samedi 11 août 2012

AKHENOUCHE AZIZ L'HOMME DU VACARME MÉDIATIQUE ANNONÇANT SON RETOUR. Par Abdelaziz Ikkrou


UN ARTICLE PRÉMONITOIRE DATANT DU 11 AOÛT 2012, SURTOUT A NE PAS ZAPPER.

A L'EPOQUE APRES AVOIR SENTI L'ESPOIR SE FAIRE PLUS VIF EN LUI, SES JOURNÉES AU MINISTÈRE N’ÉTAIENT GUÈRE ENCOURAGEANTES VU LA SÉVÉRITÉ DE CONJONCTURE. EN EFFET, POURQUOI S’ÉTAIT-IL LAISSER CONDUIRE A TRAVERS CE DÉDALE GOUVERNEMENTAL, ALORS QUE SA DESTINÉE ÉTAIT TOUTE TRACÉE JUSQU'AU PORTES DE LA FORTERESSE RNI. 

CERTAINEMENT QU'IL FUT ANGOISSÉ  PAR UNE EXTRÊME TENSION LORSQU'IL VIT PARAÎTRE AU SEUIL DE SA CHAMBRE UN ''MARSOUL'' VENU LUI ANNONCER L'ACCEPTATION DE SA REQUÊTE PRÉSUPPOSÉE DE CONTINUER A VIVRE ENCORE UNE MINISTERABILITÉ.


Qui est-il AKHENOUCHE   Aziz?

Technocrate qui a franchis au grand galop le portail de la rédemption alors qu’ auparavant il fut obstiné à regarder seulement devant lui. Puis par un mystère d'utilité ministérielle il a été subtilement versé au RNI après avoir flirter en catimini avec le MP, tellement qu'en toute innocence sa surprise fut grande en se voyant parachuté au ministère de l'agriculture. Dès sa nomination il fut connu par la facilité et la rapidité de réparer les déficits des actions de ses prédécesseurs, par suite à sa ténacité contre toute sorte de défaitisme sans doute dû à l'histoire familiale.  
       Cette simultanéité  dans l'action à la fois, à la carte ciblée pour la promotion de  produits du terroir à l'exemple de la foire internationale des dattes d'Erfoud, et au menu pour les grands projets de l'industrie agro-alimentaire dans le Tensift Haouz Tadla Saiss Gharb et ailleurs montrés chaque année dans le salon international d'agriculture de Meknès l’a mis au centre du projet Maroc vert. Certes qu'il est chemin faisant depuis longtemps un habitué des décalages horaires, ce qui l'a aidé à arborer la pléthore de moussems nationaux et foires internationales, malgré qu'il n'aime pas le protocole. S'efforçant de puiser dans sa banque de données façonnée au Canada en Nouvelle Zélande et Australie, par suite à sa mobilité aisée due à sa prédisposition à la navigation aérienne hors RAM.
      En plus, grâce à son tact et à sa disponibilité d'écoute, il fit régner parmi ses proches collaborateurs et cabinards une entente parfaite. Tellement qu'il en soit exalté alors par cette ambiance, d'où il afficha un moment donné ouvertement ses pensées de changer quelques directeurs centraux du staff administratif du ministère. Une sorte de chasse aux sorcières déguisée mais l'agitation de certains frondeurs avait pris l'allure d'un véritable affront à son égard n'acceptant pas les parachutages de copinage, sauf qu'on lui a fait comprendre de laisser tomber. Et il semble bien que sa raison principale ait été d'ordre manageriel psychologique, voulant secouer les cocotiers. Bien sûr tout le monde lui reconnaît sa compétence, même si, son avidité dans l'exploitation à son avantage seulement de ce secouement administratif était une imprudence. Car, il n'ignorait cependant rien des statuts des offices et aussi des filiations-appendices annexes, qu’elles soient centrales, périphériques où autres appendices plus où moins autonomes.
       En effet, tout cela a laissé ses détracteurs perplexes voire médusé, d'autant plus qu'il est persuadé qu'à lui seul il avait sauvé l'agriculture de sa léthargie. S'ajoute son coté de communicant confirmé loin du baratin de par sa formation, gardant farouchement l'œil sur  les différentes métamorphoses de restructuration d’avenir qu'il ait eu engagé dans le département de l'agriculture. Surtout en faveur du Maroc vert, vu son imprégnation de la filière canadienne en matière environnementale, en plus des programmes d'aménagement des ceintures des agglomérations et sauvegarde d'oasis et palmeraies, suivant scrupuleusement les hautes directives du souverain. D'ailleurs pour lui à ce moment là en parler c'est prévenir, mais à deux jours de l'annonce du gouvernement Benkirane, il afficha sur sa page au WEB sa démission du RNI. Ainsi, la stupeur coupa un instant le souffle de ses camarades du parti, faisant même entendre une légère protestation. 

       A cela s'ajoutait, une frénésie médiatique sans précédent au Maroc à même d'avoir provoquer un spasme dans son propre tissu relationnel. Et voilà que les pronostics fusaient sur son devenir politique, peut être en tant que ministre. Ensuite tout le monde le donnait à l'intérieur, sauf qu'il resta dans le poste de l'agriculture et de la pêche pour des raisons évidentes maintenant. Qu'au demeurant couronnées de succès sur les produits agricoles par le vote du parlement européen, selon un partenariat gagnant- gagnant avec quelques clauses de sauvegarde. Malgré la sécheresse impitoyable que connaissait le Maroc, en plus de l’augmentation du prix du carburant et autres dérives, lui jouant un rôle de freinage de sa croissance estimée par le gouvernement actuel.
       Après le 25 Novembre 2011, au temps des discussions sur les essais qui allaient sortir une nouvelle coalition gouvernementale de l'ornière après le plébiscite du PJD, on le sait maintenant il ne se ménagea pas pour préserver ses droits pour une éventuelle réintégration de l'équipe attendue. Contrairement à son chef au RNI qui s'est exposé à une sollicitation d'un refus du PI, en tant que futur coalisé en dehors de l'intermède résiduel de Koutla, malgré le pavé lancé par Ghallab et la sortie tonitruante incomprise de Chabat en défaveur de la participation au gouvernement. Alors que le PPS et l'USFP à ce moment là réfléchissaient encore à leur participation, même au lendemain de leur rencontre avec Benkirane après sa nomination par Sa Majesté le Roi. Parce que la détermination principale de cette hésitation, qui est en fait un refus momentané d'obtempérer c'est pour rehausser l'indice du rapport bénéfice/risque de leur réactivité vis-à-vis du PJD, vu que tous les signes concernant leurs fondamentaux spécifiques étaient tous presque négatifs. S'ajoutant à cela leurs propres expériences répétées mitigées au delà des possibilités de retour à la politique de l'Etat providence que la conjoncture financièro-économique ne permettra pas. Mais à tout destin politique ces historiettes, le PPS s'en est accoutumé au PJD pour raison de consanguinité lointaine contrairement à l'USFP s'en trouvant hors portée pour raison idéologiquement politicienne seulement.

En tout cas pour les ex koutléens, ils savaient que c'est du destin commun d’une telle coalition dont il s'agissait. D’ailleurs, même avec un plan de gouvernement concerté bien avant les législatives pour dépasser les éventuelles tempêtes, il apparaissait que tous ne seraient pas mobilisés ensemble, pour des causes différentes internes à leurs instances respectives. Mieux encore pour ce qui est d'Akhnouch, et ce n'est pas une illusion médiatique le concernant, certains analystes pensaient autrement, disant qu'il n’en ferait rien parce qu’il attendait soigneusement que les passions s'apaisassent au RNI pour réapparaître au devant de la scène politique. Et/où il y aurait une variation de perspective en sa faveur qui ferait frémir le locataire en l'occurrence Mezouar. De fait, il ne se pressait pas à montrer ses accroissements d'influence au sein du parti, malgré sa constitution d'Akhnouch Zone de satellites adeptes, qui lui avaient faite surmonter tous les dangers du métier de ministre. Certes il s'agit d'un lobbying des temps modernes, capable d'occuper le terrain et capter le pouvoir même indirectement, contrairement aux agités frondeurs et illuminés au sein des autres partis où l'on meurt aisément dans l'attente. 

















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