lundi 13 août 2012

JBABDI LATIFA, ENTRE MOMENTS FORTS DE L'ALTERNANCE ET LASSITUDE DE SES BATAILLES AU PARLEMENT.Par Abdelaziz Ikkrou

N’EST-ELLE PAS CETTE FEMME D’ENDURENCE, PASSANT DE L’OMBRE DES GEOLES A LA DEMEURE FEUTREE DU PARLEMENT?
CETTE COUR DE SOUVERAINETÉ NATIONALE ET/ OU, IL Y A BEAUCOUP A REDIRE SUR LES QUOTAS DONT ON AFFABULE ENCORE LES PETITES GENS.
ALORS QU'IL S’AGIT D’UN ARTIFICE NÉCESSAIRE POUR S’ACCOUTUMER A LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE DES FEMMES COMME DE LA JEUNESSE. CE QUI DONNE UNE ASSEZ BONNE REPRÉSENTATION SUR LES COPAINS LES VOISINS ET LES CONSANGUINS DANS L'HEMICYCLE, NE S’ATTELANT QU’A CACHER LEURS LIENS D'INTERDEPENDANCE POUR CERTAINS D’ENTRE EUX, CHERCHANT MÊME REFUGE SOUS LEUR MUTISME EN SEMBLANT SE TENIR A L'ÉCART.
ALORS QUE C’EST LE LIEU, OU LES DÉPUTÉS SE LANCENT DE VIVE VOIX A DIRE LES CHOSES, PARFOIS, COMME DANS UN SOUK RETOURNANT LEURS REGARDS VERS LES CAMERAS ET AUSSI AUPRÈS DE LEURS GOUROUS LES VOYANT COMME DES NAINS.
Mais qui est-ce JBABDI Latifa dans tout ce vacarme de paroles heurtées et aussi d’éclaboussements?
       Femme politique de gauche d’origine tiznitie, et illustre intellectuelle carrée imaginative défenseure de la condition feminine. Toutefois après l'aventure cesséssioniste ouardighienne du temps de Basri, sa carrière politique sous les projecteurs s'était lancée en tant que conseillère à la primature en intégrant l'USFP à la veille de la première alternance. Puis le quota introduit aux législatives l'a projeté au devant de la scène, se distinguant par sa hauteur de vue sur les différents événements sans risquer l'éparpillement. Parfois démontrant vigoureusement l'inconvénient à laisser sommeiller en arrière plan les tensions néfastes au bon fonctionnement des institutions. Parce qu’elle porte encore les cicatrices émotionnelles et psychologiques des moments de torture qu’elle avait enduré durant les années soixante dix.


Pour saisir les véritables raisons de son ascension, il suffit de regarder son analyse du profil des politiques engagées pendant les forts moments de l'alternance, qui sont passés parfois par l’avalement de dragées substitutives lourdes de conséquence pour le parti. Parce que malheureusement sur bien de positionnements, seuls les intérêts personnifiés, de certains dirigeants comptaient, renonçant à bon nombre de revendications légitimes des marocains. N'en déplaise à eux, même la presse était malmenée suite aux débats enclenchés à propos de positionnements et actions antérieures longtemps restées méconnues des militants. C'est vrai que le flot de critiques n'était pas d'une extrême limpidité, provoquant la confusion, ce qui avait engendré des représailles restées à ce jour comme une ombre dans les annales du parti. Pour cela elle avait signé sa protestation prônant le droit à la liberté d'expression et surtout d'informer sur ces péripéties, tout en se gardant d'en rajouter une couche par la suite sur les étapes de gestion politico administrative aux contrastes démesurés. Benkirane doit en tirer une leçon d'humilité, sachant qu'il était l'éguillard de sa Jamaa Islamia à laquelle il manifeste à ce jour un grande dévotion.

  Lorsque débutait la tournée des membres de l'instance vérité équité et réconciliation à travers le royaume, et que l'émotion soulevée dans l'opinion publique était à son paroxysme, elle avait déjà derrière elle une expérience dans l'écoute. D'ailleurs, aux victimes qui avaient subi l'arbitraire des pires atrocités comme elle dans leur chaire comme dans leurs biens, elle constituait une conjonction psychologique dans le traitement de leur espoir de se voir correctement indemniser et ensuite être honorablement pris en charge. 
       Avant le temps des alliances considérées à l'époque plus où moins viables émanant du scrutin des législatives du 25 Novembre 2011, et qu'après que Benkirane soit investi par le souverain en tant que chef du gouvernement, elle avait manifesté son désir de ne pas voir l'USFP rester dans la majorité. De sorte qu’elle ne voulait pas qu'instinctivement le chef du gouvernement, réitèrerait les mêmes choix d'antan, des profils des ministres féminins comme masculins dans son gouvernement, la pilule du passé pas lointain est toujours suspendue dans le gosier des usfpistes. Parce qu'elle pensait qu'une double exclamation de colère l'atteindrait car le peuple veut de nouvelles têtes compétentes assidues au fait des dossiers et bien dans l'esprit du changement. Ce que par ailleurs ne fut pas fait par Benkirane avec cette coalition, se trouvant portant la colère de la société civile, et des femmes comme elle et dont ses batailles au parlement sont des cris de lassitude restant vaguement audibles.


   Aujourd’hui tourmentée, elle sait qu’on ne peut pas mener à bien le projet avant-gardiste de la nouvelle constitution, en portant des entorses au rigorisme de l'esprit de la commission Mennouni. Vu que, Benkirane s’arroge des competences qui ne sont pas les siennes, allant même jusqu’à vouloir octroyer sans garanties constitutionnelles l’amnestie aux voleurs des deniers publics. Le voilà donc qu'il s'égare de ses revendications électorales prenant le peuple pour un ensemble d'aliénés, jusqu'à s'en trouver obliger de presenter ses regrets d'avoir outrepassé ses compétences. La nomination de Driss JETTOU à la place de Midaoui n'est-elle pas une gageure de poursuivre ces frivoles à la main légère jusqu'aux frontières sans faillir ni trembler? Et qu'on ne nous dise pas qu'il s'agisse de signes avant coureurs d'une campagne d'assainissement brutale annonçant les pires dépassements. Les hésitations d'antan ne sont plus d'actualité, il n'y a qu'à voir le brouhaha provoqué ici et là par presse interposée sur bien des sujets et dans de nombreux départements comme le cas de l'OCDE actuellement.
       Actuellement, comme beaucoup d’autres personnes, elle aspire à la création de symétries mécaniques dans la conscience collective. D’une part par les dénonciations des dérapages de tout ordre, d’autre part par le travail de sensibilisation à une forte adhésion aux valeurs universelles. C’est ainsi qu’elle attend toujours son heure à travers cette analyse croisée sur l'avenir du pays dans le long printemps arabe. Sauf que son parti n'est plus aux affaires, mais dans l’opposition bien au fait du role historique qui l’attend pour faire sortir le gouvernement de ses endormissements.

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