUSE DES HANDICAPS QU'ELLE VIT.

N'EST-CE POUR CELA ELLE N’ÉCHAPPERA AUX CONFRONTATIONS ETHNOCULTURELLES SOCIALES EN INTERNE, ET DONC CONSÉQUEMMENT AUX COMPLICATIONS GÉOPHYSIQUES ET GÉOPOLITIQUES QUI AUTOMATIQUEMENT S'Y GREFFERONT ?

       Le Maroc n'est pas un pays va-t-on guerre. Toutefois, il convient de rappeler qu'il agit dans la crise actuelle en Zone Tampon avec beaucoup de sérénité et courage responsable. Tout en demeurant prêt à réagir sous la forme la plus dure si l'Algérie s'avise à pousser à l'application du plan d'occupation de cette Zone dont de coutume est appelée de séparation alors qu'elle fait partie intégrante du Royaume. Et ce, par le Polisario soutenu avec des unités de l'Armée de Gaid Salah et aidé par des propolisariens migrants subsahariens, des mercenaires en perte de domiciliation et des apprentis terroristes à la solde d'Aqmi et Daech. D'autant plus, il faut s'en accommoder, le temps diplomatique la conjoncture internationale et l'environnement régional jouent en sa faveur et dont s'en félicitent 48 pays africains. D'ailleurs, même à la suite de propos désolants que Gaid Salah ait tenu à l'encontre du Maroc après le crash d'avion à Boufakir, aucun pays ne s'en était ému à cause de la cacophonie observée entre les responsables. Dont, le langage que tient encore Jamal Ould Abbas du haut de son perchoir sur le décès de plus de deux cents membres du Polisario, ne recoupe pas celui officiel qu'à l'évidence le Conseil de Sécurité de l'ONU n'en pourra ne pas en tenir compte. A cet égard, le Maroc n'a de choix que de continuer de se montrer intraitable concernant ce soutien inadmissible de l'Algérie au Polisario. Parce que, maintenant, le monde voit que l'Algérie raconte des bobards, toujours elle parle de paix selon sa conception sur le conflit du Sahara marocain qu'elle a monté de toutes pièces et qui relève d'un temps révolu, tout en préparant la guerre qu'évidemment elle ne gagnera jamais. 

       Quoi qu'il en soit, c'est ce qui a fait aujourd'hui éclater en bulles, le soi-disant désintéressement de l'Algérie en ce qui concerne le rêve boumediennien d'avoir une jetée sur l'Atlantique. Tellement, en ce temps présent, à l'UA et à l'UE sans oublier les capitales des pays émergents et d'autres, c'est le sentiment d'antipathie de méfiance et de défiance qu'on éprouve à son égard. D'ailleurs, soyons honnêtes, n'est-ce la sincérité du Maroc observée par le Conseil de Sécurité de l'ONU au cours des échanges de ses membres sur la ligne rédactionnelle du rapport préliminaire d'Horst Kohler et du contenu de celui presque définitif d'Antonio Guterres, qui demeure, il n'y a pas lieu d'en douter, son point fort ? Dans tous les cas, ce sera, qu'on ne le veuille ou pas en Algérie en Mauritanie et chez les pro polisariens de la 5-ième colonne, relaté certes avec discernement et distinguo dans la future Résolution fin Avril 2018. Et ce n'est pas la Bolivie qui l'en exclura de la rédaction, même avec une Russie et à moindre tentation l’Éthiopie tendant vers le maintien du statuquo de non guerre ni paix qu'au demeurant est pénible pour la région. Voilà pourquoi, en ce qui concerne le différend Rabat-Alger, le Conseil de l'UE, maintenant, est sorti de sa réserve d'équilibrisme d'antan. D'ailleurs, n'en a-t-il fermé les portes des attaques juridictionnelles anti Maroc menées par les lobbys pro thèse algérienne ? Dont l'ouverture de nouveaux rounds de négociations des accords de pêche englobant toutes les eaux territoriales du Maroc de Tanger à Lagouira, en est la preuve faisant fi de l’Arrêt trop politique de la CJUE. S'ajoutant aussi aux prémices d'un positionnement sans ambages, à ce qu'il ne tiendra plus de propos pondérés ni modérés à l'égard de ce régime autiste de surcroit menteur et manipulateur. N'est-ce, par ailleurs, ce qui montre que l'hostilité de l'Algérie au Maroc, est l'une des causes de ses handicaps relationnels diplomatiques socioéconomiques financiers et sécuritaires ?

       Qu'on en juge ! Tous les pays de l'UE et la majorité de ceux de l'UA, le CCG les USA Russie Chine Turquie Inde Pakistan Irak Canada Pérou Paraguay Brésil Argentine Chili Japon et autres pays d'Océanie Amérique Centrale Asie du Sud-Est et Caraïbes, se déclarent résolus à se tenir du coté du Maroc dans la construction programmée de l'espace vital de son Sahara via la pérennité des frontières pour le maintien de la paix dans cette région. En cela, pourquoi l'Algérie en constatant de visu cette garantie suffisante contre ses turpitudes, ne veut-elle sortir de ses objections non fondées dans son appui inconditionnel au Polisario ? D'autant plus, chose incompréhensible, elle le fait comme un cavalier seul contre tous, malgré qu'elle connaisse les intentions du Conseil de Sécurité de mettre tôt ou tard en application l'offre d'autonomie 2007. Évidemment si, elle ne sort pas de son implication avérée dans les complications guerrières qui s'annoncent inévitables en Zone Tampon, le Maroc, tenez-le pour dit, se placera avec toutes ses forces militaires sur terre sur mer et dans l'air envers et contre elle. Néanmoins, si l'on se place dans cette optique, il n'est plus question pour le Maroc d'accepter l'hostilité manifestée par elle sans lui répondre par ''ingérence pour ingérence''. Tout simplement, parce qu'il y a matière de répondre à ce régime ainsi, sur les bords de la Kabylie du Mzab du Gourara du Hoggar et autres territoire Touat Adrar-Est et Touareg, et pour lui montrer que son talon d’Achille n'est pas seulement dans le dépassement du degré de la non guerre mais aussi dans l'ingérence. Sans omettre de rappeler à qui veut l'entendre, que l'aura du Maroc dans le concert mondial dérange les décideurs civils et militaires algériens qui la considèrent la véritable dynamite pour leur futur proche dans un pays déjà en panne. A bon lecteur, bon décryptage !

lundi 16 avril 2018

AVEC OU SANS RÉSOLUTION DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU A L'AVANTAGE DE L'OFFRE D'AUTONOMIE 2007, LA GUERRE EN ZONE TAMPON TÔT OU TARD AURA LIEU.

EN CE SENS, LA DISSUASION PAR LA MENACE VIA L'AGITATION DE LA 5-IEME COLONNE INFÉODÉE AU POUVOIR BOUTAFLIKA NE TIENDRA PAS.

       C'est maintenant avéré, l'Algérie et la Mauritanie ne cherchent pas à avoir des frontières communes avec le Maroc sur toute la Zone Tampon. Et pour cause, le port des masques de la rancune de la haine et de la rancœur en voyant leur vocation contrariée de voir leurs espoirs de faire plier le Maroc s'amenuiser peu à peu. Aussi, pour les observateurs avertis rien que pour ça, la guerre tôt ou tard aura lieu. D'autant plus, dans les messes comme dans les chancelleries pas seulement de la région MENA-Sahel subsaharienne africaine, on sait que le personnel de la Minurso préfère partager ses ''like'' avec les milices polisariennes en Zone de Séparation au-delà du Mur vers l'Est. Ainsi, au lieu de signaler leur présence à qui de droit au sein de l'ONU, ses composantes civiles et militaires, pour la plupart, prétendent faire leur travail jusqu'à mentir en disant c'est juste pour les amadouer pour éviter leurs attaques. Alors qu'en vérité, elles ne se pressent jamais de se diriger vers elles pour se renseigner et les mettre en garde chaque fois que ces dernières montent une pancarte de domiciliation ou l'étendard ridicule emblème séparatiste pour une poignée de dinars sur un monticule. Par conséquent, n'est-ce cette disproportion comportementale intolérable du personnel de la Minurso qui a entrainé son impopularité enregistrée chez les marocains ? A cet effet, la guerre inévitable en Zone Tampon pour déloger ces milices, on peut l'avancer sans aucune gène, ce sera une occasion de déclarations saugrenues pour les manipulateurs au sein de la 5-ième colonne au Maroc. Déjà qu'ils s'activent à l'intérieur de certains partis politiques et quelques associations, en usant d'obscures sorties médiatiques et démarches délibérément préconçues sous la dictée des services de renseignements civils et militaires algériens. Allant, parfois, jusqu'à montrer qu'un chien du Polisario est pour eux, un membre de leur conglomérat symbolisé par la vénération du pouvoir Boutaflika.

       C'est pour cela, quand on entend, des voix s'en prendre à la mobilisation du peuple marocain pour en découdre avec le Polisario, ce n'est pas seulement de la moquerie envers sa prise de conscience de la dangerosité de la situation mais un appel en subliminal à lui faire de la résistance à tout bout de champ. N'est-ce là un curieux calibrage par la controffensive médiatique tendancieuse, qui a pour but de demander au gouvernement Othmani de s'excuser d’être convaincu par la mobilisation de Laayoune et convaincant par ses prises de positions fermes à l'égard des Généraux algériens ? Et c'est là où le bât blesse, parce que ce genre de discours supplétif au versement des larmes sur ce qui attend le Polisario, peut stimuler les agitateurs dans les provinces du Sud à appliquer l'agenda des troubles-faits selon les ordres venant de l'Algérie. Cependant, même si, ces maladresses logorrhéiques sont encore mal définies, l'hypothèse la plus probable n'est-ce pour provoquer l'émotion dans un terrain prédisposant à ces groupuscules d'agitateurs sans foi pour provoquer l'effroi comme ce fut le cas à GDIM IZIK ? Et ce, dans un but d'altérer l'information contenue dans le message de la mobilisation générale du peuple marocain dans toutes ses composantes. Nous y voilà donc, n'en ressort-il curieusement du comportement de l'une des voix, pourtant bien calibrée dans un grand parti de la majorité, devant tout le gotha politique en présence du chef du gouvernement, que le pouvoir algérien pourra mal interpréter et envisager à s'impliquer militairement sans se cacher, au coté du Polisario au cas où il se trouverait face aux FAR ? A l'évidence, on doit considérer cet excès de langage comme faute politique d'inattention, que possiblement encouragera à l'étendue de l'application de l'assistance de l'Armée algérienne au Polisario en Zone Tampon même après le crash de l'avion à Boufakir. Néanmoins, pour être indulgent, parce qu'apparemment l'idée de cette personne c'est d'encourager à ne pas faire la guerre au polisario en déconfiture totale, pour ne pas insulter l'avenir. Mais quand-même, n'est-ce là, le syndrome de la dissuasion par la menace de l'agitation via la 5-ième colonne inféodée au pouvoir Boutaflika ? Pour prévenir les modifications structurelles et géophysiques qu'apporteraient par la force les FAR, dans leur marche sur la zone Tampon jusqu'aux frontières officielles avec la Mauritanie et l'Algérie.

       En effet, on reconnaitra à l'argumentation du Maroc, la pertinence de la raison et le mérite de la logique, pour avoir diplomatiquement tout essayé pour chasser le Polisario de la Zone Tampon. De même, dans l'ordre des choses, en ce temps où la discorde Rabat-Alger s'approche de la rupture totale des relations, pourquoi cette colonne d'ingrats aime-t-elle mordre sa propre chair avec l'impression que ça fera briller ses dents lors de ses sourires à l’Étranger ? Pourquoi cherche-t-elle aussi, à défaire le profil  de la détermination des FAR à en finir avec le jeu de balançoire de l'Armée de Gaid Salah en Zone Tampon ? C'est vrai, qu'à partir de là, on peut forger tout un script, d'où l'en on verra à la fois l'expression de l'amour des manipulateurs de la 5-ième colonne au Polisario et celle de la peur de le voir déchiqueter ou en déchéance une fois la guerre éclatera. Évidemment, ce seront des moments qui leur serviraient de mauvaise conscience en voyant couler leurs larmes. Sauf si, à contre nature, ils ne sont agacés du fait de ne pouvoir lui porter secours, alors à ce propos quelles complications leurs pleurs cacheraient-ils ? En tous les cas, la pire chose qui puisse leur arriver c'est de continuer avec amertume et désespoir dans cette voie, comme des damnés perdus parmi les enragés polisariens de l'intérieur. Lesquels, par ailleurs, semblent mettre la charrue devant les bœufs, en croyant aux diplomates algériens véreux qui, sans rougir, espèrent invraisemblablement qu'à la Résolution de fin Avril 2018 le Conseil de Sécurité de l'ONU admette au bénéfice de sa garantie Bir Lahlou ébauche de la capitale de la fantomatique RASD. Et bien, ils peuvent, tous, rêver ! Même sachant que le Maroc interviendra de lui-même en Zone Tampon, sans tenir compte ni de l'enrobage diplomatique d'une telle initiative irrecevable, ni des soi-disant intérêts stratégiques et géopolitiques irréalistes de l'Algérie qui est en pleine dérive. A bon entendeur, salut !     

mercredi 11 avril 2018

UNE INTERVIEW, UN CRASH D'AVION ET DES MENSONGES D’ÉTAT AVÉRÉS A LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE.

POURQUOI DANS LA COHUE DU MOMENT, MESSAHEL A-T-IL TENTÉ LA DOUCEUR A LA GANDHI LORS DE SON INTERVIEW SUR FRANCE 24 ?

       De tous les temps l'Algérie a suivi et protégé le Polisario en affectant soi-disant l'indifférence au différend qui l'oppose au Maroc sur son Sahara. Alors, même si, cela a brisé son rêve elle est toujours en posture de dire que le futur importe peu, bien que ça ne trompe personne. Car, au fond d'elle, Tindouf est le refuge à cet avorton surtout avec les temps qui changeront après le crash de l'avion militaire à Boufakir près de Bleida comptant plus de 257 morts dont des polisariens attitrés. Un mensonge d’État, dont, désormais le monde entier en voit en cette clientèle de touristes, les acheteurs de la spécialité de l'Armée algérienne, celle des provocations par escarmouches ici et là en Zone Tampon. C'est vrai, il s'agit d'une catastrophe pour cette grosse entreprise de Gaid Salah, que l'on pourrait dorénavant appeler le ''destin des malfaisants'', peut-être injuste du point de vue humanisme mais c'est comme ça la vie. Parce que, soudain, tout un chacun reconnait le tracé des cercles algériens autour de la détermination du Maroc à en finir avec le Polisario, ses mercenaires et les unités algériennes faisant les conseillers en pétaradant. Ce qui, d'emblée fait penser à l'histoire des caciques du pouvoir qui ne sont plus aux affaires, ne voulant plus brandir de menace envers leur voisin de l'Ouest à la fois par la grisaille du destin de leur pays et par des pétards mouillés. D'ailleurs, si l'on prend la peine d'étudier le passé de tous ces déclassés de la politique du pouvoir Boutaflika, on trouverait bien le moment où ils furent, eux aussi, des zélés envers le Maroc. Sauf que, depuis, ils sont passés par les tests de désensibilisation pour s'en apercevoir de leur erreur. Même le tristounet Ibrahimi, dans ses rares moments d'effusion, ne s'enorgueille plus de la particularité du passé de son pays. Dont, aussi, il faut le mentionner l'intelligentsia est persuadée que l'Algérie est gouvernée par une bande la faisant courir vers la catastrophe, tellement, après plus de 43 ans d'aveuglement, elle se dit : ''Comment cela lui est-elle arrivée à elle aussi'' ?

       Après tout, en ce temps de menace de conflagration en Syrie et dans la région MENA-Sahel subsaharienne africaine qui plane, c'est de la grande perfidie de ce pouvoir qu'il est question. Dont, Antonio Guterres et le Conseil de Sécurité de l'ONU voient que chaque jour qui passe, il métamorphose la détermination du Maroc, et que l'interview de Messahel sur France 24 est perçue par les observateurs avertis, une série d'esquives répétées. Comme si, il y avait un fantôme caché sous la table qui lui faisait ''hou hou'' de rester vague et ne rien dire à propos des questions posées par un journaliste rodé à ce genre d’exercice. Pourquoi, dans son costume ayant l'air d'un communion, ne savait-il qu'il est tombé plus bas alors que le Maroc revendiquait son Sahara avant même l'existence de l'Algérie, et ce bien avant 1884 aux espagnols ? Un non sens de la vraie Histoire, surtout, quand il eut sa sortie de piste flagrante en comparant le soutien du Maroc à son pays pour accéder à l'indépendance, à celui de l'aide de ce pouvoir militariste sécuritaire à  une entité fantoche qu'il a crée de toutes pièces. Cependant, aujourd'hui, est-ce que l'Algérie ne verse-t-elle des larmes intérieures après ce crash de son avion militaire, en souvenir du grand rêve maghrébin qu'elle a tout fait pour casser ? D'ailleurs, n'est-elle, d'ores et déjà convaincue que cet espace ne lui offre plus de cachettes sures, pour continuer ses manœuvres sournoises à l'encontre du Maroc ? En plus, qu'on ne le veuille ou pas, on peut y voir le germe voire la racine de l'amertume de l'isolement qu'elle vit, et d'où elle manifeste son énervement pathétique. Autrement dit, sans la poigne montrée du Maroc d'en découdre avec le Polisario, elle serait peut-être en position d'occuper la Zone Tampon via cet avorton sans même avoir de remords de l'avoir fait. De ce point de vue, il est maintenant permis en effet, de dire que la solitude qui lui est imposée par ses échecs diplomatiques jusqu'à en souffrir, est une explication trop simple. Néanmoins, il fallait bien des années de son humiliation pour effacer son orgueil et affaisser une fois pour toutes les montages de ses fiertés mal placées qui la faisaient, tout le temps, revenir à ses penchants innés. 

       D'ailleurs, de combien d'imperceptibles manœuvres par la Communauté Internationale, ces 43 ans ont-ils été faits ? Mais, comment peut-on mesurer ce constat d’échec de ce pouvoir militariste ? N'est-ce à l'idée même de cette entité qui s’amenuise d'année en année et des mensonges d’État qui l'accompagnaient qui s'altèrent peu à peu ? Car à l'ONU, c'est maintenant acté qu'à force de vociférer et gesticuler presque seule, elle s'est faite abimée à tous égards. On peut même dire, qu'elle ne peut imaginer ce qu'elle sera si guerre il y a contre le Polisario en Zone Tampon. En tous les cas, il y a déjà sa grande déception voyant sa vocation contrariée d'imposer le tempo au Maghreb, dont c'est sur, elle ne s'en remettra jamais. Malgré, ses écuries de diplomates manœuvriers se targuant encore de leur passe-droit d'antan, jusqu'à s'obstiner de ne pas reconnaitre le leadership du Maroc en Afrique. A savoir, l'on peut confirmer que le pouvoir algérien est si différent des voisins au Maghreb, paraissant à leurs yeux vieux jeu. Et; dont ils voient désormais que sa vie est rabattue parce qu'ils ne veulent plus qu'il se mêle de leurs affaires intérieures et extérieures. Se disant en ON, à qui veut les entendre, pour qui se prend ce Général Nabab en l'occurrence Gaid Salah ? N'est-ce, là l'expression narcissique de se sentir grand alors qu'il est petit devant les obstacles qui se dressent devant son Armée au G5 Sahel et aux frontières avec la Libye la Tunisie sans oublier le Maroc ? N'est-ce pas, ce genre d'évidence désagréable pour Messahel, qu'au Grand Maghreb on s'arrangeait pendant longtemps à ne pas voir, ne passe plus ? Notamment, en faisant semblant de continuer à croire aux raisons officielles de l'absence de l'Algérie dans le concert mondial. Voilà pourquoi Messahel dans son interview à France 24, a pris garde de ne pas effaroucher le Maroc contrairement à son habitude. Parce qu'il sait, même en se déguisant en colombe, comme ce qu'il a fait la nuit du bal masqué à Ksar Lamradia d'Alger, les FAR sont sorties de leurs gants et n'en veulent plus que l'Armée algérienne reste dans son bonheur vulgaire anti souveraineté du Maroc sur ses territoires de Tanger à Lagouira. A bon suiveur, salut !

dimanche 8 avril 2018

C'EST QUOI CE STRATAGÈME DU DRS QUI AUJOURD'HUI POUSSE BOUTAFLIKA A SIMULER SON MALAISE EN SILENCE DU DIABLE ?

POURQUOI POUR DÉTOURNER LE MAROC DE SON OBJECTIF DU MOMENT, BOUTAFLIKA ATTRIBUE-T-IL AU STRATAGÈME DU DRS SOUS DOMINANCE DE TAOUFIQ MÊME ÉTANT HOSPITALISÉ A AIN NAAJA, LA VALEUR DISSUASIVE QU'IL EST LOIN D'AVOIR ?

       Comme on l'a vu, Ouyahiya-Messahel-Laamamra-Cherqui-Gaid Salah et les FLNistes zélés justifient, sans fondement, l'intransigeance de leur pays par rapport à la marocanité du Sahara en se fondant sur la fausse interprétation des soi-disant assurances que porte le cessez-le-feu 1991. A savoir, qu'il n'est pas de l’intérêt du Maroc de rentrer dans un face à face avec l'Algérie, sur les décombres du Polisario en Zone Tampon. Comprendront non seulement qui voudront, mais aussi ceux qui pourront ! Tout simplement, parce qu'ils pensent à tort, que la fameuse ligne psychologique imaginaire projetée par le président-goupil Feu Boumedienne pourrait arrêter le Maroc. En plus, aujourd'hui, personne n'en constate la pertinence de cette objection distillée au Maroc, selon laquelle l'équipe Boutaflika en la formulant, dévoile sa vraie préoccupation. Et comme aujourd'hui, cette équipe à Ksar Lamradia d'Alger sous emprise totale du DRS décline la proposition d'Antonio Guterres, afin que l'Algérie ne s'associe à la garantie du Conseil de Sécurité pour une solution politique viable sérieuse et faisable en l'occurrence l'offre d'autonomie 2007, le Maroc n'a plus d'autres choix que de sévir et régler le sort du Polisario par les armes. 

         A cet égard il ne faut pas s'attendre à le voir s’accommoder de la présence des milices polisariennes en Zone de séparation à l'Est du Mur construit en 1983, comme ce fut le cas, précédemment, à Guergarate à cause du comportement indigne de la Minurso. Maintenant, c'est vrai, on ne peut pas dire, les opération de déloger le Polisario partout vont être déclenchées par surprise, alors que les préparatifs vont bon train. Par contre, elles seront menées à une allure telle, que le monde déjà averti de la poigne de fer des FAR, les verra terminées dans le plus court délai possible, à contrario de ce que répètent ici et là la poignée de marocains vendeurs de leurs âmes à l’Étranger. Donc, face à la détermination du Maroc d'en finir avec le Polisario dans la Zone Tampon, on ne peut pas ne pas imaginer que l'idée du stratagème DRS ne dérange aujourd'hui les décideurs à Alger. Même si, le comportement de Boutaflika semble corroborer l’interprétation géopolitique de cette idée machiavélique par le silence du diable. Mais, en fait, de quoi s'agit-il au juste ? Selon le bavard Ouyahiya, Gaid Salah premier officier de l'état-major responsable des opérations de l'Armée algérienne aurait reçu il y a longtemps une directive ultra-secrète qui affirme que le Polisario fait partie de l'idée existentielle de l'Algérie. Et qu'il n'y aura de volonté de voir régler le contentieux Rabat-Alger, même pas par la concession d'une bande exterritorialisée reliant la Zone Tampon à l'Atlantique près de Nouadhibou pour ne pas dire Lagouira. Autrement dit, n'est-ce ce que l'on appelle, écrire le scénario et en même temps essayer de le réaliser par une mise en scène fictionnelle qui montre le despotisme régional aveugle de l'Algérie. Ou, qui donne un aperçu sur la manipulation par l'intox du DRS, dans le but de brouiller les pistes et aussi d'avoir une opportunité de faire connaitre les mots-clés de cette idée annonciatrice de combinaisons politiques s'y référant à l'ancienne approche du tandem Christopher Ross-Ban Ki Moon. 

       D'une manière générale, cette programmation, n'est-elle une aggravation de la situation par cette attitude roublarde dictée par le DRS ? Dont le Maroc est témoin depuis l'époque de Kasdi Marbah qui a tout fait afin d'impliquer le peuple algérien, sans réussir, dans le conflit du Sahara marocain. C'est pour cela, comprendre en ce temps présent la situation en Zone Tampon, c'est savoir que le pouvoir Boutaflika cherche à tout prix à arrêter la marche des FAR en direction des frontières avec la Mauritanie et avec l'Algérie. Néanmoins, ce qui importe, c'est l'attitude qu'adopterait le Conseil de Sécurité dans sa future Résolution fin Avril 2018, parce que ses membres et Antonio Guterres sont avertis solennellement de ce qui s'y passe. D'autant plus, sans doute il sera mis en présence de cris des ennemis comme si le Maroc en Zone Tampon, il s'agit d'une agression contre un pays reconnu à l'ONU. A l'évidence, il conviendra pour le Maroc à ce propos, de pourvoir à l'occupation de la ligne médiatique onusienne et de le faire avec des interventions maîtrisées ciblées et suffisantes. Surtout, ne jamais s'adosser sur la directive ultra-secrète de Boutaflika qui n'est qu'une revendication sournoise du DRS sous dominance de Taoufiq même dans son lit d’Hôpital militaire à Ain Naaja. De surcroît, pour le moment, il la limite rien qu'à la zone Tampon en poussant, sans conviction parce que c'est juste un leurre, à l’éventualité d'avoir le couloir-passage exterritorialisé vers l'Atlantique. Somme toute, n'est-ce une systématisation du ridicule, au point qu'on raconte, que lorsqu'un Ambassadeur Occidental a livré l'intention du Maroc d'en finir avec le Polisario à la chancellerie algérienne après avoir gravi, non sans tension les marches de l'imposant hall des réceptions il a vu que Messahel était saisi de stupeur pour ne pas dire de torpeur jusqu'à ne rien dire à ce jour. Et oui, Messahel fut donc, tombé de son haut ne sachant quoi répondre à la déclaration de cet envoyé spécial, comme le racontent quelques commentateurs britanniques. A bon lecteur, bon décryptage !

vendredi 6 avril 2018

LA MARCHE DES FAR SUR GARGARATE BIR LAHLOU TIFIRATI MAHBES ET AILLEURS EN ZONE TAMPON, A-T-ELLE COMMENCÉ ?

LES FAR (FORCES ARMÉES ROYALES) PAR LEUR CONTINUELLE PRÉSENCE AU FRONT DEPUIS 1975 ONT CONTRIBUÉ AU PRESTIGE DU MAROC, DONT AUJOURD'HUI L’ALGÉRIE EN REDOUTE LA MARCHE DE LA VICTOIRE SUR GUARGARATE BIR LAHLOU TIFIRATI MAHBES ET AUTRES ALENTOURS D'ASSA-ZAG.

       Si l'on tient compte des témoignages, pas seulement des femmes et jeunes filles violées par Brahim Ghali dont le premier ministre espagnol Rajoy dans son dernier crochet à Alger y a fait un très habile flash anti Polisario, on voit que la fausse nouvelle de sa mort est parvenu le jour où il a reçu l'ordre des Généraux algériens de procéder à des incursions à Bir Lahlou. Une programmation machiavélique, longtemps concoctée dans les arcanes sécuritaires du pouvoir à Ksar Lamradia pour augmenter la tension même étant convaincu de la suprématie militaire du Maroc. D'où, de fait, dans la région, tout le monde a senti une modification immédiate de la vigilance de la Tunisie la Libye et le Mali, contre toute attente, prenant acte de l'animosité de l'Algérie envers eux. Même si, quelques jours auparavant, en fêtant le'' jour du martyr'', un banquet a eu lieu et où l'ambiance entre les officiels algériens et leurs convives de ces pays était pesante mais courtoise. D'ailleurs, n'est-ce pendant cette cérémonie que Gaid Salah aurait dérapé disant à ses lieutenants, que l'Algérie n'a plus qu'une seule alternative envers le Maroc ? C'est d'occuper via Polisario, dans un premier temps, la Zone Tampon, si elle veut échapper à l'encerclement, ajoutant qu'en plus de s'entendre coute que coute avec la Mauritanie à même jusqu'à la saignée financière. Pourtant, ce Nabab Général sait que ce n'est pas l'encerclement mais la fragmentation de l'Algérie qui renderait inopérante la garantie et la logistique de soutien à cette entité fantoche.

       A cet égard, est-ce que les règles de courtoisie observées au cour de la fête, n'en furent-elles seulement, juste pour porter un toast à la santé du ''portrait'' du président absent ? Et aussi pour écouter l'enregistrement inaudible de son discours dont par ailleurs il s'en est inquiété de l'état de son pays, encouragent en subliminal la préparation des services de sécurité et l'Armée au pire avec les voisins surtout celui de l'Ouest. A ce propos, les observateurs internationaux ont noté la froideur de la Mauritanie à cet emballement, jusqu'à en justifier sa retenue par le fait que Gaid Salah a perdu le sens des responsabilités. Néanmoins, pourquoi le DRS (Département du Renseignement et Sécurité) toujours sous l'emprise de Taoufik avec Tartag comme façade, joue-t-il avec le feu ? En totale infraction au principe de la nationalité marocaine des provinces du Sud jusqu'au frontières d'abord celles officielles avec la Mauritanie et puis celles non moins encore officialisées avec l'Algérie sur le Sahara Oriental ? A-t-il oublié qu'avant la construction du Mur en 1983, la Zone qui s’appelle outrageusement de soit-disant de ''Séparation'' sous-surveillance tricheuse de la Minurso par suite au cessez-le-feu de 1991 séparément de chaque partie avec l'ONU, qu'elle fut le théâtre de batailles célèbres à Amgala Tifitati Bir Guendouz Mahbes ..etc... ? Et/où, les polisariens avec des Unités de l'Armée algérienne les soutenant, ont subi de lourdes pertes, qu'au demeurant aujourd'hui, les FAR dans leur marche sur Guargarate Bir Lahlou Tifirati Mahbes et autres alentours d'Assa-Zag, les jetteraient encore une fois de plus dans l'Enfer et pour de bo.

       En ce sens, devant cette situation le Roi du Maroc Mohamed VI a montré son attitude décidée à la Communauté Internationale. Comme ça, si le pouvoir Boutaflika veut s'imposer dans ce conflit à la pointe des kalachnikovs et crachats des canons, le Maroc prendra ses responsabilités et y sera disposé de lancer la marche des FAR en terre en mer et dans l'air. D'ailleurs, c'est là où la presse algérienne indépendante mesurée dans ses articles contrairement aux supports médiatiques des enragés corrompus, voit que c'est un nouveau style du Roi Mohamed VI exprimant le ras-le-bol envers la junte militaire algérienne qui a perdu toute mesure de respect de la souveraineté du Maroc sur ses terres. Et ce n'est pas la déclaration farfelue de Dujarric qui va le rendre moins chatouilleux sur le chapitre inclus dans le cessez-le-feu de la Zone faussement Tampon. Finalement, c'est terrible à ce qu'il faut être vigilant avec la machine ''DRS'', même quand on se rend à une fête nationale algérienne. D'ailleurs à l'heure actuelle, il ne faut pas se leurrer, on ne trouverait de paroles apaisantes dans l'attitude des décideurs ni à Ksar Lamradia ni au Ministère des Affaires Étrangères ni à l’état-major et encore moins dans la battisse des services de sécurité intérieure et extérieure. Parce que, tous, il faut le rappeler sans faiblesse, ils ont déjà décidé à user de l'embasement de la région, dont, hélas, on n'en sait si Dujarric et ses amis qui puisent dans des eaux troubles n'en adhèrent pas à ce programme projeté depuis l'époque de Christopher Ross. En effet, il y a presque trois mois, il convenait pour le Maroc de ne causer officiellement aucune alarme, au moins durant les semaines consacrées à scruter la procédure berlinoise d'Horst Kohler. Maintenant, c'est chose faite après la convocation des deux commissions du parlement par le MAECI Nasser Bourita, d'où assurément le Maroc en sort gagnant à l'ONU chez Antonio Guterres. A bon suiveur, bon décryptage !

mardi 3 avril 2018

SI GUERRE IL Y A, ALORS POUR QUI SONNERA LE GLAS, LE POLISARIO OU STEPHANE DUJARRIC OU LES DEUX ?

LA DURE RÉALITÉ DE LA GUERRE EST DEVANT LE POLISARIO ET STÉPHANE DUJARRIC, N'EST-CE CE QUI LES MÈNERA SANS DOUTE AU FIASCO FACE A UN MAROC DÉTERMINÉ FORTEMENT MOBILISÉ ?

       Omar Hilal représentant permanent du Maroc à l'ONU n'a pas fait dans la dentelle, en s'adressant au président du Conseil de Sécurité. N'est-ce pas, il a montré à travers une mise en demeure que le Maroc ne se laissera pas faire ni laissera faire braire les polisariens dans l'ombre des campements en Zone de séparation ou même dans la pénombre au coté de la Minurso tétanisée et apathique ? Étant donné que pendant longtemps cette dernière paraissait, débonnaire, préférant regarder ailleurs surtout avec son chef Stewart et Horst Kohler en embuscade. Sans oublier la déclaration de Stéphane Dujarric porte parole au Secrétariat Général, usant de sa sonde sous-terre onusienne pour dire des idioties, dont on pourrait en comprendre que tous, n'hésitent pas, à laisser faire ici et là le Polisario par ses pratiques outrancières vis-à-vis du Droit International. D'ailleurs, est-ce vraiment cela leur mission, d'en jouer par mégarde si ce n'est par affront au Maroc au point de paraitre des aveugles ? Ne sachant que l'Algérie cherche à marquer ce moment, en imposant son idée de transfèrement d'une partie de séquestrés de mercenaires et d'apprentis terroristes en Zone de séparation par le fait accompli. Et oui, c'est ce que l'on appelle un relachement dument consenti dans la vigilance de la Minurso, par des mauvais placements de la part de ses observateurs civils et militaires en Zone Tampon. Tellement la troupe de Dujarric au Secrétariat de l'ONU semble n'y voir, bien sur par consentement délibéré que du feu. N'est-ce cela, doit inciter le Maroc à réfléchir à d'autres moyens de renforcer la mobilisation générale accrue qui s'amorce à tout point de vue ? Notamment, par l'usage de logistique contributive d'encadrement de manière effective à tous les niveaux, pour dénoncer le comportement honteux de la Minurso ?

       Ainsi, pour l'histoire, c'est parce que Omar Hilal alerté par les canaux diplomatiques et autres de renseignements extérieurs par la preuve à l'appui des agissements du Polisario en Zone Tampon, qu'il n'a pas ménagé sa monture diplomatique pour bien distiller sa mise en garde via sa missive au président du moment du Conseil de Sécurité. Et aussi, du fait qu'il ait vu des défauts criards de la Minurso dans son comportement inadmissible, s'ajoutant aux sournoiseries et perfidies de trop de l'Algérie sur la scène africaine européenne et onusienne, sous-forme de manquement de respect à la souveraineté du Maroc sur son Sahara. C'est d'ailleurs de là, qu'on a vu avec gravité, cependant, la détermination du Gouvernement Othmani pour ne laisser cette compromission durer et donc ne tolérer que la fierté du peuple soit égratignée sans réagir énergiquement. En cela, les déplacements de Nasser Bourita le MAECIM et sans doute d'autres missionnaires pour expliquer la dangerosité de la situation aux pays amis et autres pays neutres, ne sont pas anodins. Augurant que maintenant que la diplomatie offensive du Maroc et l'intention des FAR (Forces Armées Royales) ont pris des allures et des dimensions pour en terminer avec le Polisario, pouvant devenir par ricochet aussi destructrices pour l’entêtement de l'Algérie. En outre, cela ne veut-il dire, directement, que le Maroc est là et bien là jusqu'à l’éternité ? Donc, qu'on ne le veuille ou pas en sous-cale du paquebot ONU, il affirmera sans hésitation ni moindre faiblesse sa suprématie dans tous les domaines de sa géostratégie militaire et diplomatique. Et adviendra que pourra !

       C'est vrai, tout cela avec l'air de dire au Conseil de Sécurité qu'il prenne ses responsabilités pour rester constamment présent face aux gesticulations du Polisario et pour contrer les manipulations des lobbys anti Maroc. En plus, certainement, cette impression a du trotter dans la tête de Trump pour éviter que ses forces spéciales ne soient malmenées par les apprentis-terroristes et mercenaires en herbe dans le Sud de l'Algérie... Déjà, l'Ambassadeur des USA à Alger, dans sa virée à Tindouf pour booster le moral des GI'S s'en est aperçu de l’intérêt de l'intervention de nettoyage de la zone Tampon par les FAR et de la bande Sahel subsaharienne africaine par les troupes du G5 Sahel. Justement, toute la question est là, et elle mérite des réponses claires du Conseil de Sécurité dans sa prochaine Résolution fin Avril 2018. Parce qu'il convient de souligner que les habitants des provinces du Sud n'ont pas tardé à traduire leur fidélité en déclarant sans ambages la guerre au Polisario. Cela, ne rappelle-t-il le temps où ils formaient des sections et cellules de résistance dans le cadre de l'Armée de libération sous guidage de Feu Mohamed V pour libérer le Sahara du joug espagnole. Certes, aujourd'hui, on ne peut que se réjouir aussi de l'adhésion des élus à cette mobilisation à la hauteur de la confiance au pays en s'y attachant comme toujours à ses symboles à ses constantes et à ses valeurs. Ne s'agit-il là d'un motif de fierté qui rassure et une preuve quant à la maturité politique des fils et filles de cette parties du Royaume et à leur degré d’adhésion et attachement à son intégrité et unité territoriale. Il est certain que cette mobilisation n'a pas manqué de faire peur au Polisario, et peut-être aurait crée une confusion dans l'Armée de Gaid Salah dont la malhonnêteté et la non objectivité ont constamment depuis 1975 marqué sa conduite vis-à-vis du Maroc. Alors, si guerre il y a, pour qui sonnera le glas, le Polisario Stéphane Dujarric ou les deux ? A bon entendeur, salut !


dimanche 1 avril 2018

SAHARA MAROCAIN : ENFIN ANTONIO GUTTERRES AVANCE A VISAGE DÉCOUVERT ET DIT CE QU'IL PENSE DANS SON PRE-RAPPORT AU CONSEIL DE SECURITE.

LA VÉRITÉ A-T-ELLE COMMENCÉ PAR SE PERCEVOIR, AUGURANT QUE LES DÉVELOPPEMENTS QUI SUIVRONT LA RÉSOLUTION FIN AVRIL 2018 DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU SERONT TOUS AUSSI IMPORTANTS.

       Maintenant on peut le dire avec fierté, au Maroc il y a autant de ministres des Affaires Étrangères potentiels qu'il y a de marocains déterminés aimant leur pays. En cela, le Ministre le vrai pour de bon des AECM Nasser Bourita, doit surement aimer la convocation des deux commissions ensemble du parlement, celle de la 1-ère chambre des députés chargée des relations extérieures-défense-affaires islamiques et des marocains de l’Étranger et celle des conseillers chargée des affaires de l'Intérieur des frontières de la défense nationale et des présides encore spoliés, et ce  pour échanger sur les préoccupations gravissimes du moment à propos du Sahara marocain. Et, peut-être aussi, pour un dialogue constructif particulièrement sur le premier jet du pré-rapport du Secrétaire Général de l'ONU Antonio Gutterres déposé au Conseil de Sécurité. Car, d'après des indiscrétions sur le contenu le style rédactionnel et l'objectif tracé de ce document, c'est une occasion pour Nasser Bourita de communiquer et d'affirmer que le but sera plutôt tôt que tard atteint. A cet effet, que ceux des marocains vendeurs de leurs âmes, de surcroit détestant leur pays en colportant des ragots plutôt que de servir l'information vraie, doivent non seulement se ménager mais aussi bien se préparer à l'avertissement solennel du Maroc au Polisario surexcité par l'Armée algérienne à Guergarate Bir Lahlou Mahbès Tifirati et alentours d'Assa-Zag. Mais pourquoi cette Armée de Gaid Salah ne sait-elle que les FAR (Forces Armées Royales) n'ont jamais été tétanisées ni par les racontars de ses rêveurs pro-polisariens, ni par les agissements de la milice de mercenaires et apprentis-terroristes du Polisario pour changer le statut juridique et historique de la Zone de séparation, et encore moins de tout ce qu'elle distille comme mensonges contre le Maroc dans les colonnes de sa presse soudoyée ?

       Cependant, il n'a pas à s'alarmer des quelques petites erreurs de jugement sur les intentions du début de Horst Kohler dans sa procédure de Berlin. Au contraire, n'est-ce après ressaisissement pour ne tomber dans le piège berlinois, beaucoup de satisfactions sont maintenant visibles depuis le contact de Lisbonne ? Aussi, l'engagement du Maroc, plusieurs fois réaffirmé, en faveur d'une solution politique viable n'a-t-il été un facteur déterminant dans l'avancée d'Antonio Gutterres à visage découvert dans son pré rapport tout en rendant hommage à la clairvoyance du Roi Mohammed VI. En plus, n'est-ce aussi un témoignage d'admiration pour la vigueur et en même temps la retenue à ce jour dont ont fait preuve les FAR ? Dont la Minurso en a pris acte en prenant une série de dispositions, certes, insuffisantes en dénonciation des cas de violation du cessez-le-feu 1991 par le Polisario dans beaucoup d'endroits en Zone Tampon de séparation. Au point qu'aujourd'hui elle s'est dite très contrariée de ce comportement irresponsable de cette entité fantoche, formant le vœu que ça ne dégénère pas compte tenu du jeu trouble du pouvoir Boutaflika dans la bande Sahel subsaharienne africaine. D'autant plus, et c'est là le nœud de sa désinvolture, le Maroc ne peut rester les bras croisés si par malheur on continue à le narguer alors qu'il possède des témoignages, des constatations d'experts en géostratégie militaire et d'observateurs en géopolitique, des statistiques et courbes d'évolution de la dangerosité de la situation. Bref, pourquoi on n'en sait rien de la finalité du rapport technique que Bourita Khattat et Ould Er-Rachid ont présenté à l'appréciation d'Horst Kohler à Lisbonne ? D'où l'on pourrait en ressortir que la diplomatie marocaine ne comprend pas l'absence de garanties de la Minurso sur le terrain pour s’acquitter au mieux de sa mission. D'ailleurs, dorénavant, elle entreprendra elle aussi des actions anti apaisement et adviendra que pourra !

       De ce point de vue, est-ce que le Mois d'Avril restera-il encore pour longtemps l'étape obligatoire pour savoir où en est le processus onusien pour la concrétisation de l'offre marocaine d'autonomie 2007 dans la régionalisation élargie ? De même, pour comprendre la réactivité du Conseil de Sécurité envers les protestations et manœuvres perfides qui s'accroissent d'année en année des lobbys anti Maroc. D'autant, tout le monde le sait, cela ne constitue nullement une contrainte pour la thèse marocaine qui comprend une description dans les moindres détails du contexte général, et d'où respectueusement les recommandations dans les dernières Résolutions en reflétaient l'esprit et la ligne à suivre. Comme ça, l'on peut dire, le faible intérêt aux agissement de l'Algérie en plus du nombre significatif de protestations dans les chancelleries de par le monde contre les rapports tendancieux de certains C E P S (Centres d’Études et Prospectives Stratégiques), ne donnent-ils un message clair au Maroc de mettre le paquet et d’arrêter définitivement ce jeu dangereux par la force ? Aussi, quiconque suggérera la révision de cette démarche, avec comme objectif d'engager des pourparlers directs ou autres visions additionnelles périphériques se retrouvera bloqué voire son rôle minimisé, par la riposte militaire marocaine se basant sur le droit de suite dans la zone Tampon. Et ce n'est nullement être naïf que de rappeler, à qui veut l'entendre, que plus de 44 pays africains sans attendre Moussa Faki Mahamet, affirment leur attachement à l'initiative de l'autonomie 2007, précisant ici et là que les symboles de souveraineté du Maroc ne peuvent faire l'objet de concessions. Autre enseignement de tout cela, est qu'à l'international au sein des grandes ONG, c'est aussi une évolution notable en terme de soutien à cette offre marocaine. A bon suiveur, bon décryptage !