dimanche 30 mars 2014

LE MAL-ETRE DIPLOMATIQUE FRANCO-MAROCAIN ACTUEL EN CE DÉBUT 2014, EST-IL UN CONSTAT DE CONTRARIÉTÉ DE CAUSE A EFFET ?

QU’EN EST-IL DU QUOTIDIEN DIPLOMATIQUE FRANCE-MAROC ?

       Il est vrai que le moyen de transport qu’est l’avion est prisé même étant très surveillé. Au point que des opérations illicites peuvent survenir rien qu’en se laissant berné où imprudemment prendre aux subterfuges des trafiquants patentés. D’autant plus l’abus de confiance entre policiers-douaniers et les usagers voyageurs, qui normalement suppose l’existence de rapports courtois peut parfois englober filouterie de personnes malintentionnées. Sauf qu’user intentionnellement de stratagèmes haineux de la part des premiers vis-à-vis de personnalités pour les humilier n’est pas chose tolérable ni acceptable. Par conséquent, n’est-ce pas là où l’expression « vous n’avez rien à déclarer » prend toute sa dimension de vigilance et courtoisie à l’arrivée à un aéroport international fut-il Roissy Charles DE GAULLE ? Qu’en effet tout un chacun en comprend l’interdépendance rigoureuse et précise entre services essentiels et connexes, dont réellement la police n’est que l’une des étapes d’une organisation complexe multiformes. Cela englobe tant la fausse déclaration en matière de, joaillerie devise fausse monnaie et autres s’intensifiant aux périodes où les variations de change les rendent plus intéressantes, que l’essai intentionné de faire passer les marchandises illicites comme les explosifs armes et la drogue présentant d’importantes différences de prix d’un pays à l’autre poussant à cette prise de risque.

       Mais hormis l’exploitation de sécurisation en raison du nombre croissant des tromperies, qu’est-ce que c’est cette angoisse diplomatique qui s’éternise entre Paris et Rabat ? S’étant exagérée par les services de police et douane en édictant une fouille démesurée au chef de la diplomatie d’un pays ami en l’occurrence le Maroc. Notamment en usant par ailleurs d’interventions-autoritarismes de soi-disant vigilance rien que pour complément d’humiliation, en rendant obligatoire le scannage des affaires personnelles du ministre ayant décliné son identité et fait montrer son passeport diplomatique. A même de le fouiller corporellement en lui ôtant ses vêtements ceinture chaussures sacs valises colis et autres emballages, même si Laurent Fabuis encore une fois a présenté des excuses à son homologue marocain. En tout état de cause, cette façon de faire n’est-elle devenue beaucoup plus axée sur la déconstruction inconsciente et anachronique coté français des relations longtemps demeurées exemplaires avec le Maroc ? Ne faut-il saluer le ministre Mezouar de sa maîtrise n’ayant à ce jour produit aucun coup-rétention comme surfactant à l’escalade ni à la vengeance symboliques soient-elles? Parce qu’après la spéciale calembredaine d’un diplomate de haut rang et la suspicion non convaincante d’un juge d’instruction manipulé voire bluffé, voilà qu’en tant que ministre des affaires étrangères du Maroc revenant du sommet de La Haye en transit par la France s’en trouve lui-même, encore face à l’excès de zèle d’un commissaire de police des frontières de surcroît autoritaire et non déluré dans sa fonction à l’aéroport Roissy Charles DE GAULLE à Paris.

       En effet depuis la convention de Chicago 1944, tous les aéroports selon leur taille capacité et longueur des pistes nécessaires aux décollages, sont aménagés en lieux d'échanges entre les moyens de transport des voyageurs fussent-ils transitaires, qu'il semble tout le temps utile pour les services concernés de rester vigilant par la prise en charge sécuritaire. Cependant, devant le nombre croissant à propos de ce genre de fabrication d'événements où l'on perçoit en filigrane les humiliations inacceptables touchant la conscience des marocains, la diplomatie officielle marocaine est désormais obligée de sortir de son contrebalancement désavantageux et navrant aux yeux des observateurs et politologues avertis. Notamment de sa flottaison sous l’impulsion d’associations s’accaparant le large éventail de nouvelles perspectives sociales culturelles économiques sans vraie valeur ajoutée seulement de prospection d’avenir virtuel. En plus d’éviter toute immersion dans les bas-fonds de groupements d’amitiés franco-marocains, qui n’usent que d’initiatives et essais multi-sectoriels factices pour l’encombrement multifactoriel médiatique. Là également, beaucoup de ces complications peuvent être évitées, si ces réseaux de soi-disant influence s’en rendent compte du mal que provoquent les pratiques de non prise en charge de la dignité d’autrui.

       D’où la nécessité pour l’Etat français jouant passionnément la profession de foi généralisée en matière des relations diplomatiques probes, de s’y réadapter au maximum aux réalités du monde nouveau s’imposant d’ailleurs avec acuité à lui. Et ce n’est pas parce que le Maroc sous l’égide du Roi Mohamed VI montre consciencieusement un intérêt sans ambages à l’Afrique, que des manutentionnaires manipulés au sein des rouages de l’administration civile française ne cessent de le harceler et le malmener par des historiettes décousues et compilations mensongères caractérielles invraisemblables. N'est-ce là où la police des frontières et des douanes devrait jouer son rôle à la fois prévenant vis-à-vis des diplomates de haut rang selon les us et coutumes de l'art de la diplomatie? Comme aussi d’être répressive dans le respect du droit et le loi contre les professionnels fraudeurs redoutables et les trafiquants de tout genre de matière. En tout cas c’est son problème à la France de vouloir où non, montrer bonne foi vu qu’elle est tellement dépendant de l’extérieur aux fonctions mondialisées consistant à rejeter les tares organisationnelles sévères des administrations étatiques.


       En cela, comment savoir si la France se mettra dans la bonne direction, sachant que l’évolution relationnelle diplomatique du temps  présent se fait par une exacerbation de signes malencontreux déconcertants de son coté ? Avec en plus formation ici et là de foyers de surchauffe par montage non calculé et déplaisant, tant dans le style que dans le fond. Que faire donc devant cette exsudation d'événements incontrôlés, provenant de mauvais comportements de quelques décideurs administratifs sorte de brebis galeuses usant de techniques blessantes et méprisantes ? Alors que depuis le discours de Hollande au parlement marocain en Avril 2013, tout le monde a cru que la France a trouvé au Maroc un super entendeur, pour bâtir ensemble la nouvelle trilogie partenariat égalitairement gagnante pour l’entité France-Maroc-Afrique. Gageons que les résultats criards des élections municipales françaises par suite au souffle de l’extrême droite, sonneront l’heure du début d’assainissement des consciences de  ceux des décideurs administratifs s’étant restés prisonniers des complications relationnelles avec le Maroc. Et donc, par la maîtrise de ce souhait indispensable pour le lancement d’une nouvelle campagne d’entente sous le signe du respect mutuel, l’Etat-France n’a de choix que de renouveler dans la foulée de la nouvelle équipe gouvernementale, les défis des enjeux communs franco-marocains dans la transparence et la responsabilité.  

mercredi 19 mars 2014

LA COMMISSION MIXTE DE SUIVI DES CONVENTIONS SIGNÉES EN AFRIQUE, AU CŒUR DE LA MÊLÉE ET ITINÉRAIRE VERS LA RECONNAISSANCE DE LA GOUVERNANCE DU MAROC !

QUANT A CETTE COMMISSION MIXTE SOUS COIFFE DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA COOPÉRATION, SI ELLE EST CONÇUE SUR LE BIEN-FONDÉ  ANTI-DÉRAPAGE ET LUTTE CONTRE LES DÉRIVES EN GOUVERNANCE, ELLE SERAIT CHOSE BONNE !

       Cette tournée royale avec détermination et conviction d’essayer de rajouter l’expertise marocaine à la réussite matérielle en croissance africaine, n’amorce-t-elle la levée de l'ambiguïté du cynisme des autres longtemps vécu et supporté par l’Afrique. N’est-ce pas qu’on le voit sur le terrain, la vie africaine est remplie de nombreuses ambitions mais aussi de beaucoup d’échecs ? En effet, c’est dans ce paradoxe que le Maroc continue d’innover et créer son style de gouvernance, s’essayant de s’accommoder à la fois à la perspicacité des marocains et à la bienveillance des nouveaux dirigeants africains. De toujours et encore mieux faire pour les tracter dans des projets structurants communs, dont aussi, la recherche de stabilité semble également avoir rejoint le domaine de leur réalisme politique loin des désillusions d’avant. D’autant plus la note psychodramatique payée en l'occurrence, les a réveillé de leur torpeur voire parfois de leur certitude.

       Ne s’agit-il de la même chose pour le Maroc au lendemain du choc du 16 Mai 2003, obligeant les intervenants experts dans les rouages de l’Etat surtout la Kalaa de l’intérieur à réviser de fond en comble leurs approches conjoncturelles sécuritaires, malgré quelques fluctuations-dérives-dérapages ici et là ? Qu’au demeurant la mise en conformité constitutionnelle de l’article 54 par la mise en place du CSS (Conseil Suprême de Sécurité), en montrerait l’inspiration brillamment exposée souvent d’une manière aussi satisfaisante par le CNDH et la société civile pour la gestion des crises et autres événements fortuits préfabriqués où non. D’ailleurs en ce temps présent en Afrique, plus personne ne peut faire abstraction de la nécessité de lutter contre la marginalisation la précarité et autres désabusions. Qu’au demeurant, par conséquent, ne menant qu’aux conflits confessionnels ethnicisés voire terrorisme multi tentaculaire qu’il faut combattre conséquemment. En ajoutant plus de concordances dans la lutte par anticipation contre les situations de surchauffe, sans vergogne en matière de politique de recherche des équilibres massifs de toutes les balances sociales culturelles cultuelles et économiques. C’est d’ailleurs l’idéal du devoir marocain, sachant pertinemment que la nouvelle approche royale de rapprochement Maroc-Afrique avec détermination et conviction ne tardera aucunement à donner des résultats spectaculaires. Parce que s’agissant là, du triomphe d’une vision structurée habile et efficace pour la renaissance africaine, s’aidant cependant, par le développement social solidaire dynamique pragmatique et moderniste Sud-Sud.

       Ainsi, de par le dévouement d’un roi réformateur dans sa lutte pour les nouveaux droits socio-économiques culturels et cultuels des femmes et hommes africains, cette vision n'est-elle amenée à affronter la concurrence de certains pays dans beaucoup de secteurs pour le leader-ship politique? En somme, le Maroc ne doit-il en fabriquer d’avantage de liens-partenariats tripartites gagnant-gagnant avec tous les pays qui le désirent, pour appuyer ses ambitions à aller de l’avant animé de sa fervente détermination diplomatique offensive? Notamment par le lancement progressif de productions en triangulation communément établie faisant appel aux techniques de défiance extrême usant de bonne gouvernance. Surtout avec la France, la Chine, la Turquie le CCG et les USA qui ont montré un intérêt manifeste à cette trilogie de création des richesses plus où moins égalitaires. Car considérant le Maroc hub pour entrer en Afrique, sans qu’aucun des pays ne se taille la part du lion, dès lors que le contexte conjoncturel s’y prête. Surtout celui régional Maghreb-Sahel-Afrique subsaharienne, s’étant modifié de par les essais de réactivation de ces liens d’activités transversales entre groupements des pays après le discours royal au Forum Economique Maroc-Cote d'Ivoire 2014 à Abidjan.

       Voilà pourquoi il est impératif de jouer finement, en faisant bonne lecture de la pensée du souverain à propos de la commission mixte publique intergouvernementale et privée, de suivi de la pléthore des conventions signées avec les pays africains. Tant par des visions de structuralité exigeant transparence et perfection en pratique normative d'excellence relationnelle avec l'Afrique, que par la profondeur des échanges en projets structurants en évitant la médiocrité et le péché de la transmission du mal de la bureaucratie entachée parfois de corruption. Tout simplement en s’éloignant carrément d’en faire bonne affaire pour toujours les mêmes, lesquels n'en formeraient que l’ornement qui risquerait de ramener ces partenariats au superflu voire aux tensions diplomatiques. Le Maroc et l’Afrique ont changé, car il ne suffit pas de louer en ON cette initiative de commission mixte en ressources humaines et aussi de moyens de suivi et contrôle, pour qu’ensuite en OFF elle se compense de sa possession à titre de filouterie d'accoutumance où d’incompétences malveillantes usant de ces mêmes moyens. Fort heureusement, que l’exemple du suivi par le Roi en comité restreint des avancées de réalisations du programme NOUR I II III et VI de l’énergie solaire à Ouarzazat et sur tout le territoire marocain, est un signal et appel strict à la commission mixte de suivi de l’effectivité et contrôle des subventions signées, de ne s’essayer qu’à l’effort du surpassement référencé à la morale sans faiblesse ni complaisance. Bien surement dans l'esprit gagnant-gagnant, car il est bien difficile de ne pas prendre en considération l’intérêt géostratégique de cette relance du temps marocain en Afrique de la sorte.

       De fait, la certitude fortement accentuée des industriels marocains qu’ils soient du domaine public où du privé, à propos des dépassements des contradictions connues de l’administration marocaine, depuis qu’ils ont accompagné Sa Majesté le Roi Mohamed VI dans sa tournée africaine, n’est plus à démontrer dans leur engagement qui ne cesse de s’affirmer s’allongeant dans la durée et l'espace. Fini donc le temps de l’homme d’affaires itinérant, qui à chaque étape de ses périples tire de son porte-document des business-plans d’usines « clé en main » dont il est le seul à en profiter. N’est-ce pas que nos industriels implantent déjà leur savoir-faire et usines au cœur du marché prometteur africain, en s’inscrivant en effet directement dans l’économie réelle Sud-Sud ? Car le sublime dans tout ça, ce n’est pas s’échapper au code du travail marocain taillé entre lucidité et aveuglement, qu'il va falloir opportunément dégraissé dans l'entente entre syndicats socioprofessionnels et patronats. Mais d’assurer le rythme de l’investissement dans sa dimension mondialisée irréprochable Sud-Sud, à l’exemple des raffineries cimenteries et autres prospections des richesses petro-gazière minières, halieutiques, forestières agro-alimentaires et d'autres ? Qu’en effet ils désirent que dans ce nouveau Maroc des défis et des grandes initiatives royales, ne plus être accablés par le poids législatif cossu du code de l’investissement pour assurer les financiarisations et transfèrements mutuellement des implantations des sociétés et structures productives. Dont parfois, malheureusement, certains fonctionnaires décideurs bureaucrates en postes décisionnels s’en inspirent pour faire les poches aux investisseurs. Un drame national, que le guichet unique à ce jour n’arrive toujours pas à s’en défaire. Au contraire il le fait des fois consubstantiellement selon les circonstances, nourrir de ces affreuses habitudes blessantes pour la conscience des marocains. Et ce, par manque d’initiatives cadencées et soutenues d’Al Mouhassaba et donc de la levée de l'impunité.


       Au final, ce rêve d’extension économique Maroc-Afrique par partenariats gagnant-gagnant, ne doit aucunement s’évanouir parce qu’il y a la concurrence chinoise turque et sud-africaine. Alors et surtout qu’il y a l’offre d’une main d’œuvre abondante et bon marché représentant la garantie du décollage sérieux de l'investissement marocain. D’où le souverain marocain en a jeté les nouvelles passerelles de ses combats en matière des droits des africains sans aucune exploitation discriminatoire au Maroc et ailleurs, contrairement au montage d’essais de déconstruction par le fait accompli préconçu coté Algérie. En d’autres termes, le Maroc n'a de choix que de continuer, en plus et toujours, à chercher d’autres marchés d’exportation de son expertise en Afrique anglophone. En essayant de transformer radicalement les bases sur lesquelles reposait sa diplomatie économique officielle et parallèle jusqu’à présent, et la rendre assidûment multidirectionnelle. Car il est évident que la tournée royale en Afrique francophone, sonne comme son avènement au rang de puissance économico-politique régionale, même si ça suscite chez certains voisins, jalousie réticence et déni des réalités.   

dimanche 9 mars 2014

COURAGE DIPLOMATIQUE MAROCAIN EN RÉFÉRENCE A LA BONNE GOUVERNANCE DANS LES INSTITUTIONS ÉTATIQUES, POUR L'EXÉCUTION A BON ESCIENT DES NOMBREUSES CONVENTIONS SIGNÉES COMMUNÉMENT ENSEMBLE AVEC LES PAYS AFRICAINS !

LE MAROC DANS SES RÉFLEXIONS D’AFFINEMENT PROGRESSIF DE L’EVOLUTION DE SES CHANCELLERIES POUR LE SUIVI ET LE CONTRÔLE DE CES CONVENTIONS, NOTAMMENT APRES LA TOURNÉE ROYALE AFRICAINE ÉMANATION DE LA NOUVELLE PENSÉE OFFENSIVE DU SOUVERAIN !

       Désormais dans les instances internationales,  l’influence du Maroc s’accroît de la confiance placée à son souverain Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Laquelle s’exprime en fonction d’intérêts composés représentant les actions engagées entre rentabilité des opérations de lobbying pro-Maroc et aussi les titres de crédits politiques à propos de leur effectivité diplomatique programmatique selon l’agenda préétabli. A cela s’ajoute le capital du changement que connait le Maroc dans le calme et la responsabilité, que normalement doit servir à son tour de base d’engagement dans la bonne gouvernance. En évitant toute les hausses de train de vie de l’Etat, et en faisant diminuer la part de surconsommation susceptible d’être utilisée pour juguler les déficits de communication par la maîtrise des effets pervers des mauvaises gouvernances.

       Reste par conséquent, que le gouvernement Benkirane II s’il dure encore, doit faire attention aux jeux interdits du surendettement, car il se trompe en pensant c’est comme ça qu’il pourra échapper à toute situation de cessation virtuelle des paiements des crédits. Alors qu’il y a risque de l’ébranlement des places financières par dessèchement des crédits, que normalement servant de lubrifiant aux échanges économico-commerciaux sans contraintes, rien qu’en scrutant le fil d’actualités aux portes de l’UE Union Européenne en Ukraine l’outragée la meurtrie et la disloquée. N’est-ce pas en économie mondialisée tout se tient au prorata de la demande et l’offre à l’international ? Par autant de niveaux de l’intervention des instances financières pour ajuster les productions adéquates selon les circonstances. Et donc, de conserver à terme les perspectives ne prenant compte des contraintes de la croissance, mais seulement celles inhérentes aux mécanismes des échanges économiques et commerciaux mis sous tutelle et troïkaisation.

       C’est ainsi qu’au rythme du pragmatisme diplomatique politico-économique marocain actuel, entre  dépassement des féeries conformistes désolantes d’arrière plan d’avant, et réalisme du temps présent loin du tâtonnement solitaire d’il n’y a pas si longtemps, nombreux sont les pays africains demandeurs de cette potion diplomatique énergisante. Parce que, si l’on se réfère à la dynamique royale contributive et constructive du développement en Afrique, on remarquera que son capital participatif entre le constant et le variable ne cesse de s’agrandir. Répondant par pragmatisme aux besoins de l’Etat moderne, et en même temps amorçant le choc de l’endettement à la façon Benkirane grevant les budgets alloués aux remboursements sans se mettre en ligne restrictive des dépravations des mauvaises gouvernances que la cour des comptes en a étalé de larges extraits. Qu’en plus, cette dynamique royale a fait d’emblée sortir le Maroc de la léthargie politico-diplomatique infondée de la chaise vide, laquelle, par ailleurs est  antinomique au contexte international actuel. De ce point de vue, nul doute que cela, se déroule au nom d’un compromis historique d’un Maroc qui avance sereinement politiquement sur les chantiers ouverts par le CNDH de respect des droits de l’homme, et une société civile qui ne doute plus de ses potentialités depuis l’avènement de l’IER Instance Équité et Réconciliation jusqu’à l’exégèse des nouveaux droits établis par le CESE. Surtout, en sus de ses propres instruments de connaissance fouillée des positionnements de nombreux pays devenus favorables à la thèse marocaine dans l’affaire de son Sahara.

       Du coup, c’est cet effet d’entrainement conséquence du dépassement du tâtonnement gluant voire aussi mouvant des diplomaties officielles et officieuses, qui a permis au Maroc d’éviter les dérives des tons dogmatiques de certaines sphères, comme ce qu’a vécu le nord Mali et malheureusement incroyablement entrain de s’établir dangereusement en Mauritanie. N’en déplaise à ces porteurs d’idées saugrenues touchant la conscience des musulmans, dont l’Etat mauritanien par ailleurs doit sévir par l’ouverture exceptionnelle de ligne d’entendement politique entre factions pour l’apaisement et surtout pour ne pas tomber dans l’abîme. C’est en ce sens qu’au Maroc, seul le commandeur des croyants régi avec dextérité et détermination cette complexité du champ religieux, lui octroyant le statut de pays stable incontournable dans les alliances géostratégiques qui se dessinent pour le futur proche. Et ce, malgré les appels dilatoires de l’Algérie aux africains, qu’en fait connaissent parfaitement sa situation politique en pleine impasse annonçant la fin de son système usurpateur. Mais voulant imposer ses recommandations de toujours et encore attendre, ne sachant ni réalisant qu’elle est dépassée par les événements compte tenu du charivari et caractère-embrouillamini entre structures de l’Etat.

       Maintenant en l’occurrence, il n’est nullement exagéré de dire que la tournée royale Février-Mars 2014 en Afrique a fait naître une véritable révolution de la diplomatie marocaine. Notamment dans la pensée économique de participation d’égal à égal entre Etats africains, au point que l’on peut s’avancer à l’intituler « Saga Maroc-Afrique au fait du rattrapage du temps perdu ». Tant sur les idées novatrices de partenariats socioculturels infra-structurels financiers et commerciaux gagnant-gagnant, que sur l’action politique concertée fondée sur le principe de nécessité d’intervention solidaire de par le nombre impressionnant des conventions signées. A même en effectivité de théorisation des intérêts comme dans le cas de l’épandage du culte sunnite du rite malékite pour pallier les dangers qui guettent l’Afrique. Et aussi la praticabilité d’entraide Maroc-dépendante sujette au facteur multiplicateur d’honorabilité spirituelle déterminant de nouveaux horizons sur le terrain africain et ailleurs à l'exemple des Zaouias Tijania et Boutchochia contrebalançant le terrorisme quel qu’il soit. Bien entendu, il faut se rendre compte que de telles mesures entraîneraient des résultats immédiats pour certaines, même si pour d’autres il va y avoir un laps de temps pour qu’elles s’avéreraient efficaces.


       A cet égard, ne peut-on confirmer que la diplomatie plurielle marocaine commence à montrer ses atouts et compétences ? En plus sortant des sentiers battus de discipline soi-disant élitiste, alors que longtemps apanage de cercle consanguin mêlé à de faux experts de par l’incompatibilité de leurs actions engagées des années durant. Et ce, au sens strict des objectifs à atteindre par la quantification et la rationalisation du concept nouveau de l’approche diplomatique marocaine, en ne s’engluant plus dans les digressions emphatiques et les élucubrations stériles n’ayant mené qu’à la flatulence et aigreur diplomatique. Voilà pourquoi certains diplomates marocains audacieux, s’engagent souvent par leur savoir faire, sous forme de vertu morale comportementale de clairvoyance dans le suivi des intérêts du pays. Sans se laisser envahir de pessimisme même relatif, où, d’optimisme extravaguant voire excessif, dont les réseaux spécialisés des chancelleries peuvent en témoigner éloquemment. Tant est forte et déterminante leur implication de montrer la justesse de la thèse marocaine, et par voie de conséquence d’assurer objectivement l’avenir du Sahara marocain dans la régionalisation avancée. Contrairement, à d’autres peu nombreux heureusement, n’arrivant à se hisser au statut digne de diplomate d’envergure. Tout simplement en mettant en péréquation pérenne l’avenir du pays en affrontant de face par la preuve le concret, les portes flingues dinars-petro-gazéo-dépendants partout ou ils se trouvent.

mardi 4 mars 2014

POURQUOI BEAUCOUP DE PAYS SURTOUT AFRICAINS SONT-ILS A LA RECHERCHE DU TROPHÉE CULTUEL DU RITE MALÉKITE A LA MAROCAINE ?

LA NOUVEAUTÉ DE LA TOURNÉE ROYALE EN AFRIQUE C’EST QU’EN PLUS DE SA MOISSON CULTURELLE SOCIO-ECONOMIQUE ET POLITIQUE FORMIDABLE, IL Y A L’INSTAURATION DE LA SENSIBILISATION CULTUELLE SUR LE RITE MALÉKITE POUR UN MEILLEURS TRAITEMENT DU CHAMP RELIGIEUX.

       Désormais pour les africains lambdas, la prise en charge sérieusement du champ d’Al Imama dans les mosquées est devenue une nécessité de premier rang. D’ailleurs, qui ne rêve de pratiquer sa religion sans encombre en Afrique loin de l’insouciance d’avant, n’ayant mené qu’à la désillusion considérée par les observateurs politiques les plus aguerris, une sous-production à connotation politique dévastatrice ? Qu’au demeurant n’a plus cours aujourd’hui, vu que les pays africains en ont décelé et compris les sous-entendements sous formes de marchés assortis de lourdes conséquences de déstabilisation. C’est dans cette optique que s’inscrit le programme de formation spécifique d’une année l’autre, ciblant des postulants de différents pays pour lesquels le Maroc compte continuer à leur octroyer des bourses d’études. D’autant plus leur offrant également des stages de perfectionnement dans les universités instituts et medersas coraniques, avec des mesures facilitatrices d’accompagnement, tels l’hébergement accessible et le transport par la RAM à des prix défiant toute concurrence.  

       A cet effet, par conséquent, quand plusieurs opérations de déstabilisation se rejoignent en avènement de l’intégrisme religieux à même le jihadisme, la seule réponse qui vaille c’est d’abord la restriction de leurs enchevêtrements par le stoppage voire l’anéantissement des réseaux, ce que la France et le Tchad ont accompli au nord Mali. Puis, d’offrir l’alternative même semi-lente à laquelle des taches de recombinaison et restructuration du champ religieux pourraient être exécutées parallèlement, ce que le Maroc s’emploie de faire à juste titre. Et ce, par ajustements successifs qui supposent un flair certain et des supputations exactes pour éviter la vindicte des accapareurs des courroies de transmissions dinars-pétro-gazéo-dépendants qui n’excellent que dans la médisance et colportassions des mensonges. N’en déplaise à eux, c’est ce que la force productive du Rite Malékite sous l’aura d’Amir Al Mouminine, tente de réaliser en s’opposant au salafisme jihadiste et autre chiisme sur toute la bande Maghreb-Sahel-Afrique subsaharienne. En offrant aide substantielle en milliers d’exemplaires du saint Coran et autres livres et manuels sur le rite malékite, en plus des réfections de mosquées et lieux cultuels.

       Voilà pourquoi cette méthode ayant obtenu sans conteste la priorité aux yeux du seul commandeur des croyants régissant l’harmonie religieuse, est supportée et encouragée par toute la communauté internationale en l’occurrence. A preuve l’idée centrale du coup de foudre des peuples africains pour Amir Al Mouminine lui réservant des accueils mémorables indescriptibles comme à Conakry la joyeuse. Qu’au demeurant n’est que le contrecoup des désillusions suscitées par des faux pas de brebis galeuses sous des cieux non envieux. D’où l’intérêt fondamental de continuer dans la prévention des dérives, par la contribution proximale du ministère du Habous et affaires islamiques et le ministère de la coopération et affaires étrangères. Rien qu’en s’inscrivant dans ce cadre de mieux gérer cette approche royale novatrice en se conformant aux objectifs et à la vision globale de ce projet d’envergure, dont on perçoit la ferveur des croyants à chaque passage d’Amir Al Mouminine pour la prière du vendredi. Pourtant, ce ne sera sans doute pas seulement ce constat par débat plus ou moins politique, qui passera à la postérité mais aussi son corollaire des interventions sur le terrain par des Imams bien formés, dont le monde entier en attend volontarisme et abnégation. Qu’en effet, suite à cela ils se reconnaîtraient comme membres à part entière de la pensée sunnite du rite malékite tolèrent et porteur de stabilité garantissant le bon fonctionnement du champ religieux.

       Ainsi, plusieurs raisons peuvent expliquer ce choix royal d’avoir anticipé les doléances des pays frères voulant accéder à la réappropriation de cette approche cultuelle offensive de proximité. Une sorte de contrepoids beaucoup plus terre à terre, parce que s’appliquant à la formation rapide et continue des Imams africains dans un premier temps pour la réparation et l’amélioration des franchissements des obstacles de la compréhension des préceptes de l’islam des lumières de la tolérance et la droiture sans contraintes. Puis après, dans un deuxième temps à ceux qui veulent se reconstruire dans les domaines spécialisés diversifiés associant la maîtrise de la langue, de ses nuances linguistiques grammaticales et lexicales s’appropriant le style de prêche selon le rite malékite, pour ne pas laisser de place aux recombinaisons politiciennes ouahabo-salafo-jihadistes. Et delà, rendre en revanche d’éminents services à leurs pays respectifs, pour qu’ils puissent se reconstruire de fabuleux remparts psychologiques contre l’intégrisme terroriste. Tout simplement, par la propagation de la programmation du chemin de sagesse via une fouille minutieuse documentée et argumentée de la spiritualité vraie qui préconise le perfectionnement ne pouvant que donner satisfaction.

       A cet égard, est-ce que la libre spiritualité se basant sur le principe de l’internationalisme de religiosité-marchandise pétrodollars dépendante, n’est en soit l’artefact voire grain de sable qui a provoqué rechute et désolation au nord Mali et ailleurs ? En cela, outre l’action de la communauté internationale qui est beaucoup plus axée sur l’information, n’est-ce pas ceci nécessite un plan d’aide de financiarisation de l’expertise marocaine en matière de suivi du champ religieux de par ses institutions restant ouvertes à toutes les contributions, pour garantir davantage un meilleurs accès des africains et autres à la formation ? Parce que ce ne sont plus cinq cent maliens, mais des milliers d’africains qu’il va falloir pouvoir encadrer dans la dignité et la responsabilité.


       N’est-ce pas que tout pays qui se respecte peut différencier ses relations cultuelles avec d’autres, en fonction de ses potentialités et sa situation géopolitique ? De fait, on est plutôt devant une nouvelle donne des demandes des pays africains à rejoindre le train de la vie spirituelle marocaine, dont les origines sont très diverses selon les pays. Même si parfois, c’est exprimé avec prévalence de zaouïas l’une par rapport à l’autre, heureusement loin des prédominances ethnicisées de certains pays n’ayant pas encore compris le sens de l’esprit de l’Etat-nation. C’est ainsi que le cadre conceptuel de ce plan d’urgence marocain, doit toucher les points fondamentaux en ressources humaines infra-structurelles et budgétaires qui vont l’accompagner, et ce, pour pallier tout risque d’éventuelles souffrances dans la réalisation.