jeudi 23 août 2012

CHAMI AHMED REDHA: LA VALEUR NEUVE MAIS IMPATIENTE DE L’USFP….ENTRE LABEUR ET FUREUR. Par Abdelaziz Ikkrou

EST-CE VRAI QUE DANS LES RECOINS DE L’USFP CERTAINS S’ARROGENT LE DROIT DE DIRE QUI MIEUX QUE LUI, POURRAIT REDONNER, UN MORPHO-LIFTING AU PARTI, POUR QU’IL RETROUVE VITALITE ET SOLIDITE AU SEIN DE SES INSTANCES FACE AUX DURETES DES AVARIES ET PANNES?
APPAREMMENT C’EST UN SENTIMENT QUI FAIT SON CHEMIN CHEZ LA JEUNESSE USFP. SEULEMENT, C’EST BIEN CONNU! CETTE PREDISPOSITION, NE FAIT BOUGER QU’UNE UNE PARTIE ET DONC N’A AUCUNE VALEUR STATISTIQUE.
CE QUI ANNONCE UNE GUEGUERRE, PARCE QUE VRAIMENT QUAND ELLE EN TIENDRAIT UN, ELLE NE LE LACHERAIT PAS. PARCE QU’ELLE L’EN VOUDRAIT CERTAINEMENT UNIQUE NE RESSEMBLANT A AUCUN DES AUTRES POSTULANTS.

Qui est-ce CHAMI  Ahmed Redha?
       Un homme simple courtois dans l'air du temps, malgré son incartade malheureuse non calculée avec la jeunesse ittihidie du M20F. Ce geste surement venant de sa méconnaissance des secrets des mots et gestes, à tout moment, pourrait le bruler et incendierait les toits de sa batisse au parti. Il devait pourtant l’éviter vu que la jeunesse ittihadie du M20F diffuse dans tout le tissu usfpiste, cache un oeil où une Oreille partout.

       Malgré tout c'est un travailleur acharné, meme si, il a tardivement embarqué dans la sphère sans conséquence handicapante pour lui contrairement à beaucoup d’anciens du parti. En ce sens, il est impliqué par sa résistance effrénée à la tentation de stagnation sachant le prix que son parti avait payé de sa participation molle à la première alternance octroyée sous Hassan II. Et ce sans trop de garanties, uniquement par le serment de Youssefi sur le coran.

       A ses débuts au gouvernement il s'irritait de ne pas voir paraître l'impact de l'évolution encadrée de sa reprise du dossier stratégique de l'engagement du Maroc  pour l'industrialisation de  pointe. D’ailleurs dans  ce  choix  à  force  de persévérance il était parvenu à repousser farouchement cette idée s'efforçant de réconforter son équipe, parce qu'il se savait une des rares valeurs sûres du gouvernement, anticipant sur un éventuel attérissage à la tête du parti le cas échéant vu le brouhaha interne. Qu’au demeurant l'inauguration grandiose du site industriel de Renault à Melloussa-Tanger est une consécration à son suivi du dossier, que son successeur au ministère a bien martelé dans son allocution devant le souverain à cette occasion. Aussi, les préparatifs commencés par ses soins du sommet concerté de l'aéronautique en automne, en seraient de plus un vrai indicateur de son audace raisonnée, si et seulement si, la coalition actuelle donne de nouveaux vrais gages de son implication.
       Le plus incompréhensible pour lui c'était la passivité surtout des médias indépendants envers cette vision optimiste de construction d’avenir. Malgré cela il a continué à se démener, arrivant peu à peu à imposer ses possibilités de manœuvres avec en ligne de mire les pays émergeants. En se souciant tout de même des répercussions du printemps qui n'en fini pas des mutations des pays arabes et aussi de la crise financièro-économique de l'Euro zone.    

  Comment ne peut-on pas le comprendre d'avoir voulu anticiper sur la régionalisation? En traçant un cap où la visibilité et les mesures d'accompagnement sont de mises. Déjà des filiations partenariales décentralisées sont en place pour le suivi sur le terrain de ce rythme d'ouverture à plus d'investissements. Pour rappel il n'y a qu'à remémorer les technopoles, formation, offshoring, créations de grandes écoles et instituts, fonds publics et privés d'aide à l'entreprise et d'autres créneaux d'avenir. Par contre dans ce maillage du tissu industriel, on entend ses détracteurs se plaindre du favoritisme d'octroi des avantages toujours pour les mêmes. Parce que cette façon de voir, ce qu’il a fait, pourrait entacher cette belle aventure, où l'échafaudage téchnico-juridico-administratif couronnant ce montage risquerait de s'écrouler. Meme si, les partenaires sociaux, patrons de PMI-PME sous la nouvelle égerie du monde industriel madame Bensaleh et les syndicats conditionnés à ce défi, continuent à vouloir se laisser mettre en selle.
       C'est peut être le début de la victoire d'une espérance qui fut utopique il n'y a pas si longtemps, à condition que Benkirane sorte de ses flous emphatiques qui n’apportent rien à l’investissement. Prenant ses aises en se perdant dans les labyrinthes de la psychologie de la peur, ne maitrisant en plus rien de cette communication spin parallèle où antiparallèle. Qu’au contraire, elle le fait tomber en pature de la consommation médiatique nationale et internationale surtout après avoir parlé des Salahifs, Aafarits, et autres poches de résistance.
       Maintenant, en ces temps de bouillon d’idées après presque une année du scrutin des législatives du 25 Novembre 2011 et la formation de la coalition autour du PJD, il s’y est mis lui aussi au starting block de la course à la chefferie du parti. Mais au pas de celui-ci avec des doutes existentiels dans le champ national, conjugués de rivalités des protagonistes à cette chefferie, il est interloqué et déconcerté ne cessant de rappeler que c'est lui l'instigateur du doublement de cadence de défibrillation du tissu industriel marocain. 
Ce qui est vrai, en innovant jouant des clauses de sauvegarde avec les investisseurs et promoteurs nationaux et étrangers par une structuration ciblée d'échanges gagnants-gagnants. Pour preuve le secteur du textile longtemps enchaîné, qui se relève montrant un nouveau visage compétiteur où le marketing qualitatif et les délais de livraison se confondent parce qu'enfin envahi par le sérieux et l'esprit de la compétitivité. Il est vrai que sur le terrain surtout à Fes, face à Chabat et au PJD, il fait le poids semblant en harmonie avec l’alchimie socio culturelle de cette contrée. Alors que sur le plan national, meme étant un homme neuf toujours convaincu que les jeunes marocains impatients, veulent voir les effets du changement après la réforme de la constitution, il manque encore de soutien clivant pouvant lui permettre de se démarquer.

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