lundi 1 octobre 2018

HORST KOHLER ENTRE PEINES DE NEUTRALITÉ ET PEURS DE PARTIALITÉ AU ROUND HELVÈTE QUI POINTE !

N'EST-CE EN CELA QUE DES ANALYSTES AVERTIS VOIENT EN L'ATTITUDE D'HORST KOHLER UNE FUITE EN AVANT POUR NOYER LE POISSON ?
        Si aujourd'hui l'attention de la jeunesse marocaine n'est pas retenue sur d'autres sujets d'actualités plus ou moins inquiétants, l'approche d'Horst Kohler dans le dossier du Sahara marocain l'aurait aussi interpellée voire tourmentée. De fait, comprendront bien ceux qui voudront ! Néanmoins, n'en peut-on déduire de la volonté  de cet Envoyé Spécial onusien d'imposer une discussion quadripartite entre le Maroc l'Algérie la Mauritanie et le fantoche Polisario en terre helvète, qu'il y a manège politico-diplomatique Alger-compatible ? En privilégiant les pourparlers Maroc-Polisario, malgré qu'il ait été recadré par le Conseil de Sécurité de l'ONU afin de ne plus user d'expression prospective ourdie par l'Algérie sans l'aval primordial du Maroc. N'est-ce, ce qui augure d'un désaccord coté marocain sur cette méthodologie d'influence dans l'ombre et le secret presque sous la cape du Secrétariat Général ?  Dont la dérive ne peut laisser le Maroc accepter l'inacceptable, et donc laisser une brèche s'ouvrir d'où il ne pourra s'en remettre. Ainsi, il faut le répéter sans gêne, le Maroc guidé par la confiance ne sera aucunement bouleverser par on ne sait quelle démarche ne respectant sa volonté d'en finir avec le Polisario. D'ailleurs, cela exigera de lui une vigilance accrue pour continuer à avoir la main sur les puissants réseaux au Conseil de Sécurité tout en gardant un œil sur les lobbys propolisariens à l'UA et l'UE. D'autant plus, la Mauritanie semble avoir trouvé son salut dans l'équilibrisme proactif d'une solution politique négociée dans le cadre de l'offre marocaine d'autonomie 2007. Un tournant notable et appréciable, car sachant que le Maroc a toujours demandé un face-à-face direct sans intermédiaire avec l'Algérie créatrice porteuse et transformatrice de ce conflit artificiel pour des raisons incongrues faciles à deviner depuis plus de 43 ans.

       Voilà pourquoi, l'on sait dès à présent que le réel rattrape Horst Kohler par la rythmique des soutiens à la thèse marocaine, les étapes des avancées structurantes sur le terrain au Sahara marocain et les formes d'expression de la volonté de l'UA et l'UE à s'attacher à cette dynamique à tous les niveaux du codéveloppement multi sens. Autrement dit, ce représentant du Secrétaire Général Antonio Gutterres de l'ONU n'a pas exploité à bon escient toutes les données géopolitiques et les expertises stratégiques qui montrent que le Maroc ne se résume pas uniquement aux points géodésiques de son intégrité territoriale, mais au-delà de ses frontières physiques avec l'Algérie et la Mauritanie. A cet égard, pourquoi Horst Kohler continue-t-il à s'engager dans cette sente le conduisant inéluctablement vers l'impasse, ne s'en rendant compte qu'il n'est ni bon ni audible dans cette production excitatrice du peuple marocain ? Alors même, déjà une pointe de soupçon fait des émules à l'ONU concernant l'incompréhension de son refus à s'approprier et digérer l'offre marocaine d'autonomie 2007. S'ajoutant à son inefficacité, pour ne pas dire son incapacité, à distinguer les caractéristiques des liaisons dangereuses Algérie-Polisario-Iran que l'ONU a dernièrement décrié avec énergie sans partis-pris. Comme ça, l'on peut dire qu'il montre une faiblesse du discernement, Lui l'Ex chef de l’État allemand dont le pays a connu les affres du terrorisme des années 70 de la bande à Bader et ses accointances avec les brigades rouges en Italie, action directe en France, l'Armée rouge au Japon et autres cavaliers moudjahiddines en Afghanistan au Liban et en Libye de Kadhafi. 

       En effet, il est maintenant bon d’être animé d'optimisme par ciblage et cadrage des priorités dans les relations du Maroc avec la communauté internationale. D'abord en s'éloignant des louanges sans lendemain, puis en scrutant professionnellement les pour et contre des petits contes d'ici et là concernant le Sahara marocain. En plus, il est inconvenant de rester sur la défensive vis-à-vis d'Horst Kohler, mais plutôt dans l'offensive à propos du temps programmatique de ses concessions à l'Algérie sous le signe trompeur de ''zéro compromission''. Ce qu'évidemment dans l'optique de l’échéance de fin Novembre début décembre 2018 en Suisse, le Maroc devra acter voire activer la bascule diplomatique de la non participation à haut niveau à cette discussion quadripartite. Comme ça, dès lors qu'il ait envoyé ses invitations d'un ton de cordialité, montrant soi-disant qu'il est devenu robuste après le recadrage du Conseil de Sécurité, le Maroc fera le nécessaire sachant le fond de pensée d'Horst Kohler. Evidemment, il ne sait pas ce qu'il lui arrive tellement il s'est séquestré dans ses montages imprécis tirés par les cheveux et sa communication froide insipide dont il ne lui est pas possible de s'arracher sans tenir compte de l'offre marocaine d'autonomie 2007 que tous les dirigeants cautionnent sans réserve. D'autant plus, au Conseil de Sécurité de l'ONU à l'UA et à l'UE sa vision désuète n'est point réjouissante, car rappelle les rebondissements stériles des plans James Beker I et II, les vengeances du tandem Ban Ki Moon-Christopher Ross et les tartufferies de l'Afrique du Sud et autres pays résiduels récalcitrants d’Amérique latine. A bon entendeur, salut !