mardi 28 avril 2015

ENFIN LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU CONTRIBUE A LA VITALITÉ DU SENTIMENT NATIONALISTE MAROCAIN ?

NE S'AGIT-IL DE LA MEILLEURE ENLUMINURE DIPLOMATICO-POLITIQUE MAROCAINE?

       Pendant que l’embrouillamini algéro-marocain s’accentue, la résolution-témoignage 2218 sans parti-pris du Conseil de Sécurité vient de donner à l'unanimité aujourd'hui même 28 Avril 2015, une idée ou se trouve l’ordre de tergiversation dans l’affaire du Sahara marocain. Voire blocage ou même sabotage ne suffisant toujours pas à étancher la soif du pouvoir algérien, même en dilapidant les richesses de son peuple. Au point qu’on peut affirmer que c’est le fil conducteur des similitudes trouvées par cette haute instance onusienne dans les dimensions de langage médiocre de ce pouvoir, associé de contrevérités vis-à-vis du Maroc notamment. C'est pourquoi ça vaut la peine de souligner l'aspect propagandiste de senteur composite dinar-petro-gazier, s’agissant de la suspension des blessures dans les cœurs des deux peuples, dont l’une est la fermeture des frontières comportant en plus des joutes diplomatiques anti Maroc comme sa fuite en avant. Parfois allant jusqu’à des escarmouches attentionnelles ici là, croyant ainsi recréer son soi-disant reflet d’épanouissement militaire. Ne sachant, entre autre, qu’il se trouve déjà perdu à nouveau dans ses zones d’ombre de non respect des droits de l'homme et, aussi face à ses angoisses sur la multiculturalité sonnant peut-être le commencement de sa fin.

       Mentionnons à ce propos, que cette intransigeance algérienne remonte bien au-delà de l’affaire du Sahara marocain qui présente l’avantage d’être datée historiquement avec précision. Néanmoins, on ne s’en lassera jamais de souligner, essentiellement, que le Conseil de Sécurité sait désormais que la méthode du pouvoir algérien s’inscrit aussi dans la complication de ses copies, car toujours portant une série de motions anti datées au fur et à mesure que le temps passe. Et ce, dans un but de rappeler à toute la population nord-africaine que même quarante ans après, il n’y aura jamais d’issue où se trouverait la renaissance du Grand Maghreb sans son aval marquant un déterminisme politique flou. C'est dire que ce pouvoir n’est pas prêt de changer, au point qu’il continuera à déconstruire toute envie des maghrébins de restaurer et édifier leur espace en apportant du même coup leur sérénité loin des chaos d’insécurité qu’on essaye de leur imposer. De ce fait personne n’est dupe au Maghreb, dès lors que tout le monde sait qu’il s’agit de recours constant à des manigances diplomatiques de ce pouvoir, croyant rendre l’entente globalisante maghrébine difficile à projeter même chronologiquement. Sauf qu’à ce jour, hormis la perte de temps sous cette pression d’une sournoiserie aux chemins de désintérêt forcé palpable, son influence reste lettre morte dans la vie de tous les maghrébins algériens compris.

       Aussi, de l’avis de la communauté internationale notamment européenne, toute cette mauvaise détermination du pouvoir algérien revêt un caractère d’entrecroisement de haine et rancœur. Et/où, nulle part ailleurs on n’a assisté à une pareille tension-querelle dont on y rencontre tant de drames humanitaires. D’ailleurs n’est-ce ce qu’on voit au Maghreb et bande sahélo-africaine dans les complots ourdis par l’Algérie des généraux se succédant à leurs usurpations de conscience, même n’accomplissant eux-mêmes aucunement leur devoir de probité dans l’Etat se voulant soi-disant respectable. Car à beaucoup d’égards, depuis cinquante deux ans pour ce qui est de leurs relations avec le Maroc, ils se tiennent à ce genre de serment-foi de rancune qui s’est mis en marche pendant la guerre des sables 1963 de ne jamais laisser le voisin de l’Ouest tranquille et en paix. En quelque sorte, c’est par suite à la défaite cuisante de l’armée algérienne pourtant aidée de partout, que naquit la juxtaposition des rêves du pouvoir algérien aux bottes des généraux, d’échelonner ses tentatives de déstabilisation du Maroc.

       Mais voilà, n’est-ce à tout événement contributif à la vitalité du sentiment nationaliste circonstancié sa grandeur morale et diplomatique coté marocain ? Parce qu’enfin le Conseil de Sécurité à l’ONU d’Avril 2015 se dote d’une rigueur de vue qui exprime désormais ses désirs profondément refouillés d’encadrement de l’affaire du Sahara au fait des aspirations marocaines. Ne s’agit-il là d’un positionnement prospectif inédit clair, de se donner sans ambages à l’offre de l’autogestion mutuellement acceptable recouverte de garantie de souveraineté marocaine ? Sachant de facto, que la régionalisation avancée proposée par le Maroc représente ces encadrements loin du mal-fou algérien sacrement vissé dans des pratiques diplomatiques obscures. N’est-ce par là où, sûrement, brilleraient des femmes et hommes sahraouis, tant dans les gestions de proximité sanctionnées par les urnes au sein des collectivités territoriales que dans les arcanes de l’administration civile en l’occurrence ? En tout cas, c’est sur le plan de la détermination sociale économique culturelle écologique des régions les unes les autres, que vont se jouer les luttes d’influences interrégionales de portée politico-sécuritaire antiterroriste et de développement de proximité maîtrisé pour le Sahara marocain. Quel moment formidable de ce creusage du sillon de l’espoir par le Conseil de Sécurité de l’ONU, par où se profile enfin la perspective de la paix ! Par ailleurs, cela, ne va-t-il susciter l’éclosion d’idées contribuant à mettre fin à l’interventionnisme algéro-polisarien optant à l’opacité verrouillée par des actes démesurés, ne voulant en réponse à la demande onusienne même pas la faisabilité du recensement des réfugiés plutôt les séquestrés dans les camps de la honte ?

       C’est vrai, cet espoir affecte déjà les régions qu’automatiquement il s’accompagnera du déclin de l’esprit de la rente sur tous les plans, laquelle est décriée par le CNDH CESE et tous les marocains. En offrant un renouvellement de l’action politique par où, surement toutes les régions réintégreraient définitivement corps et âmes le postulat de l’unicité et indivisibilité du Royaume. Un véritable encouragement vers la probité la droiture et la responsabilité, qu’en tout temps ne cessent de renouveler dans leurs propos tous les sahraouis même les revenants et les encore séquestrés. A cet égard, ne peut-on dire, les habitants de ces régions vont en tirer profit dans le respect de la constitution du 01 Juillet 2011 garantissant les engagements à vivre ensemble en paix? Ainsi, conséquemment, la chimère séparatiste sera considérablement affaiblie voire anéantie, qu’en réalité le rêve algérien d’avoir un comptoir sur l’Atlantique disparaîtra pour de bon.

       Finalement, rétrospectivement, la démarche du Conseil de Sécurité dans le traitement du dossier du Sahara marocain, consistait de s’empêcher de prendre clairement position. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, à même de ne plus se poser la question de la prééminence de l’offre marocaine sur l’échiquier de ses solutions. Il ne rechigne plus à aller dans un timing productif de stratégie ne laissant de doute à propos de sa caution ou pas des compilations mensongères algéro-polisariennes qui font allusion à l’élargissement des prérogatives de la Minurso pour le respect des droits de l’homme au Sahara marocain. Par conséquent, est-ce que cela n'aiguise-t-il de fait, la volonté des détracteurs du pouvoir algérien de tout remettre en question, par la cessation de ce contrat boumedienien inavoué de prendre le Maghreb en otage par une affaire perdue d’avance?


       C’est vrai, maintenant, tout semble se précipiter coté onusien à faire respecter le calendrier de ses décisions, arguant de l’offre maximale stratégiquement viable et réalisable du Maroc au Conseil de Sécurité. Autrement dit, comprendra qui voudra, avec cette perspective c’en sera fini non seulement des tentatives du Polisario d’encombrement des couloirs dans les symposiums forums rencontres et autres endroits de villégiature haut standing, mais aussi de ses essais-menaces militaro-tartuffiens hérités des dignitaires de la mouvance du terrorisme et recel des biens d’autrui. A TOUT SUIVEUR BONNE LECTURE !  

jeudi 23 avril 2015

POUR UNE FOIS AU MAROC, LES VAINCUS DE L’ETAPE DU REMANIEMENT POURRAIENT ETRE CONQUIS PAR LA TÉMÉRITÉ DES VAINQUEURS !

MAIS QUI SERAIENT-ILS CES VAINQUEURS MAINTENANT QU'APPAREMMENT     LA TROISIÈME MOUTURE GOUVERNEMENTALE EST PRESQUE DANS LES TUYAUX ?

       Ce qui frapperait en premier lieu l’observateur politique devant cette future mouture gouvernementale, c’est que l’exigüité des charges soit conçue à une échelle restreinte. Laquelle d’ailleurs ne serait-elle le résultat autant de la pauvreté d’action que de l’absence de vision capable d’édifier la cohérence dans la structure précédente ? Peut-être comme ça, ils existeront des cabinets ministériels ramassés plus consciencieux et plus adaptés à la marche du pays sans allusion ni querelles entre eux comme ce qu'on voit ici et là même au sein du même parti. Autrement dit, ce qui séduirait dans ce futur montage ministériel, c’est d’assurer la lisibilité en charges tant l’intégration des compétences semble souhaitée par tout le monde. Sauf qu’à l’évidence cela ne serait suffisant pour mettre fin à l’effet balancier du chef en l’occurrence. Surtout s’il continue à se positionner tantôt dans le replay d’où émerge l’outrance de gouvernance, tantôt dans le rapprochement sous rappel à l’ordre du Roi dont on en perçoit immédiatement la conduite sereine s’établir entre les protagonistes.       

       On peut le deviner par ce très bref aperçu, la guerre politique triangulaire entre féodaux-libéraux les islamistes et les soi-disant progressistes, risquerait de s’exacerber pendant le temps du déroulé du processus électoral 2015-2016. Déjà, il faut savoir que le Maroc même après remaniement-formation du gouvernement Benkirane III, il continuera de montrer deux blocs de pensées hétéroclites l’un et l’autre en matière de cohérence dans l’approche de gouvernance. Avec d’un coté la majorité où l’antagonisme référentiel historique continuera de faire place à des accommodements de mise d’équivalences seulement pro-partisanes. Et, de l’autre l’opposition où les positions ne se feraient trancher comme d’habitude, car les influences politiques réciproques perméables ne sont aucunement bordées de “limes“ infranchissable. C’est vrai, le sentiment que l’on risque d’avoir c’est d’une opposition irréductible entre les antis PJD du point de vue rejet de leur pensée islamiste rétrograde et, les fidèles à la notion d’infidélité aux affrontements des chefs les contraignant à prendre position même sachant qu’ils pactiseraient avec le PJD en suzeraineté le cas échéant.

       Cependant, n’est-ce d’ailleurs cette ouverture d’esprit que beaucoup de marocains cherchent à imposer à la plateforme politique toute entière, au non de la sagesse le réalisme et le défi pour la meilleure des gouvernances ? Même si, cette façon de voir demande résilience et haute subtilité politique de la part des protagonistes sur le terrain. Et que normalement, ils auraient tous été tôt séduits par cette approche en la prenant comme priorité pour l’intérêt du pays. Malheureusement ce ne fut pas le cas après les élections législatives anticipées du 25 Novembre 2011, au vu des résultats rudimentaires obtenus pour chaque formation en projection des inscrits et suffrages exprimés des votants. Ce qui fait dire aujourd’hui au chef du gouvernement en langage codé qu’il maîtrise, que ses partisans ses coalisés et autres apparentés de service sont redevables à sa personne de leur avoir permis de conserver espoir par sa résistance aux aléas de la gouvernance.  

       Évidemment aujourd’hui après trois ans et demi d’exécutif, la pression de la société civile n’est pas prête de se relâcher revêtant l’allure d’une lutte soutenue contre les fausses promesses. D’autant plus, et c’est encore plus vrai à l’aune du processus électoral 2015-2016, parce qu’on ne peut échapper à des intonations politiquement creuses de la part de quelques ténors de partis politiques toutes tendances confondues. Parfois se chevauchant les unes les autres, même avec des thèmes sans cesse ressassés ne faisant qu’accentuer le spectacle de la désolation marquant les navrassions des marocains. Alors que rien n’est trop beau pour refléter la marche du pays vers la vraie démocratie, que de donner plus de certitude aux citoyens de participer à la floraison d’admirables horizons rehaussés politiquement à hauteur de la constitution. En cela n’est-ce le moment pour tous les partis politiques de se préparer à célébrer le 01 Juillet 2015 avec des actes propitiatoires à l’innovation et la fécondité d’idées programmatiques claires pragmatiques et réalisables ? Et ce avant le début de leurs campagnes de chasse aux voix notamment, sans l’enfumage et l’emphase d’autrefois. En constituant un intermède plus avancé non nuancé dans leur profondeur expressive pour l’atténuation de l’impact d’idées reçues, lesquelles, reflétant tantôt la religiosité hégémonique d’uniformisation des pensées tantôt la commodité de la socio-résurrection standardisée par le copier-coller.

       N’est-ce ainsi que le vocabulaire au caractère politicien bas de gamme non moins évident pour le commun, ne puisse avoir aucune influence sur l’imagination la finesse et la virtuosité des femmes et hommes valeureux dans ce panel politique aujourd’hui en  mal d’inspiration ? Parce qu’ils (elles) existent dans les interstices de tous les partis, symbolisant par ailleurs pour certains l’anti raisonnement de ré émanation de l’esprit de l’ère du creuset idéologique koutléen, pour d’autres l’anti emphase de rédemption de religiosité islamo-conservatrice propagandiste et aussi pour le restant l’anti essai de résurgence de la prévalence trop libérale de l’arc ex g-huitard. Au point même devant cette invasion linguistique sans vraie valeur ajoutée, d’espérer rattraper le retard pris sur la non dédifférenciation-multiplicité voire pullulation des courants-partis des déçus exclus pestiférés et autres. Tout simplement pour pouvoir aider à la naissance de pôles homogènes pragmatiques utiles dans les étapes d’alternances cohérentes par les urnes.


       Certes, il serait présomptueux de croire que d’un seul et même élan ne mentionnant que leurs souhaits et désirs, ces femmes et hommes pourraient libérer leurs partis respectifs des fardages dans les gouvernances. Dont en témoignent les solutions subjectives appliquées par le foisonnement de reliques de fonctionnement dépassé, l’invention d’approche mesquine de filouterie gestionnaire et surtout le renouvellement des cadres où subsiste la préférence pour seulement les fidèles même incompétents. Parce que, ce qui attend du reste le Maroc aujourd’hui, c’est non seulement la conquête accélérée du champ de l’investissement stratégique par compénétration de tous les secteurs porteurs de grande valeur ajoutée. Mais aussi d’équilibrer d’abord les marqueurs écolo-économiques de la proximité, puis ceux révélateurs de sa spécificité tant dans l’harmonisation des approches sociales que dans le sécuritaire-cultuel-culturel. Car il en a les moyens intellectuels et techniques en usant d’équité dans la redistribution des ressources financières adéquates et aussi humaines compétentes dans le processus de régionalisation avancée.

mardi 14 avril 2015

LE MAROC FACE AU CHOIX DE SON AVENIR ÉLECTORAL PROCHE!

Que pensent nos politiques de l’adage marocain : « les plats à base d’aubergines toutes sortes confondues, se mangent et se délectent lentement » ?

       En ce moment où le Maroc est face au choix de son avenir électoral, l’information de taille c’est à quoi rime de faire des lectures politiques de non capitalisation de l’initiative de l’opposition au sein du cabinet royal. Surtout en pensant qu’elle resterait sans lendemain et, de supposer en plus qu’on peut dire autant de la confusion sur sa constitutionnalité ou non. En un mot, ne s’agit-il évidemment dans ce cas inédit de la guerre d'influence de la dualité stratifiée exprimée dans les positionnements entre pros et antis gouvernement ? Et/où, apparemment, les mécontents semblent à l’aise allant jusqu’à deviner des scénarios de son bradage-largage futur, en réponse à la rencontre des conseillers du Roi avec le chef du gouvernement. Et bien tenez-le pour dit, et pour cause, la précipitation vers l’accès à la démocratie de responsabilisation de grande moralité ne doit aucunement souffrir de la volonté pour tous à participer à la prise des décisions de mise en effectivité réelle de la constitution.

       Aussi, que tout le monde reste sur ses gardes ! Des réactivités subliminales au plus haut sommet de l’Etat par rapport à cet épisode d’entrechoquements des idées, pourraient laisser entendre que des conciliabules entourés de secrets sont tenus dans ce sens. Et même qu'ils seraient en phase de diffusion d'interrogations politiques entre remodelage et relargage de senteur d’une ère nouvelle. Qu’évidemment elle pourrait se préciser à travers la transpiration de quelques informations qui seraient qualifiées subsidiaires par le commun mais capitales chez les observateurs avertis et aguerris. Même si, le référentiel commun qu’éventuellement unirait les contractants du futur gouvernement ne pourrait se passer de leur laisser une marge de manœuvre à défaut d’alliance durable. Comme ça, ayant tous intérêt bien sûr à investir dans ce créneau d’apaisement, tôt où tard ils s’inscriraient et s’impliqueraient chemin faisant ensemble, dans la dynamique marquant l’évolution du pays sans contraintes politiciennes, et surtout sans toucher même moralement aux intérêts marocains en profondeur stratégique mondialisée. Car, n'en oublions pas que les réalisations marocaines sont scrutées et analysées dans le fond de leur algorithme d'action et gestion. De sorte, parallèlement dans ce sens, il faudrait éviter d'envoyer des signaux des comportements amalgamés des convictions relevant des vies privées même répondant à la conformité diversifiée constitutionnelle, en ne les laissant aucunement interférer sur la marche du pays.

       Cependant, n’attendez ni infirmation ni confirmation de quelque origine que ce soit autour de ce suivi de configuration, vu le silence-argumentaire implicite sur ce terrain mouvant et sensible. D’ailleurs, pour le chef du gouvernement affichant jusque là un calme plat qui en dit long sur son hypothétique acceptation de ce fait accompli, ne signifie-il qu’il y a peut-être cette nouvelle réorientation en jeu ? Qu’en plus, les leaders de l’opposition ne commencent-ils à l’étayer en filigrane dans leurs propos devenus subitement trop mesurés et contrôlés ? D'autant c’est vrai, le fait est visible, vu la désolation d’une frange de parlementaires toutes tendances comprises se sentant coupables de n’avoir rien retenu du discours royal du 10 Octobre 2014, par opposition à d’autres se retenant à peine de dire leur ambition de tout recommencer pour se mettre au diapason du temps politique présent que prône à toutes les occasions Sa Majesté le Roi Mohamed VI. En effet, ne s’agit-il de procéder à une redistribution démocratique par les urnes mais sous la coiffe d’un Exécutif libéré des raisonnements des projections de la carte politique ? En somme un gouvernement de transition encadrée et sans contestation ni des uns ni des autres, dès lors que continuer dans un repassage d’habits ministériels ne suffit plus pour apporter les garanties nécessaires de sa fiabilité. Sauf que vraisemblablement pour éliminer le risque d’éclatement de fonctionnalité gouvernementale face à l'initiative de l'opposition, on en parle actuellement chez certains d’une dernière chance aux coalisés saisonniers du PJD, de se mettre d’accord sans encombrement ni lenteur pour monter un gouvernement qui ne soit pas de recomposition de celui actuel.

       A ce titre, il est évident que la montée au créneau du secrétaire général du PPS, notamment contre l’USFP et le PI ses colocataires koutléens d’avant, n’est aucunement fortuite. L’homme a suffisamment occupé des postes-portiers dans les arcanes politiques à contresens, pour pouvoir déceler la mésaventure qui l’attend dans son futur parchemin miné en l’occurrence. Contrairement au RNI trop pragmatique, n’ayant jamais montré le moindre état d’âme suicidaire même quand il a connu des périodes de traversée du désert sur directives du palais. La seule chose qui vaille pour ce parti, c’est d’éviter les chamailleries partisanes voire aussi les polémiques politiciennes, lui conférant un degré d’estime de ses adversaires. Quant au MP conditionné aujourd’hui à un bourdonnement d’oreilles de ses ténors, il n’aime pas qu’on le qualifie de soupape d’ajustement des majorités au prorata des données et conjonctures politiques. Allant jusqu’à s’estimer à juste titre d’être toujours lésé en matière de représentativité gouvernementale, même étant parfois dans les avant-postes si l’on s’en tient au déroulé d’historicité électorale. Mais, ce qui importe dans la majorité actuelle s’il advient que le PJD ne puisse cautionner cette nouvelle donne, c’est comment faire pour ne pas provoquer une crise de confiance en ON entre ses composantes, parce qu’en OFF elle y est déjà.


       Une chose est sûre, le gouvernement actuel trouve de moins en moins de cohésion dans sa gouvernance, car se laissant ces derniers temps aller en privé vers des étalages de ses faiblesses gestionnaires. A en croire quelques indiscrétions, déjà le chef du gouvernement en prend acte de ce malaise dans son équipe. Surtout après tant de déboires conjoncturels et même structurels en fonctionnement et équipement, dont il voudrait apparemment s’en affranchir mais avec contrepartie en service proximal. À même de risquer de tout perdre en passant à l’acte de rendre les clés de l’Exécutif, même la voiture blindée avec mokhazni ouvrant la portière à chaque stationnement devant le parvis de la chefferie au Mechaouer. C’est en ce sens que dans les arcanes décisionnels de l’ETAT-MAROC, on considérerait que le fruit est maintenant assez mûr pour s’engouffrer dans la brèche constitutionnelle comme nouvelle base de départ. En résumé, n’est-ce là la conséquence pour le chef du gouvernement d’avoir voulu travailler étroitement, seulement avec les siens et certains ministres de surcroît non affiliés pour se donner l’impression d’être bien noté voire bien vu à toute fin utile ? Finalement Lamgharba Galou koulchi (Boudanjal taytkal b’lamhal) !   

lundi 13 avril 2015

L’ONU EST-ELLE RENTRÉE EN PHASE DE DILUTION DE SES EX-FORMULATIONS VIS-A-VIS DU MAROC ?

La mobilisation-sensibilisation marocaine tous azimuts, pour l’usage d’une approche onusienne rationnelle et impartiale dans le conflit du Sahara Marocain commence à porter fruit !

       Youpi, l’affaire du Sahara marocain à l’ONU ne semble plus être dans le fameux effet yo-yo des tergiversations notamment des années 2012-2013-2014. N’est-ce là où on voit un changement de ton dans la note-rapport de Ban Ki Moon d’Avril 2015 au CS (Conseil de Sécurité), de par le retrait des expressions maladroites et l’ajout de modalités recommandées par le Maroc ? Comprendra qui voudra, désormais les mystères de l’Ouest de maximisation des risques d’élargissement des prérogatives de la Minurso dans la surveillance des droits de l’homme au Sahara marocain n’ont plus raison d’être. Évidemment non sans joie coté marocain, de par l’élévation de la sérénité américaine loin de ses interprétations contrastantes préexistantes d’avant. Parce que les ayant retirés de sa plateforme des incompréhensions résiduelles, et ce au lendemain de la visite de Sa Majesté le Roi Mohamed VI à la maison blanche chez le président Obama.

       Maintenant, au Maroc, ne peut-on déclarer d’ores et déjà qu’il commence à paraitre vraiment loin le temps des quais des brumes onusiennes ? Au vu du dépassement de l’hypo réactivité diplomatique marocaine du fait de sa redondance, et qui constituait un véritable frein dans les relations avec certains de ces pays très en vue dans les couloirs de l’ONU. Ainsi, encore heureux, que ce n’est plus le cas aujourd’hui, entrainant un flux important de sa reconnaissance en tant que valeur sûre dans  les évolutions des chancelleries par les temps des turbulences terroristes et mercenariats qui courent. Cependant, maintenant, on peut formellement affirmer que c’est fini cette forme de nonchalance d’antan, que conséquemment elle n’est non plus tolérée au plus haut de l’Etat de par la structuration offensive de la nouvelle génération des discours du Roi. De sorte qu’elle est bannie du nouveau structuralisme évolutif diplomatique marocain, se faisant détecter par évaluation et scrutement  des rapports sécurisés anticipant sur les tentatives pernicieuses des adversaires pour ne pas dire ennemis du Maroc. D’ailleurs n’est-ce le cas qu’on vient de vivre en compétition avec l’Algérie, dans les pourparlers stratégiques à propos des marqueurs du zoning diplomatique commun avec les USA ? Qu’effectivement, eu égard de leur charge souveraine, ils ont joué un rôle clé dans l’entente en pratique normative relationnelle diversifiée multi potentielles Maroc-USA.

       N’est-ce ainsi que le Maroc a coupé l’herbe sous les pieds de Ramtan Laamamra venu vendre à John Kerry et à d’autres intervenants onusiens, de nouvelles perspectives toutes chimériques les unes les autres ? Cherchant à ouvrir une brèche dans l’administration Obama de laisser l’UA (Union Africaine) sous le grabataire Mogabee, s’investir directement par son entremetteur-girouette Chissano comme soi-disant envoyé spécial dans l’affaire du Sahara marocain. Cela montre, que le pouvoir algérien portant les stigmates de désolation à Ksar Lmradia, est acculé dos au mur voulant retarder cette nouvelle prise en charge tonique de Ban Ki Moon. Néanmoins, ces nouvelles considérations onusiennes sentant de facto l’inflexion vers la solution d’autogestion,  ne sont-elles le résultat des nouvelles typologies analytiques marocaines offrant la performance en bonne gouvernance libre et assumée dans la régionalisation avancée avec des garanties de souveraineté ? Automatiquement, il va sans dire de ces données nouvelles comme solution politique viable et équitable, se traduiront sûrement par l’exclusion du rêve du pouvoir algérien de continuer d’altérer l’atmosphère au Maghreb (Tunisie-Libye) et dans la bande Sahélo-africaine surtout le Nord Mali voulant instaurer sa façon de faire.

       En tout cas, que le pouvoir algérien se rassure ! Ce ne sont pas ses résumés pseudo-standardisés et pernicieusement automatisés faisant partie d’un temps révolu, qui pourraient déstructurer l’approche référentielle onusienne actuelle. Laquelle, est prometteuse définissant d’emblée ses seuils décisionnels en ne mettant plus le Maroc et le Polisario au même niveau de moralité. Justement, parlons-en des orientations algéro-polisariennes en matière de non droiture ni exemplarité de probité ! Est-ce que les données spécifiques relatives aux biens mal acquis des gens de la « D C P A » (Diable Connexion du Pouvoir en Algérie), n’ont-elles montré le degré de suspicion de moralité négative voire honteuse ? Ne dit-on pas qu’en Algérie, « lorsque les responsables algériens prennent l’avion pour Paris, ce n’est nullement un tropisme pour la ville des lumières, ils rentrent seulement chez-eux ». À présent, toutes les instances et organisations fussent-elles onusiennes en connaissent les quelques causes profondes de ce recel organisé. Et, dont le parlement européen en a montré les préjudices portés aux associations de l’aide humanitaire normalement à destination des séquestrés des camps de la honte à Tindouf Rabouni et ailleurs. Alors, c’est en ce sens, pour la première fois que Ban Ki Moon réitère une demande explicite de recensement de ces séquestrés contre leur volonté. Notamment pour faire la part des choses dans ce foyer cosmopolite à tropisme terroriste avéré, et dont il en a eu les échos itératifs de soulèvement contre les dirigeants corrompus et aussi leurs geôliers algériens.  

       Ça va de soit, dorénavant le Maroc ne se laissera plus distancer quand aux calculs géostratégiques quels qu’ils soient ! Dont sa vigilance semble requinquée, car usant d’analyse-synthèse des péréquations géostratégiques en perpétuel renouvellement nécessitant rien que de la concentration. Et/où les attitudes du Maroc les plus consciencieusement utilisées, sont les soupesages des interférences diplomatiques pour contrer leurs envenimations. Et donc, assurer la bonne réactivité au transfèrement des bonnes idées à l’exemple du cas des négociations entre fractions libyennes sous l’égide de l’ONU à Skhirat. S'ajoutant aussi au dépistage des meilleurs protocoles d'entente, même vis-à-vis des péréquations pauvres en induction de variation en rapport avec les essais marocains, de son implication et adaptation aux données mondialisées. D’ailleurs, n’en a-t-il les moyens intellectuels référencés à son histoire singulière pour être sur le qui-vive, toujours en situation de diagnostic précoce des malveillances surtout à son égard ? Donnant même l’occasion à sa chancellerie de s’intégrer réellement plus dans le cadre de la pensée politique du CCG vis-à-vis de l’Iran. Et ce en fructifiant les nouvelles intonations diplomatiques Maroc-Iran, par ailleurs consenties communément pour dépasser la complication des données géostratégiques marquant l’entrée du Yemen en phase paroxystique au bord de la guerre civile.


       Au Maroc, la lutte antiterroriste est essentiellement un esprit citoyen laissant à chaque individu la possibilité de faire valoir ses aptitudes de montrer sa vigilance. Ne faut-il voir comment la France en profite en ce temps présent, des répercussions des variations de ses positionnements surfactants d’encombrement diplomatique d’il y a un an ? Dont l’Espagne pourtant heureuse de sa collaboration avec le Maroc, ne doit laisser les petits juges la dénaturer, parce qu’ils sont en amnésie légalisée de leur propre histoire franquiste par la force de la loi votée au Cortes. D’autant plus, n’est-ce pas que ça sent la manipulation de calculette politicarde de bas de gamme petro-dinars dépendante pour semer le doute en pleine montée de Podémos ? Au demeurant exercée sans précaution en référence à la dédifférenciation chrono-historique établie par L’IER (Instance Equité et Réconciliation) marocaine. N’est-ce là ou Feu Benzekri a laissé son empreinte grandiose, non seulement selon le principe de responsabilité politique mais aussi matérielle du dommage de l’abus de pouvoir, dont le monde entier nous envie l’approche paisible sereine et responsable ? 

vendredi 10 avril 2015

LA ROUTE CE N’EST PAS UN TERRAIN DE PRATIQUE EN VRAI DE JEU VIDÉO !

TOUS LES ACCIDENTS DE LA ROUTE NE VIENNENT PAS SEULEMENT DES FARDAGES DES GOUVERNANCES TUTÉLAIRES !

       Le Maroc ne pourra plus rester sourd aux raisons du désastre routier permanent, aux conséquences humaines familiales et socio-économiques déconcertantes. Notamment, avec la multitude de conférences de promotion prioritaire à gros budgets sur les accidents de la route sans aucun résultat probant. En effet, la sécurité routière n’est pas seulement un enjeu de création d’affiches et où de clips publicitaires de sensibilisation, ni même un jeu d’installation de radars de cameras-vidéos et/ou de distribution de contraventions. C’est aussi, et surtout au moins un essai de réponse gouvernementale claire, à une claire question citoyenne à propos de son amélioration sans trêve ni répit sur le terrain. Parce que le Maroc est aujourd’hui secoué par l’hécatombe routière d’Oued Chbika à 45 km de Tantan, dont probablement nous aurons à découvrir que beaucoup de têtes tomberont au fil de l’enquête.

       Il s’agit d’un choc frontal en début de matinée du vendredi 10 Avril 2015 entre un camion et un autocar, comptant au moins trente trois morts calcinés et beaucoup de brulés blessés plus où moins graves. Parmi eux des enfants de 14 à 15 ans revenant d’une rencontre sportive organisée par le ministère de la jeunesse et sport pendant les vacances scolaires à Bouznika. C’est vrai, on peut dire que c’est le Maktoub, ce propos aujourd’hui thème récurrent dans les réseaux sur le Net, dont l’Imam de la mosquée Ennasr à Rabat n’en ayant pu retenir ses larmes devant Sa Majesté le Roi tout aussi durement affligé et compatissant, en a effleuré le jour-même lors de ses prêches de la prière l’indiscutable code de responsabilité. Distillant en mots pesés qu’en plus on n’est pas obligé de s’y résigner mais on ne peut pas faire non plus comme s’il n’existe pas. C’est dire l’émotion suscitée par cette douche froide de la guerre des routes, conjuguée au ras-le-bol de voir des chauffards ou autres jouer les Mad-Max augmentant le risque de récurrence d'accidents. Tout cela, s'ajoutant à la vétusté, la dégradation et bien sûr au manque de signalisation de vigilance adaptée afin de rendre les routes plus sûres.    

       Néanmoins, pensez ce que vous voulez du gouvernement Benkirane, face à ce drame terrible n’en porte-t-il globalement conséquemment et sans ambages la responsabilité politique ? N’est-ce pas, qu’il n’a pas encore dans sa composante zélée quatre ans après, totalement intégré la façon de faire des créneaux de lutte correcte politiquement contre la fabrication de nouvelles générations d’accidents routiers. N’arrivant à se défaire de la politique décisionnelle en circuit fermé, qu’en plus ne lui serait d’aucune utilité pour régler les problèmes en suspens de la Moudawana de circulation. Surtout si Benkirane continue d’errer entre ses humeurs et ses ambitions d’espérer devenir le confident du Roi, au lieu de s’en remettre par des performances à la bonne gouvernance. Quelle audace-tromperie de penser ainsi, car c’est ce qu’il a essayé de glisser en filigrane lors de ses meetings de surchauffe préélectorale ! Montrant son désir d’avenir, le mettant en vue sans limite à ne vouloir rester dans son statut de chef de gouvernement accablé. Si cela n’est pas du machiavélisme, en tout cas ça lui ressemble bien évidemment face à l’opposition ayant l’amour propre un peu pesant, allant jusqu’à faire l’amalgame-investigation dans ses contre-offensives

    Vraiment, en ce moment où il croit inventer cette méthode imparable d’augmenter sa cote de popularité, n’est-ce pas que le destin lui a rappelé que la route, n’est pas un terrain de mauvaise gouvernance. Certes que ce n’est nullement simple de nos jours de réussir à être populaire quand on est chef de l’Exécutif tiraillé de partout, même de ses coalisés avec leurs statistiques oscillantes. D’ores et déjà, après cette affliction routière à Tantan, il ne pourra plus ponctuer ses dires et sorties médiatiques en lançant avec fierté ses VIVAS d’il n’y a pas longtemps. Surtout sur le rythme que son parti le PJD pense avoir insufflé à ses coalisés saisonniers, complimentant en plus les avoir poussé à une cohésion joyeuse comme les bouquetières sur les places publiques. Pour un peu, on conviendrait de croire que c’est l’arbre qui cache foret, rien que ça, alors que les feuilletons des déconvenues gouvernementales continuent. Dont Rabbah et Boulif s’en trouvent eux aussi dans la tourmente, et ce, même usant de radars et autres caméras-surveillance pour influencer les usagers à respecter le code de la route et avoir les bons comportements.

    Bien sûr, aujourd’hui, on sent que tous les partis sont sur le pont, conséquence de ce qui s’appelle de la spéculation politique sur l'avenir du gouvernement. Mais, devant l’urgence de diligenter une enquête ordonnée par Sa Majesté le Roi d’établir les responsabilités et vite, toutes les composantes sociétales marocaines réitèrent leur demande aux autorités et tutelles des services concernés par ce fait dramatique de ne plus rivaliser avec l’impuissance. En ce sens, ne murmure-t-on qu’un large remaniement si ce n’est carrément changement de gouvernement serait bien compris par les marocains? Comme ça, s’il arrive que Bebkirane parte, son ADIEU ne serait-il d’expliquer aux marocains son rêve inachevé de ne pouvoir arriver à mettre tout le monde sous son joug autoritaire ? Dès lors que le piquant dans ses attitudes autrefois tenues secrètes, sont devenues mordantes à la Dracula mais en plein jour. Profitant de toute occasion pour faire sortir du bois l’opposition, en se montrant parfois d’une dureté tordue que seuls les initiés en comprennent les relents. Néanmoins, en pratiquant  cette façon de faire pour rassurer sur ses capacités de tenir bon dans toutes les circonstances, ne montre-t-il qu’il a peur de perdre son leadership au PJD ?      


      Vraisemblablement Benkirane restera à son poste, sauf qu'il sera difficile pour ses détracteurs de garder la moindre bribe de confiance en sa gouvernance ! D’autant plus, sachant qu’il n’y a pas si longtemps il évoquait qu’il failli remettre sa démission par suite à l’accident navrant d’autocar à Tizi-Ntast en 2013, et dont Sa Majesté le lui avait signifié que les pneus étaient lisses. Maintenant, en tout état de cause, il a une autre occasion de ne plus se faire raboter sa conscience en l’occurrence, entre la torpeur qui l’eut certainement envahi en voyant les images atroces pénibles à supporter des victimes de cet accident sur les réseaux de partage, et, l’énergie de son combat de renouvellement de son bail à l’Exécutif. Voilà, n’est-ce pas que la responsabilité politique est partout, et que désormais pour faire démocrate il va falloir l’assumer en toutes les circonstances ?