vendredi 23 octobre 2015

L’ ALGÉRIE EST DÉSORMAIS MOINS SÛRE D’ELLE, SE SENTANT DÉSTABILISÉE DANS SES GESTICULATIONS ET SES OFFRANDES ANTI MAROC !

EN ALGÉRIE N’EST-IL FINI LE TEMPS DU GOUT IMMODÉRÉ POUR LA DÉPENSE VIA LA RENTE, NAGUÈRE RÉPUTÉE ESSENCE-PUISSANCE

       Est-ce vrai qu’en Algérie monsieur tout-le-monde commence à s’ajuster à l’avenir qui s’annonce difficile sinon terrible ? Parce que, jusqu’à il y a un an les dépenses pléthoriques via la rente des dérivés d’hydrocarbures en Algérie, étaient soutenues par l’augmentation du prix du pétrole et du gaz. Alors qu’aujourd’hui, ce n’est plus tout à fait dans les mêmes proportions, depuis que le baril se transige au dessous de 55$US. Tellement, qu’en moins de 10 mois, le déficit de la balance commerciale s’est creusé en presque 10 Milliards de dollars, ayant profondément ébranlé les calculs des grands rentiers du premier cercle présidentiel. C’est ce qui confirme vraiment que l’Algérie a baigné dans le modèle d’Etat-providence pourvoyeur de biens d’emplois mais aussi de nonchalance et de haine.

       Aujourd’hui, ce modèle est en souffrance paroxystique, donnant une image émouvante pour certains nostalgiques ne jurant que pour moins de manque au titre de l’économie rentière. Mais tout aussi désolante pour d’autres plus conscients de leur responsabilité, ne se contenant plus à laisser l’Etat continuer ses régulations trompe l’œil, sans disposer d’une stratégie de révision de ses positionnements envers ses voisins. D’autant, ne peut-on confirmer que ces montages rentiers étaient aussi douloureux pour les algériens lambda, se sentant privés de leurs parts en matière de rentrées des exportations et donc de partage de droit de toutes les richesses nationales ? Ce qui suppute conséquemment aujourd’hui, des influences dramatiques sur l’économie sociale algérienne et même sur sa cohésion sociétale et, d’où, on en voit en ce moment des appels citoyens surgir pour demander des comptes. Par opposition à ce qu’on voyait dans la situation d’avant, surtout, quand le pouvoir donnait machiavéliquement l’impression qu’il se dévouait sans compter à acheter la paix sociale et sociétale. Voire même, sans aucune retenue dans son soutien inconditionnel au Polisario, alors qu’en fait il n’utilisait que bruitage et amalgame politicien, pour se servir au passage et continuer à envoyer davantage de faux messages sur l’affaire du Sahara marocain.  

       Cependant, si on en revient sur les grandes mutations en infrastructures et chantiers de grandes envergues socio-économiques culturelles et écologiques que connait le Sahara, n’est-ce en montrant l’excès et abus de ce pouvoir, on en met à nu son obstination dépourvue de code de bon voisinage avec le Maroc ? Laquelle par ailleurs s’exerçant, notamment, par à qui veut dilapider honteusement des milliards en allant jusqu’aux essais notoirement menaçants de la paix au Maghreb. A cet égard, pour stopper ces mensonges du pouvoir algérien, il est essentiel de rappeler à la communauté internationale qu’il y a toujours la volonté marocaine de respecter ses engagements, sans bruit ni hurlement mais seulement mobilisation consciente quand il y a danger. En ce sens, ne faut-il en évoquer l’élaboration responsable en cours coté marocain, du statut d’autonomie élargie aux trois régions du Sahara ? Signifiant l’échec cuisant du front pro-polisarien, dès lors qu’elles se préparent déjà sans contraintes ni dirigisme, à l’autogestion qui est une rupture avec la concentration et la centralisation décisionnelle. Chacune selon ses capacités et volontés intrinsèques dans le cadre de l’effectivité de la régionalisation avancée, récoltant le fruit d’une participation massive au dernier processus électoral. Et/où le concept participatif de la population via ses élus et sa société civile, fait peur à l’Algérie et ses manutentionnaires.

       A cet effet, pour être plus concis et précis, pourquoi le pouvoir algérien s’essaye-t-il ces derniers temps, à vouloir savoir si le Maroc a assez de cran à le tenir en respect ? D’ailleurs, n’en déplaise à certains, ce n’est nullement une volonté de faire du bruit pour le bruit ni une idée-constatation désinvolte, que de relater une vérité. Parce qu’à voir la cadence de la purge ‘’généralicide’’ au sein de l’armée dans toutes ses composantes, on dirait que ça ressemble à de la préparation à l’affrontement avec le Maroc. Même si, et c’est tout à son honneur, l’Etat-Maroc, ne se montre aucunement préoccupé ni tourmenté par cette affaire qu’il considère purement interne à l’Algérie. Mais, il n’en demeure pas moins qu’il soit dans sa légitimité, vigilant et prévenant en restant invariablement sur le qui-vive en tant que gardien des frontières de la stabilité et donc de la quiétude de ses citoyens. Effectivement, à suivre les lancements de messages dans beaucoup de déclarations des patrons-caciques encore biens vus par le carré du bienheureux Said Boutaflika, notamment à des masses médias triés sur le volet en marge de tournées soi-disant d’inspections routinières, n’en peut-on déceler des indices stratégiques de l’état de prédisposition de l’armée algérienne à la mobilisation ? Et qu’il suffit de quelques échauffourées, pour que la cohorte à Ksar Lamradia se sente déstabilisée, et donc profiter de lancer son programme va-t-en-guerre. Ne sachant toujours pas, que la demi-vie de toute guerre même éclair, compte beaucoup sur l’autodiscipline du citoyen, qu’au demeurant se rappellera le moment venu que la vie sereinement honorable est du coté marocain qu’ailleurs en Algérie saignée outrageusement par ses décideurs.

       Et bien, que ce pouvoir n’en prenne pas la peine de consulter ses manuels et notes d’espionnage laissés par le Général Taoufiq, il sera étonné de la fougue marocaine pouvant lui rappeler une autre bérézina s’étant jouée sur ses anciens rêves bâtis sur le sable. A ce propos coté du Maroc, autant c’est à tous les niveaux que doit être inculquée cette vigilance, autant la cohorte à Ksar Lamradia comprendra qu’il ne s’agit pas de consultation d’élucubration-éphéméride pour la tenir en respect. Ni même, d’un kaléidoscope de sensations comparant les situations d’avant et d’aujourd’hui, mais d’une lecture ciblée bien documentée, que les généraux nababs n’ont jamais préféré l’affrontement à l’enrichissement illicite sans répit, les arrangeant eux et leurs familles. Car en plus, sachant pertinemment, que le peuple algérien n’est pas dupe, au point de se motiver à les suivre dans une telle aventure pratiquement perdue d’avance. Au vu qu’il n’a pas le cœur à supporter une armée ruineuse du pays pour affaire ne la concernant pas, alors qu’aujourd’hui il est témoin d’une crise de restriction de l’offre pour sa propre consommation dans tous les secteurs.


       En résumé, au lieu que le gouvernement Sellal fasse son mea-culpa et se signaler lui-même hors du jeu politique mondialisé du temps présent, pourquoi continue-t-il à n’accepter que le Sahara restera marocain jusqu’à la fin de l’éternité ? Parce que, s’il entend agir d’une façon encore plus irresponsable en ne s’écartant pas de l’inscription dans l’agenda de l’affrontement armé et direct avec le Maroc, il aura tout le loisir de vivre pour de bon une vraie déshérence politique. D’autant plus que le Maroc n’a jamais cesser de les inviter au bien vivre ensemble, dans une ambiance de fraternité et complémentarité  inédite. Notamment en usant de relation texturée en transparence d’application et respect mutuel dans les offres d’infinies possibilités de part et d’autre. Autant dire qu’il ne s’agisse en aucune façon d’appel au fédéralisme dont a rêvé dernièrement Christopher Ross, par ailleurs ignoré et non retenu de tout le monde. A bon suiveur bonne lecture ! 

mardi 20 octobre 2015

MAROC : SOUVENIRS…SOUVENIRS…QUAND LE PASSÉ CÔTOIE LE PRÉSENT POUR LE TRIOMPHE DANS L’AVENIR !

N’EST-CE PAS LE MAROC CONTINUERA A SE BATTRE DE TOUTES SES FORCES SUR TOUS LES PLANS, ET N'ABANDONNERA JAMAIS UN SEUL POUSSE DE SON SAHARA ?

       Le face-à-face Maroc-Algérie, ne montre-t-il que le premier prend conscience de sa vraie dimension à l’international, tandis que la seconde ne s’efforce qu’à le contrer via des tribulations extérieures ? En ce sens, vraiment, le Maroc est en droit de célébrer officiellement avec faste et responsabilité, le quarantième anniversaire de la Massira (Marche Verte 06 Novembre 1975) à Laayoun. Montrant que sa souveraineté sur le Sahara n’est pas négociable, consacrant de la sorte à la fois l’effectivité de la régionalisation avancée et aussi la relance diplomatique pour faire face aux turpitudes extérieures surtout les tribulations algériennes. D’autant que ce sacre de Laayoun, n’est pas séparé des autres villes marocaines où se dresseront partout les tentes caïdales et berbères, s’ajoutant au pavoisement sur toutes les places remémorant la mobilisation marocaine populaire du passé pour la récupération du Sahara.

       Ainsi, ne peut-on en voir la conséquence extraordinaire qu’aujourd’hui dans le nouveau Maroc, le passé côtoie le présent par des actions énergiques de grandes portées socio-économiques culturelles écologiques cultuelles sécuritaires et politiques ? Autant de détermination au regard de l’histoire sous SM Mohamed VI, dont on ne peut ne pas évoquer les réformes politiques institutionnelles depuis l’alternance consensuelle. Et, aussi les réalisations des infrastructures de base, malgré les contraintes des années de sécheresse le péril acridien le tremblement de terre d’Al Hoceima les inondations et la hausse du prix du pétrole. Dont il importe aujourd’hui de franchir une nouvelle étape, celle du passage de la transition à l’ère de la démocratie participative dans le cadre de la régionalisation avancée qui fut annoncée dans le discours mémorable du 09 Mars 2011. D’ailleurs, on ne peut plus se laver les mains aujourd’hui de l’apparition de faiblesse gestionnaire à tout point de vue, au vu que le Maroc a commencé à déléguer certaines attributions du pouvoir central aux collectivités territoriales. Notamment les régions dans le respect de l’esprit du référendum du 01 Juillet de la même année, en réponse réfléchie et responsable au printemps marocain conduit par le M20F.

       A ce propos quarante ans après, n’est-ce pas le Souverain marocain a rendu hommage vibrant aux habitants du Sahara de leur participation massive au dernier processus électoral en donnant plus de réalisme à la proposition du Maroc ? Ne s’agit-il là d’une option politique s’inscrivant dans le saut qualitatif de la portée de la vision royale pour le  triomphe, sans complaisance avec l’extérieur ni encombre dans l’avenir ? Au point que désormais tout le monde le sait, seule la mobilisation d’optimisation de ses ressources humaines compétentes loin des filiations de sang de partis ou même de copinage, pourra capitaliser les orientations royales. Qu’au demeurant, elles demandent aussi une vigilance de toutes les composantes du peuple marocain y compris le gouvernement. Notamment en diplomatie, dont le coût matériel et immatériel des exigences, pourrait s’élever si rien n’est rapidement entamé, du fait qu’il s’est considérablement amplifié avec le couac suédois. Parce que, sinon, on aura l’impression de brasser le vent, surtout face à des ennemis se préparant continuellement sous la voûte de Ksar Lamradia, à comment faire pour continuer à narguer le Maroc ? A l’exemple de l’appel du président d’origine algérienne du haut de son perchoir du parlement africain, à la fermeture des ambassades du Maroc dans tous les pays membres de cette institution. Qu’en effet, aucune personne sensée ne saurait négliger que cette soi-disant institution est devenue maintenant lieu d’événements non historiques, mais seulement tragiques d’où l’on entend des cris honteux et irresponsables. Dont le Maroc aujourd’hui ne devrait cesser, même momentanément, à en juguler les trivialités en termes vifs par le dépassement expressif du cumul du passif relationnel avec tous les pays faisant partie du giron de la faiblesse du pouvoir algérien.

       Néanmoins, pourquoi l’Algérie ne sort-elle toujours pas de ses impulsions répétitives anti Maroc, bien qu’elle en reconnaisse en Off le caractère irrationnel ? N’est-ce parce que, depuis le 06 novembre 1975, cette date n’est-elle devenue pour le pouvoir algérien à la fois dévastation-pogrom dans son existence et obsession-syndrome dans sa conscience ? D’ailleurs, Feu SM le Roi Hassan II, savait pertinemment de par son intuition politique et aussi sa Baraka, qu’avec l’Algérie façonnée à la Boumediene-Bouteflika il n’y aurait de création de conditions favorables pour le dénouement de l’affaire du Sahara marocain. A cet égard ne s’y est-il préparé avec finesse et sans faiblesse, soutenu par tout le peuple marocain à en prendre acte de cette création de cet imbroglio dommageable, lequel avec le temps est devenu dévastateur et déstructurant de l’idée grandiose du grand Maghreb ? N’en a-t-il d’une manière intelligente mesuré sa portée politique véritable par rapport à la dangerosité du cycle d’interventionnisme des forces extérieures, dont personne ne peut en nier en ce temps présent le résultat déconcertant ? Par conséquent, c’est dans le même état d’esprit que SM le Roi Mohamed VI, en a 16 ans après mis à profit son évaluation lucide et stratégique pour toutes les contrer. Pratiquement structurellement, en montrant de facto tous ces souteneurs qu’ils sont des pasticheurs-manipulateurs entrains de meubler le vide en laissant de l’espace au daechisme voulant creuser par jalousie mortifère leurs tombeaux. A cet égard, pourquoi ne tiennent-ils compte du travail déjà fait au Maroc sur instructions royales, ayant retenu 21000 projets selon des critères scientifiques dans la désignation de presque 24000 Douars et CR (Communes Rurales) pour bénéficier du programme colossal d'intervention de l'Etat 2016-2022 par FDR-ZM (Fonds de Développement Rural et des Zones de Montagne) et l'INDH à hauteur de 55 MDH. Et ce, afin qu'ils ne soient plus discriminés tant au niveau des traitements des causes socio-économiques culturelles et écologiques, que dans la stratégie des positionnements politiciens n'usant que d'esthétique électoraliste intolérable.  

     Cependant, par ailleurs, si les gens du pouvoir algérien préfèrent les évocations historiques, ils s’en rendront compte que la proposition marocaine d’une large autonomie dans le cadre  de la régionalisation avancée hautement sécurisée, est toujours à l’ordre du jour. Se devant normalement être intégrée de manière positive d’abord par eux, puis par leurs soutiens déclarés ou pas, afin de se mettre à l’abri du terrorisme grondant dans toute la région. Sauf qu’à ce jour, malheureusement, cette cohorte en tant que chef de file du déni de la réalité, elle ne cesse de mettre son soin à plomber l’état d’esprit des réalisations marocaines allant dans l'esprit des résolutions onusiennes pour la recherche d’une solution  politique négociée et viable. En ce sens, coté marocain, n’est-ce pas qu’il doit être fini le temps des visites à Alger en tant que gage de disposition au dialogue et qu’en plus il n’est pas question pour elle de rouvrir les frontières ? Car, rien de bon ne se fera avec cette Algérie boutaflikienne, au vu du structuralisme étatique articulé sur sa posture du Niet longtemps bien enraciné anti Maroc.

       Certes, qu’avec les temps qui courent, les attributions et les fonctions des diplomates marocains gagnent en complexité pour faire face aux tribulations algériennes. D’autant plus, qu’avec le nouveau code d’exigence de moralité sans ambages se conjuguant à l’appel à la compétence, ils ne peuvent continuer à exercer leur métier dans des conditions nuageuses par manque de directives claires. Et, par conséquent risquant de les montrer faillir à leur devoir, entre stagnation de leurs connaissances et non restructuration des services sous leur direction par plus de liberté de mouvement dans la ventilation et compilation des données stratégiques. Vraiment, cette situation qui a trop duré ayant porté préjudice au rôle important que normalement doit jouer le diplomate, n’a plus raison d’exister. Désormais, le diplomate se voyant obliger de rendre compte de toutes ses activités 24h/24h, ne pourra tricher ni user de faux-fuyants et encore moins de gagner le temps. Non seulement dans sa mise à niveau de son environnement relationnel pour défendre farouchement avec diplomatie et doigté les causes nationales, mais aussi dans le contrôle et l’assainissement du climat de confiance vis-à-vis des MRE et autres usagers des services consulaires, notamment après la fournée des nouveaux consuls généraux.


       C’est dans un tel contexte que la diplomatie a un rôle à jouer, même sachant que l’on n’est pas au premier essai de remaniement diplomatique, il faut tout faire pour donner à l’arc relationnel marocain plus de visibilité de rationalité et de prestige à l’Etranger. Aussi, si aujourd’hui le désir du changement de braquet diplomatique a consciencieusement germé, il ne reste pas moins que l’objectif serait d’enrayer définitivement le coté de l’insolence de la diplomatie-mannequinat sans apport reluisant et appréciable pour le compte du pays sur les espaces des chancelleries à l’Etranger. Evidemment, au Maroc du temps présent, de par le volet de la question de son Sahara, il ne faudrait dormir sur ses lauriers dès lors que les constantes de la Nation, à savoir la commanderie des croyants la monarchie constitutionnelle et l’intégrité territoriale sont respectées, s’additionnant aux succès tributaires de la prise de mesures institutionnelles d’accompagnement, en l’occurrence le Conseil Supérieur des Oulémas CNDH CESE HACA IRCAM et autres grands chantiers encore ouverts. Ce qui normalement doit pousser tout un chacun à fustiger la position de l’Algérie et son hostilité à l’égard des droits naturels historiques et juridiques du Maroc. Du fait même qu’en plus elle abrite et arme les mercenaires-séparatistes et pas seulement, qui conséquemment détiennent en séquestration les marocains désireux de rejoindre la mère-patrie. A bon entendeur salut !        

dimanche 11 octobre 2015

QUE DOIT-ON EN COMPRENDRE ET RETENIR DU DISCOURS ROYAL D’OUVERTURE DE LA SESSION 2015-2016 DEVANT LE PARLEMENT ?

NE S’AGIT-IL D’UN DISCOURS CULTE, POUR LA RÉSURGENCE DU SÉRIEUX DANS LES INSTITUTIONS MAROCAINES A MÊME LE GOUVERNEMENT ?

       Plus fort que la vérité loin des non-dits, le discours royal du 09 octobre 2015 devant le parlement aura mis les points sur les « i » en quatre points essentiels. Primo, l’accélération de l’effectivité des lois constitutionnelles pour parfaire la compréhension de l’algorithme des idées rapportées par cette même constitution ayant mis le Maroc sur un piédestal onusien très honorable. Secundo, partant des doléances des marocains, la reconversion des mentalités ne fera que constituer le fond de l’approche à mettre en œuvre, pour prendre à bras le corps les défis socio-économiques culturels et écologiques dans le cadre de la régionalisation avancée déjà en marche. Tertio, l’assimilation par les parlementaires que désormais le Maroc n’est plus en droit de perdre plus de temps législatif, et dont jusque là l’activité cumulative n’a nullement profondément marqué les esprits des observateurs avertis. Et en fin quatrièmement, la prise de conscience collective que des manifestations dangereuses anti Maroc sont à surveiller, en usant de diplomatie parallèle parlementaire efficace permettant de mieux lire et analyser leurs écumages à l’international et donc d’en anticiper l’évitement voire contrecarrer leur contagion.

       Cependant, alors que le Maroc est à l’offensive tous azimuts, pourquoi avant ce discours royal mémorable par son style direct sans secrets ni non-dits, presque tous les partis politiques ont essayé de donner l’image-boulet à propos de l’élection de la chambre des conseillers ? Ne sachant que l’univers politique crée par suite à cette étape du processus électoral, n’est qu’une perspective-mosaïque de leurs convictions politiques oscillatoires entre opposition et majorité, s’ajoutant à leur pré-positionnement au moins en ce qui concerne le choix du président. Par conséquent, cette situation, n’est que le produit de cette désintégration non consciente provoquée par le besoin de d’affichage de non interdépendance des partis les uns les autres que ce soit dans la majorité ou l’opposition.

       Néanmoins, le vrai questionnement pour les observateurs, c’est comment les parlementaires des deux chambres pourront-t-ils convaincre s’ils ne se font leur autocritique de n’être pas arrivés à prendre de la hauteur, pour face aux essais d’exploitation contre nature dans l’affaire du Sahara marocain en marge d’assemblées onusiennes ou autres, par des ONG et/ou personnages hostiles au Maroc ? Encore heureux, l’Etat-Maroc, lui, a montré qu’il s’y emploie à dépasser le temps des tentatives diplomatiques héritage d’antan. D’ailleurs, ne peut-on confirmer qu’il a commencé à modifier même progressivement sa traditionnelle approche de traiter les grandes causes nationales à l’international. Justement, maintenant, il les intègre à la vision pragmatique d’exécution rapide, grâce à de nouvelles directives réalistes et sans ambages répondant au ton et à la temporalité des derniers discours royaux. Sans toucher au fondement de la conformité avec la charte onusienne, et ce, quel qu’il soit le bilan passif de sa balance relationnelle sectorielle avec tout pays s’essayant à le contrarier dans son droit, si ce n’est à le narguer. Parce qu’en scrutant les intonations les connotations et le structuralisme du discours en ce deuxième vendredi d’Octobre jour d’ouverture de la session parlementaire 2015-2016, on s’aperçoit qu’il s’est tissé spécifiquement autour de la symbolique de la représentativité parlementaire. A ce titre, d’ores et déjà, n’en décèle-t-on dans sa charge émotionnelle, secouement sous-entendu afin de booster la capacité du gouvernement et des parlementaires, surtout les conseillers à insuffler plus d’énergie dans le projet sociétal marocain ? Et donc, de sortir de l’inaptitude de faire sortir le meilleur en qualité des lois législatives, pour soutenir les acteurs du monde de la culture de l’économie sociale solidaire et de la société civile, qui, eux, sans tergiversation ni hésitation, ils se font l’écho des initiatives prises sous l’égide du Roi Mohamed VI.    

       Désormais il faut le dire, comme tout un chacun le sait, il a fallu un mois jour pour jour du 04 Septembre au 02 Octobre 2015 aux marocains de découvrir les 120 noms des conseillers de la deuxième chambre du parlement. Par ailleurs est-ce que l’appel de ce discours royal n’est-il hautement significatif, ayant montré qu’il n’est plus tolérable de les voir concourir pour l’enregistrement de clips pour le show de prestige dans l’hémicycle durant six ans ? Et ce, sous le label ‘’Qui dit mieux’’ pour le prix de la théâtralité politicienne comme avant, en jouant une et une seule pièce qui n’en est pas moins connue de tous. Même si, cela n’est que la cause à effet de la caravane des castings chapeautés par les instances décisionnelles des partis pour le choix des candidats, n’ayant fait que dans la recherche des nantis pour les utiliser en tant que donateurs-financiers dans toutes les occasions.

       Après ce discours culte d’appel à la résurgence du sérieux, n’en est-on pas en droit de dire qu’il porte en lui le questionnement lancinant ? En l’occurrence : Attention aux glissades en dehors de la constitution 2011 ! En ce sens, ne pourrait-on en avoir, s’il advienne qu’une nonchalance dans l’exercice se mette dans la composition institutionnelle, une sorte d’avertissement au gouvernement pour le niveau bas du déroulement des campagnes électorales ? Ainsi qu’aux souffleurs des partis notamment, ceux poussant à continuer à promouvoir et préserver le cachet de fonctionnement de la deuxième chambre d’avant le discours royal du 09 Mars 2011. Parce qu’à voir comment les choses se sont déroulées au sein des partis au moment des octrois des cautionnements, on peut dire qu’ils y sont fortement incrustés dans leurs galeries souterraines. Sachant en plus, que ça leur permet de se côtoyer à travers des séances de grandes audiences télévisuelles, en croyant donner le meilleur d’eux-mêmes sur scène parlementaire dans leurs solos leurs duos familiaux et aussi en groupes d’amitiés. En plus clair, si Benkirane et Chabat avaient continuer de s'entendre en faisant la jonction entre la fonction d'homme d'Etat pour l'un et le syndicaliste politique chef de parti pour l'autre, il n'y aurait pas eu l'entrée du RNI au gouvernement. Dont aujourd'hui Mezouar s'empresse de montrer ou se trouve son vrai positionnement, revendiquant tout autant son espace par ses convictions personnelles et non par son alliance-coalition. 


       Finalement, il ne faut pas oublier que ce discours, est en soit un message verbal clair qui, certainement sera bien perçu au-delà des divergences entre conservateurs et progressistes. Non seulement, dans sa dimension à propos de recherche d’élan de transparence, comme un ingrédient incontournable pour la réussite du processus de démocratisation que connait le pays. Mais, aussi dans l’appel aux sérénités productives de changement par l’accélération du train de l’effectivité constitutionnelle consensuelle pour le développement de la normalisation des relations et la réaffirmation de l’esprit qui doit prévaloir pour cela. Aussi, la reconversion des mentalités au sein du parlement bicaméral marocain, ne doit-elle sortir des cloisonnements des dépendances et privilèges politiques entre majorité et opposition ? En ce sens, n’est-il temps de désamorcer toutes les activités de redistribution des rôles en leur sein, mêmes ceux secrets redoutables défiant la feuille de route du nouveau Maroc ? A bon entendeur salut ! 

dimanche 4 octobre 2015

LA SUÈDE EN PRATIQUANT L’EXTORSION RELATIONNELLE NE TENTE-T-ELLE, ELLE AUSSI, A MONNAYER SA NEUTRALITÉ POUR UN SIÈGE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU ?

LA SYMPHONIE ANTI MAROC QUE COMPOSE LA SUÈDE MÊME SOURIANTE, POURRAIT BIEN ETRE LE SYMBOLE DE SA CHUTE DANS L’ECHELLE ONUSIENNE !

       Au Maroc après le OUI référendaire 2011, mêmes les contrastes sociétaux s’organisant entre cloisonnement social et stratification idéologique, ne le tétanisent face à aucun aventurisme de pays tiers concernant l’affaire de son Sahara. Au contraire, il se sent fortement prêt à les dépasser dès lors qu’il sait par avance que dans sa pyramide de fonctionnement étatique croupissent des groupes hors-ententes nationales. Qu’en effet, ces dernières années ils ne travaillent pas de leurs propres consciences en faveur des rôles socioéconomiques culturels et politiques de leur pays. Mais seulement en supranationalisme pour le compte surtout des ennemis, en pratiquant des manipulations par des contrôles d’information-désinformation à la Judas, plus méprisés des marocains authentiques et honorables. C'est comme ça qu'il faudrait voir dans la mobilisation des marocains d'aujourd'hui-même devant l'ambassade de Suède, un avant gout de ce qui attend les produits suédois par le boycotte qui se met déjà en place. En effet, c'est un cri de rage bleue qui n'est autre qu'un héritage culturel considérable, pour montrer à quiconque voulant toucher à la souveraineté et à l'intégrité territoriale que les marocains ne s'y laisseront jamais faire. 

       D’une façon générale, de par la colère manifestée par le gouvernement les partis politiques les syndicats les médias les observateurs et la société civile, on a l’impression qu’il n'y aura plus d'occultation de la racine de ce maléfique syndrome de reconnaissance de la RASD. D’autant plus, qu'en Suède c’est la deuxième tentative du PSD (Parti Social Démocrate) depuis 2014 après celle 2012 du gouvernement conservateur que le Maroc avait réussi à juguler à temps. Sauf que, pour ne plus revivre cet état de branle-bas de combat, le Maroc diplomatique doit faire l’effort de comprendre la mentalité politique de ce genre de pays pour anticiper à bloquer leurs agissements. Car leurs gouvernements, eux, ils ne font aucun discernement entre sahraouis marocains qui veulent garder le statu quo, de ceux qui veulent rejoindre la mère patrie en l’occurrence le Maroc et les autres voulant s’embarquer dans l’aventure algérienne cherchant la confrontation. Et c’est là où il faudrait tout mettre sur la balance de la régionalisation avancée, en se souciant de l’expression relationnelle diplomatique pour montrer que les sahraouis marocains toujours fièrement orgueilleux de leur résidence dans les provinces du Sud, ont participé massivement en tant que candidats et électeurs lors des dernières élections des collectivités territoriales. Et conséquemment, ils ne désirent qu’ils soient transformés en citoyens de second plan entre harcèlement algérien dans les camps de la honte comme pour certains de leurs proches, et interventionnisme suédois pour la vie dans les hôtels de luxe comme statut furtif pour les autres ayant goutté la lubricité maquillée.     

       Donc de ce fait, on peut confirmer que l’animosité de la Suède rapportée ici et là contre le Maroc, est sous-influence d’organisations spécialisées dans la fabrication intensive de coups bas balivernes et autres opprobres. En plus, elles le font en dehors de toute conformité avec la charte des Nations Unies, carrément sans osmose avec les résolutions du Conseil de Sécurité surtout la 2218 d’Avril 2015. Et, dont, la Suède s’en inspire malheureusement par manque de discernement et d'impartialité pour défendre la thèse séparatiste polisarienne, comme s’il s’agit d’une certitude à propos d’une occupation et donc de demande soi-disant légitime de décolonisation. D’abord, en se basant sur l’interprétation biaisée et suspecte des règles du droit international, seulement dans le but de servir ses intentions secrètes et douteuse en connivence avec l’Algérie aux abois. Puis, par la force de son autosatisfaction, allant jusqu’à douter sans rosir de la marocainité du Sahara en fournissant des avis tendancieux, concernant l’évaluation de l’exploitation des richesses matérielles et immatérielles dans les régions du Sud. Pour peu, on oublierait l’effort colossal financier et humain consenti par le Maroc en infrastructure et méga-projets, afin de requalifier ses provinces du Sud laissées dans un état désuet catastrophique par les espagnols après l’attendu-jugement de la cour de La Haye en 1975 à l’avantage du Maroc.  

       Evidemment n’est-ce en cela que le Maroc n’a plus foi en la Suède qui par ailleurs n’est plus dans sa neutralité autrefois légendaire ? Aussi, plutôt que de revoir sa politique et respecter sa position en tant que pays neutre, elle se base sur des mensonges ne faisant que les délices de ces ONG aristocratiques ? Dont, certaines occidentales surtout européennes malhonnêtes et dispendieuses, faisant donc partie du cercle des pondeuses de contrevérités belliqueuses envers le Maroc. Car, rentrant d’abord dans le moule de la diffamation sans preuve, puis dans la sournoiserie de la fragmentation des consciences dans un but de provoquer zizanie et enfin dans le faux semblant à travers le champ de l’action diplomatique à l’international. De surcroît, appartenant à la configuration de la pensée algérienne, par l’insouciance inacceptable et la négligence irresponsable des données sur la région Maghreb-Sahélo-subsaharienne en pleine mutation pouvant causer dommages et préjudices gravissimes.

       Cependant, c’est une perte de temps pour l’Algérie de penser que la fin de ce cycle infernale ne viendrait jamais, notamment, en continuant à pousser d’autres pays comme la Suède à minimiser l’action du Maroc à propos des droits de l’homme la sécurité et la mutation sociétale authentiquement moderniste. Et ce, moyennant largesse financière sous forme de subventions qui ne trompent plus personne. A cet égard, même sans que cette symphonie mal jouée ne soit enfin terminée, la Suède, ne rentre-t-elle en phase de dénaturation de sa neutralité par sa production d’animosité anti-Maroc non bien calculée ? Parce qu’à bien observer ses agissements, on dirait qu’elle s’attèle à une sorte d’élevage intensif de coups bas contre le Maroc ! Etant donné que leur fabrication ne requiert pas d’effort de vérification de sa part, ni de prendre soin de s’éloigner des profondeurs des manipulations algériennes ne lui permettant de faire la moindre distinction entre l’ivraie et le relatif.

       Néanmoins, si l’on s’en tient à plus de rationalité dans ce raisonnement, ne peut-on dire que ces organisations font de l’extorsion relationnelle qu'elle qualifient doucereuse, mais à toute fin utile machiavélique par matraquage informationnel ne poussant qu’à la consommation à l’international de faits irréels incongrus et fictionnels ? Profitant de l'élan des responsables à répondre aux besoins du plein essor, parce qu’après le référendum du 01 Juillet 2011, les différences idéologiques entre conservateurs et progressistes ont conduit au super nationalisme, rendant fluide leurs rapports dans l’affaire du Sahara marocain. Qu’au fur et à mesure, même la situation des intouchables rentiers d’autres fois, elle-même, est devenue différente par le commencement de l’application des recommandations du CNDH et du CESE. Finalement, à ce propos, pourquoi la Suède n’en pipe pas mot concernant le désir de coopération entre le Maroc et d’autres Etats dans le cadre de la régionalisation avancée, conformément à la charte des Nations Unies qui exhorte au devoir du développement et renforcement de partenariat non avec les groupements séparatistes ? Voilà pourquoi, il est simple de constater qu’il y a supranationalisme bête et méchant de l’intérieur, aidant à la triche suédoise dans l’exercice de pression et influence sur le Conseil de Sécurité. A bon entendeur salut !