jeudi 23 janvier 2014

COMMENT ET POURQUOI LA DIPLOMATIE MAROCAINE S’IMPLIQUE-T-ELLE DÉSORMAIS DANS UN RENVERSEMENT COMPLET DE LA FAÇON DE PRÉSENTER LES CHOSES ?

PARCE QUE POUR SE RATTRAPER,  IL LUI A FALLU USER DU DÉPASSEMENT DE L’ETAT DU RAISONNEMENT D’INTERDÉPENDANCE ISLAMISTE D’AVANT!

       Ça y est l’administration Obama a fixé la date du sommet USA-Afrique ! Ça va être le 05 et 06 Août 2014 aux Etats Unis d’Amérique avec invitation de seulement 47 pays africains, sans le Zimbabwe l’Egypte le Soudan et d’autres pays encore en voie de recherche à sortir de déstabilisation en interne. Aussi tous les chefs d’Etats et gouvernements réceptifs de ce message significatif du branle bas de combat qui s’annonce après cette sollicitation-invitation, sont maintenant avertis pour commencer dès à présent à se mobiliser. Et pourquoi pas innover en bonne gouvernance socio-économique et respect des droits humains. Primo en combattant l’inflation des hostilités diversifiées jaillissant en interne comme en externe, et secundo en ne se bornant plus sur les états de chocs du passé mais sur les nouvelles bases diplomatiques de coopérations pré-établies par les USA et l’ONU pour l’Afrique. Même si, au demeurant, il semble bien que nombreux pays africains ne soient hélas en mesure d’en prendre acte et reconnaître leur tort. N’ayant pas tiré de bonnes leçons de gouvernance pour éviter la frustration, ni  à temps accompagné les changements sans s’en être contraints de le faire dans l’obligation des nouvelles donnes politiques sociales et économiques.

       A cet égard, n’est-ce pas que le Maroc comme le confirment tous les observateurs internationaux, en fournit déjà la démonstration dans ce sens, par où, se trouve une analogie  avec sa marche interne et sa raison de se diriger en s’ouvrant davantage vers l’Afrique ? Et ce, grâce à l’approche honorable innovante du CNDH et CESE ne se cantonnant plus dans l’observance de l’injustice l’iniquité la précarité et l’inégalité en droits et devoirs, mais dans la préconisation rapide de l’effectivité de la constitution du 01 Juillet 2011. Et c’est de la même façon que depuis les visites historiques du Roi Mohamed VI au Sénégal Cote d’Ivoire Gabon et Mali, que nombreux sont d’autres pays africains qui s’en sont trouvés en guerre avec leurs consciences politiques aspirant copier le Maroc. Au point que certains de leurs supports médiatiques indépendants voulant intégrer la résonance marocaine à l’international, continuent de suivre le déroulement de l’impact du fil de ses actualités selon les opportunités à l’exemple de son invitation à la conférence-pourparlers Genève II concernant l’imbroglio syrien. A même de comparer leur suivisme réflexogène dinars-dépendant d’avant de contre nature, où naquit l’idée de contrecarrer tout ce que entreprend le Maroc.  Car le qualifiant à la hâte et injustement contre-productif pour l’Afrique, par ailleurs ne les honorant aucunement vu leurs résultats obtenus sur le terrain ainsi que leurs commanditaires.

       En somme, ne s’agit-il d’une sorte d’anticipation structurée de transfèrement du savoir-faire marocain dans beaucoup de domaines vers les pays africains amis et autres désireux d’en sortir de l’enfumage de l’Algérie des généraux nababs leurs résidus-satellites ? Notamment par la vitamination des rapports diplomatiques réalistes et programmatiques pragmatiques dégageant des dispositifs d’attractivité réciproque, pour le commerce l’économie le culturel le social et le cultuel. En usant de compétences marocaines d’abord pour la formation de leurs élites, ensuite assurer en commun l’accompagnement par des partenariats gagnant-gagnant d’instauration d’infrastructure diversifiée. Et aussi l’échange d’expériences ciblées de l’aménagement des territoires et leurs gestions administratives en entités fonctionnelles territoriales, tenant compte des spécificités structurantes locales. Corroborant ainsi le bon vouloir et désir de bâtir ensemble l’avenir d’une nouvelle Afrique dans le silence et la responsabilité, loin des essais déstabilisateurs par billetterie dont toujours les mêmes en font leur dada favoris anti-Maroc. De surcroît datant du temps de la tornade ensablée en 1961, et dans leur rancœur s’est cristallisée dans l’affaire du Sahara marocain après la Massira en Novembre 1975.

       N’est-ce pas que Le Maroc découvre à travers l’action de quelques uns de ses prévisionnistes diplomates assidus, sa particularité de projection multifactorielle dans l’avenir parce qu’au diapason de la marche du monde ? En plus sachant que pendant longtemps il est resté exposé aux rancunes gravissimes dans le Maghreb qu’en effet la plupart du temps il les connaissait, mais ne s’imaginant pas à ce point leur résistance de nuisance pour des  raisons historiques. De fait, maintenant il part de données socio-économique-politiques palpables et non théoriques, pour affirmer ce que sera confirmé surement dans le sommet USA-Afrique. Effectivement, tout cela parce qu’après la visite du Roi Mohamed VI aux USA d’Obama qui continue de faire écouler beaucoup d’encre, étant le chef d’Etat africain à avoir apporté hauteur de vue réaliste et pragmatique levant le doute sur l’origine de l’épisode relationnel désolant Reis-dépendant d’avril 2013. Qu’au demeurant,  aujourd’hui l'interprétation future des conséquences et résultats de ce sommet, implique quand même pour le Maroc de ne pas se borner seulement à cette direction. Pour qu’il puisse pouvoir en plus et encore baliser d’autres parchemins diplomatiques, en consacrant ainsi son nouveau temps politique en matière de relations extérieures. A voir comment le Maroc est devenu la Kibla pour rencontres forums et congrès de toutes natures, surtout économiques cultuelles culturelles-civilisationnelles et sécuritaires. Et ce, sans controverses infondées ni oscillations dans les positionnements selon les opportunités et les conjonctures.

       C’est vrai, au Maroc on n’est nullement dans la vitalisation du tropisme pan-arabe, que l’on voit subir dégénérescence partout ailleurs en ce temps du printemps qui n’en finit pas. Au point d’en voir la casse phénoménale dommageable incontrôlée, subie par des familles et tribus au nom de l’avènement et réveil du terrorisme. Une situation où s’imbriquent des contacts diversifiés de tout bord, aboutissant à la surchauffe guerrière sur le terrain comme en Syrie, voire en Centre-Afrique Soudan du Sud Somalie Érythrée et d’autres contrées encore. N’est-ce pas que nos contingents s’y impliquent sous mandats onusiens pour éviter tout risque de faire embraser l’Afrique toute entière, laquelle, se trouvant depuis longtemps dans ce procédé de percolation de souffrances par transvasement de rancunes ethnoculturelles d’un temps que l’on pensait à tort révolu. Même si, on assiste à des réussites de mouvements économiques autour d’autres pôles, en l’occurrence les pays BRICS et émergents comme le Ghana Kenya Tanzanie Mozambique et d’autres. Dont il faudrait en revoir les clauses d’exploitation des richesses du sous-sol, en favorisant l’esprit gagnant-gagnant dans le respect de la sauvegarde environnementale si c’est possible.


       Qu’en effet le Maroc diplomatique en a compris la valeur ajoutée pour le rayonnement du pays, et donc s’y investis avec détermination multidisciplinaire par ses propres moyens d’en faire mieux que ces pays en suivant les pas de l’Afrique du Sud, avec en plus surveillance-vigilance draconienne du développement humain. Voilà pourquoi Obama comptant sur la participation effective de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, veut faire comme les chinois et les français, en institutionnalisant des rencontres au sommet avec les africains et delà avoir un contrôle sans abus sur la croissance africaine. Et ce par plus d’appel à l’investissement au Maroc, car il sait que la Chine Russie et Brésil s’y intéressent déjà en plus de l’Union Européenne. Et en même temps ne faudrait-il pas pour la diplomatie parallèle d’être en concordance avec l’officielle ? Sachant que le Maroc se montrant hub et tremplin pour entrer en Afrique francophone, pour ne toucher aux acquis avec l’UE de par le statut avancé dont il jouit, et ne parasiter le programme stratégique et de libre échange avec les USA pour des raisons politiciennes sans fondement.

vendredi 17 janvier 2014

COMMENT ET POURQUOI LE SOUVERAIN MAROCAIN PRÉCONISE LE DÉPASSEMENT DE L’ETAT DE STRESS POST-ESSAI DE JUDAISATION D’AL QODS SHARIF ?



L’APPEL DU ROI DU MAROC EN COMITÉ AL QODS A MARRAKECH, POUR UNE INITIATIVE-CADRE INÉDITE  D’ENCOURAGEMENT DE LA OUMMA ARABO-ISLAMIQUE, LE VATICAN ET LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE A AVOIR UNE VISION INNOVANTE SUR LE FUTUR D’AL QODS SHARIF !

       L’arme non secrète marocaine est la mobilisation tout azimut pour pénétrer les consciences des peuples du monde a propos d’Al Qods Sharif, vu que la diplomatie seule ne suffit plus à lever les fonds nécessaires pour faire face au manque criard des donateurs. En somme un acte effectué avec détermination à la séance inaugurale de la vingtième réunion du Comité Al Qods sous la présidence effective du souverain marocain en présence d’Abou Mazine Mahmoud Abbas président de l’Etat de Palestine. Et ce, en lien avec les différentes tentatives de judaisation d’Al Qods Sharif et autres essais de colonisation des territoires palestiniens. A cet égard, c’est une surveillance-vigilance de la majoration des risques des séquelles psychologiques des habitants d’Al Qods  « maqdissiyines »(Hiérosolymitains de l'Est), par l’Agence Beith Mall Al Qods.  En insistant sur les modalités d'évaluation de l’intérêt de leur stabilité sur les lieux par des suivis de plus en plus harmonisés pluridisciplinaires pour les cinq prochaines années en leur faveur. N’est-ce pas qu’il s’agisse d’une forme d’engagement et traitement a point nommé savamment ciblé, et indivisible par l’effectivité des actions? En l'occurrence, dépassant les stagnations par la levée d’obstacles qui constituent le véritable réservoir de l’extrémisme à tout vent, loin de l'usage du blabla des manutentionnaires des chambres noires de certains chefs d’Etats ?

       Voilà pourquoi de fait, l’intervention-discours inaugural du souverain diminuera les risques d’évolution vers les choix hégémoniques pré-consentis par l’Etat hébreux. Qu’au demeurant il s’en dit le même jour de cette rencontre à Marrakech, être contrarié par les positionnements des chancelleries européennes. Au point d’en arriver à convoquer les ambassadeurs pour diversion, leur reprochant une soi-disant partialité pro-palestinienne et qui ne date pas de ce jour. Ces signes montrent qu’Israël n’est pas du tout constant, d’où la place prépondérante qu’occupe son agitation en particulier ces tentatives répétitives de colonisation faisant fi du droit international. Parfois c’est avec une aiguë propension même sans discrétion, si ce n’est carrément systématisation d’occupation des terres surprenant la communauté internationale. Cependant, dans son discours le Roi du Maroc a montré en clair que ce ne sont pas seulement ces raisons qui suscitent l’ensemble des mesures annoncées pour contrecarrer la méta-arrogance produite par les mécanismes du mal habitant les sionistes. Mais aussi, pour informer la Oumma arabo-islamique sur le rôle potentiel référentiel et à chaque fois circonstancié, que joue le Maroc dans la sensibilisation du Vatican l’ONU et le monde contre les attitudes schizophrènes d’Israël à l’encontre du patrimoine matériel et immatériel des maqdissiyines.

       D’ailleurs à en voir que parmi les dossiers sélectionnés par la commission d’experts récompensant la ténacité du souverain marocain de suivre près les programmations sur le terrain, il en existe des projets innovants dans leur contribution à l’amélioration de la situation devenue difficilement supportable voire insoutenable. Dès lors que le Maroc s’investit usant d’actions civiles à plus de 80% dans leur financiarisation et donc réalisation, à l’exemple d’écoles et complexes socio-éducatifs et sportifs. Par opposition aux essais de surenchères machiavéliques, lugubres, zéro-dépendants et bassement désolants de l’Algérie officielle en connivence avec les frères musulmans du temps de Morsi et son pré-carré de proches de surcroît usurpateurs. De sorte qu’en ce temps là, à quel point furent inconscients certains pasticheurs ayant provoqué le tollé au sein de toutes les couches sociales marocaines du fait de leur mutisme et encaissement à propos de la sortie médiatique d’Alariyane. Mais la question qu’on est en droit de se poser, est-ce que ces groupuscules en dormance parmi nous, en utilisant seulement le contrebalancement obscurcissant au moyen de se couper de la réalité, n’ont fait que le peuple marocain découvre par hasard leur interdépendance dans la gouvernance vis-à-vis d’Alariyane and Co ?

       N’est-ce pas que, c’est maintenant de l’avis de nombreux analystes et observateurs politiques, la modification de fond en comble de l’approche et l’esprit au plus haut sommet de l’Etat de faire face à ces contrebalancements où ils se trouvent ? Assez donc d'affecter dévotion et vertu prenant des airs (Tbouhit) au parlement et ailleurs, mettant les petites gens en émoi, parfois seulement pour diversion ! Surtout pour s’en enorgueillir plus tard de soi-disant gloire, au point d’en user de technique de brouillage des messages lors des émissions de télévision. Ce n’est nullement la bonne approche pour s’octroyer une notoriété dans la structure de l’Etat marocain et de sembler poser pour la postérité. N’est-ce pas qu’inconfortable est déjà ce genre de réputation de certains de nos politiques, que de crise en crise provoquée par eux, on pourrait les inviter à participer à l'académie des néophytes en politique ? Parce que présentant même deux ans après une attitude incompréhensible, attirant vers eux l’éclairage terne de la lampe à huile qui ne correspond plus à la véritable vocation des hommes d’Etats par les temps qui courent, dont malheureusement certains ne voulant que se pavaner marchant avec fatuité (Tbourida) dans les arcanes du pouvoir. D’autant plus allant dans la ligne de certains de leurs proches collaborateurs zélés, qualifiant les rassemblements de foule, de la société civile, des diplômés chômeurs, des corporatismes socioprofessionnels, des syndicats et monde des arts, sortes de danses en pas inégaux décriant sans fondement le gouvernement. Alors qu’ils n’ont eux-mêmes jamais cessé de développer la théâtralité dans leur propos, rentrant dans la peau d’amuseurs paraissant victimes par l’inversion des rôles. Ce que l’on ne cesse de constater en direct chez beaucoup de coquilles vides dans des émissions télévisées, alors qu’ils donnaient l’impression de dominer le champ politique marocain.

       Qu’y a-t-il en ce sens de plus absurde chez les coalisés gouvernementaux de circonstance conjoncturelle, que l’essai d’envoyer aux calendes grecques l’effectivité de l’esprit de la constitution du 01 Juillet 2011 sur le plan de la démocratie participative interne ? Tandis que les marocains aspirent à une gouvernance probe s’attaquant aux vrais chantiers socio-économiques et politiques structuraux, et non aux relents discourant discordants éphémères, dont une bonne partie ne saurait être saisi correctement et à bon escient par tout un chacun. En plus, en continuant de mobiliser par des plages séquentielles inertes d’un travail seulement de l’enfumage, sans tenir compte des tendances de l’économie réelle du pays constamment en diminution de rendement. Aussi, pour les historiens, bien sur, les témoignages obtenus ici et là, constituent des documents de première importance sur la vie politique publique au quotidien, à même d’en facilement comprendre pourquoi aux manifestations revendicatives on ne cesse de leur répondre à cris soutenus DÉGAGER !


       C’est vrai que cela aidera à la clarification des positionnements du Maroc afin de soutenir l’évolution des tractations voulues par le président Obama et menées sous la houlette de John Kerry. Lesquelles se fondant sur des critères précis d’engagement commun des palestiniens et israéliens, de par leur pertinence thématique répétitive et méthodologie de mise en effectivité. Et ce, malgré la sortie tonitruente du ministre de la défense de l’Etat hébreux, qualifiant le secrétaire d’Etat au foreign office américain de messianique ne comprenant rien au conflit. Parce que dans ce cas, très vite on ordonne la chasse aux scènes de colonisation et judaisation des territoires occupés, plus vite le modèle relationnel que préconise Obama prendra forme exigeant de la communauté internationale mobilité en faveur de la constitution de deux Etats, l’un pour les palestiniens sur la base des frontières de 1967 en écoutant leurs souffrances, l’autre pour la sécurité d’Israël dans ce Moyen Orient désormais en remue-ménage politique sans cesse. Finalement le Maroc au plus haut sommet de l’Etat est dans l’ambition d’apporter son concours, par ses positionnements responsables sérieux montrant exigence solennelle. Contrairement à d’autres montrant agitation d’intérêt politicien à tire larigot, ne faisant que scander des propos sans valeur ajoutée. Surtout de la façon dont les marocains en ont assez d’en suivre le déroulement sous des cieux non envieux.

vendredi 3 janvier 2014

BAKOURI MUSTAPHA, LE POLITIQUE-TECHNOCRATE CHEF DU PAM PRÊCHANT AVEC UNE REMARQUABLE CONSCIENCE DE S’OUVRIR AUX CONNAISSANCES DE L’ECONOMIE MONDIALISÉE.


 Mais qui est-il politiquement Bakouri Mustapha pour s’être accaparé à l’unanimité de la chefferie du PAM ?

Il est des hommes politiques qui signent leur parcours par des actes économiques sociaux et même diplomatiques, aux termes desquels ils apportent rénovation dans l'attitude à prendre et aussi à la gouvernance par leur savoir-faire. C'est ainsi qu'au sein de leurs partis surtout dans l'opposition comme au PAM, le PI l'UC et l'USFP, ils ont contribué à l'essor de la valeur Maroc chacun dans les instances dont il est membre, et donc à l'aura du pays à l'international. D'ailleurs n'est-ce pas que c'en est assez des contrats-pactes des déconvenues vécues ces deux années auparavant par le gouvernement Benkirane I n'ayant rien apporté de plus au Maroc ? Dont l'ironie du destin a voulu que ce soit l'homme ex G-huitard, le décrié d'alors par les pjdistes, qui donne le tempo à la deuxième mouture. Et ce, de par la technocratypie instaurée au sein du Gouvernement venant de son parti le RNI, en plus de sa touche en matière de relations officielles à l'étranger désormais validée.        

       De fait, BAKOURI Mustapha, n’est-il devenu le pamiste célèbre pour avoir suscité l’indispensable intérêt de l’indépendance des politiques marocains au suivisme pur et dur voire aveugle n’usant que du soufflet de perspective d'indélicatesse à l’égard du peuple ? Parce que pour certains à trop en faire, ils ne font que se fixer dans leur subconscient des images visuelles furtives pour la postérité, au demeurant nullement enrichissante pour la faisabilité initiale de la constitution du 01 Juillet 2011. Dont beaucoup de personnalités nous envient par objectif placé et visé en pleine lecture du préambule, la haute portée significative de contribution à l’envol constitutionnel marocain de surcroît unique dans le monde. N'est-ce pas ce que par ailleurs en a déduit Jack Lang le président de l’IMA (Institut du Monde Arabe) à Paris lors de sa visite au Roi à Marrakech, faisant de ce préambule le socle de la manifestation de l’IMA 2014 pour le Maroc au mille couleurs ? Mais pour comprendre cela, il aurait fallu pour certains opportunistes du temps présent, en comprendre la portée politique du préambule précité sur l’échelle des valeurs en démocratie.

       En tout état de cause concernant Bakouri, c’est un politique aux talents multiples, dont l’esprit s’est éveillé à la nature de gouvernance publique sans conservatisme. Cela s'est vu aisément dans sa critique du montage du budget 2014 qu'il qualifia d'amateur, s'étant fait taillé comme les précédents, sans valeur ajoutée au niveau de l'investissement stratégique à vision futuriste. Ni dans le domaine du social comptant sur la croissance pour la vraie relance du pouvoir d'achat des marocains, mais seulement une austérité trempe-l’œil avec son fameux jeu d'écriture ayant animé les débats en deuxième chambre du parlement. On est même frappé par l'intelligence de Bakouri d’éviter de se plier à la discipline de l’emphase sans résultat probant, comme hélas ce que font nombreux de ses semblables chefs de partis prenant les marocains pour des immatures politiquement. Même si, c’est vrai que la chefferie du gouvernement procure gloire immense à son détenteur s’il s’atèle à d’importantes activités politiques correctes et honnêtes sans espièglerie ni populisme. Sauf parallèlement, il n'en demeure pas moins elle peut aussi lui apporter disgrâce par suite aux manquements graves au respect de la constitution, vu qu’en fait elle demande cartésianisme visionnaire de par la haute charge institutionnelle dont il jouit. 

       En effet ce n’est nullement une insinuation au second degré de dire, si l’aphorisme amateur de certains politiques permet la multiplication de petites ascendances psychologiques chez leurs inconditionnels suiveurs, il rencontre par contre chez les connaisseurs décrypteurs de la cinétique des théories politiques des verbiages malveillants, une tendance vers la congélation à même la dédifférenciation des sous-entendements. N’est-ce pas que d’après Bakouri comme d’ailleurs les observateurs avertis, c’est ce qui a provoqué la perte du temps politique par la longue période d’entrechoquements des composantes de la majorité Benkirane I, n’ayant fait que freiner toute évolution vers la bonne gouvernance ? 

       N’en parlons pas aussi du tâtonnement mené ici et là, à l’effet défavorable à la recherche de sérénité politique depuis la deuxième mouture RNI dépendante. Vu la trouvaille diabolique de Benkirane II face aux istiqlaliens les accusant gravement de fossoyeurs et exportateurs de devises illégalement. Et, dont désormais, il est obligé d'en apporter la preuve, sinon ça serait sa descente aux enfers. Car, en même temps mettant ses coalisés surtout le RNI sur le feu des caméras d’obscurantisme manipulé, et/où, se cachent des mains derrière d’opérateurs calquant avec précision les lignes architecturales de nouveaux Vandales politico intellectuellement ottomanisés. Encore heureux que des gens de la trempe de Bakouri veillent au grain, examinant ces incartades par rapport au chemin tracé par la constitution. Rappelant d’un temps solennel aux manutentionnaires de la chambre noire de l’Exécutif, ceux-là même usant des pouvoirs si fascinants soient-ils du maître à bord, qu’ils sont heureusement limités dans leurs actions par la force de cette même constitution.

       Désormais on ne peut mettre en doute la passion multi-potente de Bakouri dans sa carrière brillante, ni se tromper sur son apprentissage de la politique en tant que technocrate d’alignement savant pour en arriver à être le graveur de la nouvelle symbolique politique à coté de l'incontournable Ilyass El Omari. Ce qui fait maintenant plus d'unanimité sur lui, surtout après son passage à l’émission 90 minutes pour convaincre sur Midi1TV, en s’inscrivant sereinement calmement dans l’analyse précise concise sans blabla où trémulation de faciès ni rictus pour dire les choses. Ne c’était-il pas vu ainsi, récompensé de l’estime des marocains en dehors de l’arène parlementaire et gouvernementale? N’est-ce pas qu’il a fait observer dans ses réponses-interventions, qu’en essayant de museler l’opposition et les esprits indépendants, le chef du gouvernement hélas est devenu risible si ce n’est anecdotique tellement il ne cesse de produire des contestations plus fortes à tous les niveaux ? Manquant de fait l’amorçage du développement de la démocratie, surtout de l’une de ses branches les plus importantes en l’occurrence le droit de manifester. Car voulant tout simplement, si l’on s’en tient à ses dires et déclaration devant le parlement rien que par l’abus se pavaner à son tour dans les couloirs des institutions de l’Etat en ayant l’attitude du marcheur plein de vanité. Toutefois, est-ce que cette non originalité, contestable le situant d’emblée en marge de toute grandeur, ne fait de lui un chef de gouvernement mal préparé à cette charge ? Voilà pourquoi Bakouri était fin dans sa réponse ne voulant pas montrer sa proéminence, pour ne pas paraître trop brutal et que Benkirane l’apprit à ses dépens.

       Tout le panel politique s’y est vu impressionner par les remarquables capacités de Bakouri à démonter l’ensemble de l’essai de monopole benkiranien de provoquer zizanie dans le conscient et subconscient des marocains. Cependant n’a-t-il avec maestria fait passer en subliminaire, que même la famille pjdiste est par ailleurs dépitée par les positionnements fantasmagoriques de leur chef jusqu’au délire à propos des promesses électorales non tenues ? Ne s’y refuse-elle déjà en ON comme en OFF, à son jeu d’encaisser la déconvenue de tout le temps politique perdu dans et par l’emphase verbale stérile, et, lui fait porter ses manquements à la parole donnée ? De fait  elle est devenue peu confiante envers lui malgré les quelques tentatives de revigorer son image par certains inconditionnels susurrant dans le creux de l’oreille, espérant lui éviter l’oubli parce que n’ayant rien accompli. 

       A cet égard, on reconnait Bakouri aussi aisément dans les colloques forums et assemblées de haute teneur stratégique de par le monde. Notamment, concernant tout ce qui a attrait à l’énergie renouvelable et durable vu ses exposés clairs brillants, et aussi pertinents pour l’un des secteurs de recherche à développer au Maroc dans l’avenir. Toujours est-il, dans ses tournées à travers le royaume il a montré son vrai visage, parce que n’aimant pas l’emmurement ethnique d’opportunisme ni celui de soutènement idéologique islamiste-integriste et encore moins sociétal basé sur la consanguinité et le relationnel. D’autant plus, ne porte-t-il la vérité du vécu de sa construction politique comme pur fondement en matière des droit et devoirs de tout un chacun, et ce, face à l’essai des mensonges avérés montés par les receleurs usurpateurs de la politique? Tellement dans ses intimes convictions il en jette les passerelles de sa propre ascension en vue de sa reconnaissance au PAM en tant que chef. Par exemple sur les journées de débats sur le Kif, et les propositions d'une éventuelle dépénalisation des petits agriculteurs, n'ayant rien d'autre comme ressources pour subvenir aux besoins de leurs familles. Et dont le PI en avait fait depuis 2007 l'une de ses sorties médiatiques par Chabat l'Aafrit, afin de lever la crispation autour de ce sujet longtemps demeuré tabou.   


       C’est aussi parce que Bakouri combat à sang froid la dépravation politique de certains leaders, tentant de les faire raisonner par ses messages profonds sous-forme de SOS, qu’il n’est guère étonnant qu’il soit en butte aux critiques et à la médisance. Notamment de la part de certains verbeux pas clairs dans leur calembredaine usant d’aphorisme-vandalisme politique amateur, par lequel ils cherchent à en convaincre les marocains à rentrer dans l’ordre des nouveaux Vandales. Au point de penser l’esprit Atatürk-Bourguiba et même Hassan II sur certains volets, caduc, voire sans avenir face au conservatisme ardoganisé et ghannouchisé.  Qu’au demeurant ne cesse de subir les coups de colère successifs et d’en encaisser les relents en interne, comme aussi à l’international. Et ce, par suite aux scandales de la corruption au plus haut sommet que désormais le monde entier en a vu le vacillement si ce n'est les prémices de l'éclatement de la bulle au sein de l'exécutif.