vendredi 31 janvier 2020

CE QU'IL FAUT SAVOIR SUR ABDELMAJID TEBBOUNE PAR RAPPORT A LA CRISE LIBYENNE.

QUE COMPRENDRE DE LA CROISADE ANTI-MAROC MENÉE PAR L'ALGÉRIE AVEC UN TEBBOUNE FÉLÉ ?

      La Libye est dans l'oeil du cyclone  multinational occidental-turc-émirati-saoudien. Ce qui instaure une accumulation d'ingérences désastreuses, dont on croit savoir que l'Algérie en est la pierre angulaire. N'est-ce, pourquoi Tebboune le félé, essaye de mettre à profit la visite d'Ardogan et les émiratis à son pays ? En saisissant les africains à Brazzaville lors de la réunion de la huitième commission de l'UA, d'un soi-disant projet pour la Libye pour qu'elle échappe au pire, et que pourraient contresigner les pays de l'UMA, Sahel, et Égypte. Une legéreté et manque de pertinence de sa part, de penser ainsi étendre son influence sur la région. Autrement dit, faire croire aux maghrébins que c'est une déboutaflikisation  en douceur du pouvoir, c'est les prendre pour des bleus.  Même pensant que son pays a fourni, machiavéliquement, tant à Berlin qu'à Brazzaville la garantie pour les représenter. Alors qu'aux premières nouvelles de ces deux réunions, les difficultés et les complications sont déjà apparues car inévitables. 

       Ainsi, l'on peut avancer que la question de rétablir au Maghreb l'usurpation d'antan du régime algérien et, ce  qui s'en suit, lui était fortement conseillé à Berlin. Sans savoir que c'est la perte de temps qui accompagnera les négociations multilatérales en dehors du cadre des accords de Skhirat. Comme quoi, il faut le dire avec force, les protagonistes Serraj et Haftar n'en veulent ni de l'ingérence algérienne ni de celle occidentale sur la terre de Libye. Évidemment, pour Tebboune cela ne signifie nullement que l'Algérie puisse un jour sortir du jeu d'influence du FLN et des Généraux dans tout le Maghreb. C'est pourquoi en tant que Président mal élu trainant des casseroles d'illigitimité, il dissimule son penchant à la fois pour les Émirats l'Arabie Saoudite et pour Ardogan ? Tout simplement, parce qu'il pense, candidement, que c'est là son propre intérêt en jouant sur leurs mésententes conjoncturelles avec le Maroc. Et aussi au risque de précipiter l'embrasement de la région en tentant, en plus, d'ourdir des arrangements contre lui avec certains partenaires de la conférence de Berlin.

       Voilà pourquoi, Rabat, de la sorte, s'en trouve rassuré par son positionnement dans la crise libyenne. Mais aussi étonné par les idioties de Boukaddoum et les divagations de Tebboune que les occidentaux poussent d'adhérer au pacte "anti-Turquie". Donc, à résister à Ardogan pour l'empêcher de s'emparer dans un premier temps des richesses de la Tripolitaine et Fezzane. Puis, dans un deuxième temps, si la vague turque avance sans accros, de celles de toute la Cyrénaique. D'ailleurs, la France ne s'en cache plus, étant donné qu'elle fait tout pour endiguer la marée turque qui, toutefois, rendrait sa garantie auprès de Haftar, inopérante. En fait, est-ce que la France et l'Allemagne sont raisonnables de ne vouloir précipiter les périls qui guêttent le Maghreb ? Rien n'est moins sûr, au vu de la diplomatie en faveur de l'Algérie qu'elles pratiquent en ce moment dans la région. Quant au Maroc, appliquant le principe de non ingérence avec une logique que l'on ne saurait contester, il s'interdit, même par réciprocité, de s'engager dans des combinaisons incluant l'Algérie haineuse manipulatrice et menaçante. Telles sont, à peu près, les idées que Nasser BOURITA le ministre marocain des Affaires Étrangères a exposé sans détours avec colère  à Brazzaville. A bon suiveur, bon décryptage !

samedi 25 janvier 2020

TEBBOUNE ASSURERA-T-IL PAR MANQUE DE DISCERNEMENT L'EMBRASEMENT DE LA RÉGION ?

POURQUOI, MERKEL CHERCHE-T-ELLE UN TAXI ALGER-TOBROUK AVEC COMME CHAUFFEUR TEBBOUNE ?

       Pendant que Merkel Macron Poutine Ardogan et Pompéo préparent la dislocation de la Libye, chacun selon ses propres intérêts géopolitico-stratégiques, le Maroc non surpris de leur attitude prédit que cette conflagration embraserait la région. Ceci, bien sûr, n'est que le résultat de l'incapacité des protagonistes libyens en cause à trouver une issue de concrétisation des accords de Skhirat.  Et ce ne sont pas les trémulations diplomatiques du ministre des Affaires Etrangères algérien Sabri Boukadoum conviant ses homologues de quelques pays de la région, rien que pour  leur montrer  par la tromperie que l'Algérie revient à grands pas sur la scène internationale, surtout après une éclipse de presque trente années. Aussi, on se demande, pourquoi à la réunion de Berlin du 19 Janvier 2020 sur la Libye, Merkel a-t-elle dissimulé sa pensée de faire de l'Algérie le pion de ses ambitions ? C'est même devenu son rêve, certainement, après re-consultation des mémoires du Maréchal Rohmel sur les batailles d'El Alamein I et II. 

       En ce sens, n'est-ce là, sa raison de refaire l'histoire en cherchant un taxi Alger-Tobrouk avec comme chauffeur Tebboune. Et ce, tant ce dernier est germanisé avec un Haftar pharaonisé et Serraj ottomanisé, ils assureront la mise en perspective de la triangulation de l'embrasement ? D'ailleurs, pourquoi ni Pompéo ni Poutine n'osent-ils s'avouer à eux-mêmes et avouer aux autres que toute cette stratégie de la défiance au Maghreb sera vouée à l'échec ? Dans ces conditions, le Maroc, comme l'eut rappelé notre ministre des Affaires Étrangères Bourita, lorsqu'il actionnait l'ouverture de nombreux Consulats à Laayoun et Dakhla, que la soi-disant dite conférence de Berlin constitue la violation flagrante de la lettre et l'esprit des accords de Skhirat. Remuant ainsi le couteau dans la plaie de Tebboune. Lequel, c'est sûr, il n'exclu pas d'inscrire une agression contre le Maroc voire aussi Mauritanie, par la même voie et dans les mêmes délais pour le compte du polisario.

       En effet, voilà pourquoi le Maroc la Tunisie la Mauritanie et les pays du Sahel repoussent les balivernes de Tebboune. Sachant qu'il n'a toujours pas compris que la stabilité de son pays dépend aussi de celle des voisins. Tellement, cette curieuse habitude qu'il a, de vouloir montrer sans en avoir l'aura que c'est l'Algérie qui détient la solution pour tout le Maghreb. Alors, que faut-il lui dire si ce n'est, pourvu que Dieu puisse protéger la Libye et son peuple de l'aventurisme basé sur la paranoïa et le surmoi. N'est-ce, comme ça, Tebboune insulte l'avenir par ses insinuations montrant son désappointement et agacement vis-à-vis du Maroc. Autrement dit, on ne devrait pas lui reconnaittre, dans ces conditions, de légitimité par procuration sur la situation désormais créée en Libye par l'action de Merkel. Évidemment, le silence des Généraux en vert-kaki montre que s'ils ne prennent garde au danger de la soustraitance des ambitions de Berlin, ils en perderont leur âme et en paieront le prix fort. D'ailleurs, de nombreux observateurs soutiennent que la catastrophe pourrait être épargnée à la Libye et à la région. A bon entendeur, salut !

mardi 21 janvier 2020

C'EST CHOSE DÉSORMAIS ÉTABLIE, LE COUP DE BERLIN FIT A TUNIS RABAT ET N'DJAMENA L'EFFET D'UNE TRAHISON.

L'ALLEMAGNE A-T-ELLE PERDU LE SENS DES RESPONSABILITÉS QU'ELLE AVAIT GARDÉ JUSQU'ICI DANS L'AFFAIRE LIBYENNE ?

       Assurément, l'Allemagne ne gagne rien à l'événement somme toute non apaisant de Berlin . Cette stratégie du fait accompli a mis tous les marocains en alerte puisque Angela MERKEL veut tester leurs réactions et d'ajuster en conséquence sa ligne de conduite. Alors même que, Haftar l'un des protagonistes de la crise libyenne, avait déjà décidé à continuer d'user de la force sur diktat de l'Arabie Saoudite les Emirats Arabes Unis et l'Egypte. Quoi qu'il en soit, le Maroc a noté avec stupéfaction la froideur marquée d'Angela MERKEL par rapport au processus de Skhirat. Du reste, si la Chancelière allemande à la réunion de Berlin du 19 Janvier 2020 sur la Libye a fait l'objet de critiques lancinantes, c'est qu'elle parait avoir perdu le bout du fil de cet imbroglio. Ne sachant, toutefois, que l'enveloppement stratégique des pays du Maghreb par cette attitude pourrait s'aggraver tragiquement. D'ailleurs, on ne doute pas que Abdelmajid Tebboune ait été invité à y participer à ce calendrier périlleux, seulement, pour poussser l'État algérien à ne cautionner le déploiement des troupes turques en Libye au delà du corollaire de la légitimité. C'est donc, le dispositif de l'OTAN au Sud de la méditerrannée qui s'allongera d'abord pour faire face à Poutine, puis à Ardogan malgré qu'il en est membre. Aussi, qu'Angela MERKEL ait pris la peine d'inviter seulement Tebboune, cela n'a -t-il vidé de toute objectivité la plateforme de négociation proposée à Berlin ?Tellement, cet intérêt porté exclusivement à l'Algérie par l'Allemagne n'a fait  qu'aviver, encore plus, l'inquiétude au sein des états-majors des pays de la région MENA-Sahel.

       Évidemment, si l'on se tient au caffouillage qui accompagnait ce changement brusque de politique d'Angela MERKEL en Libye, on voit une modification subliminale, contre toute attente, de l'attitude de neutralité du Secrétaire Général de l'ONU. Dont, on n'en saurait douter que le Maroc la Tunisie et le Tchad n'ont plus qu'une solution, c'est de s'entendre entre eux. Et ce, avant de présenter aux libyens leur altérnative dans le cadre du protocole de Skhirat. Loin de la tentative allemande qui recèle de menace, notamment, concernant le cessez-le-feu entre soumission de Serraj et/où anéantissement voire dislocation de la Libye. Et c'est là où l'on voit que Pompéo y a assisté à cette mise en scène, en échange d'importantes contreparties dont les règles de consentement par l'Allemagne n'en furent pas moins observées. Faisant savoir que les USA n'entendent pas changer le statut de l'État libyen reconnu par la communauté internationale. Une duperie qui, par ailleurs, n'est autre qu'un habile moyen de pression sur les pays du Maghreb, pour leur faire comprendre qu'ils se trouvent devant une attitude décidée des puissants de ce monde devenu fou.

       Néanmoins, que peut-on dire du cynisme d'Angela MERKEL avec lequel elle a violé sa parole vis-à-vis du Maroc ? N'en déplaise à certains de nos diplomates à Bonn qui n'y ont vu que du feu, s'agitant aujourd'hui et se lamentant après l'exlusion du Maroc de la réunion de Berlin. Comme ça, l'on peut dire que d'autre tentatives auront lieu pour déstabiliser le Maroc à même de provoquer d'autres tensions. Et oui notre pays est visé, les observateurs avertis le savent bien. Tellement "Notre règlement de compte politique avec les allemands pro Algérie ne ressemble en rien avec ceux des autres pays européens". C'est très simple nous résisterons à leurs  manigances et sournoiseries pour défendre nos intérêts directs et indirects dans l'art des échanges diplomatiques, sans manifester de nervosité ni transgresser les règles de courtoisie. Ceci dit, avec ce mélange d'optimisme et de pessimisme qui, depuis le 19 Janvier 2020 à Berlin, n'est-ce pas le ministre Nasser BOURITA des affaires étrangères de la coopération et des marocains du monde a cru bon d'enchérir rapidement sur cette éviction du Maroc. Tout en atténuant la rigueur du ton de son langage, démentant à cette occasion les colportassions comme quoi Rabat veuille encourager la violence en Libye. Même si le processus de Skhirat, à ce jour, n'a trouvé d'obstacles que chez les séditieux locaux avec des complications internationales sur recommandations faciles à en deviner l'origine. Comprendront, ceux qui pourront ! A bon lecteur, bon décryptage !

jeudi 16 janvier 2020

UNE CHOSE EST SÛRE, LE CHOIX D'UN BON MODĖLE DE DÉVELOPPEMENT AMÉLIORERA LES CONNAISSANCES DES CITOYENS.

Tout simplement par l'Education le Travail et la Santé.

       Après deux décennies du règne Mohamed VI, l'on peut dire que le changement de stratégie d'action pour un nouveau modèle de développement est acté. L'installation de la Commission présidée par Chakib Benmoussa en est la preuve pour sortir le Maroc de l'absurdité des politiques décevantes suivies depuis les élections législatives du 25 Novembre 2011. Dont, l'adoption de la Constitution du 31 Juillet 2011 n'a pas été d'une aide précieuse pour la bonne gouvernance pour cause d'incompétences dissimulées dans les outrances. En cela, il faut le dire sans gêne, la Commission précitée n'est pas le fruit du hasard ni de l'imprévu et encore moins de l'opportunisme.  Elle est mise sur pied non seulement pour fixer les objectifs de la décennie future, mais aussi pour instaurer la culture des évaluations périodiques du modėle de développement typiquement marocain qui sera choisi et adopté par les politiques publiques. Et ce, au regard des exemples de pays asiatiques et sud-américains ayant été déployés pendant les années 80-90 via des moyens nationaux extraordinaires pour y arriver.

       A l'évidence n'est-ce en prenant appui sur les résultats comparés dans ces pays, et ce, en accentuant la lutte contre la corruption le népotisme et le suivisme idéologique bête et méchant que l'on peut selectionner avec soin les méthologies les plus performantes ? D'ailleurs à propos, que faut-il répondre à ces zélés politiques de surcroît nombrilistes qui tirent sur tout ce qui bouge ? Si ce n'est, pas de croche-pied au volontarisme des membres de la Commission Benmoussa pour le développement. Notamment, pour ne pas étouffer les aspirations du peuple marocain à un changement radical du modèle et non à un ravalement de façade. En effet, après les premières audiences des partis politiques, des syndicats et quelques fédérations des chambres socio-professionnelles, pourquoi ces politiques aigris et froissés dans leur surmoi prennent-ils à partie les membres de cette Commission et à titre personnel ? Dont, leur stratégie hideuse de soi-disant leur panache retrouvé consiste à ďélegitimer par l'outrance ces membres. N'acceptant par avance que ces commissionnaires obéissent à un dessein déterminé par le principe du volontarisme transcendant. Lequel, par ailleurs, tenant dans les buts que le Roi, Lui-même, s'est fixé. Loin des mesquineries  au sein de l'Exécutif après le constat déconcertant d'une gouvernance à tire larigot. D'autant plus, l'une des caractéristiques de la commission c'est sa durée limitée. C'est-à-dire, le temps de murissement des idées et réflexions, pour pouvoir les utiliser et les appliquer sans tarder dans le processus de production d'une bonne gouvernance des deniers publics.

       Autrement dit, qu'on ne le veuille où pas, n'est-ce presque huit années perdues pour rien tout en continuant à détourner l'attention de leur fuite en avant, face à leurs propres échecs successifs à mettre au point un modèle de développement viable cohérent concis et précis ? Donc, sans préjuger sur leur légereté si ce n'est désinvolture, il est nécéssaire de rappeler que l'Etat-Maroc a choisi de se doter du meilleur modèle de développement possible. Sachant, le développement d'un pays représente l'amélioration des conditions de vie de tous ses citoyens sans exception. Et ce, en mettant l'Education le Travail et la Santé au coeur des dispositifs déstinés à remedier aux principales entraves à la bonne gouvernance. Prélude à l'avènement de nouvelles perspectives de sortie de crise, dont l'objectif c'est de provoquer un miracle sur la voie du rattrapage promotionnel d'un nouveau contrat sociétal, où les droits de l'Homme sont assurés. Et autant dire qu'avec les turpitudes et vociférations des zélés en mal de reconnaissance, les choses ne s'amélioreraient guère. A bon entendeur, salut !