mercredi 30 septembre 2015

DÉSORMAIS LES PARTICULARISMES SUÉDOIS, S’ACHEMINENT EN CONTRE SENS DE LA RÉSOLUTION 2218 DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU !

NE POURRAIT-ON DIRE QUE LES PARTICULARISMES SUÉDOIS D’ANTAN, S’AFFIRMENT AUJOURD’HUI PAR L’ANIMOSITÉ SI CE N’EST L’IDIOTIE ENVERS LE MAROC ?

       Quand les enjeux électoraux démocratiques libres deviennent pari sociétal entre le Royaume du Maroc et l’Algérie, il faut s’attendre à des indélicatesses de pays ennemis qui soutiennent cette dernière. Comme c'est le cas de la Suède le Venezuela et l’Afrique du Sud notamment, non seulement dans leurs échanges conduisant à des velléités vis-à-vis du Maroc. Mais aussi dans l’ambigüité de leurs significations se traduisant par des pratiques relationnelles invraisemblables. Parce qu’attention, ces suédois à sang froid sont terribles gens, cherchant des poux au Maroc même en avalant plus de toasts imbibés de vin ! A ce titre, dans le contexte international, pourquoi leur gouvernement éprouve aussi fortement de la sympathie à la thèse séparatiste de la girouette Aminatou Haydar qu’à la légitimité historique marocaine ? En plus, choisissant et en connaissance de cause la boucle omnipotente de l’enfer terroriste daechien que porte de facto le Polisario au Maghreb.

       C’est ainsi, que le peuple marocain ne doit en aucune façon se laisser tromper par les commentaires émanant des vendeurs de leurs âmes, par ailleurs sont en partie responsables de cette dramatique position suédoise. S’ajoutant à la vacance incompréhensible de la représentativité de haut rang, en l’occurrence par un ambassadeur attitré accrédité officiellement. En tout état de cause, n’est-ce là où on voit l’intérêt de la ferme volonté du Souverain marocain de respecter l’échéancier d’exécution de la régionalisation, laissant le pouvoir algérien dans ses élucubrations fantasmagoriques ? De sorte que ce chantier grandiose ambitieux et/où des méga-projets stratégiques et autres réalisations d’infrastructures, soit la plateforme en matière de développement intégré par l’appel soutenu aux investisseurs. Et dont les 12 régions en tireront profit, se conjuguant à leurs potentialités spécifiques privées créatrices de richesses pour le renforcement de la solidarité sociale locale dont participeront aussi les MRE sans restriction ni discrimination.

       Et oui, engagement pris, engagement fait, au Maroc la deuxième révolution du Roi et du peuple est en marche. Et, ce n’est pas le gouvernement socio-démocrate suédois s’acheminant vers sa faiblesse profonde, qui l’en empêcherait. Comme ça, sûr de lui,  le Maroc n’est-il déjà en route vers plus de rigueur politique par la mise en œuvre de la régionalisation avancée ? Ce qu’en effet, constituera sans doute par sa dimension temporelle démocratique et moderniste, un pilier fondamental pour la consécration humaine et territoriale marocaine. D’autant, qu’elle arrive à point nommé avec l’exécution des grands chantiers qui vont de pair avec la nouvelle conception de l’INDH, pour le développement économique social culturel et écologique. Et, qu’en plus au-delà des rythmes vivifiants de la vie publique sécuritaire marocaine du temps présent, il en a aussi prévu d’une part déconcentration décisionnelle et d’autre part décentralisation optimale en gestion de proximité par objectifs visés. Ainsi, ne peut-on dire qu'il s’y emploie avec abnégation et sagesse sur la voie de la modernité, dont le but n’est autre que la consolidation de ses acquis politiques sociaux économiques et cultuels-sécuritaires ? Gardant vivace la flemme de la révolution 1953, et œuvrant sans relâche d’abord au raffermissement de l’Etat de droit et des institutions puis à la promotion de la citoyenneté responsable.

       Evidemment, en cette rentrée politique et sociale 2015-2016, même avec les  tensions régionales par crainte d’attentats terroristes daechiens, les conséquences des querelles politiques à la suite du dernier processus électoral et surtout les soubresauts de l’affaire de reconnaissance de la RASD par la Suède en contre sens des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, au Maroc on se pique de voir toujours plus grand. Si grand qu’on doit n’en négliger aucun coté relevant des responsabilités mêmes les plus basiques en relations diplomatiques. A savoir, de faire attention et à anticiper tout aventurisme politique venant de pays tiers comme la Suède, longtemps enchanteurs  des imaginations de légendes et rêves à propos de leur qualité de vie, de leur législation sociale et leur niveau très haut sur le plan de l’éducation. Même si, en Suède comme le notent certains observateurs l’assimilant à l’ennui sociétal par manque d’ensoleillement, au point de se traduire sur le plan international par son apport important dans les travaux entrepris et organisés par des organisations telles l’UNESCO et l’ONU. Du fait, qu’il y a deux saisons en Suède passant sans transition de la blanche (Hiver glacial de six mois) à la verte par suite des fontes des neiges montrant des rochers couverts de conifères surplombant de vastes étendues d’eau, impressionnantes dans leur sauvage beauté. Sauf qu’aujourd’hui, ce Royaume constitutionnel de Suède n’est plus fidèle à sa tradition universaliste, qui se caractérisait dans sa politique extérieure par l’observation de la plus stricte neutralité.  Jusque de vouloir entreprendre des démarches politiques folles non bien calculées, sur le désir de chercher intrinsèquement conjointement avec l’Algérie pied à terre en se basant sur les mensonges, empiétant l’intégrité territoriale et donc la souveraineté nationale marocaine.  

       En cela, même si, le socialisme suédois s’y en est affirmé dans le monde depuis les années 50 comme un modèle de tolérance  de démocratie et de sécurité sociale, le Maroc n’acceptera jamais cette fascination suédoise pour la lumière et le culte du soleil à ses dépens. D’ailleurs, tout le monde sait que le Maroc ne pétarade pas pêle-mêle sans prétexte valable, comme pour conjurer le sort de cet aventurisme idiot et même bête hypothéquant les relations entre les deux Royaumes. Ni même, comme pour faire un pied de nez aux lendemains incertains que sûrement vont vivre l’Algérie et son avorton Polisario. Car, aux dires et écrits de certains experts internationaux bien au diapason de ce qui se trame, l’Algérie ne pourrait échapper tôt ou tard aux conséquences du marasme socio-économique et ethnoculturel dont elle se trouve. Lequel, n’est-il couplé de stress sociétal in-sécuritaire dangereux grondant dans toute la zone euro-méditerranéenne maghrébine-subsaharienne ? Dès lors que certaines sources avancent que les principaux chefs daechiens mis sur la liste des plus activistes, ont déjà quitté la Syrie pour le Maghreb par peur de l’arrivée massive des russes épaulés d’iraniens. N’est-ce pas que le parlement européen, quant à lui, a commencé à fournir des réponses précises sur le troc du renseignement inter-groupuscules sous-traitants terroristes dans le sud algérien, dont la Suède elle-même en a payé les frais ? En ce sens, ne peut-on confirmer que le Maroc est le seul pays maghrébin doté de code de moralité citoyenne évitant les psychodrames de tout bord, de par l’état de veille permanent et vigilance continue de toutes ses composantes sociétales civiles et militaires ?   

       A cet égard, n’est-ce parce que des gens compétents, se dévouent jours et nuits à contrer le plus insidieux, le plus lâche,  mais aussi le plus redoutable des ennemis à savoir le daechisme, que tous les marocains leur doivent respect et reconnaissance, sachant qu’en toute circonstance ils sont les gardiens de leur quiétude assurant leur sécurité ? Néanmoins dans cette percée extrêmement dangereuse, pourquoi la Suède ne veut-elle assimiler que Daech a bel et bien trouvé abri sûr en arrière plan du Polisario, excepté dans le Sahara marocain bien protégé ? Pourquoi ne reconnait-elle que les forces marocaines de sécurité, ne cessent d’infliger coups durs après coups durs aux différents réseaux terroristes venant de l’Algérie, leur confisquant armes explosifs documents et devises ? Pourquoi la Suède ne cherche-t-elle à élucider les manquements sur le dossier humanitaire dans les camps de la hantise l’arbitraire et la torture systématique des marocains séquestrés malgré-eux ? Et pourtant l’implication de l’Algérie à différents stades et divers titres dans ce dossier est avérée, et sa responsabilité en tant qu’autorité exclusive demeure entière et imprescriptible. A bon suiveur bonne lecture ! 

samedi 19 septembre 2015

MEDIENE ALIAS TAOUFIQ, L’HOMME OUVREUR-CALEUR DES PORTES D’INFLUENCE ET DU BOUDOIR A KSAR LAMRADIA.

MAIS QUI EST-IL VRAIMENT MEDIENE ALIAS TAOUFIQ, CET HOMME PUISSANT FAISEUR DES PRÉSIDENTS ?

       En 1990, Mediene alias Taoufiq, fils spirituel de Belkheir, a hérité à son tour du DRS algérien. C’est un homme renfermé et solitaire, du fait qu’il apprit à faire le ‘’Chouf’’ à 18 ans pour le compte de la résistance algérienne, de par sa faculté d’observer et épier sans prendre note. Ce faisant, il est  d’une culture non moins occidentalisée, mais adaptée au rythme lourd des services baassistes productifs de vengeance et terreur. Ce qui ne gâte rien de ses arrangements secrets construits sur le modèle KGBiste, constituant ainsi l’un des fonds de sa formation-déformation révélatrice de son gout de l’intrigue et manipulation jusqu'à en être mal aimé par les gens du FLN. Sauf qu’avec le temps, il a su que toute initiative est égale à la structuralité du fait, au point de ne vouloir en aucune façon rester sur sa vision monochrome et mono-typique du renseignement. Ainsi, n’est-ce d’ailleurs pour cela qu’il ait eu à copier le structuralisme du fonctionnement du Grand Cabinet Basri. Tellement, qu’en 1996 il voulait en mesurer la vigilance par le montage d’acte terroriste  meurtrier et incalculable à Atlas-Asni à Marrakech. Ne sachant qu’il s’agisse depuis longtemps d’une machine marocaine spécifiquement rodée au traitement et dispatching en filigrane du renseignement avec maîtrise et professionnalisme. Comme encore aujourd'hui du temps présent, par des gens travaillant avec abnégation sans relâche et aussi sans jouer ni badiner avec les tempêtes relationnelles qui surviennent de temps à autres avec les voisinages.



       Néanmoins, aux dires de certains soi-disant de ses proches, c’est pour cacher les dessous de son limogeage humiliant préprogrammé que les différents cercles de ses ennemis civils et militaires à Ksar Lmradia,  voulaient le montrer seulement un homme passionné d’histoire d’espionnage dont sa bibliothèque personnelle en témoigne. Et donc, d’en comprendre que par ses contacts certes légitimés par sa fonction, il a fait du DRS une demeure suscitant les convoitises parsemées de non-dits. Alors que d’autant plus, depuis vingt cinq ans, fort de son positionnement décisionnel tranchant, tous les présidents, successivement, le louaient à même de le considérer un don du ciel pour l’Algérie. Contrairement aux algériens lambda qui le craignaient et ne l’appréciaient guère, sachant que c’est lui par ses directives en coulisses qui a rappelé Abdelaziz Bouteflika de son exil suisse pour lui confier la charge suprême de la présidence en 1998. Allant jusqu’en réitérer l’action à chaque élection présidentielle et, sans s’en cacher de l’avoir aussi imposé en 2014 alors qu’il n’est qu’homme-légume meurtri par les séquelles de l’AVC (Accident Vasculaire Cérébral).

       Ce serait dommage de ne pas comprendre que c’est lui le champion de saucissonnage du renseignement algérien, dont il est ensuite devenu le seul maître à bord. L’ayant conséquemment façonné à son avantage, par la création du must des canaux méta et trans-informationnels dans toutes les institutions publiques de l’Etat et autres groupements privés. Dont, il s’en est montré dextre en rafistolage communicationnel apparemment sans dégâts, ce qui lui a servi de faire son bonhomme de chemin au sein de tous les services sécuritaires. Même étant considéré un militaire issu de l’ALN, longtemps sous influence du Général Ammari traînant des casseroles scandaleuses graves et choquantes pour le commun des algériens (Affaire Khalifa-Sonatrac-Détournements de fonds-Marchés fictifs de complexes gazopétroliers et autres…). En plus, sachant pertinemment dès l'éclatement de l'affaire des tortures 1988, que le Général Khaled Nezzar ne l’aimait pas ni le ménageait outre mesure, car ne voulait aucunement le voir s’accaparer du renseignement civil et militaire à la fois.


       C’est vrai, on peut le dire, les portes des boudoirs des ministères surtout de l’Intérieur la Justice et les Affaires Etrangères, ne se fermaient et ne se rouvraient que par sa volonté tenant compte des scènes de la vie politique très secrète. Sauf que, ses arrangements n’ont pas suffit à lui donner une allure moderniste organisée autour de la probité l’équité et la responsabilité. Au contraire il s’est fourgué dans des touches fallacieuses dans l’affaire du Sahara marocain, l’ayant contraint de fermer les yeux à propos des sentiers des détournements par les mains sales dans l’entourage boutaflikien pro-polisarien. D’ailleurs l’exégèse de la grille du renseignement diffusé et partagé dans ce sens, montre la gravitation conçue autour de la présidence ressemblant à de la cavalerie de mauvaise réputation. Qu’au demeurant presque tous les services des renseignements étrangers de par leurs investigations argumentées sans copier-coller, la font paraître en tant que pièce motrice servant à l’enrichissement illicite de tous ses membres et non à la délation de ce gâchis. Parce que, se trouvant placée dans la même délimitation des dilapidations des richesses matérielles du pays, comme pour la famille Trabelsi en Tunisie et celle de Kadhafi en Libye. Un vrai corporatisme pour les biens mal-acquis sur le dos de leurs peuples respectifs. 

       On dit aussi de lui, c’est un homme du grand gout vestimentaire signé, s’étant même mis en concurrence de raffinement voir d’imitation de Chadli Benjedid et Liamine Zeroual qui, eux, avaient sans complexe une attirance au style Hassan II. Bref un état d’esprit de son envie d’ordination dans l’échelle de la représentativité du pouvoir, seulement par l’apparence sans performances au service des citoyens algériens. Même si, au premier tour aux communales 1990, parce que les choses se sont gâtées par suite à la razzia du FIS d’Ali Belhaj et Abbassi Madani, Taoufiq et les siens ont vite réagit et mis sous-séquestres les demeures communales. Les unes leur supprimant la caution institutionnelle, les autres leur affermant tutelle et autorité militaire dans le but de restaurer la ‘’Hiba’’ de l’Etat algérien.

       Finalement, personne ne peut le nier, c’est au DRS que les algériens doivent d’avoir trouvé leur réactivité face aux brouillages islamistes de la décennie 1990-2000 des convulsions sociétales, avec en plus douleurs ou le plasticage et l’égorgement ont refait leur apparition. N’est-ce pas, ce sont les mêmes raisons qu’aujourd’hui devraient révéler l’instinct protecteur de l’Etat algérien ? Et ce à l’instar du Maroc, s’affichant dans sa version rouge sans complaisance ni compromission, à faire face coût que coût au daechisme grondant dans le Maghreb et ailleurs. A bon suiveur bonne lecture !

dimanche 13 septembre 2015

EST-CE VRAI QU’AVANT LE LIMOGEAGE DE TAOUFIQ, LE DRS ALGÉRIEN N’ÉTAIT RIEN D’AUTRE QU’UN MACHIN... ? Dixit Said le bienheureux.

AUJOURD’HUI L’ALGÉRIE NE RENTRE-ELLE DANS UNE PROCESSION SANS FIN ?

       Désormais nombreux sont les pédants écrivains intellectuels et mêmes politiques, qui commencent à exprimer avec authenticité leur désarroi face à l’angoisse dont se trouve leur pays l’Algérie. Ils ne supportent plus ce continuum de vie politique algérienne, sorte de claustration dans l’isolement sans horizon ni espoir d’enjambement  au dessus du trou béant de l’impuissance du pouvoir Bouteflika. D’autant, sachant que ce dernier ne peut plus se donner de motifs pour contrer son inculpation par la communauté internationale, sur le volet sécuritaire régional. Notamment à propos de ses dépassements dans l’entretien de liaisons dangereuses avec la nébuleuse terroriste travaillant sur son sol du temps du Général Taoufiq. S’ajoutant aux scandales des détournements d’aides aux séquestrés des camps de Tindouf Rabouni et les autres, qui marquent par le seau de hantise toute l’Intelligentsia algérienne.

       Ainsi, ne peut-on dire que ce pouvoir vit cela comme un procès l’accablant, sorte de cauchemar à l’état de veille. Alors que, pendant longtemps il n’a fait qu’occuper les couloirs des instances internationales surtout onusiens, en se consacrant entièrement à la dilapidation des richesses matérielles du pays négligeant de facto le bien-être de son peuple. Sauf que, ses efforts sont restés vains dans l’affaire du Sahara marocain, du fait qu’il se voyait toujours contraint à discuter sans fin avec des subalternes corrompus siégeant dans les antichambres, comme si la honte de son positionnement anti marocain devait le poursuivre à tout jamais. Et dont, malheureusement, encore aujourd’hui il continue nerveusement à s’en alimenter jusqu’à la névrose, pour essayer soi-disant de faire face au sentiment de sa culpabilité démontrée et prouvée à vouloir déstabiliser le Maroc. Pauvre pouvoir algérien ! N’est-il victime de sa mauvaise éducation seulement autoritaire et répressive ? D'ailleurs à ce propos, pourquoi ne sait-il qu'il s’est chemin faisant avec le temps enfermé dans une profonde lassitude, car se heurtant à une discipline marocaine rigoureuse du renseignement sans faille ni complaisance ?

       Et oui, maintenant après le débarquement de Mohamed Mediene connu sous le nom du Général Taoufiq (76 ans) au poste clé du DRS (Département du renseignement et Sécurité), tout semble indiquer que le pouvoir Bouteflika est en phase d’anticipation de l’écriture de sa propre nécrologie. Etant rentré peu de temps avant dans un processus de limogeages et règlements de comptes presque kafkaïens, montrant qu’il est dans une procession sans fin. Dans laquelle le président dopé, est balancé voire poussé par le cercle fermé du frère Said et de Ahmed Gaid Salah jusqu’aux frontières de l’invraisemblable. Et/où, l’absurde d’une fatalité rendue volontairement irrémédiable, côtoie le tragique qui aurait pu sonner le glas de ce pouvoir pendant l’événement de la nuit 14-15 Août de Zeralda 2015. Surtout, en ayant opportunément nommé l’un des ses proches conseillers Athmane Bachir Tartaq le lauréat KGBiste de carrière (65 ans), avec vous l’aurez compris, un grand risque de fragmentation de mort autour. Au vu de l’impossibilité qu’il soit l’homme de la situation pour la restructuration dans la sérénité des services du renseignement, car n’ayant jamais été un chantre du vivre ensemble entre algériens notamment lors de la décennie 1990-2000. N’est-ce cela, cependant, qui montre l’angoisse dont se trouve le pré carré du président-légume, telles des taupes en creusant ne sachant si elles montent vers la lumière ou descendent dans les ténèbres des entrailles de la terre ? C’est d’ailleurs là l’énigme, concernant la préparation de la succession de Bouteflika qu’apparemment ne voudrait laisser une cohésion militaire après lui.

       En tout état de cause, cette nomination montre que c’est fini le temps ou l’existence moins recluse de Bouteflika était libre, et qui tout de même symbolisait l’extravagance en forme d’ambiance presque de conte de fées à la bonne grâce du DRS sous Taoufiq. D'ailleurs à cet égard, Bachir Tartaq, ne figure-t-il parmi les durs dans ce nouveau pouvoir ou se reforme en ce temps la doctrine sécuritaire pure et dure, par la volonté du cercle fermé où la refonte du renseignement par l’intolérance l’emporte sur sa redéfinition par l'intelligence ? 

     Maintenant, le Maroc n’est-il averti, comme quoi le temps n’est plus comme avant, se déclinant possiblement vers plus de tension et d’escarmouches si ce n’est le pire ? Parce qu’entre l’Algérie et le Maroc, c’en est fini l’échange minimal du renseignement lettré et thématique même plus ou moins feutré. Et, qu’en plus qu’on ne le veuille ou pas, aujourd’hui tout tend vers celui brut non raffiné par l’usage d’échanges plutôt de projectiles par delà les murs les barbelés et autres tranchées larges et profondes des séparations-frontières. Sauf que, le Maroc comme à son habitude de prise de ses responsabilités devant l'histoire, cherchera à atténuer l’angoisse du pouvoir algérien, parce qu’il y a longtemps qu’il s’y est familiarisé aux conditions d’échanges diplomatiques avec lui. D'autant plus, il sait que l’Algérie n’est toujours pas dans le temps du retour du suffrage libre pour ses choix tout aussi libres notamment celui de son président, ce qui la met en mauvaise posture vis-à-vis de ses citoyens et aussi à l'international dans l’échelle onusienne.

       Evidemment, personne ne peut le nier, c’est également l’entrée effective du Maroc dans sa deuxième révolution tranquille par l’intermède du chantier grandiose de la régionalisation avancée, qui énerve plus le pouvoir à Ksar Lmradia. Se voyant largué pour de bon par le Maroc, et en plus sachant pertinemment que c’est un tremplin vers encore davantage de gaieté et cohésion du peuple marocain. Dont l'augmentation rapide de la confiance des citoyens l'accompagnera afin d’assurer plus sérénité responsabilité et de valeur ajoutée à la richesse matérielle et immatérielle locale marocaine. Contrairement aux algériens, qui ne trouvent assistance invraisemblablement qu’auprès de ceux qui se tournent dangereusement vers les rites des égorgements, du fait de l’instabilité du pays et des menaces internes grondantes ici et là dans presque toutes les wilayas. En l’occurrence, l'exemple du terrorisme pléthorique, comme seule certitude pour les mobilisés apprentis-terroristes inconscients de ne s’abandonner à l’ordre de la démocratie et à la conscience de la loi. D’où Bouteflika ne se sentant apte à faire y face, il a mis en place un stratagème de démembrement des services sécuritaires en éloignant Taoufiq le tentaculaire, et donc donner plus de chance à son frère Said le bienheureux.


       Néanmoins, plutôt que de laisser les algériens se résigner à se déchirer dans des conflits insolubles, dont parfois les gens du DRS sous Mediene en étaient les maîtres manipulateurs, ne faudrait-il pour Ssi Bachir de cerner sans relâche les petits exécutants jusque dans leurs essais d’imitation de l’effroyable cauchemardesque. Parce que sinon l’Algérie continuera d’être montrée du doigt par la Tunisie du coté des territoires frontaliers Chaanbi, et par la Libye et le Mali du fait des frontières poreuses à travers la trame réelle où se rejoignent les correspondances secrètes du terrorisme international. Dans ce cas, il n’y a aucun mal à se demander comment le Maroc a-t-il fait pour anticiper les actes de préméditation terroriste sur tout le territoire du Royaume ? Il est évident par ailleurs qu’on ne peut se servir aussi librement de ce qu’on ne veut pas, surtout quand il y a en subliminaire une demande implicite sous forme de reconnaissance de ses torts. Mais, là ou il y a que du bien pour son pays, n’est-ce pas la fin justifie les moyens ? A bon lecteur bon décryptage !  

jeudi 10 septembre 2015

Y A-T-IL CHEZ CERTAINS OBSERVATEURS-ANALYSTES MAROCAINS, UN DILEMME D'INTERPRÉTATION DES FAITS POLITIQUES PAR RAPPORT A LA VÉRITÉ ?

POURQUOI NE VEULENT-ILS MONTRER LEUR SUIVISME PARFOIS REVANCHARD OU MÊME AVEUGLE, AU POINT D’ALLER SE CACHER SANS CONVICTION DERRIÈRE DES INTERPRÉTATIONS SAUGRENUES ?

       Après l’exégèse des résultats des élections territoriales du 04 Septembre 2015, pourquoi des analystes ne disent-ils clairement que c’est l’abstentionnisme dans les grandes villes qui en a été le facteur déterminant ? Et ce, sans s’inscrire dans ce que certains appellent la conscience d'ordonner le bien et déconseiller le mal, comme élément limitant se définissant dans le contexte politique de la construction d’un pouvoir local qui s’y prête au populisme. Même si, il faut le dire, le vote du 04 Septembre 2015 dans les villes et périphéries est aussi d’expression sanctionnant d’anciennes figures. Car les électeurs mobilisés pas seulement les petites gens s'y refusent désormais, de par la diversité intérieure et similitude des problèmes qui se posent dans les villes, à accepter les tergiversations médiatiques et promesses abracadabrantesques. De sorte, que seule leur croyance à la rationalité de l’évolution du pays sous l'égide du Souverain qui compte, parce qu’ils y voient qu’elle est pleine de signaux traduisant vitalité dynamisme et vigilance.

       En ce sens, pourquoi par ailleurs ces questionnements ? N'est-ce, parce que certainement l'acceptation des résultats aura un impact décisif sur l'avenir de la marche démocratique du Maroc? Dès lors, qu’on ne le veuille ou pas, ils corroborent voire attestent l’omniprésence de prêches politiques pas seulement populistes à l’exemple des attaques des personnes jusqu'à l’outrance. Qu’en effet, ce phénomène connait une ampleur expansionniste dans tous les territoires, surtout le pjdisme mettant en lumière sa capacité de phagocytose de tout ce qui bouge en premiers les coalisés. Aussi, bien que ces derniers aient ratifié plusieurs pactes d’entente gouvernementale visant l’abolition de ce genre de pratique, il n’en demeure pas moins que l’effet de tirage de la couverture par le PJD de Benkirane, est d’actualité ne tenant compte d’aucune limite. C’est dire que dans cette perception en se préparant aux élections des collectivités territoriales, il n’a négligé aucun de ses objectifs pouvant provoquer tiraillement et amalgame dans les esprits bidonvillisés. En ressuscitant ses habitudes logorrhéiques portant à la fois menaces subliminaires et échanges en clair de soi-disant bons conseils à qui de droit, au point qu’il ait eu sa mention électorale du 04 Septembre 2015 que personne ne peut contester.

       Cependant, reste à savoir dans quelle mesure les coalisés peuvent-ils se régénérer en ce temps présent, sans prendre trop de risques d’y laisser des plumes face au PJD vainqueur ? N’es-ce par une meilleure application de leurs touches programmatiques sans hésitation ni filouterie gestionnaire, et aussi par des positionnements clairs musclés sans ambivalence de circonstance en ce qui concerne les sujets sociétaux ? D’autant qu’aujourd’hui il faut le rappeler, leur régénérescence passera nécessairement par la matérialisation de leur part des régions et grandes villes à présider et gérer. Et, impérativement par la reconnaissance explicite du PJD, de leur participation déterminante sur le terrain par les actions de lutte contre la pauvreté la marginalisation et surtout la disparité sociale.

       Néanmoins, pourquoi le PJD ne continuerait-il de s’appuyer sur sa communication paraissant en harmonie avec les aspirations des habitants des périphéries qu’au demeurant votent massivement, et donc d’en tirer seul les bénéfices électoraux ? N’est-ce parce que, Benkirane sait qu’il n’en essaierait le cas échéant, d’éviter le coup fatal de rehaussement encore plus de la popularité du PJD au détriment de ses coalisés ? Déjà, de par ses dires des derniers jours, il eut flatté l’opposition à propos de ses soucis sur les tractations des formations des conseils des collectivités territoriales, par suite de positionnements du RNI et MP conjugués de malaises par ci et traîtrises par là de toutes parts. A ce titre, par ailleurs, ne pourrait-on dire, que peut-être Benkirane se prépare-t-il dans son intime inviolable, à l’éventualité d’élections législatives anticipées ? Dans le but, de tous les mettre hors portée du tableau de commandement législatif, et par conséquent de ne les laisser nuire à sa vision-prospective à l'Ardogan au sein du parlement surtout la chambre des députés.

       Effectivement, parler des performances du PJD au vu des résultats alarmants obtenus par tous les partis sauf le PAM, n’est-ce cautionner l’omniprésence des prêches politiques populistes pjdistes contre les soucis de matérialisation de la spiritualité de modération et retenue de l’Etat ? Alors qu’il faudrait en fait, les analyser par rapport aux engagements pris par le PJD, en projection-perspective des orientations de la vision royale dans tous les périmètres où elle s’y est inscrite et déjà illustrée depuis 16 ans. Dont, l’excellence et transparence en synergie d’actions, en sont les valeurs fondatrices du nouveau Maroc axé sur la mise en chantier d’objectifs stratégiques ambitieux de la régionalisation avancée. Ne peut-on voir là un credo de réorganisation de l’Etat-Maroc entrant dans la deuxième révolution ? Et, qui sous-entend : Primo, l’action pionnière en respect des droits humains au Maghreb en Afrique et dans le monde arabo-islamique, qu’hélas les esprits bidonvillisés n’arrivent pas encore à assimiler complètement, par manque de vulgarisation communicative ciblée en la matière. Secundo, les défis relevés par l’expertise gestionnaire territoriale financière et bancaire marocaine reconnue, parce que conçue en soutenance de l’engagement social de proximité via l’INDH et autres volets comme la formation professionnelle les méga-projets le Maroc-vert et le microcrédit. Tertio, le rayonnement relationnel diplomatique international dont jouit le Maroc, par suite à l’envergure et à la mobilité du souverain Mohamed VI en Afrique aux USA en France et aux pays du CCG, ramenant plus d’investissements structurants et revalorisant la cote du pays, et aussi plus de sérénité dans le traitement sécuritaire-cultuel-spirituel contrant les dérives intégristes terroristes.

       C’est vrai, d’aucuns ne peuvent nier qu’il y a des essais renouvelés ici et là dans certains articles de presse internationale pour provoquer décélération de ce dynamisme marocain. Compte tenu de leur complexification en sous-entendus diffamatoires voulus, et/où figurent les principaux réseaux anti Maroc en  termes de recrutement ciblé de quelques compatriotes vendeurs de leurs âmes. D’ailleurs en scrutant leurs écrits, on a l’impression qu’ils veulent mettre l’Etat marocain en phase de déflexion stratégique sans en avoir les moyens. Parce que, ces énergumènes n’acceptent toujours pas l’approche différenciée de la politique marocaine repensée de motivation et recherche de performance dans tous les domaines. En revanche, à cet égard, ce n’est pas parce qu’ils distillent à travers leur décodage pernicieux des résultats et même du déroulé du processus électoral du 04 Septembre 2015, leurs contrevérités adaptées aux petits esprits sous-outillés qu’ils y arriveront à semer la confusion.


       Finalement, maintenant, ne peut-on confirmer que l’Etat-Maroc accorde une importance stratégique aux élections, pour qu’elles soient libres transparentes et porteuses d’espoir pour le développement dans la stabilité et la sécurité ? De fait, à l’évidence faut-il le rappeler, ne se situe-t-il en deçà et au dessus de la mêlée partisane ? C’est pourquoi Sa Majesté le Roi, invite toujours les gouvernements quels qu’ils soient, à promouvoir des politiques capables de respecter les conditions sine qanun de l’amélioration de la vie des citoyens dans l’équité l’égalité la sérénité et la stabilité. Mais, quand il y a danger d’exposition du pays à des problèmes pouvant provoquer des lésions sociales sociétales et d’intégrité territoriales, il va de soit conformément à la constitution qu’il puisse intervenir. A cet effet, en conclusion, que les diseurs d’historiettes continuent dans leurs sournoiseries et mensonges, ils ne pourront jamais déstabiliser ni porter atteinte au Royaume. Lequel, par définition, est engagé solennellement et avec assurance à mettre fin à la corruption la pauvreté et aux dissensions sociales selon ses propres moyens. A bon suiveur bonne lecture !     

lundi 7 septembre 2015

AIT ISHAQ PROVINCE DE KHENIFRA : HISTOIRE D’UN DUEL ÉLECTORAL A PROPOS DE LA LISTE MP AUX RÉGIONALES ENTRE, LA RAISON AVEC FOI CONTRE LA FOI SANS RAISON.

NE S’AGIT-IL D’UN DUEL QUI SERT DÉJÀ DE TEST POUR LES LÉGISLATIVES 2016 ?

       Alors que la campagne électorale bâtait son plein, à Ait Ishaq en province de Khénifra elle a pris la forme d’un duel pour les listes concernant le scrutin régional, entre la femme de fer originaire du patelin et celle connue femme de fer du MP. La première piquée au vif ayant compris le jeu du président sortant, mais restant candidat à sa reconduction à la commune sous l’influence de la deuxième, elle a à son tour débarqué après une semaine pour perturber les calculs du MP ne laissant la deuxième bénéficier des reports automatiques des votes sur la liste régionale. Car le président-candidat ne voulait en aucune manière que les shaquis sachent qu’il ne figurait pas sur la liste régionale du MP. Une posture de tromperie et de triche en l’occurrence.

       En cela, la population surtout les jeunes, ont saisi l’occasion pour soutenir l’un d’eux figurant premier sur une autre liste régionale, celle des nouveaux démocrates. Tout en remerciant la dame à la raison avec foi en son patelin Ait Ishaq, venant leur expliquer la triche du président ayant la foi sans raison seulement pour renflouer la liste sur laquelle figurait la femme connue nationalement pour ses filouteries électorales avantageant seulement les siens. Cette fois-ci face à cette manipulation électorale, les shaquis ne deviennent plus modérés, au contraire ils ont mis à profit leur choix fixé avec conviction pour l’autre liste, tout en établissant un pont de contact avec tous les électeurs de toutes les circonscriptions.

       C’est ainsi, que les shaquis ont suivi avec beaucoup d’intérêts les échanges explicatifs de la femme de fer shaquie les supportant et encourageant dans leur élan. D’où, ils ont pu voir la profonde différence entre son appel à la raison, par rapport à l’usurpation d’appel à la foi partisane sans raison valable du président-candidat. A cet égard, la réputation de cette dame n’était pas surfaite, ayant démontré son sens politique de meneuse  et délatrice des mensonges sans peur ni réticence.  C’est d’ailleurs comme ça qu’elle a gagné la bataille régionale à Ait Ishaq avec plus de 2400 voix, réduisant le score du président-candidat à la commune à moins 2100 voix. Ce qui s’annonce déjà comme test pour les législatives futures, la récompensant haut la main car ne voulant que les shaquis ne se fassent passer pour des mulets.


       Il est vrai, que la dame du MP, ne se doutait pas que le destin de sa liste à Ait Ishaq, pourrait subir une telle déconvenue. Même si, ailleurs dans toute la province de Khénifra les électeurs n’ont pas eu cette chance pour faire ce discernement et lui barrer la route pour de bon. Au point, qu’elle fut la récipiendaire du résultat provincial pour la région, avec son autre protégé ex-conseiller de la deuxième chambre, au détriment des apparatchiks sous-titrés du parti MP. En tout cas, ces événements au demeurant circonstanciés par ces lignes explicatives, pourraient avoir un impact déterminant sur le round des législatifs, et ne manqueront de retourner les critiques du président et ses manutentionnaires en leur défaveur. Parce que, du fait qu’il ne le veuille ou pas, il va falloir tenir compte de ce jeune avec qui, les shaquis auront l’occasion de démontrer ses qualités de plaideur pour le bien des habitants de sa contrée surtout les démunis. Dont, incompréhensiblement le président continue à refuser de reconnaître sa proéminence électorale locale sur lui, croyant ainsi il le déstabiliserait. Finalement, n'est-ce déjà prémonitoire d'entendre les jeunes shaquis scander: ''Ait Ishaq Tamssassa, L'Barlamane Assoguassa''?  

samedi 5 septembre 2015

LES MAROCAINS SONT-ILS EN FÊTE, APRES MOBILISATION MITIGÉE ET VOTE SANCTION ANTI-PARTIS EXCEPTÉS LE PJD ET LE PAM ?

S’AGIT-IL DE MATURATION PJDISTE COUPLÉE DE MAGIE POLITIQUE NOMMÉE MOBILISATION-SANCTION ?

       Au soir des résultats du 04 Septembre 2015 transmettant amertume de tous les partis, mais en même temps joie avec plus d’espoir du PJD, les adhérents et/où affiliés sympathisants de ce dernier, sont-ils allés danser sans faux-hijabs et sans fausses-barbes ? Parce qu’en référence aux résultats tombés et confirmés auprès des services des 12 wilayas, les partis de l’opposition sont en très mauvaise position ne pouvant aisément rafler la mise des conseils des communes et régions comme ils le prétendaient. A cet effet, n’est-il pas vrai qu’il y a quelques mois, Benkirane le fougueux ne donnait pas cher de l’opposition, en tant que probable future locataire des bureaux des conseils des collectivités territoriales ? Tellement, le PJD semblait sûr de lui au point de montrer s’être endormi sur les balcons des ministères et institutions pour tromper tous les partis.  

       Naturellement aujourd’hui, ce ne sont pas les pleurs du PI dans l’amertume et surtout l'USFP se voyant déjà  dans la tourmente si ce n’est l’abîme, ni les atermoiements du PPS avec plus ou moins de dégâts pour ne pas dire humiliation au vu de ses aspirations, ni la tétanisation du MP vacillant voulant imposer l'ex ministre Ouzzine en région alors qu'il n'ait même pas pu sauvegarder sa petite circonscription électorale devenue terrain des consciences populaires marocaines hostiles et enfin la suffocation du RNI même étant dans l’euphorie de sa pseudo stabilité non enviable, qui feront changer la donne. Parce que, dans cette définition des intervalles de déconfiance-positionnement, l’opposition s’étant sentie abusée à même de commencer à rentrer en résistance farouche contre l’Etat, le gouvernement, la majorité toute entière et même contre la volonté du peuple ne l'ayant pas soutenu. En effet, on peut dire, qu'elle s’est fait vaciller dans son pré assurance après l’uppercut terrible du PJD, pour ne se voir aujourd’hui ne remporter que miettes électorales par ci par là au sein des grandes villes, et ce, carrément à contre courant des premières positions des élections socioprofessionnelles. Ceci étant, reste le cas particulier du PAM qu’au demeurant a résisté dans son positionnement, paraissant sauvé honorablement ses meubles. Mais qui finirait certainement par briller au grand jour en remportant lui aussi quelques régions, car il y a une raison très simple pour qu’il en soit ainsi auréolé. Au vu que les partis marocains sont rentrés au lendemain du 25 Novembre 2011 dans l’ère du tropisme dissociatif de plus en plus mobile ne tenant compte des idéologies ni des violences interchangeables des uns et des autres. 

       Par contre au RNI, la question c’est de savoir comment il s’en sortira n'ayant pas du tout été satisfaisant comme il le souhaitait ? N’est-ce, seulement si, sa recherche du compromis auto réversible avec le PAM toujours en pole position en nombre de sièges des collectivités territoriales dont deuxième en régions, devient une fin en soi par suite de tractations transgéniques d’intérêts politiques partagés sur le court et moyen terme, mais sans revenir au deal du Feu G8 ? Alors qu'au MP, ayant maladroitement raté le coche de l’enjeu électoral aux dépens de sa refonte directionnelle, il ne lui reste que jouer au contre balancier au prorata des situations comme en régions Fès-Meknès et Beni Mellal-Khénifra. Car ne s’étant pas fait galvaudé pour sortir de son auto mutilation, sous prétexte de ne pas vouloir céder aux motivations des hybridations internes qui, normalement font son charme. Par conséquent, en attendant d’éventuelles turbulences pouvant surgir au sein de l’opposition, il n’a de choix que de se pencher sur les moyens susceptibles de réveiller son âme, sans trop rêver pour sa ré-intronisation dans l’arène du PJD vainqueur de l’étape anti Chabat. Dès lors que Benkirane et les siens, ne peuvent pour la région se mettre dans le déni, car ils ne se sentent pas prêts à ignorer le souffle populaire contestataire de la boite à outils des ''Karratas'' et seaux d'il n'y a même pas un an, en plus des relents épisodiques navrants venant de Had Oued Ifrane, et qui étaient partagés sur le Net les ayant aussi touché directement.

       Cependant, à cet égard, ne peut-on déclarer sans partir dans des analyses critiques du système électoral, que les ministères de l’Intérieur et la Justice sont déjà en bonne posture ? Et ce, de par l’exploit réalisé par toutes leurs équipes pour le meilleur déroulement de ce scrutin du 04 Septembre 2015. Même si, c’est vrai que ce fut difficile et sous tension, au vu des dépassements enregistrés ici et là en ce qui concerne le cadre de la loi lors de la campagne électorale et aussi le jour du scrutin. En plus non sans altercations, voire parfois avec violences verbales sans précédent, n’encourageant aucunement le dialogue pour l’adoption future de mesures et activités concrètes de réalisation d’objectifs concertés sur le plan local et régional. Sauf que, pourquoi est-ce toujours ainsi l’attitude permettant aux vainqueurs d’afficher leur proéminence électorale, jusqu’à faire savoir la limite de leur ligne de démarcation légitime? Hors de laquelle, les vaincus savent qu’il n’y aura pas d’entente sans contrepartie, tout en espérant que le corollaire de la manœuvre ne soit fondé que sur l’équité dans la dignité et la responsabilité de tous. Chose difficile à concrétiser sur le terrain en ce temps présent, du fait du choc de la bérézina électorale de tous les partis excepté le PAM, face au PJD se trouvant désormais sur la trajectoire de tout emporter aux législatives futures.

       Ce faisant, maintenant après la qualification de certains ténors et personnalités en vue et l’élimination d’autres pour la gestion des régions, le Maroc n’est-il rentré dans la nouvelle phase politique d’amorçage de la deuxième révolution préconisée par le Souverain  marocain ? D’autant que tout le monde sait, chaque région compte des atouts socioéconomiques modulables selon les spécificités géographiques et culturelles enracinées dans les traditions les plus reculées de l’histoire du pays. Et, qu’il va falloir mettre en évidence concurrentielle appréciable, par les gestions programmatiques tirant vers le haut et l’excellence. À même de les valoriser davantage par une politique intégrative du concept de la démocratie participative, auquel le Maroc s’y est engagé depuis longtemps pour la réalisation des objectifs du millénaire. Et/où aujourd’hui, tous les départements des services extérieurs au sein des provinces et régions, devraient s’y impliquer sans réticence ni résistance, pour justement combattre dignement la pauvreté la précarité et la marginalisation. Mais seulement sous la direction des présidents des régions, qui, de fait en seraient comptables et donc pourraient en être jugés à la mi-étape de leur gouvernance. Surtout en ce moment ou le Maroc plein de promesses en matière d'investissements du fait de l’effectivité sur le terrain de sa constitution, alors qu'il est fortement jalousé voire même menacé d’actes terroristes.

       C’est vrai, de l’avis des observateurs, ce chantier est d’envergure, car, tiendra compte des priorités de proximité selon les considérations de la nouvelle approche de l’aménagement des territoires selon les schémas régionaux que se fixeront les vainqueurs. Et ce, en concomitance avec la réorientation de l’axe stratégique de l’INDH, en tant que choix rehaussé et bien pensé auquel Sa Majesté le Roi vient d’insuffler une nouvelle dynamique à travers le discours du 20 Août 2015. A cet effet, ne s’agit-il d’un message qui consolide la démocratie locale en consacrant les valeurs de transparence, de compétitivité et les principes de bonne gouvernance dans la gestion de la chose publique ? Ce qui sûrement ambitionnera à assurer la mise en place d’idées et principes d’élaboration de programmes de développement, de partenariat avec le public-privé et de jumelage inter villes voire inter régions de coopération internationale. N’est-ce considéré dans toute ses dimensions, l’avenir de la régionalisation avancée résiderait dans les meilleurs choix des décideurs qu’ils soient élus ou nommés? De sorte qu’ils ne puissent qu’accorder la plus grande attention au développement de leurs régions respectives, en prenant des initiatives pratiques et concrètes qui s’inscriraient dans le processus du développement durable dans une économie moderne ouverte et humaine. Et d’où le sentiment de bien-être social des populations se fera traduire en réalité par l’offre du travail et aussi de l’habitat décent abordable, pour l’amélioration des conditions de vie de chacun et de tous, et ce pour un vivre ensemble tout en sauvegardant l’authenticité de l’identité marocaine. Au sens où, le développement réel du potentiel régional par sa diversité devrait être à la fois un objectif et une ressource à promouvoir avec beaucoup d’intérêt, discernement et attention.


       Evidemment, tout semble se  faire dans ce sens, s’agissant des mesures administratives prises par l’Etat en matière de réussite du redéploiement des  ressources humaines compétentes et aussi des financements adéquats (art 141 de la constitution). Mais pour cela n’y aurait-il besoin de chercher de nouveaux profiles non affiliés aux partis politiques, de surcroît maîtrisant la communication sans relents ni arrière-pensées, pour les nommer à la tête des wilayas pour l’accompagnement sécuritaire administratif et gestionnaire révolutionnaire de ce défi ? Particulièrement pour sortir des clichés longtemps persistant presque en léthargie de fonctionnement, notamment chez certains encore en exercice sans innovation ni avancée de proximité palpable en faveur des citoyens. Parce que sinon, tout un chacun doutera que ce soit par manque d’individualités probes et intègres, mais plutôt par absence de volonté d’accélération du rythme de l’approche en perspective dans la régionalisation avancée. Autrement dit, ne faudrait-il que les Walis et Gouverneurs dans leur accompagnement des nouvelles  attributions des présidents de régions, descendent de leur tour de contrôle pour l’accomplissement de leurs taches ? Et delà, être à l’écoute rapprochée des doléances des citoyens, d’abord en sortant des reliques ne mettant pas en exergue leurs nouvelles attributions et prérogatives. Puis, en composant dextrement intelligemment pas seulement pour l’accompagnement de la normo légalité des programmations validées par les conseils régionaux. Mais aussi pour le suivi naturel sans zèle ni coercition, des travaux réalisés par les staffs techniques et administratifs des régions sous la houlette des directeurs nommés pour cette fonction. Dès lors qu’aujourd’hui, les cotés gouvernance sécuritaire dans le respect des lois et prospection d’envol socio-économique-culturel, demeurent le symbole que la communauté internationale ne se retiendrait d’apprécier pour juger la réussite de la deuxième révolution marocaine en phase de démarrage. D’ailleurs, rien que dans cette optique, le Maroc pourra compter plus sur ses propres compétences pour la mise en valeur de la production des richesses locales et donc création davantage d’emplois dans la dignité la sérénité et la stabilité. A bon entendeur salut !