lundi 21 avril 2014

LE MAROC A l’ONU N’EST NI TOTALEMENT ÉCOUTÉ NI ENTIÈREMENT PROTÉGÉ, FACE A L’ÉPREUVE D’INDICATEURS NUANCÉS ET DES FAITS AVÉRÉS !

APRES LES STIPULATIONS-REMARQUES SAUGRENUES MALENCONTREUSES DU RAPPORT BAN KI MOON AVRIL 2014, LE MAROC NE DOIT-IL DÉFINITIVEMENT SORTIR DU PRINCIPE LAISSEZ FAIRE LAISSEZ PASSER… ?

       Mais en quoi consistent les raisons objectives d’une diplomatie offensive du Maroc, afin de rendre ses relations moins dépendantes des tensions internationales ? Si ce n’est d’anticiper pour ne plus courir après les événements, en se hissant au compromis d’un gouvernement de combat restreint efficace formé de compétences renouvelées réformatrices. Notamment, pour pouvoir faire face aux dangers de l’obligation-déréglementation de l’approche onusienne établie depuis 2007 de s’y soumettre. Et, donc d’y répondre avec  intelligence sans peur ni tabou, pour ne pas se faire passer comme un pays d'essais politiciens onusiens. Autrement dit, pourquoi la réduction des tensions provoquées et montées en sous-main à chaque fois au Sahara marocain, qui a bien lieu, a-t-elle engendré un effet inattendu de la part de Ban Ki Moon dans son dernier rapport pour le conseil de sécurité ? En somme, cette attitude du secrétariat général conduite sans précautions de sa part, ne montre-t-elle le danger qu’une nouvelle convention ait alors à intervenir, risquant de faire entrer le processus dans le marché de la surenchère ? Dont le Roi du Maroc le lui en a fait rappeler au téléphone les atteintes risquant de créer à elles seules les conditions de marginalisation de la Minurso voire déstructuration de l'approche auparavant initiée se basant sur l'article 6 de la charte onusienne.        

    C’est vrai le constat est là, au Maroc, c’est sous un gouvernement issu d’élections anticipées acceptables, après le souffle printanier marocain du M20F consacré d’une votation sur une nouvelle constitution, que l’idée d’élargir les prérogatives de la Minurso a fait ses premiers pas à l’ONU pour la surveillance des droits de l’homme. Heureusement, ces thèses portées en Avril 2013 par les USA à l’époque sous influence doublement Kerryeenne Reis dépendante, ont été abandonnées par eux. Sauf qu’elles sont aussitôt  reprises par des pseudo-marocains vendeurs de leurs âmes se biturant de billets dinars petro-gaziers jusqu’à en perdre la raison. Par contre, qu’elles soient colportées en chœur par des ennemis pro-polisariens, c’est sûrement parce qu’ils veulent continuer à jouer entre eux à la roulette russe. D’autant plus, comble de l’ironie, ne se privant pourtant pas de garder mutisme flagrant, louvoyant plus où moins avec bégaiement sur le cas Algérie boutaflikaéenne dans ce domaine du respect des droits humains. Aussi, n'en déplaise aux partis politiques marocains qui n'en ont fait du consensus autour de la constitution 2011 qu'une sorte de boite de nuit de l'expression de supercherie n'évoquant que leurs chamailleries internes. A même d'en exclure entre eux les débats d'idées, à propos de l'attitude à prendre par rapport aux interprétations de défiance du secrétaire général de l'ONU et son envoyé spécial, qui se dégagent au delà de la normalisation politique apaisante gouvernementale à leur vis-à-vis.

      A cet effet, faut-il rappeler que le secrétaire général de l’ONU en essayant de s’impliquer à mots diffus pas précis ni concis dans son rapport final, c’est comme s’il prend la posture d’un chef jouant à l’accordéoniste politicien. Tantôt se montrant dans le dynamisme prospectif de recherche de solution politique viable, en phase avec la proposition marocaine d’autonomie gestionnaire. Tantôt se positionnant sciemment dans l’aveuglement induisant la baisse des valeurs marocaines, se mettant en contradiction avec ses propres déclarations à propos de ce qui a été fait en matière des droits de l’homme par le CNDH. Vraiment, que cherche-t-il de cet élargissement non fondé dans sa marge de manœuvre, voulant mettre le Maroc en état d’excitation par le fait accompli d’un rapport pré façonné par l’instable Christopher Ross ? Lequel, cependant, pour n’être en mesure de fournir les bases de faisabilité politique équitable, il ne veut reconnaître pour de bon l’offre d’autonomie des régions du Sahara marocain dans la régionalisation avancée. Au point de ne pouvoir l’admettre à visage découvert que si et seulement si, elle donne un choix directionnel aboutissant le cas échéant au référendum sur l’autodétermination de fait. Et donc à l’avantage de l’entité polisarienne de convertibilité algérienne, dont le HCR à ce jour n’est pas capable de faire un recensement digne de foi ni d’y voir ce qui se passe.       

      Néanmoins, en deçà de ces tergiversations onusiennes, un mouvement diplomatique pluriel vient d’être amorcé, pour ne plus rester dans le déficit communicationnel sur ce sujet prioritaire pour tous les marocains. Et renter par un ajout déterminant de remodelage diplomatique dans l’accélération du temps politique marocain, loin du mal marocain du copinage pour sauvetage-parachutage par nominations à des postes stratégiques. Car, si l'on en croit quelques indiscrétions concernant la salle d'attente des nominations prochaines surtout du salon des ambassadeurs, qui apparemment serait lui aussi ouvert à ces jeux normalement devant être interdits. D'autant plus, il y a longtemps que des doléances subtiles de changement de braquet diplomatique sont demandées ici et là, et ce, sans se soucier de la lenteur-configuration du formatage benkiranéen inné et non conjoncturel comme le disent certains. Par ailleurs, ne se complaisant rien qu’à voir le chef du Gouvernement s’amuser à Tbourida emphatique sans plus, si ce n’est de faire ressortir voire ramener l’ex concept basrien d’Alaamzine. En effet c’est le moment de cesser d’entacher le rêve des marocains, et ne plus continuer dans la mauvaise gouvernance en transgressant leur référentiel d’accession légitime à la dignité dans la stabilité. D’autant plus, pourquoi ces tapeurs de ces bendirs troués, ne voient-ils le rôle de l’Etat dans le redéploiement économique et industriel dans le Sahara marocain via la méthodologie préconisée par le CESE, une aubaine pour faire taire les rancœurs de ceux restés attachés à leur marocanité sans faillir, mais s’estimant laissés pour compte par l’économie de la rente préétablie ? Tout simplement en poussant à l’effectivité rapide de la constitution sans partie pris, et donc donner du sens à l’égalité dans les droits et devoirs dans la régionalisation avancée.   

       Ne faut-il de ce point de vue, réitérer que le temps nous est imparti pour donner du sens politique à la marche royale en Afrique aux USA et aux pays du  CCG, en sortant du jeu de la balance monopoliste du gouvernement trop benkiranisé malgré l’apparence ? Et ce, pour confirmer que la bourse des prises de positions fermes et structurées vis-à-vis des contrebandiers du marché du mensonge et colportassions, est désormais ouverte par le Maroc du nouveau renouveau. Dont Omar Hilal le courageux nouveau représentant du Maroc à l’ONU alors encore à Genève en a posé la première pierre. Ayant annoncé sans détour les yeux dans les yeux au représentant algérien en pleine séance, que l’Algérie est le dernier pays qui puisse s’autoriser à en parler des droits de l’homme. A raison d'ailleurs, au vu du catalogue déconcertant des atteintes aux libertés civiques et d’expression individuelle et collective à tous les niveaux, qu’en effet l’élection-mascarade algérienne à démontré preuve à l’appui.

       L’objectif politique essentiel de tout secrétaire général de l’ONU dans l’attente d’une solution finale, n’est-il de contribuer à l’amélioration durable de la sérénité dans l’affaire du Sahara marocain ? Mais là où le bas blesse, Ban Ki Moon ne sait-il que tous ces éléments algéro-dépendants risqueraient d’hypothéquer fortement la poursuite de recherche de solution politique ? Alors que toute la population sahraouie même celle encore séquestrée par l’Algérie dans les camps de la honte dans le sud algérien à Tindouf Rabouni et ailleurs, s’est adressée directement à lui montrant sa jubilation après que tout le monde ait vu et constaté le drapeau marocain flotter dans les camps. Car pressentant sur le terrain et avec beaucoup de joie, que la proposition marocaine n’est guère évitable pour la construction de l’avenir se concrétisant dans l’autonomie gestionnaire du Sahara marocain. Ce à quoi en ont consenti de fait les USA après leurs essais mystérieux d’Avril 2013 et au constat qu’ils en ont fait de la visite convaincante du souverain marocain à la maison blanche. Assumant désormais à visage découvert qu’on ne peut élargir les prérogatives de la Minurso ni imposer quoi que ce soit à un pays toujours disponible à recevoir les missionnaires enquêteurs les observateurs et même parlementaires mandatés par les instances internationales. Ayant en plus fait ses preuves dans l’échelle sécuritaire onusienne et aussi dans le maintien de la paix par ses contingents civils et militaires et à toutes épreuves.


       Voilà pourquoi, il est temps pour Le Conseil de Sécurité, grâce à une meilleure convergence à même à l'unanimité dans son vote pour la stabilité de la région, il apporterait la sérénité pour assurer une faisabilité viable et vitale de l’autonomie du Sahara marocain dans la régionalisation avancée. Assez donc des ces visions des supplétifs de Ban Ki Moon de mettre un pays souverain au même pied d'égalité avec une entité fantoche préfabriquée ! N’est-ce pas l’une des plus notoires légèretés onusiennes deux poids deux mesures supportées par les organes de monopole médiatique non précautionneux, fut la spéculation sur le pétrole libyen sans faire attention à l’effondrement général de la structure de l’Etat. Dont tout un chacun en voit les retentissements par suite aux innombrables faillites sécuritaires survenues après, mettant directement tout le pourtour méditerranéen le Sahel et l’Afrique subsaharienne en souffrance sous tension terroriste. Il ne reste toutefois dans l’affaire du Sahara marocain, qu’à espérer que le secrétaire général de l’ONU n’ait plus un train de retard car s’agrippant à ces mêmes organes de presse occidentaux émettant des critiques non fondées en ce qui concerne les forages en terre et en mer ainsi que les octrois de permis d’exploitation minière du sous-sol.

jeudi 17 avril 2014

LES FACETTES SOUS-JACENTES DU MAL SILENCIEUX QU’EST TCHARMIL AU MAROC !

TCHARMIL, CE PHÉNOMÈNE DE TENSION SOCIÉTALE ENTRE MAROCAINS, N’EST-IL INTENTIONNELLEMENT INSTRUMENTÉ PAR LES NOUVEAUX SATANS DU NET ?

       Il n’y a pas si longtemps au Maroc un nouveau vocable est né, celui de Tcharmil. Révélant au pays tout entier voire aussi à l’étranger l’existence de hordes telles, que personne n’en pouvait avoir idée. Dont les partages de leurs photos sur la toile demeurent importants et inquiétants. C’est même devenu un passe temps de ces hordes s’exhibant en consacrant l’état de défiance à la population, marquant les déficits et frustrations qui accompagnent le doute défaitiste et rétrograde de certains vu le sentiment d’insécurité provoqué. Parfois par l’usage d’armes blanches comme des longs couteaux, épées de samouraïs, lances, barres de fer et autres articles de sport de combat. Aussi, ça montre de fait, l’état de défaillance sécuritaire observé de par l’inefficacité de l’action programmatique de l’administration territoriale, DGSN, Gendarmerie Royale et Forces Auxiliaires. N'est-ce malheureusement, ce qui est relaté ici et là pratiquement au cas par cas sur le Net, rappelant voire montrant un laxisme patent ? Dès lors que, des centaines de personnes sont agressées au su et au vu de tout le monde surtout dans les grandes villes. Bien sûr à  moindre acuité d’historicité du fil d’actualité par rapport au temps de Siba,cette époque d’absence totale d’autorité de l’Etat sur les routes et sentiers marocains.


     Cependant, qu’on le veuille où pas, la lutte contre ce phénomène ne doit rester sans résultat probant. Surtout, après le coup de semence royal aux décideurs de toutes les composantes sécuritaires d’y mettre rapidement fin. Là aussi, du moins sur ce volet précisément, ne faut-il appeler au civisme des marocains d'éviter les appels fantaisistes et malveillants aux services de secours et de police sécuritaires ? En effet, si le principe est en lui-même un facteur sécurisant, il n’en demeure pas moins que ses modalités pratiques d’application doivent être mesurées et pondérées. Car ces appels mal intentionnés ne font qu’augmenter la pression sur le travail des policiers gendarmes et autres sur le terrain. Parallèlement d'autant plus, il ne faudrait au moment des interventions jouer aux fantaisistes sécuritaires ni aux shérifs  et encore moins aux justiciers. En cela c'est vrai, il reste encore beaucoup à faire vu le brouhaha sociétal provoqué par ce phénomène Tcharmil. Et ce, pour instituer un deal de responsabilité adapté aux incartades des adeptes de Tcharmil, comme aux envahissements des dealers des drogues et cachets psychotropes. Dans le but de stopper toutes les augmentations du nombre des victimes, à même celles virtuelles colportées sur les réseaux sociaux cédant à la panique. Au fond, finalement, la population ne pourrait être rassurée que par la visibilité de la concentration d’un grand nombre d’agents sécuritaires disciplinés, en un même lieu 24h sur 24 de par son coté spontané de peur innée de l’agression.  

       En ce sens, ne faut-il bien se rendre à l’évidence du laisser aller dans la politique publique de proximité des municipalités et communes ? A cet égard, ne peut-on affirmer que c’est dû seulement au retard manifeste dans l’exécution des promesses électorales de proximité ne se concrétisant que très lentement ? Où, à l’inadaptation des politiques sociales éducationnelles sportives et artistiques, qui normalement réclament de profondes reconversions. Malgré l’effort évident de réorientation socioprofessionnelle par l’INDH. Néanmoins, de ce point de vue, Tcharmil n’est-ce carrément la résultante des mesurettes de soi-disant prévention appliquées par les collectivités territoriales contre la délinquance juvénile ? Lesquelles sont dépassées par la cadence et le rythme de production de lutte se basant en particulier sur la politique du chiffre sans valeur ajoutée. D'autant plus, n'est-ce pas que Tcharmil est un comportement juvénile de supplice, parfois seulement de relooking vestimentaire d’asociabilité des jeunes qu'ils soient issus de familles aisées ou des quartiers difficiles ? Parce que c’est lié structurellement à la transformation de leur vécu au quotidien dans des enclos environnementaux inamicaux à tout point de vue. Affectant leurs relations sociales avec la société, ce qui s’accompagne hélas d’électrochocs sociétaux à l'exemple de Tcharmil.     

       Evidemment ces Mcharmlines, nouveaux conquérants de l’espace public jusqu’à l’étouffement, ne forment pas toujours des groupes socialement homogènes. On y trouve de tout, à même quelques filles s’étant précipitées elles aussi avec les garçons dans le trou noir de cette nouvelle mode-mésaventure d’adolescence. Se faisant tatouer, se coiffant bizarrement à la façon hérisson voire à la Tarasbulba, en se montrant hardis car enfilant une sorte de charmoula vestimentaire sans gout entre le toc et le signé. Les contraignant tous, à tout mettre en cause de par un jeu de tirage de ficelles en dessous par des hommes de l’ombre. Qu’au demeurant excellent en plus dans les discours de satanisation de tout déploiement sécuritaire de lutte contre la délinquance et les dépravations quelles qu’elles soient. De ce fait, il est temps de poser un nouveau cadre juridique sécurisant, tenant compte d’accords cadres entre l’Etat et la société civile par le maillage associatif existant. Néanmoins, dores et déjà on peut affirmer que le désir de se montrer et marquer sa présence sans en avoir la prestance dans la micro-société juvénile, a gagné toutes les composantes sociales du monde Tcharmil. Car effectivement, il arrive que Tcharmil vestimentaire matériellement heureux pour certains se termine très mal, les mettant en pleine vindicte du voisinage du fait qu'ils se font traiter de dépravés sociétaux. Leur reprochant un envahissement déconcertant de l’espace public, par des actes de manigance et combines répressibles vis-à-vis du droit et donc de la loi. 

       En effet, il y a la face visible de Tcharmil, celle que l’on perçoit dans les rues et espaces publics comme aux souks trains tramway bus squares et jardins. Et puis, il y a la face cachée qui s’exprime par l’angoisse jusqu’à l’agressivité vis-à-vis d’autrui. En tout cas, qu’elle soit visible ou cachée, il suffit d’ouvrir les yeux pour s’en rendre compte du glissement de Tcharmil de son coté affirmation sociale de juvénilité matérialiste vers le coté loubard asocial menant à la déchéance sociétale passant souvent par la case-prison. Cependant, les causes en sont multiples même n’ayant pas directement crée le phénomène Tcharmil, elles l’ont révélé. L’aggravant à même de toucher une bonne proportion de villes petites et grandes, dont on voit la population excédée ne supportant les expéditions punitives, les recels, les larcins et les dépravations à visages découverts. Aussi, les quelques explications données à ce jour par des sociologues marocains sérieux, le développement de cette tendance Tcharmil ne demeure plus un mystère. Qu’en plus n’ayant pas bonne réputation au vu de la morale publique, car ne visant, au début, qu’à valoriser les signes ostentatoires extérieurs sans qu’il y ait travail, effort où investissement productif petit soit-il. Ainsi, il est considéré avec suspicion fondée, base d’escroquerie en désaccord avec la légalité. De surcroît, comme le montrent déjà les investigations policières sous autorité du parquet, par suite au branle-bas de combat sommant les walis et gouverneurs jusqu’aux chioukhs moqadems mokhaznis policiers gendarmes et autres agents d’y faire face en usant d’observance et clairvoyance sur le terrain.


       C’est vrai personne ne peut le nier, des résultats de lutte sécuritaire anti Tcharmil sont en bonne voie, mais il reste encore à faire pour résoudre les difficultés liées au rôle de l’Etat dans ce dilemme social sociétal. En effet s’il existe des précautions et attitudes élémentaires pour faire éviter à un enfant de bas âge où à un adolescent de ne jouer au Tcharmil, c’est le moment de les sensibiliser pour empêcher le naufrage sociétal de ce phénomène. Ceci sous-entend, la responsabilité à la fois pédagogique de l’école et vertu morale de la famille, comme étant directement concernées par l’évolution de l’ordre sociétal. Dont, il est attendu qu’elle soit à la hauteur pour trancher sans excès ni relâchement avec l’influence de Tcharmil. Mais pour cela, ne faudra-t-il revenir aux fondamentaux d’une école à la hauteur de sa mission sans suspicion, et une famille assumant au quotidien ses interventions.

mardi 8 avril 2014

CE PRÊCHE DU VENDREDI 28 MARS 2014 PAR UN SALAFISTE RECONNU DEVANT AMIR AL MOUMININE, EST-IL VRAIMENT LE FRUIT DU HASARD ?

LE PRÊCHE ET LA PRIÈRE DU VENDREDI DE FIZAZI DEVANT LE SOUVERAIN MAROCAIN, NE FORMENT-ILS UNE FORMULE-TAMPON GAGNANTE DONT TOUT LE MONDE EN A RÉELLEMENT RESSENTI L’EFFET IMMÉDIAT ?

       A cet égard, Cheikh Fizazi en apparaissant à l’émission Moubachara Maakoum sur 2M, juste quelques jours avant son prêche du vendredi 28 Mars 2014 devant Amir Al Almouminine (commandeur des croyants) à la mosquée Tarik Bnou Zyad à Tanger, n’a t-il essayé de montrer un profil de consultant libre pouvant interagir communément entre l’Etat et les salafistes même ceux excessifs ? Mais la question que l’on est en droit de se poser, est-ce qu’être libre dans ses prêches ne voudrait aucunement dire être neutre par rapport à ses pensées idéologiques, sauf s’il y a changement acté de positionnement ? Et qu’au contraire, être neutre dans les prêches n’en exigerait pas d’être libre dans la façon de dire ses pensées. Autrement dit, est-ce que Fizazi de par une nécessité à laquelle son aura ne suffit plus à supplier, n’a-t-il fait qu’intervenir dans cette approche intégrative via des canaux étatiques discrets et sérieux ? Comprendra qui voudra !

       Justement, est-ce l’effet de la grâce royale elle-même dont a bénéficié Fizazi et d’autres salafistes, qui a poussé à leur transformation ? En tout cas, c’est comme si les marocains ont remarqué soudainement la présence de salafistes modérés parmi-eux. Alors qu’ils les croyaient en voie de disparition, parce que seraient tous partis au casse-pipe soi-disant Jihad en Syrie et ailleurs. Même si, pour les observateurs et analystes cette Imama du vendredi de Fizazi devant Amir Al Mouminine, est un fait marquant de la normalisation de raison entre composantes salafistes et pouvoirs publics. D’autant plus le prêche de Fizazi il l’a fait, naturellement, normalement comme élément quasiment en phase avec les nouvelles interfaces de communication cultuelle désormais établie au Maroc. En somme, c’est ce qu’apparemment serait ressorti de ce prêche qui a fait couler beaucoup d’encre, et qu’en fait n’est qu’un avant-gout du plan de réorganisation du champ religieux qui s’accélère.

   Eh oui, n’est-ce pas qu’au lendemain de l’indépendance du Maroc, les préceptes de la religion islamique étaient assurés par l’Msid la mosquée et l’école publique ? Tant les programmes d’éducation islamique s’exprimaient dans le style apaisé du rite malékite comme naguère, revigorant et formant les esprits selon la culture familiale marocaine en parallèle aux habitudes sociales acquises. En ce sens, ne s’agit-il en ce temps présent après ce prêche de Fizazi d’une continuité actualisée dans le même chemin, par l’expression du seuil très haut de tolérance dont jouit le Maroc ? Par delà les différences sociales sociétales, en réaction à l’intolérance galopante dans tous les pays arabo-musulmans et même en deçà depuis la révolution iranienne de l’Imam Khomeiny. Notamment devant la situation tendue et grave de l’islamisme agressif et contagieux auprès des jeunes populations et de quelques fractions des nouveaux pauvres à la fois mal logés mal scolarisés parfois en mauvaise santé, souffrant de la Hogra les poussant jusqu’à l’extrémisme religieux pour dire les choses.  

       Voilà pourquoi aujourd’hui, dans le champ cultuel marocain, il existe une et une seule source de sa régulation selon la constitution du 01 Juillet 2011. Laquelle, aide à la fixation de la ligne de conduite à prendre essentiellement élaborée par la synthèse et positionnements par suite aux débats constructifs positifs du conseil suprême des Oulémas sous l’autorité d’Amir Al Mouminine. Ce qui facilite normalement Al Ijtihad serein et pondéré, et permet de remédier les carences en apport de projets structurants du champ religieux. Pour qu’ensuite corriger les excès de ravalement d’attitude et comportement conséquence d’Al Iftae Addini à connotation politiquement abracadabresque. Ce qu’évidemment a compris Cheikh Fizazi de par son constat à propos de ce qu’il a appelé la gestion prévisionnelle d’anticipation dans la paix la tranquillité et la sérénité. Cette forme de manteau protecteur bouclier qui renforce la détermination de l’Etat-Maroc de se prémunir des agressions extérieures, et que beaucoup de contrées nous envie la méthodologie. Dont, malheureusement certaines personnes manipulées ayant la vue courte, se lancent dans le genre d’investissement lugubre irrationnel pour dénigrer subliminairement cette préférence marocaine paisible et mûrement réfléchie. Parce que bien simplement mais sûrement, elle est issue d’évitement de mettre le pays sous tension en interne, par des sous-entendements aux effets pervers d’atteinte à la cohésion sociétale longtemps sécurisée et apaisée. A l'exemple du sentiment d'insécurité induit par le phénomène Tcharmil colporté par les réseaux sociaux, que le coup de semence royal aux décideurs sécuritaires dans toutes leurs composantes depuis les walis et gouverneurs jusqu'aux agents sur le terrain d'y mettre rapidement fin. Et ce, en sortant du laxisme devenu pratiquement normalisé, parfois malheureusement par incompétence de certains et attente d'instructions voire directives ministérielles ou autres pour d'autres. Les appelant à la vraie prise en main sécuritaire dans le respect strict de la loi avec des mesures d'accompagnement ciblées loin de la politique du chiffre sans constat d’apaisement sur le terrain.

       Bien sûr que tout le monde aura compris qu’en matière de cette gestion cultuelle, la réussite marocaine est également le résultat de prévisions voire préventions et contrôles adéquats des circuits fermés où ouverts de groupuscules islamistes. De sorte qu’au Maroc, qu’on le veuille où pas, le champ religieux ce n’est pas cet enclos ou on suit la marche et la direction seulement, par la mise en place de structures d’ordonnancement de l’ordre par des actes et suggestions qui conditionnent la cohésion sociétale. Ce que cautionne sans ambages Cheikh Fizazi, sachant que c’est aussi la fouille permanente méticuleuse concise et précise de ce que l’on peut appeler le déterminant immatériel de la spiritualité essentielle du rite malékite. Dont la production diversifiée dans l’espace et le temps, est fixée par le volume et la teneur de la bonne formation répondant  au besoin permanent de tolérance concorde et stabilité loin des raisonnements irrationnels. D’ailleurs n’est-ce cela qui fait qu’à l’international on en apprécie ce cantonnement marocain exemplaire et singulier, garant en plus de la liberté de pratique d’autres cultes ? Pour preuve la très large gamme d’échanges d’encouragements voire de félicitations à Sa Majesté le Roi Mohamed VI dans toutes les chancelleries pour sa clairvoyance et son ouverture à toutes les tendances selon les normes constitutionnelles approuvées par le peuple marocain tout entier en l’occurrence.  


       Finalement, qu’on se rassure, ce n’est pas parce qu’il en résultait de son attitude d’avant le 16 Mai 2003 et même huit ans après en prison, des signes évidents d’intégrisme par insuffisance d’apport pondéré de ses poly-incartades, qu’il ne faudrait chercher à utiliser sa nouvelle position-posture de la façon la plus rationnelle. Et donc, veiller à entretenir ce renouvellement de l’esprit de Fizazi et consorts en fonction de l’éclaircissement de leur positionnement par rapport au champ religieux marocain. Qu’au demeurant aujourd’hui, du fait de la rythmique rapide de construction de production médiatique autour de ce fait inédit, il semble opportun pour l’Etat d’en assurer la promotion et la bonne exploitation. D’ailleurs, n’est-ce vrai qu’après l’amnistie royale ses remerciements et sa reconnaissance étaient allés directement à l’endroit du Roi Mohamed VI, et qu’il a réitéré après avoir assuré Imama et échangé quelques propos ce jour là inoubliable.