mercredi 26 décembre 2012

EST-CE VRAI QUE DEPUIS QU’ELLE AVAIT FRANCHI LES FRONTIÈRES DE LA LIBYE, L’ONU N’A PLUS D’YEUX POUR TOUT VOIR...?


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     MAIS, POURQUOI A CE JOUR SON ENGAGEMENT AIDANT A LA TRANSFORMATION VERS LE CHOIX DE LA DÉMOCRATIE, N’A PAS COMPLÉTEMENT ABOUTI EN SYRIE ET SURTOUT TROUVÉ  PRENEUR PARTOUT AILLEURS?


EN EFFET L’ENCLOS DANS LEQUEL SE TROUVAIENT CES PAYS, S’OUVRAIT DANGEREUSEMENT SUR LES COULOIRS SOMBRES DU TERRORISME. PARCE QUE LES PEINES ENDURÉES PENDANT SI LONGTEMPS PAR LES POPULATIONS LES METTAIENT FACILEMENT A DISPOSITION COMME DES PROIES DE DIGESTION.

C'EST VRAI QUE DANS LE CAS DE LA SYRIE, OU LA SOI-DISANT ÉLITE AVEUGLÉE PAR UN SOUTIEN SANS CONDITION AU RÉGIME, ELLE AVAIT TRAINÉ  LES PIEDS, SI L’ON SE REMÉMORISE SA DÉMARCHE HÉSITANTE A REJOINDRE LES MARCHES DES RÉVOLUTIONS. N'EST-CE PAS POUR CELA APRÈS, CERTAINS PARMI CETTE ÉLITE AVAIENT SU RÉVULSER A POINT NOMMÉ  LEUR YEUX? POUR NE MONTRER QUE LA FUREUR ROUGE ET SE POSITIONNER EN PÔLE POSITION POUR ÉVENTUELLEMENT JOUER LA PARTITION DE LA TRANSITION LE CAS ÉCHÉANT. MAIS VAUT MIEUX TARD QUE JAMAIS !


N’est-ce pas que vouloir chasser Assad ne veut automatiquement pas dire instaurer le salafisme en Syrie ?

       Hélas pour certains c’est oui ! De sorte que cette interrogation source de transformation vers des choix démocratiques n’a pas encore trouvé preneur en Syrie. Parce que, l'agressivité racontée de part et d’autre par le fil d'actualité d'images insupportables, fait peur au microcosme politique international au point qu’elle est scrutée à huis clos entre les USA et la Russie seulement. Faisant fi des autres, et ce, depuis le premier double véto de surcroit toujours  incompréhensible pour le restant des membres du conseil de sécurité y compris les permanents. Qu'au demeurant avait favorisé une incroyable coopération de résilience de la charte onusienne, contrairement au cas libyen motivé par des soubassements purement financièro-économiques pétrolifères et gazéiformes. Et dont on pense qu’elle est devenue multi potentielle à même l’épuisement de leur résistance que Loulichki lors de la présidence du Maroc du Conseil de Sécurité à l’ONU a du mesurer de près. 

    Opportuniste et/où vacillante pour les Etats-Unis d’Amérique pour ne pas voir une autre naissance d’enfant terrible sur son dos pour raison géopolitique de soutien inébranlable à Israël, en plus ayant gouté amèrement de l’implication d’Al Qaida ailleurs surtout à Benghazi qui a couté le poste de secrétaire d’Etat à Suzanne Reis par ailleurs raflé par John Kerry, et dont le Maroc doit s’en accomoder. Voire structurelle pour la Russie de Poutine le vainqueur préprogrammé de l’élection présidentielle vivant dans la crainte d’apprendre fortuitement le départ d’Assad, qu’en vérité même faisant dos rond ne voulant pas perdre la place de Damas en face de Qatar l’Arabie Saoudite et la France. Et évidemment conjoncturelle pour la Chine victorieuse économiquement à l’international imposant peu à peu son raisonnement étroitement voilé, en restant à mi-distance s’en étant même immunisée par peur de contagion vu qu’elle porte encore les cicatrices de la place Tienanmen.

       Ce qui nonobstant interpelle surtout sur ces pays à vitrage diplomatiquement fumé, risquant ainsi de fragiliser le vieil apprentissage de la démocratie le transformant en quête initiatique du doute sur son utilité dans ce monde à plusieurs vitesses. Et que normalement l'ONU avait cherché à  bannir de la conscience collective des peuples comme des États par ses résolutions non contraignantes et autre reconnaissance comme pour l’État de Palestine en assemblée plénière. Avec invraisemblablement pour ce qui concerne la Syrie, un faux espoir de mieux faire par l’envoi d’Ibrahimi le marcheur patient en remplacement de Kofi Annane le prestataire timoré malgré lui. Parce que les attitudes du pouvoir vont dans le sens contraire des vents de ce printemps syrien, usant de sa ruse de toujours gagner du temps.


   Que la troisième rencontre avec l’octogénaire Ibrahimi ne donne aucun développement positif entre tous les protagonistes, contrairement au cas du Yémen avec l’envoyé subtile et agile Ben Omar ayant quand même réussi son challenge. Et dont on pourrait y voir peut être sans aucune médisance, une recherche onusienne d’équilibrage algéro-marocain d’envoyés internationaux.


Mais pourquoi ce courage des insurgés marchant nuit et jour sur les positionnements des restants fidèles au régime, ne semble-t-il pas encore effrayer Assad ?      

       N’est-ce pas que Bachar Al Assad après son référendum constitutionnel tout en continuant ses tueries, il s’est permis d’organiser des élections législatives au nez et à la barbe de toute la communauté internationale ? Proférant cyniquement un « TOZ» à elle! Et c’est parce qu’il sait qu’il y a une absence de recours par la communauté internationale à l’intervention militaire, qu’il continue à bombarder par ses MIGS les files d’attente aux portes des boulangeries et autres points de distributions de rationnements. Voire même ses tentatives et essais de transposer le conflit dans les pays limitrophes par sa capacité de nuisance, provoquant déjà la peur par l’utilisation de son arsenal d’armes chimiques où bactériologiques. Encore une honte de plus pour les décideurs planétaires, se gargarisant de prétextes pour refuser une disgrâce de ce sanguinaire malheureusement à cause du précédent libyen. Dont tout le monde en parle constatant de visu et pratiquement en direct les premières retombées, comme au Sahel Mali Niger Mauritanie Tchad Nigeria et Kenya dans l’attente d’autres points de chutes comme le cas désolant de Guinée Bissau gangrénée de filiales de trafics de drogue et armes. N’est-ce pas que les exemples d’Ethiopie Soudan Somalie Rwanda et autres bien avant le prouvent, par ce genre d’objectif nul de refus des réalités par les dirigeants d’où ils ont presque atteint le zéro ? Pas facile de s’y retrouver alors dans cette infinie variété de théâtres d’expositions, se transformant pour les uns du rituel de conception hégémoniste familiale en moment d’exception de bouillonnement voire d’implosion à leur dépens, et pour les autres des pratiques néo-coloniales jadis ordinaire, en déstructuration du semblant étatisme préexistant et/où restant.

       Bien sûr qu’actuellement, chaque pays possède sa fragilité spécifique face à ce tsunami grondant, s’essayant de s’appliquer pour contenir les procédés d’incubation du terrorisme où des aspirations séparatistes qui l’accompagnent. Dont le Maroc ne montre aucunement de faiblesse malgré qu’il est assailli de tentatives d’enrôlement de quelques apprentis terroristes par des prête-noms pour l’AQMI comme la cellule de Fès. En ce sens, c’est aussi ce qui rend les autres pays encore plus vulnérables de par le déni commun de leurs dirigeants inconscients de la réalité  géopolitique qui devient inéluctablement étape par étape un temps arabo-africain mondialisé contre eux. Qui n’est d’autre qu’une conséquence directe de leurs biens mal acquis, ainsi que de leurs familles et proches collaborateurs au détriment de leurs peuples respectifs. N'a-t-on pas vu récemment une partie du butin amassé par la horde de Benali-Trabelsi en vente par adjudication, apparemment pour palier au manque en infrastructure dans les régions délaissées? Est-ce que ces pays arabes et aussi africains ne méritent-ils pas mieux que le traitement qu’on leur prodigue sur fond de guéguerre ethnoculturelle et confessionnelle larvée ? Entre nostalgie de certains dirigeants aux méthodologies colonialistes cruelles et injustes, et dérive économique gestionnaire ne sachant plus comment faire après avoir profité des richesses de leurs pays. Ajouté à cela la tromperie des nouveaux pays émergents par des partenariats de façade les favorisant sans conteste, ne respectant aucune des clauses de la démocratie sociale environnementale écologique et encore moins politique. Surtout dans l’exploitation minière, forestière, halieutique et même les ressources humaines par le débauchage des cerveaux.


Comment faire pour sortir des surenchères diplomatiques voire de contre balancement ?

       Ce faisant, si on ajoute l’envie expressive à cet intéressement des peuples à la question qui se pose, en l’occurrence de quelle démocratie s’agit-il dans ce monde de jungle n’avantageant que ceux toujours au Startup ? Confirmant que le travail intellectuel aussi puissant soit-il à même d’être sévère vis-à-vis des dirigeants, ne peut aucunement se substituer à l’aspiration réelle des peuples à la démocratie sur le terrain. Aussi, le premier défi à la communauté internationale dans le cas syrien pour cibler les différents besoins des insurgés, c'est comment répondre aux questions qui la taraudent sur la faisabilité technico-politique démocratique du futur programme de la coalition hétéroclite d’ores et déjà en contre-balancement entre l'opposition de l'intérieur tolérée par le régime et celle de l'extérieur ne voulant rien savoir d'Assad.

     Que le sommet des amis de la Syrie à Marrakech a essayé de ranimer par les actes de vigilance et par d’analyse des malentendus s’exprimant d’un coté par des jugements négatifs, et de l’autre par des rejets violents de l’ordre de consanguinité préexistant. En plus de l’argumentaire convainquant pour l’aide humanitaire diversifiée mais ciblée, dont l'ONU tire la sonnette d'alarme sur le risque d’abandon de son programme par défaut de financement.

       En ce sens, est-ce que nier les autres composantes confessionnelles par des discours disqualifiant à même xénophobes, parfois à les refuser ou à les refouler sous des prétextes de non cohésion-ethnicité, ne semble pas aller à contre sens par d’autant de provocations pour la conscience universelle ? Sans jamais se remettre soi-même en question, en puisant dans la réserve humanitaire de solidarité interdépendante entre ces mêmes composantes du même peuple. Bien sur en tenant compte des limites évidentes de structuralité dans l’action, voire même de conjoncturalité aidant à faire disparaitre définitivement les symptômes des vecteurs de dislocation structurelle de l’État syrien. Ce que ne cessent de ressasser beaucoup d’analystes et surtout Poutine, y faisant allusion en subliminaire en posant les vraies questions sur le choc des pros et antis Assad de par le déroulé du fil d’actualité à ce jour.   
                                                                                                           Abdelaziz IKKROU

jeudi 20 décembre 2012

LA COALITION GOUVERNEMENTALE ENTRE ENFUMAGE ET REALISME POLITICO-SOCIO-ECONOMIQUE...



LA GESTION COALISÉE ACTUELLE, EST-ELLE ARTEFACT DU PASSE OU CLIMAT SOPORIFIQUE SEULEMENT ÉLECTORALISTE?
    
            Benkirane est-il attentif à ce qui se passe ailleurs, surtout que les exemples des pays en situation difficile ne manquent pas. Parce qu'en continuant à se renfermer dans des réflexions nuancées de messages divinatoires artefact du passé, torpille les volontés à aller de l’avant n’entendant pas le besoin de prise à bras le corps des problèmes en attendant DIEU faire le nécessaire. 


      En effet l’usage de ce concept de gestion des affaires de l’Exécutif en l'occurrence non innovant, ne peut aucunement stimuler les défenses-outils d’intervention révélant une vraie compétence, pour améliorer visiblement l’apparence de l’Etat tout entier. Parce qu’à ce jour, le concentré de clichés qu’offre l'Exécutif croyant répondre à tous ses engagements, est comme s’il part à la recherche de son image envoyée avant les législatives à la populace et qui s’est perdue dans ses propres arcanes.


        Que faire lorsque le gouvernement vient à manquer l’analyse objective par une radioscopie socio économique audacieuse des états des lieux des PMI-PME surtout après l’arrivée de madame Bensaleh la pragmatique à la tête de la CGEM ? En plus, de non aide à la consolidation de la compétitivité des produits marocains sur le marché international, au vue du déficit criard de la balance commerciale confirmé par Jouahri Wali Bank Al Maghrib lors de sa récente vivisection de l’économie du pays. Bien sûr, c'est en sortant entre autre de l'effet de la productivité négative de la CFC Casa Finances City du au manque de liquidité, que le Maroc deviendrait performant pour la relance de la croissance en dynamisant le pouvoir d'achat. Et ce, en boostant les échanges intérieurs loyaux et équitables entre les acteurs économiques et les consommateurs, et non en se basant seulement sur une réforme politico-électoraliste de la caisse de compensation, par ailleurs déjà décriée par les plus proches en l’occurrence les coalisés.


       N’est-ce pas qu’en ce temps, les débats et forums sur la croissance, la compétitivité, la bonne gouvernance socio-économique,  sont devenus chez ce gouvernement un espace transitionnel pour la symbolisation de gouvernance anti rigueur exclusivement soporifique de parlotte ? Dès lors qu'elle est dénoncée avec véhémence par les partenaires sociaux, car ne tient pas compte des rejets des favoritismes existants qui l’entachent. N’usant que des discours de la duplicité et la manipulation, en l’occurrence le foisonnement des listes de l’économie de rente sans conséquences immédiates. Voire à même privilégiant d'autres méthodes-tournures, notamment pour le compte des copinages alliances et allégeances en matières de ces échanges, qu'au demeurant seraient encore plus néfastes pour l’équité et la justice sociale.

       Ne faudrait-il pas pour l’exécutif actuel, qu’il montre et exerce une réceptivité vis-à-vis de la gouvernance nouvelle sans l’enfumage ni l’attente passive, afin de sortir de la monotonie qui s’écoule jour après jour surtout après un an d’exercice sans aucun résultat probant? D'ailleurs, déjà, ne commence-t-il à être réveillé brutalement par des retombées, comme chez des pays amis brossant un tableau de dangers conséquents par les temps qui courent, dont le FMI a pointé du doigt les voyants rouges surtout sociaux.



De quoi s’agit-il au juste ?       

       Certes, tous les observateurs avertis reconnaissent aujourd’hui que le temps marocain d'amorçage du chantier de la démocratie paisible avait commencé sous Hassan II, depuis la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés aboutissant à l'alternance. Il n'en demeure pas moins que sa construction dans la durée s'est faite sous le nouveau règne de manière soutenue et réaliste. Et ce, malgré la diffusion d’idées préconçues dans la criée des halls médiatiques nourris de haine pour le Maroc, alors qu’ils voient toujours grandir sensiblement les libertés individuelles et collectives mieux que chez tous les autres.

       N’est-ce pas que le mouvement 20 Février émanation du collectif de la jeunesse Facebook, avait accéléré ce qu'il est convenu d'appeler ce temps marocain exceptionnel? Passant du blog de diffusion généraliste à l’ère du micro-blog spécifique, et/ou de véritables idées et conception sur l’avenir immergeaient de ces réseaux sociaux. Ainsi la curation politique s’y était invitée à travers ces outils, passant d’abord par des élections législatives au soupesage des duels programmatiques entre les intervenants de tout bord, puis à la mise en perspective de quelques avancées escomptées. Aboutissant tout de même à l’arrivée d’une génération pas si nouvelle mais non spontanée aux commandes des vieux partis longtemps sclérosés. Dont on croyait mettre fin au concept hégémonique d'octroi du temps au temps par les mêmes personnes des années durant, comme sous les cieux du PI avec Chabat et de l’USFP avec Lachguar. Et ce, malgré quelques doutes lancés ici et là sur le déroulé de ces renouvellements, mais n’empêchant pas d’en notifier la mauvaise conscience de certains parmi eux au demeurant fossilisés politiquement. N’ayant jamais acquis la culture de la perte de leurs privilèges de fossilisation, que même la datation par le carbone 14 ne pourrait évaluer. Notamment, de par leur positionnement en nomenclature partisane de belle lurette en tant qu’élus permanent bienheureux dans les instances et institutions.      

       Mais sans vouloir polémiquer, au moment paroxystique d’avant le référendum, qui était là pour répondre sereinement à l’impatience qui s’animait ? Alors qu’éclataient de partout, des actes de séduction quelque part sectaires ou populistes, des témoignages d’encouragement voire de récupération de cette soufflerie printanière menaçante, des conférences plus ou moins téléguidées inquiétantes et même des interviews déplacés voire décevants sur des chaines satellitaires connues. La réponse est personne de tout ce beau monde, si ce n’est Sa Majesté Roi Mohamed VI, par sa détermination par le discours du 09 Mars 2011 sans ambages dont on a célébré humblement le deuxième anniversaire il y n'a pas longtemps. Dans lequel il a été démontré preuve à l’appui qu’en politique la vraie victoire, c’est d’abord de pouvoir rendre le moral aux concitoyens. 

       Evidemment qu’hélas, encore aujourd’hui chez certains décrypteurs sous ordonnance de ces moments de tension, même étant démocratiquement blackboulés au référendum du premier Juillet 2011, ils continuent à se comporter comme des aliens aux raisonnements étranges. Car dans ces conditions de par ce raisonnement, le clash et l’incompréhension sont de temps en temps au bout, vu ce déni des réalités comme ce qu'on a vu à Zayou à Boudnib et dans les Ksours du Tafilalet. Par conséquent, que dire alors de l’Exécutif ne vivant pas encore correctement la réalité du codage référendaire instillé comme ouverture d’un nouvel ordre d'égalitarisme sociétal loin de tout pré-déterminisme politico-électoralistes? Pourquoi continue-t-il d’envoyer des signaux avantageux seulement aux siens? Contrairement à ses détracteurs notamment, par une attitude excessive par la bastonnade et la matraque à la jeunesse. Surtout à la frange des jeunes diplômés au chômage, alors qu’elle est en droit de se mettre en colère pour raison facile à comprendre.


Comment et pourquoi la coalition gouvernementale doit-elle sortir des secrets de genre de formatage de ses pensées ?

      Actuellement l’apprentissage de la démocratie pour beaucoup de pays touchés par le souffle printanier arabe, passe par l’affirmation de leur moi autonome différent de celui de l’occident. Des moments certes difficiles d’improvisation pour tous ces pays, sous prétexte qu’ils ont besoin d’un cadre normatif plus solidement expressif de leurs seules aspirations. Parfois en s’essayant de tordre le sens des dérives et déstabilisations avec le risque de tout faire capoter par le sentiment d’impuissance voire découragement.

       C’est vrai que c’est une phase initiatique pour eux à s’embarquer dans le processus démocratique. Malheureusement se transformant en brouhaha de mystification par la propagande des plagistes de l’expression islamiste rigide d’un coté, et de l’étrangeté molle voire doucereuse surréaliste de l’autre. De fait, ils se trouvent face à face, car leur incompréhension ne leur permet pas de s’accorder sur la levée d’un projet sociétal consensuel. Contrairement au cas du Maroc, par comparaison des contenus des programmes revendicatifs de la société civile et de tous les partis politiques d’avant le scrutin du 25 Novembre 2011 au Maroc.

       Justement pour le Maroc, c'est vrai qu’il n'a jamais eu la maladie du mal maudit, en l'occurrence le parti unique que connaissait la plupart de ces pays. Ce qui l’a mis à l’abri de l’impression de pénibilité dans les taches à accomplir pour sortir du déferlement printanier arabo- amazigh tête haute. D’ailleurs n’est-ce pas pour cela qu’il doit rester vigilant chemin faisant pour réussir ses métamorphoses constitutionnelles? Cette sorte de récompense de sa longue démarche s’attribuant à ses propres mérites, surtout depuis les gouvernements Youssefi I et II. Un programme qu’il a vécu comme des purs moments d’interrogation sur quelques torsions, et aussi de satisfaction à chaque étape des transformations sur-mesure intégrant les fondements du bien être de la population. Ce qui l'eut franchement et pas n'importe comment dédouané des années de plomb, usant habilement le premier de l'Instance Vérité et Réconciliation. Et qu'en Tunisie révolutionnaire on essaye actuellement de dupliquer pour sortir de l’embrouillamini installé, en lançant une conversation franche sur le devenir du pays et s’efforçant de prendre les devants pour retrouver des couloirs d’application de la future constitution. Sans tomber dans les excès, comme ce qu’à vécu le président Moncef Marzouki à Sidi Bouzid lors de la commémoration du deuxième anniversaire de la révolution qui se voulait aussi des œillets rappelant celle anti-Salazar au Portugal. Ne voulant plus revivre d'assassinat d'homme où de femme pour raisons de fondamentalisme religieux.

       De fait, est-ce que seuls les essais politiques d'anticipation du gouvernement Benkirane, par exemple la sensibilisation à l'effort partagé de généralisation du RAMED sans essai de solidarité fiscale par tous, lui permettraient de continuer à aborder cette gouvernance d'une manière non dualiste ? Alors qu’il n y a pas encore d’action par la structuration et la mobilisation du secteur informel. En l'occurrence, entre l'abondance d'idées et suggestions que l’on entend ici et là sur les modalités et finalités d'élargissement de l'assiette fiscale, avec en plus envie de copiage des pays sur l’impôt sur la fortune.

       En revanche les essais marocains de l’Exécutif actuel, racontent fort bien une drôle de lutte contre le destin handicapant du manque d’une manne pétrolière gazière ou autre, seulement par la contraction de multitudes de crédits hypothéquant le futur au long terme sans l’aval du pouvoir législatif. Mais aussi le manque d’habileté du gouvernement à faire face aux frustrations de restructuration financièro économico socio politique, pour améliorer le positionnement au 130ième rang dans l’échelle internationale du développement humain qui laisse encore à désirer. En ce sens, cette méthodologie suivie du gouvernement, c’est de se faire confiance par l’hypothèque des capacités créatives des entrepreneurs et chefs d’entreprises PME-PMI, et non le bon usage de leur savoir faire où le rythme de l’innovation structurelle ne s’estompe pas. Se conjuguant malgré tout au désir de croissance malgré que les attentes sociales économiques soient nombreuses.


Quand le gouvernement en aura fini avec ses délires emphatiques, il pourra s’attaquer au concept de bonne gouvernance !

       Maintenant, est-ce que le fait d'avoir des élections libres honnêtes sans encombres et satisfaisantes du point de vue éthique démocratique, est une garantie de perspective suffisante pour une justice sociale culturelle écologique économique voire politique ? Et qu’en plus le vrai pouvoir financièro-économique est entre les mains du FMI et les banques, prônant plus d'orthodoxie budgétaire et de rigueur de fonctionnement de la machine des Etats. Certes depuis l’avènement de l’alternance cela a permis également de faire le point sur cette conviction par anticipation, même avec quelques déconvenues ça et là. Toutefois en étant attentif au déroulé de l’actualité nationale depuis l'euphorie du 25 Novembre 2011 et les moments heureux de l'état de grâce qui s’en est suivi, on peut percevoir sans aucune complicité une sorte de bribe légère du concept d’hégémonisme politique commençant à  traverser la coalition. Aussi elle va loin dans l’affrontement de l’opposition, dans la disqualification pré-pensée de certaines associations de la société civile et le brouillage de quelques messages pourtant recevables du M20F.

       Ce qui augure d’une séduction à contre courant des réalités sur le terrain, voire de somatisation de dysfonctionnement de sa machine. Parce qu’on la voit déjà commencer à produire une forme de fatigue-égocentrisme, l’empêchant de vivre comme étant une coalition normale. Allant jusqu’à arborer à mimétisme chez une minorité de ses membres, des démissions sans nuancer les aspirations proposées d’avant les élections alors que la charge de leur faux espoir n’est pas tombée. 

      Les nombreux échanges verbaux très soutenus au parlement, à l’exemple de Khayrat contre Khalfi sur le projet de lois des finances 2012 en deuxième lecture, et ceux avec le PAM pour celui 2013 en sont révélateurs de cette tension attestant les profondes difficultés relationnelles entre la majorité et l’opposition, risquant de s’enflammer davantage après l’élection de Lachgar au secrétariat général de l’USFP. Même si, en subliminaire elles font tout en se demandant ce que chacune pense de l’autre, pour qu’elles ne soient pas comprises par les petites gens ne supportant plus cette continuité d’être sujettes respectivement à leurs troubles de paranoïa. D’ailleurs, vu l’image qu’elles ont des gestions gouvernementales, par le passé proche s’écartant de leurs doléances légitimes pour l’une, et par le présent créant une coalition de circonstance politique s’éloignant des slogans préélectoraux pour l’autre, elles ne se laissent désormais plus émouvoir par ce genre de parodie menant toujours à la réconciliation sur leur dos.

       A ce titre, ça ne sera pas de tout repos pour le gouvernement Benkirane sur bien des sujets d’actualité, pour éliminer les problèmes socio économiques les plus tenaces, vu qu’à son premier passage à Davos il avait mesuré que tous les dirigeants du monde se démènent pour clairement imaginer des solutions plus où moins impopulaires mais nécessaires. En effet pourquoi tous ces dirigeants se sont lancés agissant avec ténacité pour tenter de mieux influencer le destin de la vie de leurs concitoyens ? Sûrement pour ne plus avoir le sentiment de ne pas exister.  Mais que dire, du gouvernement coalisé au Maroc, du fait de ne pas se poser les questions intrusives entrant seulement dans le bain de langage pernicieux productif que d'intrication intrigante comme ce qui s’est passé récemment en deuxième chambre ?  En revanche, loin d'une quelconque introspection de ses motivations, nombreux sont les décrypteurs qui refusent ce genre de comportement et espèrent tous à l’instauration et au respect dans un but pédagogique, des contres pouvoir à cette nouvelle donne créée par l’Exécutif et ses supports gérés par des technocrates sans légitimité de suffrage.

     N’est-ce pas là un éclairage sérieux et argumenté à la fois, pour ne pas se condamner à une vision boiteuse concernant tout bilan sociétal équilibré ? Lequel est souvent utilisé pour éviter de construire le futur sur la somme des non-actions risquant de l’alourdir de choix superflus voire l’hypothéquer. D’ailleurs un équilibre sociétal de surcroit sans habileté gestionnaire, sans effort de la part des nantis dans le cadre du patriotisme solidaire, sans joie pour tous les citoyens, sans sueur dans le travail honorablement rémunéré voire honorifique à certains égards et surtout sans contrainte dans le respect des fondamentaux de la nouvelle constitution, aura du mal à se préserver pour persévérer dans ce temps présent. En somme, voilà l’un des principaux volets de bonne gouvernance, et /où toute attitude gestionnaire négative même involontaire est strictement observée et analysée pour le bien du pays.

                                                                                           Abdelaziz IKKROU

vendredi 14 décembre 2012

LE MAROC, DANS L’ATTENTE DU CONSEIL SUPREME DE SECURITE…(ARTICLE 54)

 
    Dans cette attente intérieurement scrutée liée à la sécurité du pays, il semble que l'un des soucis premiers des marocains c’est de voir l'Etat, constitutionnellement rehausser sérieusement la maîtrise des gestions des crises et événements, qu’ils soient fortuits où imposés préfabriqués.

N’est-ce pas pour cela que par la responsabilisation assumée de l’État, en usant seulement de l’esprit de la nouvelle constitution loin des frustrations d’antan, il ne pourrait apparaître ce qu’il n’est évidemment plus ? 

En effet certainement, car les défis à relever sont multiples et préoccupants en l’occurrence. Notamment la lutte contre les trafics d’armes, drogues, faux-médicaments, immigration clandestine subsaharienne. En plus d'autres faits terroristes gravissimes voire dangereux pour la stabilité non seulement du pays, mais toute la région maghrebo-sahelo-africaine. S'ajoutant au flou de la recrudescence d’entreprises et organisations de sécurité privée, dont les vrais responsables les dirigent et supervisent de loin à travers le monde. De surcroît, ne fournissant que des points de contact pour les clients, en se prévalant qu'ainsi pouvoir assurer la conformité de leurs prestations avec les exigences gouvernementales et les nuances juridiques de chaque pays demandeur. N'est-ce là encore une recherche de leviers de puissance d’interposition de leur part, à hauteur de leur ambition pour la conquête  du tissu sécuritaire de tous ces pays?

D'ailleurs, à ce propos, pour l’État marocain, seul un choix d’une conception programmatique de renforcement de la sécurité interne comme externe aussi par le futur Conseil Suprême de Sécurité, permettrait ce rehaussement d'anticipation des exigences sécuritaires sans interdépendances. Mais seulement, en tenant compte de la réappropriation du nouveau concept de l’autorité dont le souverain n’a cessé d’en réitérer les appels dans plusieurs discours. Et ce, en concomitance avec le respect scrupuleux de tous les droits susmentionnés dans la constitution du 01 Juillet 2011. Particulièrement, les droits politiques culturels sociaux économiques cultuels écologiques et humains individuels et collectifs. S'additionnant bien sûr aussi à ceux étatiques, loin de tout essai de manipulation par une quelconque composante sociétale (partis, associations, corporatisme, où autre administration spin parallèle où antiparallèle à même l’exécutif).


    Préambule sur l’historicité d’événements cruciaux, ayant rendu le Maroc victorieux à beaucoup d’égards, capable de maîtriser son impatience et ses inquiétudes. Et ce, en poursuivant dans la stabilité et la sécurité le chantier grandiose de sa mise en conformité universelle dans tous les droits, devenant même contagieux par sa nouvelle constitution.

    AU LENDEMAIN DE L’INDÉPENDANCE DU MAROC ET AU COMBLE DE L’EXCITATION POPULAIRE, IL ÉTAIT SI ÉVIDENT DE CONSTRUIRE UN NOUVEL PROFILAGE DE FRONTIÈRES POUR SE SAUVER DES VENGEANCES PERCEPTIBLES, SURTOUT DE LA FRANCE HÉLAS.

CAR LES DIRES DE L’ÉPOQUE ET ÉCRITS CONFIDENTIELS D’ALORS QUI ACCOMPAGNAIENT LES ACTES DE LA FRANCE SUR L'ÉTABLISSEMENT DU TRACÉ, N'ÉTAIENT PAS EXPLICITES NI RASSURANTS. ET D’OU SE DISTILLAIENT DES PAROLES MENAÇANTES OBLIGEANT LE MAROC A OBTEMPÉRER ATTENDANT DES JOURS MEILLEURS.

PUIS L’INDÉPENDANCE DE L’ALGÉRIE ARRIVA, NON SANS L’AIDE CONFIRMÉE DES PAYS LIMITROPHES FRÈRES  EN L’OCCURRENCE LA TUNISIE ET LE MAROC. MALHEUREUSEMENT L’ÉTAT FRANÇAIS ARROGANT FUT ENVAHIT DE COLÈRE N'AYANT  GOBER SA DÉFAITE, IL POUSSA  VERS LA TENDANCE DE LA SOUFFLERIE PANARABISME ANTI-MONARCHIE AU MACHREK. POUR LA DÉSTRUCTURATION DE L’ÉBAUCHE DU MAGHREB AMAZIGHO-ARABE PRE-MAQUETTÉE PAR L'ELITE MAGHRÉBINE QUELQUES ANNÉES AUPARAVANT A TANGER.

   INSTINCTIVEMENT L’ALGÉRIE ET LE MAROC SE RETROUVÈRENT FACE A FACE, ET CE FUT LA GUERRE DU SABLE PAR CET AFFRONTEMENT DÉSOLANT POUR LES DEUX PARTIES. DONT, PAR LA SUITE LE POUVOIR ALGÉRIEN N’ATTENDAIT QUE DE REFAIRE CETTE GUERRE POUR UNE HYPOTHÉTIQUE REVANCHE SUR LE MAROC. AINSI CHEMIN FAISANT,' IL CROYAIT POUVOIR PARSEMER DES EMBÛCHES PLUS MORTELLES POUR LE MAROC DANS SA MARCHE VERS L'AVENIR, VIA MERCENARIAT INTERPOSÉE AU SAHARA ET AILLEURS. EN EFFET, TOUT CELA DANS UN BUT GÉOPOLITIQUE POUR ÉVENTUELLEMENT PASSER AU TRAVERS LES DUNES VERS LA CRÉATION DE SON COMPTOIR MARITIME SUR L’ATLANTIQUE.

   MAIS C’ÉTAIT SANS COMPTER SUR LA VIGILANCE DU MAROC, SURTOUT LE FLAIR LA CLAIRVOYANCE ET LA DÉTERMINATION DU ROI HASSAN II, MALGRÉ LES PERCERETTES DE DÉSTABILISATIONS DANGEREUSES QU’AVAIT CONNU LE PAYS COMME A ATLAS-ASNI A MARRAKECH AUX CONSÉQUENCES RELATIONNELLES OFFICIELLES DÉSASTREUSES À CE JOUR.  

DONT, LES HISTORIENS COMMENCENT A EN FILTRER QUELQUES ENSEIGNEMENTS APRES L’AVÈNEMENT DU NOUVEAU RÈGNE. MAIS POURQUOI CERTAINS PAYS ARABES N'EN ONT RIEN COMPRIS DU SECRET ASSURÉMENT INVIOLABLE DE CETTE RÉSISTANCE DU MAROC? N'EST-ELLE DEVENUE PLUS TRANCHANTE ET RESPONSABLE VIS-A-VIS DE CES PAYS? POURTANT APPARTENANT AU MÊME LIGNAGE PARFOIS DU SANG, ET QUE CERTAINEMENT DANS UN PROCHE AVENIR PAR RÉALISME, ILS DÉPASSERAIENT LEUR AVILISSEMENT ANTI-MAROC, VU QUE L'HISTOIRE S’ACCÉLÈRE DANS LE DOSSIER DU SAHARA QUI LES A TANT MIS A LA RENVERSE.


Le Maroc a-t-il vraiment mis définitivement sur le carreau, les vautours de l’ancien temps qui tournoyaient autour avant la deuxième alternance sous Youssefi, afin de mettre en place le CSS sans hésitation ni doute ?

       Tant pis de dire les choses! Ce qui tourmente, c’est qu’aucun des marocains n’était épris de leurs façons de maltraitance bien dans leur genre. Et qu’au juste les marocains avaient usé de malice en baissant les yeux, alors qu'ils les exécraient et n’espéraient que le temps de la revanche dans leur intimité. Qu’en fait l’IER investie par le souverain pour remettre le pays sur les rails de la démocratie, a été capable d’en franchir les voiles et su maîtriser par « Attawssiates » recommandations et propositions, tout dérapage vers le lynchage où autres traitements sans jugements ne pouvant être que déconcertants pour l’image du pays.

       Justement, et pour rafraîchissement de mémoire ! Lorsqu’on suit les itinéraires qu’Oufkir et ses suiveurs prenaient très souvent dans leurs déplacements, et qui serpentaient à travers le royaume menant à des endroits quelconques pour le commun des marocains, on s’aperçoit de leur vraie brutale utilisation en tant que points fixes portant des numéros de série.  Parce que les autres responsables de ce dossier lugubre, venant après lui, n’avaient fait que du copier coller. Ils ont utilisé les mêmes structures d’hospitalité sauvage et usé pareilles méthodologies barbares de torture à la SAVAC STASI SDECE MOSSAD KGB CIA...et autres tout aussi performants dans cette besogne honteuse

      Car il s’agissait de villas habitées aujourd’hui, fermes de colons redistribuées depuis, hangars actuellement servant de magasins pour fret, sous-sols de bars cantines commissariats, résidences dans kalaas et ksours etc… Par conséquent, même aujourd’hui au moment de s’approcher de ces lieux, on est saisi par des frissons glacés jusqu’aux entrailles. Car en découvrant de visu ces mystérieux endroits où entraient les enlevés d’une nuit, mais qui restaient par la suite pour la majorité toute une vie dans les caves et silos, on ne peut pas ne pas avoir une pensée pour eux.

       Décidément à l’émission Moubachara Maakoum du 12  Décembre 2012, pour ne citer que celle-ci vu le tribu payé par le parti, les postulants à la chefferie de l’USFP avaient montré une disponibilité à l’auto-flagellation. Parce que remémorant cette période longue, seulement du bout de la lorgnette, sans vrai débat de fond sur les raisons de l’effritement du parti et de surcroît ne montrant qu’une unanimité de façade à ce propos. D’ailleurs chacune des phrases prononcées en ce sens par eux, étaient calculée enrobée de rictus ensorcelant. Allant tous jusqu’à admettre, que le parti  y a laissé des plumes pour que le Maroc puisse sortir des lectures de ses blessures. Une leçon biaisée de narration de cette histoire, dont la trahison de certains était aussi présente que la détermination et le courage de rester fidèle à ses idées pour d'autres.

Bien évidemment des opportunistes n’ayant rien fait pendant toutes ces années de plomb, si ce n’est s’engouffrer dans des zaouïas pour se terrer. Et qu’après que Sa Majesté Mohamed VI ait desserrer pour de bon l’étau des atteintes des droits humains, ils en ont profité usant de discours populistes tout en s’adossant au mur très haut érigé par le M20F au moment de l’éclatement du printemps amazigho-arabe marocain. Tout cela n’avait qu’une importance pour via leur embuscade, c’est conquérir le pouvoir exécutif ! Ce qui était arrivé, gouttant actuellement des nouveaux délices constitutionnels, se targuant même d’en être les initiateurs. Encore un recel manifeste de la volonté populaire par l'enfumage, n'est-ce pas?

       Mais ce qui interpelle, c’est qu’en plus ils continuent toujours à pérorer sans blêmir ni sourciller, disant que ce sont eux les vrais sauveteurs de la monarchie d’un catastrophisme annoncé pour le Maroc. Et dont leurs relais à l’ambassade américaine essayent de diluer  dans le tissu intellectuel et associatif marocain, de par le contenu d’un rapport confidentiel mais pas du tout secret, mettant en garde qui de droit sur leur éloignement de l’exécutif. Sauf que tout le monde sait que les américains en font tellement de rapports, parfois contradictoires à toute fin utile, pour être toujours à la page voire justifier leurs prévisions. Mais le couac inadmissible de Benghazi en Libye post-révolution, pour ne pas dire contre-révolution les a cloué dans leur pré-assurance, dont Suzanne Rais en a payé les frais de ne pouvoir avoir le poste de secrétaire d’État au foreign-office.

     Que les américains soient tranquilles, un pays séculaire qu'est le Maroc, tolèrent  bien à la page de l’évolution mondialisée, assimilant de surcroît l’universalité nouvelle de co-localité d’alliances sécuritaires économiques et sociétales respectueuses de l’islam modéré, ne peut tomber dans le phalangisme ni dans la dialectique existentielle islamiste outrancière que connaissent tant de pays dont ceux l'ayant hypocritement malmené des années durant.   

       N’est-ce pas qu’au colloque de Cannes en France, sur les projections de stabilité des pays du pourtour méditerranéen suite à l’embrouillamini déclenchée ici et là depuis le printemps arabo-amazigh, ils ont tous cautionné la méthodologie insufflée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, se référant au discours mémorable du 09 Mars 2011 sorte de feuille de route claire ? Suivi par l’appropriation adéquate de mesures rapides de production d’une constitution très en avance, ce qui a permis au Maroc de faire un saut dans l’avenir sans se laisser rattraper par les affres des tergiversations stériles qu’on voit encore ici et là. Une révolution dans les révolutions, sans langue de bois ni faux fuyants marquant son évolution actuelle vers la réussite dont tous les pays en parlent. Malgré les prédictions des nouveaux Nostradamus du temps du cumin qui devrait selon eux faire suite à celui du jasmin. Prenant leurs rêves pour argent comptant, omettant qu'il y a eu auparavant celui de l'élargissement des droits humains garantissant la pérennité de la royauté dans la sécurité et la resposabilité. Et qu’en plus le G5+5 de la défense à Rabat, ayant fait le même constat positif de l’approche marocaine du chantier, il a  traité au-delà des frontières de chacun des pays le profil des risques terrestres aériens et maritimes de déstabilisation et aussi des résistances légalistes aux destructions écologiques. Attribuant ainsi une très bonne appréciation pour le professionnalisme de l’armée marocaine, que par ailleurs a confirmé Hérvé Ladssous secrétaire général adjoint aux Nations Unies pour les opérations de maintien de la paix.

       N’empêche qu’il est vrai qu’en ce moment, le Maroc présente quelques inquiétudes, vu les répercussions de réserve émanant surtout de la société civile et les partis de l’opposition institutionnelle où pas, à propos des dérives sécuritaires parfois non fondées dans le traitement par la bastonnade à même le sang de situations ne les méritant aucunement. D’ailleurs, il suffit d’analyser la progression de ce genre d’atteintes qu’il connait  à tous les niveaux pour se persuader qu’il souffre du peu de communication officielle gouvernementale à ce sujet. Parce que, chemin faisant même s’il s’affirme instant après instant  au nom de sa respectabilité nouvelle, par ses essais de reconstitution de la vie politique, étant passé par des élections libres sans ambages du 25 Novembre 2011 suivies de  constitution de gouvernement coalisé guidé par Benkirane le pjdiste, il lui reste de parvenir rapidement au bon traitement de cette reculade manifeste dans les droits de l’homme qu'avait relevé le CNDH dans son rapport. Mais ne s’illusionnant guère du spectacle-cirque d’échanges de sornettes et balivernes politiciennes que donnent les protagonistes du champ partisan, s’il l’on se réfère exclusivement aux deux chambres du parlement. N’en parlons pas des guéguerres dans les manchettes et autres supports médiatiques en plus des réseaux sociaux, croyant paraître puissants mais de fait les mettant vraiment tous à nus.

       En ce sens il est vraiment temps de déstructurer l’arc rouge de cette répression sans valeur ajoutée, pour ne pas se sentir le besoin de lutter contre le découragement après la joie du triomphe de la constitution. Dont William Burns aux travaux de la conférence des amis de la Syrie à Marrakech, a assuré que les Etats-Unis d’Amérique se tiendront toujours comme par le passé du coté du Maroc sur la bonne voie de réformes significatives. N’est-ce pas qu’après l’instauration du Conseil Suprême de Sécurité pour entre autre l’institutionnalisation de la bonne approche de gouvernance sécuritaire, le Maroc se mettrait en conformité avec ses aspirations constitutionnelles très en avance ? D’où l’appui sans contre partie de la communauté internationale de l’aider dans ce chantier, sachant que la sécurité à un prix de par le financement de son organisation et fonctionnement.

  



vendredi 7 décembre 2012

LE MAROC DIPLOMATIQUE EST-IL A LA CROISÉE DES CHEMINS ENTRE CONTINUITÉ PROGRESSIVE ET RATIONALITÉ OFFENSIVE MULTILATÉRALE MULTI SECTORIELLE?

A LIRE IMPÉRATIVEMENT CET ARTICLE OH COMBIEN PRÉMONITOIRE DATANT DU 07 DÉCEMBRE 2012 ! 

N’EST-CE PAS QUE LE MAROC DIPLOMATIQUE D’AVANT L’ÈRE NOUVELLE N’EST PLUS ? EN TOUT CAS IL NE DONNE PLUS L’IMPRESSION QU’IL EST A L’ÉTROIT DANS SES POSITIONNEMENTS, MAIS PLUTÔT A L’OUVRAGE OFFENSIF DÉBARRASSÉ DU VOILE DE NAÏVETÉ QU’IL A LONGTEMPS SOLENNELLEMENT PORTÉ . IL N’Y A QU’A VOIR COMMENT IL A FAIT FACE A LA POSITION DU PARLEMENT SUÉDOIS  POUSSANT LE GOUVERNEMENT A ÉCLAIRCIR LA SIENNE PLUS RESPONSABLE ET COURAGEUSE.

C’EST VRAI QU’IL EST BIEN FACILE DE S’ATTRIBUER UN RÔLE DE  CRIEUR DÉCRIANT DES COMPORTEMENTS APRES LEURS ARRIVÉES. MAIS CONTINUER A NIER LEUR EXISTENCE NUISIBLE A L’IMAGE DU PAYS, EST UN ENCOURAGEMENT A L’ECHANGE DIPLOMATIQUE EMPHATIQUE ÉCUMEUX. 

QU’EN REVANCHE N’AMÉLIORE EN RIEN  LES EFFETS DU CHANGEMENT EN CES TEMPS DE BOUILLON D’IDÉES APRES UNE ANNÉE DU OUI RÉFÉRENDAIRE CONJUGUÉ  DE RIVALITÉS ENTRE COMPOSANTES DE LA COALITION GOUVERNEMENTALE. PAR AILLEURS NOURRIES DE DOUTES EXISTENTIELS PARTISANS POUVANT LA FAIRE TOMBER SANS AUCUN ESSAI DE REMANIEMENT OU AUTRE RÉAJUSTEMENT.

Comment et pourquoi, la diplomatie marocaine contemporaine est-elle bien notée au tableau des balances des participations actives à l’ONU ?

    L’IDÉE EST SIMPLE, C’EST QUE LE MAROC PAR SA DIPLOMATIE MÊME PARALLÈLE, DOIT ACCÉLÉRER L’OCCUPATION DU TERRAIN TOUT AZIMUT, EN MONTRANT EXPLIQUANT ET VALORISANT LES EFFORTS DE RATIONALITÉ DES PRESTATIONS CONSENTIES DANS LES DROITS DE L’HOMME. AFIN D’AVOIR UNE PART RÉELLE DE CE MARCHE QU’IL MÉRITE OBJECTIVEMENT AMPLEMENT, NOTAMMENT VIA DES NOMINATIONS DE COMPÉTENCES ET RIEN D'AUTRE. ET CE, POUR LE CHANGEMENT COMPORTEMENTAL PROBE, EN USANT DES GAGES PALPABLES BANNISSANT DE FAIT LES PRATIQUES AMALGAMÉES D’ANTAN DE CERTAINS CABINETS MINISTÉRIELS,  AMBASSADES, CONSULATS ET AUTRES MISSIONS OFFICIELLES.

IL FAUT SAVOIR AUSSI QUE LA MEDIAGENIE ANTI-MAROC EN SERVICE COMMANDÉ,  NE COLPORTE QUE PIPEAU CAR  S’APPUYANT SUBJECTIVEMENT SEULEMENT SUR LE FIL D’ACTUALITÉS DES PRATIQUES D’UN TEMPS RÉVOLU. AUSSI, ELLE NE FAIT QUE  SUIVRE MACHINALEMENT LE DÉSIR DE RANCŒUR DE CERTAINS PAYS SURTOUT DE LA RÉGION  SANS RIEN VOIR DU CHANGEMENT DU PAYSAGE POLITIQUE MAROCAIN. 

EN L’OCCURRENCE, ELLE OUBLIE LES MUSELIÈRES VOIRE LES BRIDES QUE SES COMMANDITAIRES SE VOULANT DE NOTORIÉTÉ,  LAISSENT ENCORE SUR LE COU DE LEURS POPULATIONS RESPECTIVES. QU’EN FAIT TOUS MONTRENT LEUR VRAIES RAISONS D’ETRE, DONT LES MOUVEMENTS DU PRINTEMPS ARABO-AMAZIGH AVAIENT DÉJÀ IMPITOYABLEMENT DÉNONCÉ LEURS POSITIONNEMENTS.

A CET EFFET, COMMENT FAIRE POUR ECHAPER A CES INVECTIVES PARFOIS ÉDULCORÉES POUR TROMPER,  QUE PRODUISENT CES OBJECTEURS DE CONSCIENCES VIA CETTE MEDIAGENIE.? NE SE SAUVEGARDANT EUX-MÊMES, RIEN QUE PAR LEUR ARGENT DISTRIBUÉ SANS TÉMOIN.  C’EST METTRE LE PAQUET INFORMATIF ET INFORMATIONNEL SUR LES ELÉMENTS DE TRANSFORMATION PROGRESSIVE QUE CONNAIT LE MAROC DEPUIS L’AVÈNEMENT DU RÈGNE MOHAMED VI.

      N’EST-CE PAS QUE C’EST UNE ANTICIPATION AMORCÉE PAR LE TRAVAIL ENVIABLE DE L’IER, QU’AU FINAL ELLE A ALLÉGÉ  LE COÛT POLITIQUE DES ANNÉES DE PLOMB? TRAÇANT UN NOUVEAU CAP OU LA VISIBILITÉ ET LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT SONT DE MISE, SURTOUT  INTÉGRANT LES EXIGENCES SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES POUR LA SOLIDITÉ DE L’IMAGE ACTUELLE DU PAYS EN TANT QU’HUB VERS L’AFRIQUE EN PLEINE CROISSANCE ECONOMIQUE.

     MAIS ATTENTION, CETTE APPROCHE DE L’IER N’A PAS RÉAJUSTÉ  L’ONDE DE LA PANNE AU MAGHREB DONT IL FAUDRAIT A TOUT PRIX MODULER LA FRÉQUENCE.  CAR TOUT LE MONDE S’EN ÉMEUT POUR CAUSE DE RÉCIPROCITÉ DE NAÏVETÉ  DANS L’APPLICATION AFFECTIVE DES ACCORDS BILATÉRAUX PARTENARIAUX. SAUF QU’A VALEUR D’AUJOURD’HUI SI L’ON SE FIE AUX DÉCLARATIONS DES OFFICIELS MAGHRÉBINS  APPAREMMENT ON EST EN PLEIN ARRANGEMENT. MÊME SI, LES MAROCAINS AVEC RAISON ET PLAISIR VOUDRAIENT QUE ÇA AILLE PLUS VITE, CONTRAIREMENT A LA DÉRAISON VOIRE MÉFIANCE DU POUVOIR ALGÉRIEN NE VOULANT PAS OUVRIR PAR VANITÉ LES FRONTIÈRES.


       Depuis le déclenchement artificiel de l’affaire du Sahara par le positionnement algérien anti Maroc, par ailleurs distillé auparavant à la réunion tripartite d’Ifrane au début des années soixante dix du siècle passé par l’ambiguïté du langage du président Boumediane et de son ministre d’alors des affaires extérieures Bouteflika, en plus du moulage emphatique protéiforme du président mauritanien Ould Dadda, la diplomatie marocaine n’a cessé de s’accomplir par des offres généreuses à ces protagonistes faisant fi de leurs sournoiseries et outrances. Mais, c’était plus que le Maroc ne pouvait supporter, surtout après l’entrée de Kadhafi en ligne par la soudaine violence et la création du front du refus par l’enfant de l’UNEM El Ouali et ses acolytes n’ayant pas trouvé écho chez « zabanyat » Oufkir.

     SUR CETTE INJONCTION, LE MAROC EST-IL EN POSSESSION DE TOUS SES OUTILS DE RÉGLAGE DE SON ARSENAL POLITICO DIPLOMATIQUE ? IL FAUT CROIRE QUE OUI, VU SA VOLONTÉ D’ALLER DE L’AVANT QU'IL A MONTRÉ,  DÛMENT ACCOMPAGNÉ  DE SA BONNE ETOILE DU CALENDRIER ONUSIEN ACTUEL.

       N’est-ce pas que Hassan II par sa résistance et son audace, ayant auparavant souffert de loyauté de dévouement, avait pensé mûrement dans le plus grand secret ce qui est devenu merveilleusement la marche verte, et dont beaucoup de ses plus proches collaborateurs n’en savaient rien ? Un coup de maître qui avait fortement impressionné les rêveurs d’un Maroc disloqué, et à qui, il avait fermé le couloir pour toute autre folie où mésaventure. Comme celle à résonance de mouvance des juntes ayant pris le pouvoir à feu et à sang ici et là dans le monde arabo islamique et en Amérique latine. A cet effet on devine pourquoi les marocains ne se lamentent pas sur cette période, ayant vu ce qui advenait de tous ces pays arabes, dont on observe actuellement les souffrances partagées. Mais, se désolent péniblement visages marbrés de larmes au fait d’évoquer les années de plomb destinées à écraser par l’arbitraire ce que le Maroc avait de meilleur, en l’occurrence la crème de son élite reconnue internationalement. Et dont les investigations de l’IER sous feu Benzekri constituent une référence d’observance et vigilance sur l’évolution démocratique du pays, loin de toute déconstruction d’espoir comme actuellement sous des cieux pas lointains.

       Oui, il est vrai que chemin faisant le Maroc demeurait sans en parler des années durant, jusqu’à l’ouverture inattendue du système par l’envoi de signaux fort déterminants, passant par la libération des prisonniers politiques, le rasage de Tazmamart et l’entrée des exilés, aboutissant de surcroît à l’alternance octroyée sous Youssefi. Puis le nouveau règne s’installa suivant avec empressement à travers beaucoup de chantiers, sa propre feuille de route innovante. Qui rendit au Maroc son précieux prestige malgré la parenthèse du tout sécuritaire, mais arrivant à le mettre seul en tant que locomotive arabo-africaine d’assainissement institutionnel. Malgré ce qu'en disent le groupuscule insignifiant des architectes filipendules du mensonge au parlement européen. En ce sens, voilà une occasion pour nos diplomates du temps présent de mettre en exergue dans les instances internationales cette touche marocaine novatrice, pour effacer les clichés les ayant dans le passé montrés jouant seulement des rôles de chefs d’escales dans les capitales et grandes villes consulaires.

       De fait, malheureusement certains parmi eux, rendant l’ascenseur d’utilité commune de consanguinité où de services rendus pour nomination en chancellerie, ne s’employaient qu’aux réservations de séjours et autres shoppings dont la RAM et autres titres de transport et fret en avaient trop souffert. Et ce n’est nullement une médisance que d’évoquer ce passé grotesque de ces quelques diplomates convertis en agents de voyage voire en businessmans semi-attitrés, oubliant la tache noble de leurs vraies accréditations à l’étranger. Dont les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc en avaient profité de l’absence de riposte diplomatique sur le terrain pour continuer à lancer leurs fléchettes vénéneuses.

    D’AILLEURS POUR QUE LE MAROC SE METTE A L’ABRI DES IMPULSIONS SAUGRENUES DE SES ENVIEUX ET HARCELEURS POUR NE PAS DIRE ENNEMIS, MOHAMED LOULICHKI EN A SU FAIRE ALLÈGREMENT BON USAGE DES LORS QU’IL A EXPOSÉ SA FEUILLE DE ROUTE SUR LES PRIORITÉS DU SUIVI SUR LE TERRAIN DES POINTS CHAUDS AU CONSEIL DE SÉCURITÉ. CE A QUOI IL FUT NOMMÉ A LA TÊTE DE LA COMMISSION DU SUIVI DE CES FOYERS DE TERRORISME POUR UN AN.

       Heureusement, vu que notre diplomatie s’est réveillée de sa torpeur, ne se mettant plus à se tournoyer autour de ces anciennes formes flasques. Mais imposant son tempo d’action diplomatique déterminée d’abord par le rayonnement de Sa Majesté le Roi Mohamed VI à l’international, puis grâce à une poignée d’hommes et de femmes intègres en poste aux Nations Unies en concomitance du travail soutenu par un parterre d’apparatchiks rodés depuis Nairobi aux coulisses des chancelleries, loin de toute extravagance où même haine d’autrui concernant l’application d’instructions orales données ici et là.



     Simplement se sentant avoir les épaules plus étoffées en ce temps présent de la présence d’un conseiller du Roi au diapason des films des évènements  en plus de l’un d’eux plus averti en actualités politico-diplomatiques sur le tabouret trépied ministériel usant de son carnet d’adresses. Dont l’exégèse de refonte de son propre pacte de rester humble et ne pas faire la grosse tête, témoigne de sa facilité d’aborder les situations loin de toute idée politico-lectoraliste.


      Bien évidement la personnalité particulière du titulaire en chef, ne doit aucunement souffrir d’indifférence même ayant cru à l’espoir de revigorer seul l’image diplomatique marocaine. Parce qu’en travaillant dans des conditions avantageuses sous la nouvelle constitution occupant une place très honorable, tous savent que le chef de l’Etat reste celui qui imprègne de ses hautes directives le chemin à suivre.

       L’image de la diplomatie marocaine actuelle en pratique normative de sérieux et abnégation, ne devrait-elle pas se juxtaposer dans l’esprit comme dans la forme à celle du Maroc sportif gagneur du temps des athlètes Aouita Boutayeb Moutawakil Sakah Guerrouj Bidouane Gharib et d’autres ? En tout cas, elle doit s’employer à ne plus se résigner où à se laisser distancer, s’activant dans tous les niveaux. Surtout qu’elle montre toujours une capacité d’analyse des données de déstabilisation par le terrorisme, dans toute l’Afrique du Nord et subsaharienne, en l’occurrence au Mali Sahel Congo démocratique et ailleurs. A cet égard, les services extérieurs à l’instar de ceux de l’intérieur, s’y sont eux aussi engagés méthodiquement pour disséquer le mode d’action de cette petite communauté d’apprentis terroristes, d’où sortent des rumeurs sur les alliances et folles sous-traitances dans les camps de la honte de Tindouf où ailleurs par le Polisario.

       A ce titre, pourquoi les locataires et leurs loueurs en sous-mains de ces camps en dehors de la volonté du peuple algérien, parce qu’il s’agit certes de location vu le subside pécuniaire soutiré de part et d’autre, continuent-ils à refuser l’offre marocaine dans le cadre de la régionalisation avancée ? Alors qu’il y a là une belle occasion de revenir à la normalité au Maghreb des peuples sages et responsables, loin des attitudes narcissiques de ces profiteurs par le détournement la coercition la contrainte et la servilité des séquestrés.


      Parce que, ce n’est pas normal qu’ils soient attaqués en interne et de toutes parts dans les instances internationales, et continuent leurs sales trafics dont le revenant Christopher Ross en a finalement reconnu l’existence. Cette reconversion vers le traitement impartial de l’affaire du Sahara n’est pas due au hasard, mais suite à l’entretien téléphonique de Sa Majesté le Roi Mohamed VI avec Ban Ki Moon le secrétaire général de l’ONU. Ce qui a permis un rééquilibrage rapide sans surprise dans le dernier rapport de cet envoyé personnel onusien, dont tout le monde en a vu la teneur la méthodologie et les préconisations.    

       En revanche, la photographie actuelle du Maroc au start-up de par sa touche lors de sa présidence du conseil de sécurité pour le mois de Décembre 2012, ayant réussi et surtout imposé prioritairement une double impulsion à la quatrième réunion des amis de la Syrie à Marrakech le 12 Décembre 2012. D’abord en premier fortifier diplomatiquement la coalition naissante de toutes les branches anti-régime « Attawaiifs d’Assad », pour l’obliger à déguerpir au plus vite. Parce qu’encore l’impression que donne l’envoyé international Ibrahimi de trouver une solution civilisée, sorte d’enfumage diplomatique soutenu par les USA et la Russie n’est plus acceptable, comme si, la Syrie n’est pas déjà ébranlée dans son amour propre, preuve en est le discours haineux de Bachar à l'opera de Damas. Alors qu’il faudrait ne lui laisser aucun choix d’utiliser s’il en a vraiment l’idée, son arsenal d’armes chimiques Sarin Tabun Ypérite Gaz moutarde et autres cochonneries neurotoxiques de ce genre datant de la première guerre du siècle dernier contre son peuple. Puis, secundo en coordonnant les aides humanitaires diversifiées pour les réfugiés dans les pays limitrophes où lointains.

     N’est-ce pas que le Maroc cherchant à éviter d’évoquer seulement le coté émotionnel de la crise syrienne, avait donné l’exemple par l’hôpital de campagne équipé au camp Zaatari en Jordanie, mettant en éclairage le sérieux made in Morocco dont tout le monde en parle surtout après la visite royale ? Ajouté à cela, l’engagement du Maroc du coté des africains empattés inconfortablement, par son interventionnisme humanitaire réhaussé et correct. En plus de ses initiatives satisfaisante en tant que président de la commission de suivi d’Al Qods pour atténuer leurs souffrances, notamment envers les gazaouis. Et aussi s’attelant en permanence à dénoncer les sauvageries de l’Etat hébreu, ses constructions outrancières de nouvelles colonies sans aucun respect pour la communauté internationale.   

Ce faisant, est-ce que le multilatéralisme marocain que coiffent et facilitent les canaux diplomatiques dans tous les secteurs est à cet égard intéressant à poursuivre ?

       La réponse est oui, en amont comme en aval, car exhibe des marqueurs lui conférant de suivre les efforts de rationalité des contrats de prestation dans les échanges respectueux de la réciprocité. Ce qui, désormais semble le différencier des concurrents, et faciliter la traduction sur le terrain de cette conceptualisation. Par exemple, la mise en place d’une structure d’encouragement des marocains de l’étranger pour qu’ils n’aient plus l’air d’un troupeau grelottant dans les attentes vu la glaciation généralisée dont souffre l’instance existante, la culture dans tous ses volets comme lors de la semaine culturelle algérienne au Maroc, le commerce extérieur et développement de marchés de proximité dans le respect des clauses OMC tenant compte de la spécificité marocaine surtout pour le poisson et l’agroalimentaire, les contrats partenariaux industriels gagnant-gagnant en aéronautique automobiles logistique et énergies renouvelables respectant la sauvegarde stricte de l’environnement, les accords stratégiques développés d’abord sécuritaires puis économiques avec pays du Golf USA Espagne France pour ne pas aggraver l’asymétrie du libre échange tout en  boostant la compétitivité par l’allégement du coût de travail en mettant le cap du coté marocain sur les produits de deuxième transformation pour le commerce courant et l’artisanat.

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     En plus des échanges d’expériences Sud-Sud sur les gestions et bonne gouvernance des collectivités territoriales comme ce que tout le monde avait vu à Dakar donnant à l’africité par le territoire sa vraie dimension dont le Maroc en est encore la dynamo au vu des nombreux programmes de formations ciblées académiques où professionnelles pour sortir de l’économie bisounours d’il y a peu où seulement le rire communicatif prévalait, les grands chantiers d’équipements en souscrivant aux normes internationales avec maîtrise des ouvertures aux marchés publics avec tous ces pays à l’exemple du TGV Tanger-Casa avec la France et Nador West Med avec l’Espagne.

       N’est-ce pas là un appel à un nouveau déterminisme de réhabilitation du concept de la charge diplomatique, d'abord de mise en place de l'institut des hautes études stratégiques et diplomatiques, puis de facilitation de prise de contact avec les instances financièro-monétaires, le monde des affaires et de l’entreprise ? Qu’au demeurant doit être encouragé par la réforme de la Moudouana du travail compatible avec les statuts de l’OIT, de sorte que la corruption en soit bannie par la réactivité d’une lutte acharnée mais méthodique d’une justice efficiente rapide et efficace.


       Parce que, pour le gouvernement, continuer à se lamenter sur le manque de moyens en cette période d’orthodoxie budgétaire ne suffit pas.  Il lui faut opter pour des choix politiques habiles en vue de mener à bien les réformes engagées, loin des récupérations des décryptages des agences de notation, fussent-elles accompagnées d’emprunts obligataires avantageux et au  long cour. Néanmoins ne faut-il pas pour la diplomatie, afin de pouvoir affronter sur le terrain les receleurs du mensonge d’hier d’aujourd’hui comme de demain à l’égard du Maroc, diminuer les prestations n’apportant rien et les réorienter par ciblage prioritaire ? Où, devra-t-elle s’essayer seulement à défendre les intérêts offensifs plus que ceux défensifs pour se maintenir parmi les faiseurs d’opinion dans ce monde mondialisé ?     


       En effet la question que tout le monde se pose, est-ce que les résistances à cette évolution sont-elles vraiment concevables, vu la nécessité de la diplomatie d’ accroître sa mobilité géostratégique en s’adaptant au monde nouveau ? Et ce, en travaillant sur le climat d’avenir et non sur le passé tenant compte des données démographiques.


     Comprendra qui voudra qu’il s’agisse des pays BRIC Afrique du Sud et autres émergents ! En revanche, peut-on dire qu’actuellement le Maroc diplomatique est bel et bien entrain de marquer de son sceau son nouveau positionnement, ne se gargarisant plus de futilités sans valeur ajoutée ? A BON ENTENDEUR SALUT !