mercredi 24 octobre 2012

LAENSER MOHAND, FAIT PARTIE DES POLITIQUES QUI AVANCENT COÛTE QUE COÛTE SANS REGARDER DERRIÈRE EUX…NE RECONNAISSANT QUE L’EXIGENCE DU POUVOIR.

AU MAROC, EST-IL VRAI QUE LA PROMOTION DANS LES RANGS DE L'ETAT EST UN AXE POLITIQUEMENT TRACÉ  A TRAVERS TOUTES LES INSTITUTIONS ?

EN CELA N'EST-CE PAS QUE LE CONCEPT DU TOUT SÉCURITAIRE NON SEULEMENT FACE AU TERRORISME AVEUGLE, N’EST NULLEMENT UN JOB POUR LES ROMANCIERS ET LES POÈTES ? VU QUE BIEN DE PAYS, ONT VÉCU ET VIVENT ENCORE CETTE RÉALITÉ LES EMPÊCHANT A CE JOUR DE SURMONTER LES HISTOIRES GREFFÉES A LEURS SITUATIONS. CAR ILS N'ARRIVENT TOUJOURS PAS D’ADOPTER POUR RAISONS DIVERSES SOUS-ENTENDUES, LE PRINCIPE DE PRÉVENTION CRÉATEUR DE L’IMMUNITÉ FACE AUX INSURRECTIONS DANS LA RUE ?

CONCERNANT LE MAROC, EST-CE QUE LES APPRENTIS TERRORISTES DANS LES CAMPS DE TINDOUF, SURTOUT CEUX ENRÔLÉS DE  FORCE MALGRÉ EUX, PEUVENT-ILS UN JOUR SE TRANSFORMER EN AMOUREUX DE LEUR PATRIE ? LA RÉPONSE EST OUI, D’AUTANT PLUS « AL WATAN EST MISÉRICORDIEUSEMENT OUVERT ENVERS SES FILS ET FILLES ÉGARÉS,  POURVU QU’ILS N’AIENT PAS DU SANG DE LEURS FRÈRES SUR LEURS MAINS ».

PARCE QUE C'EST CERTAIN, CES MOTS NE MOURRONT JAMAIS SUR LES LÈVRES DES MAROCAINS, ALORS QUE L’ÉCLAIR D’ESPOIR EST TOUJOURS ALLUMÉ  DANS LEURS YEUX. MÊME SI, CHRISTOPHER ROSS VENAIT A DISSIPER SES CONTREBALANCEMENTS ET RESTER AVEC LA GARANTIE DE SA NEUTRALITÉ PAR BAN KI MOON, MONTRANT QUE LE MAROC EST DANS LE VRAI.

MAIS CE QU’IL FAUT SURTOUT EVITER EN CE MOMENT C’EST DE SE LAISSER BERNER PAR LES RELAIS FILIPENDULES DINARS DEPENDANTS, PASSIONNÉS D'OFFRANDES USANT  DE LA PAROLE VENTRILOQUE DÉSTRUCTURANTE DE L’ESPRIT AVANT-GARDISTE DE LA NOUVELLE CONSTITUTION. AJOUTANT  A CELA LE FAIT DE S’ADRESSER RIEN QU'A LEUR MODULABLE CONVICTION POUR ASSOUVIR LEUR HAINE SELON LES CIRCONSTANCES EN S’ESSAYANT SI DANGEREUSEMENT INCONSCIEMMENT POUR NE PAS DIRE VOLONTAIREMENT PAR CE DOUBLE LANGAGE DE COMPROMETTRE LA MARCHE TRANQUILLE DU PAYS.

DE CE FAIT LA REFONTE DE L’APPRÉCIATION DES NORMES DE SÉCURISATION EST UN IMPERATIF PARCE QU’UN TEL BROUILLAGE GOUVERNEMENTAL QUADRILATÈRE, 25%ANTI JOURNALISTES, 25% BERCEUSE ISLAMISTE DONT LE FLOT N’EST PAS D’UNE EXTRÊME LIMPIDITÉ, 25% DE JUGEMENTS SUFFISAMMENT MAL INTENTIONNÉS SUR LA SOCIÉTÉ CIVILE AVANT GARDISTE ET ENFIN 25% POUR TOUJOURS  PARAÎTRE NAGER AVEC ENGOUEMENT RETRAVERSANT LES TURBULENCES SUR LE DOS DU M20F ET SURTOUT DES PETITES GENS VERS « BERR AL AMANE », NE FAIT QUE SAPER LA SINGULARITÉ DE L’EFFORT DU MAROC DANS SA DÉMOCRATISATION RAISONNÉE.

  C’EST AINSI QUE PENDANT LA TOURNÉE OFFICIELLE DE SA MAJESTÉ DANS LES PAYS DU GOLF (CCG), LAQUELLE ARRIVÉE A POINT NOMMÉ  DÉLIVRANT UN MESSAGE TRÈS FORT POUR  REMETTRE PLUS LE GOUVERNEMENT EN CONFORMITÉ DES DONNÉES DE LA NOUVELLE COOPÉRATION, FAISANT CHANGER D’IDÉES PRÉCONÇUES  DE CERTAINS MEMBRES POUR NE PLUS DEMEURER DANS LEUR INCERTITUDE SUR LE PROJET DE RÉGIONALISATION AVANCÉE. ET DONC D’ABANDONNER LEURS SONGES DES MAUVAIS GOÛTS  EN SE PRÉPARANT A QUITTER AU PLUS VITE LEUR RÊVERIE DES DÉLIRES ET SE CONSACRER A L’ÉDIFICATION DANS LA SÉRÉNITÉ ET LA RESPONSABILITÉ

N’EST-CE PAS QUE TOUS, FAUX FAUCONS ET COLOMBES, SOURCILS HAUSSÉS  ILS SE SONT INTERROGÉS DANS LEUR MUTISME DEVANT L’AMPLEUR DES DONATIONS ET FINANCEMENTS DE PROJETS PRIVÉS ET PUBLICS PAR LES FONDS SOUVERAINS COMMUNS ET PEUT ETRE MÊME LES BANQUES ISLAMIQUES D’INVESTISSEMENT SUR TOUT LE TERRITOIRE DU ROYAUME ? MAINTENANT ILS ONT COMPRIS QUE CECI EST TROP DIFFICILE A ATTEINDRE POUR EUX SANS LA GARANTIE DU ROI, RÉGISSANT LA COMPLEXITÉ SOCIÉTALE ET ASSURANT LA STABILITÉ DU ROYAUME DANS LE RESPECT DE LA NOUVELLE CONSTITUTION. D’AILLEURS BEAUCOUP DE PAYS BIEN AU DIAPASON DE LA DÉMOCRATIE  TELLE LA FRANCE, AIMERAIENT AVOIR CETTE MANNE FINANCIÈRE POUR POUVOIR  COMBATTRE LA RÉCESSION ET LA PRÉCARITÉ DANS LES ZUP ET QUARTIERS PÉRIPHÉRIQUES DIFFICILES.

EN CE SENS, VIVEMENT LES MINISTRES PUISSENT DESCENDRE A L’ARÈNE SANS CALCUL POLITICIEN, EN CHANGEANT LEUR TORPEUR EN ACTIVITÉ CRÉATRICE DE RICHESSE DE PROXIMITÉ CHACUN DANS SON DOMAINE, RIEN QU’EN RESPECTANT LES PROTOCOLES D’ACCORDS SIGNÉS LORS DE CETTE SOMPTUEUSE TOURNÉE.

 - En effet que pense Laenser même n'étant plus locataire de l’intérieur, à propos du labyrinthe administratif communal, auquel sont confrontés les investisseurs les soumettant à des rouages et circuits d’un autre temps, voire à des épreuves de plus en plus insupportables, comme la corruption et/où le chantage ?

- A ce titre la structure du ministère de l’intérieur actuelle, ne prend-elle pas de contre-pied les promoteurs investisseurs en victimes passives des lenteurs administratives des   CRI ? Parce que ces derniers se trouvant gangrenés de quelques faux chérubins de surcroît sournois, portant leurs yeux rien que sur les portefeuilles de ces malheureux investisseurs et autres administrés.  

- Qu’on ne nous dise pas que ça va changer avec la deuxième mouture gouvernementale, comme ce qu'on nous a fait comprendre depuis l’arrivée de l’équipe Benkirane I. Surtout avec le film politique pjdiste d'avant et encore du moment, donnant l’impression dans un  tâtonnement déconcertant d’essayer de sublimer l’engagement préélectoral seulement, par la joute verbale dans le but de masquer les quelques échecs, et aussi afin d’écarter les écueils de l’opposition et de la société civile sur les lois de finances 2013 et 2014.

 Mais qui est-ce LAENSAR  Mohand, pour s’être octroyé le ministère de l’intérieur ne répondant que sur le ton le plus solennel ?

       Homme politique qui fût brusquement poussé aux commandes du MP dans les années quatre vingt. A ses débuts c’était un personnage discret au parti, et en même temps très présent dans la mécanique intime de son mentor emportant l’assentiment de Dar El Makhzen. De cette ambivalence, on pourrait deviner pourquoi on l’avait choisi à faire partie de la bande des quatre plus quatre de l’inoubliable croisière  libyenne  en  service  commandé  contre Mahjoubi Aherdane. Pour le coup, à ce moment là, sa docilité le dévorait tellement qu’il était impatient de s’exécuter, et c’est naturellement son manque d’expérience politique qui l'eut fait obéir. Un tournant fatidique pour la mouvance populaire entre hésitation pour certains, inquiétude pour d’autres et soulagement pour les facilitateurs masqués de ce coup de force à l'époque.

      De ce rôle conventionnel de composition de Basri, il s’était montré sous un autre jour, le visage dépourvu de l'absurdité de l'allégeance aveugle des premiers jours de sa rencontre avec ce  chef de parti SI AHERDANE AMGHAR. Mais cela ne prouvait pas qu’il en soit accusé de cette convention loin des préceptes moraux, et/où il avait eu par la suite sa place dans le concert des partis. Vraiment en tant qu’interlocuteur en chef pour l'enfant des plateaux d'Ait Seghrouchen qu'il est, et qui n'avait connu que les formes hautes de la dignité, le fait d'avoir appartenu à cette entreprise de déchoir son propre mentor, ne l'avait à priori pas privé du sauf conduit d'honnêteté. Seulement à ce propos aucune explication ne fut donnée par lui sur cette période meme après son débarquement de l'Intérieur. Encore que beaucoup le jalousaient à l'époque de Basri sur ce rôle  et auraient accepté aller le jouer même en terre hostile jusqu’à en pâtir, tant ils étaient euphoriques en si étonnant état d'excitation faisant mine de chercher ce genre d'occasion pour se positionner. L'objectif leurs était commun et simple, mais passablement rassurant pour eux quand on connaissait la méfiance qu'ils lui nourrissaient au début, et qu'avec le temps il ne leurs prêtait que peu d'attention. 

       C’est dans ce contexte qu’il était même  devenu par la force d’attraction du pouvoir sur lui, un stratège équilibriste face à l’administration territoriale, en l’occurrence  l’intérieur tentaculaire et omniprésent sous Basri. Dont  il s’efforçait  à diffuser  à  toute fin  utile  les bonnes idées, non   seulement  aux  masses mais  aussi  à  ses proches en mal d’exhibitionnisme politique. Ainsi il fut récompensé d’avoir compris ou se trouvait son intérêt, voire son avenir politique. Plusieurs fois ministre, actuellement celui de l’intérieur et chef de son parti en partie avec cet indéboulonnable Aherdane portant son désir au comble n’ayant jamais perdu espoir de se voir un jour transcender, contrairement à ce qu’il y paraissait auparavant.  D’ailleurs, aux dires de certains de ces inconditionnels, au début, il aimait paraphraser et se répéter une phrase célèbre qui tourmentait ses détracteurs au parti "Me voilà chers amis : J'y suis, j’y reste étant arrivé à apprendre la politique à mes dépends, non au détriment des vôtres".

       Aux législatives 2007, il s'était révolté contre la docilité de compréhension de sa propre personnalité, c'est-à-dire qu'il était soucieux de ne plus éviter l'accroissement de l'excitation de son orgueil. Déclarant à qui voulait l'entendre qu'il était temps d'arrêter d'imposer le choix de l'opposition après rafistolage de la majorité. Menaçant même de remonter à sa montagne marmouchaenne, ce qui lui avait valu des remontrances d'avoir vite oublié le deal de son existence politique. 


  Apeuré d'avoir cru que c'était déjà possible à ce moment, il avait illico fait marche arrière en bénéficiant personnellement d'un poste de ministre d'Etat, au gré d'un autre repêchage pour un protégé très en vue en cuisine interne du MP. Celui du secrétariat d'Etat aux affaires étrangères, ce qui avait provoqué beaucoup de remous au sein d'anciennes et nouvelles compétences de la mouvance populaire, que par ailleurs s'est vu reconduire au ministère de la jeunesse et sport. Alors qu'il aspirait à mieux, si ce n'est le secrétariat général du parti comme d'ailleurs d'autres postulants.

      A cet effet, quand un homme politique quel qu'il soit, veut jouer parmi les grands responsables de l'Etat, et delà conforter une situation où un sort, il lui faudrait 50% de vanité et 50% d’incrément. Ce qu’il eut pu avoir au lendemain de la razzia du PJD en réalisant son vœu dans un paroxysme nerveux. Sachant que la souffrance rend compte des bienfaits de la survivance, pour exécuter à merveille ce type de clause du soi-disant devoir national pour la reconnaissance. Et c'est effectivement l'étrangeté de cette situation, parce qu'après le temps du Oui référendaire du 01 juillet 2011 et surtout avant celui des législatives anticipées du 25 Novembre 2011, il avait participé à activer un nouveau cycle d’union usant du G8, pour  postuler le cas échéant à la présidence du gouvernement selon la nouvelle constitution. 


       Mais le hic, c’est qu’ils étaient, lui et tous les autres chefs de partis assujettis à la sensation d’étouffement, par suite à la longue éclaboussure des slogans du printemps marocain. Alors qu'en vérité ils se sentaient vraiment offensés, mais préféraient rester aux commandes plutôt que de faiblir! Une conséquence par laquelle toutes les jeunesses des partis politiques plus passionnément remontées, avaient commencé à  dire à tous leurs aînés en face, dégagez! D’ailleurs il fut déconcerté même étant ministre de l’intérieur, parce que des murmures de mécontentement l’avaient accueilli dans pas mal de ses déplacements, surtout suite au drame du passage à niveau en région de Bengrir, et aussi au vieux Casablanca  lors de l’hécatombe des maisons qui tombent.       

      Cependant c'est après un all to new, transformation nécessaire par un lifting et toilettage politique qu'il s'était fait convaincre de sortir définitivement de la rhétorique d’ajustement des majorités au prorata des demandes. Et que le comportement border-line des partis un pas dedans et l'autre dehors, n'a plus sa place dans le Maroc d'aujourd'hui. Justement pour le MP, ça ne pouvait qu'affecter l’osmose, dont les sensibilités qui le composent ont besoin. De fait il ne se dispersa pas, pensant seulement au comment il allait sauter le pas, et faire ce geste intérieurement tant attendu. Tout à coup, il eut hâte d'être auprès du PJD vainqueur de l'étape des législatives, et ne se remémora plus rien de la Kasbah G8, oubliant l'enchantement d'alors. D'ailleurs la dame à poigne du mouvement populaire n’avait-elle pas  dénoncé auparavant dans plusieurs manchettes ce pacte, en remembrant ses défaillances ? Elle disait à tout le monde et de  vive voix, qu'on avait forcé le MP à s'embarquer dans ce remorqueur-plateforme où travaillaient des chaudronniers mécaniciens inconnus en cale. 

       A cet effet, pour elle, avec un pareil tintamarre actuel continuera-t-elle à voir ce rapprochement du MP avec le PJD encore circonstancié, même étant référencé à l'origine commune du temps du couple Aherdane-Alkhatib ? Parce qu’après l’élection de Chabat, l’esprit du résidu-koutla ne se juxtaposait plus à l’image de la coalition gouvernementale, provoquant remous et questionnements dont l'issue est maintenant connue à tout un chacun.  

     C’est vrai que Laenser sans tarder, vu la machine rodée du MP pour la négociation-dirigée s'était mis en marche forcée, avec dans sa main un nouveau dossier supposé bien ficelé sur les priorités en plus d'une liste d'hommes et femmes ministrables. En tout cas, il savait s'attacher si fortement à cette nouvelle posture sans plus songer à contenir ses hésitations d'antan. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait auparavant en imposant ses protégés à la ministérialité, sachant que sa revanche sur l'histoire était peut être arrivée. Enfin il dévoila sa vraie compétence politiquement entichée, même si, une aventure de ce genre ça se prépare bien avant dans le silence et la réflexion responsable, en laissant la jalousie dévorer les récalcitrants.  
  Après tout çà lui a plutôt réussi au premier coup, il s’en est sorti mieux loti que tous les coalisés, avec la dignité des hommes d'Etat, laissant les observateurs visiblement marcher dans leurs têtes en clinquant des yeux, disant, c'est trop beau pour y croire! Sauf que lui aussi, n'a pas gagné le pari d'imposer le nombre de ministres vu sa part des législatives, mais aussi n'ayant pu au moins imposer l'une des femmes qu'il eut proposé, dont il s'est rattraper à la naissance du gouvernement Benkirane II, répondant au désir de la dame de fer. 

C'est vrai, en première mouture gouvernementale, c'est docilement qu'ils avalèrent tous ensemble El Fassi, Ben Abdallah, lui et même Benkirane le chef du gouvernement, le contenu fumant qui composa cette équipe. En effet, au premier réveil ils trouvèrent les femmes et les hommes de l'opposition comme de la société civile debout, criant au scandale, les mettant devant leur responsabilité historique de cette atteinte non comprise à l'esprit de la nouvelle constitution (article 19). 

      En revanche, c'est justement après qu'il s'était fixé en pleine négociation sur son poste de ministre de l'intérieur, qu'il lui sembla deviner une carrure d'homme derrière  les vitrages fumés, si discrètement placée, en l'occurrence Charqui Draiss. En tant que ministre délégué auprès de lui, sachant que c'est un commis de l'Etat bien au fait des dossiers et des rouages sécuritaires. Aussi sa réponse ne se fit pas attendre dans le respect de la constitution (article 49), en proposant Bouchaib Rmail en tant que directeur de DGSN pour sa longue expérience au département, alors que Benkirane ne le connaissait même pas. Il eut de fait montré qu'il s'agit simplement d'une cohérence de continuité administrative et sécuritaire. N’est-ce pas, qu’il convienne dans ce poste, pouvant différencier les gestions de crise sur fond de revendications légitimes, des pulsions conscientes usant de manifestations bruyantes entraînées par des forces plus où moins connues comme ce qu’était  le cas Taza, de provoquer l'insécurité des citoyens par la terreur et le crime. Sans oublier la lutte anti-terroriste cristallisatrice du positionnement vers la prise de conscience de sa dangerosité par tous les marocains. Aussi la vigilance est donc de mise, vu leur nouveau mode d'emploi via le champ de la sous-traitance et l'entraide transactionnelle entre cellules terroristes, et qui s'est élargi indéniablement par l’esprit de courtage et  d'interdépendance.

       A dire vrai, Il ne lui resta  qu’à réactiver pour de bon l’approche de la police de proximité au service des citoyens, en résolvant définitivement le coté abusif de son arrêt auparavant. Dont le but est de  limiter les dérapages, afin d’être conforme à la morale dans un domaine longtemps réservé aux initiés au tout sécuritaire, et ce, par le respect des fondamentaux des droits humains et des lois en vigueur sous la nouvelle constitution. En effet, il est des situations politiques dominées par l'application des règlements sécuritaires stricts paraissant antinomiques, alors qu'elles sont le fait de l'apprentissage, à trouver ses marques dans un monde en changement permanent. D’ailleurs Benkirane en a pris acte en deuxième partie de l’émission bilahoudoud, en plus, il en a aussi goûté l’interdiction de son rassemblement à Tanger avec la jeunesse pjdiste. Parce que Laenser n’est quand même pas tombé par le coté solidaire aveugle dans le laxisme, ouvrant le chemin d'une indélicate inconscience dans le traitement des manifestations non autorisées parfois tumultueuses.

       En revanche, quand des médias à l’étranger nous parlent encore même actuellement, à propos de jihadistes qui auraient infiltré la structure sécuritaire, ça ne peut que nous interpeller tous. De fait, les marocains ne comprendraient pas ce laisser aller, ni les fondements si c’est faux de cet essai de décryptage de leur intelligence redoutable à s’auto-immuniser contre le terrorisme dont ils ont fait preuve à toute époque. En tout cas, il n'y a pas lieu de s'alarmer parce qu'au Maroc, depuis longtemps c'est une préoccupation normale qui a permis de prendre une distance par rapport aux évènements par la raison et non l'émotion. Les stoppages de la Djamaa Mahdaouia dans l’oriental, la cellule terroriste d’Agourai le démantèlement du mouvement des moudjahidines au Maroc, et d'autres cellules dormantes comme à Fès, montrent l’existence de pensées issues de poisons distillés de l’extérieur, pour des raisons de résonance de la stabilité du Maroc à l’international.  D’ailleurs pour Laenser, sa participation aux réunions à coté de ses homologues ministres de l’intérieur des pays de l’UMA, en Libye, en Tunisie et au Maroc, puis ses travaux en commission mixte à Rabat avec le ministre français de l’intérieur Manuel Vals, vont dans ce sens d’anticipation. Parce qu’en redoutant par avance les agitations des groupuscules terroristes sans scrupules dans la région, surtout dans le Sahel, on se condamne objectivement à les contrer pour les stopper et  non pas à les subir soudainement. Certes, il s’agit de la pratique d'un contre forcing toujours soudain de la part de ces individus, ne pouvant être formatés à la citoyenneté contrariant le libre choix de tout un chacun.
  
       Est-ce vrai que le démarrage du processus électoral très attendu n'aura lieu qu'en Octobre 2015, voire en deçà ? Alors que l’offre de seulement l’attentisme, risquerait de devenir réductrice de l’harmonie sociale. A cet effet, rien n’a été proposé sur le découpage administratif de la régionalisation avancée, et encore moins le vote de ses lois organiques, si ce n’est, l’avant projet de la commission Azimane bien avant le discours mémorable du09 Mars 2011, dont ensuite Sa Majesté a exhorté les parlementaires à l’ouverture de la neuvième session d’en prendre compte. Parce que cette sorte de production du silence n’apporterait pas de cohésion dans l’hémicycle, pour traduire la réussite du référendum du premier Juillet 2011. Alors que déjà le discours royal à l’occasion du treizième anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le Roi, en a tracé la feuille de route, pour ne plus tarder à concrétiser l’arsenal juridico financièro administratif. En plus d’une bonne distribution en ressources humaines compétentes, levier de la déconcentration dans la décentralisation pour une meilleure régionalisation avancée. Que la note de Benmoussa présentée au souverain à propos de la nouvelle approche de démocratie participative, en a révélé la méthodologie à suivre après diagnose intrinsèque et extrinsèque des potentialités dans tous les territoires du Sahara pour la production de richesses locales des réintégrations basées sur le savoir faire loin de L'économie rentière ici et là. Dont Nizar Baraka en tant que nouveau patron du CESE en a réitéré avec plus de détails la marche à suivre.

      N’était-il pas le temps opportun pour Laenser dans un premier temps de prendre acte, par la révision des modalités de surveillance des constructions anarchiques et aussi des exploitations outrancières excavatrices des carrières de sable de pierres et surtout de marbre à ciel ouvert sur tout le territoire ? En éradiquant définitivement le décalage d’appréciation au gré du favoritisme criard dans ces secteurs, au sein des communes et de l’administration territoriale surtout par la Direction des Affaires Rurales (DAR). Et dans un deuxième, appeler à la mise en place concertée, d’unités interdépendantes ministérielles de vigilance pour la sauvegarde de l’environnement et du patrimoine national culturel. Parce que ça vaut pour le nouveau ministre Hassad, de ne s’éterniser à gagner lui aussi du temps dans l’espoir d’une désinhibition de la volonté de l’opposition et la société civile sur le terrain. Déjà qu'auparavant ça n'a fait que brouiller l’entente vers la normalité d’un bon deal sur la pérennisation du concept de bonne gouvernance dans la régionalisation avancée. N'est-ce pas le derniers discours royal de la colère maîtrisée à propos des gestions abracadabrantesques des villes et communes, sonne toujours aussi criard ? A bon entendeur, bon courage ! 

mercredi 17 octobre 2012

BENABDALLAH NABIL, LE POLITIQUE TOUJOURS DOUCHANT DE SA JOIE LES DIVERSES IDÉES FOISONNANT DANS LA FORTERESSE DU PPS.



ET C’EST BIEN ÇA QUI L’ÉPOUVANTE SENTANT LE BESOIN PRESSANT DE RÉSISTER AU DÉCOURAGEMENT SE GLISSANT DANS L’INCONSCIENT DE SES DÉTRACTEURS SURTOUT CEUX QUI LE HAÏSSENT.

AINSI, C’EST AVEC PLUS D’ESPIÈGLERIE QUE DE DOUCEUR QU’IL ESSAYE DE LES REMETTRE SUR LES RAILS DU PARTI, SACHANT LA DANGEROSITÉ DE LEURS ÉPINES CRUELLES CACHÉES DANS LEURS PAROLES ENVELOPPÉES DE MIEL.

VRAIMENT IL N’EST PLUS L’HOMME DE L’EXPRESSION MOLLE, SE FAISANT DÉSORMAIS PORTEUR D’UN DISCOURS COMME L’ÉPÉE A DOUBLE TRANCHANT, TRAÇANT SON CHEMIN POLITIQUE POUR EVITER LE REMAKE DE L’OUBLI QU’IL A ENDURE AUPARAVANT.

AU MOMENT DES TRACTATIONS POUR RÉINTÉGRER LA COALITION BENKIRANE, IL AURAIT FALLU UNE INSURRECTION DANS LES RANGS DU PPS POUR VENIR A BOUT DE SON DÉSIR D’Y PARTICIPER. D’AILLEURS NUL MIEUX QUE LUI NE POUVAIT SE VANTER D’AVOIR RÉUSSI A METTRE LE PARTI DANS LE GIRON DES ENNEMIS D’HIER POUR ENSUITE S’EN GLORIFIER.

MAIS ATTENTION CETTE JOIE DU TRIOMPHE RISQUE DE LE FAIRE GLISSER A GENOUX DANS LA TURBIDITÉ PROVOQUÉE PAR L’ELECTION DE CHABAT, AYANT CHAUSSE DES LUNETTES DE PROXIMITÉ POUR UN AUTRE CONGLOMÉRAT  QUI A LE VENT EN POUPE EN CE TEMPS PRÉSENT.

Mais qui est-il BENABDALLAH Nabil pour s’y etre essayé de rejoindre la rive du PJD ?

       Ex ministre de la communication, de sorte qu'avec lui le langage politique était allé aussi loin dans l'échange, usant de logorrhées discourantes en cherchant à inventer son style. Néanmoins, c’est après que sa cote de conduite ait été oscillatoire, qu’il s’était allégé dans le temps le plus court de toutes les peurs compilées dans son arc cerveau par suite à sa déconfiture diplomatique romaine. Pareillement, après sa prise en main du PPS, il avait su donner à sa réconciliation avec son  camarade et successeur au poste ministériel, sur le projet de loi de la presse resté en suspens, une dimension temporellement politique, et n’activait plus les thématiques de son égoïsme latent d’avant. Aujourd'hui redevenu ministre de l'habitat et de la ville, s’ouvrant une fenêtre de liberté d’expression et transfigurant le temps politique. Ne se lassant pas, son cœur battant à la fois d’espoir et de crainte à propos des difficultés rencontrées sur le coté aménagement des périphéries des villes en matière sécuritaire. Qu’heureusement la société civile commence à se bouger prenant des initiatives en commun avec les responsables de la sécurité publique fleurant l’entente parfaite comme dernièrement à Casa Bab California endiguant l’atmosphère des champs de foires d’avant. Contrairement à d’autres villes encore à la traîne sur le plan de gestion de proximité et mauvaise gouvernance d’où ressort une énorme dissonance d’insécurité.

       Cependant, quand on remémore la période du déclenchement printanier arabe, alors que les chefs des grands partis toutes tendances confondues s’auto-flagellaient par le fouet du silence, se jetant même aux fractions du M20F pour qu’elles s’en amusent dans le magma de réflexions sur l’avenir constitutionnel du Maroc, il était le seul à avoir appelé clairement à une monarchie parlementaire avec beaucoup de mais. Cet appel avait convaincu que sa volonté n’était pas d’une autre essence que celle de la commission Mennouni. Et ce, en dehors de tout illuminisme où surréalisme puisant dans son ex déterminisme de la révolution d’Octobre,  dont certainement après avoir fait le Hadj, il s'en est éveillé purifier jusqu'à ce que ses doutes s'en soient levés.  C'est vrai que, dans ses propos les élans passionnés qui l’animaient, pouvaient troubler l’assimilation de ses interlocuteurs officiels. Au point que, par ses joutes verbales contre des journalistes à  l’émission  Hiwar du 03 Mai 2011, il voulait montrer qu’il n’était plus la petite main de la manipulation. Pour évocation, n’avait-il pas fait allusion entre autres que tous les votes depuis les législatives 2007 du processus électoral en faveur du PAM, n’étaient pas des désaveux à l’endroit des autres partis. Mais un objectif continuellement recherché non avouable de l’administration territoriale de l'époque et autres décideurs de l’ombre.

       Avec ce genre de déclaration, on croyait le voir rentrer en dissidence par le recouvrement de sa liberté de parler, en l’occurrence son esprit souverain. N’empêche qu’encore à Hiwar du 11 Octobre 2011  son récit itératif presque de détournement de parole pour éviter une sincère explication en tant que secrétaire général du PPS vis-à-vis du PJD par rapport à la Koutla, était truffé de non dits voire de contradictions. Pour autant, il ne pouvait paraître ce qu’il n’était pas par cette manière de propager sa propre vérité. Qu'au demeurant il l’avait démontré au lendemain du déferlement législatif pjdiste en s'y alliant sans condition. C'est ainsi qu'il est toujours  attendu sur ses positionnements par rapport au projet de la presse, et de l'édition de son collègue accordéoniste Lkhalfi passant par des alternatives de furie celles de fatigue jusqu'à l'exténuation. Et surtout sur les privations des libertés par des procès intentés ici et là à l’égard des journalistes. En plus du désespoir l'envahissant aussi, comme son camarade ministre par rapport au travail des filles et garçons mineurs chez les particuliers sans scrupule.

       Mais vraiment, pourquoi en plus il a montré, comme tous ses amis coalisés une défaillance à l'égard de la représentativité de la femme dans l’échiquier politique surtout dans la composition ministérielle ? Aussi, pourquoi la mesure inédite de publication du cadastre des transports par son collègue Rabbah ministre de l’équipement paraissait dérangeante pour lui, même si, elle est restée sans suite ? Pourtant, ne sont-elles pas une base du développement de l’exercice du pouvoir aux bénéfices  riches de conséquences pour la transparence en démocratie ? Au lieu d’éviter de réviser cet esprit anormal de résistance à l’échec, pour atténuer la responsabilité des appareils de partis. Car ce jugement massif inattendu de sa part, ne peut le dédouaner de l'ex alliance Koutla du gouvernement sortant. C’est vrai que jadis, tous ces partis nationaux ne possédaient pas comme actuellement des sanctuaires avec des niches organisationnelles réservées seulement aux dignitaires dirigeants, leurs progénitures et leurs proches protégés à la recherche seulement de maroquins confortables dans toutes les administrations et en toutes circonstances. Ce qu’en effet l'USFP a réussi à renier après sa déconfiture électorale, attendant une décantation consciente au neuvième congrès pour la chefferie du parti. Mais, déjà se libérant de ce creuset koutléen ou s’étaient longtemps fendues des contradictions idéologiques, risquant de la faire passer dans le mauvais conte de l’histoire. D’ailleurs actuellement le binôme restant s’en trouve ébranlé par la portée  de la fronde du mouvement 20 Février et par l’abondance de reproches acerbes lors des grands débats d’idées de la société civile à son égard, pouvant faire éclater la coalition notamment après l’arrivée de Chabat au secrétariat général du PI. Qu'en fait, la discussion sur le projet de loi de finance 2013, par la fronde des istiqlaliens en plus des susurrations des mpéistes en ont montré le risque d'une descente aux enfers du gouvernement.

       A priori c’est de cette ambiguïté que provient ce cynisme nostalgique de toujours recourir au chauvinisme incompris de l’ex Koutla, dont Chabat recommence à instillé les mêmes méssages. Cela était montré avec acuité lors de la ministérialité des candidats, et dont seule l'USFP semble s'affranchir pour le moment par son passage à l'opposition. On peut penser que ce qui importe dans le résidu Koutla restant, en ce temps présent après presque un an des élections législatives anticipées du 25 Novembre 2011, est plus ce qu’il affirme que ce à quoi il se réfère. Vivement alors ce moment de dépasser ces pratiques  rétrospectives, par l’expressivité des espaces de la démocratie effective par l’alternance des urnes dans la nouvelle constitution, qu’extenso est fondée sur l’équilibre institutionnel où s’exprimeront volontarisme cohérence participation et déterminisme universaliste des droits et devoirs au sein de la société comme au niveau des partis.    

       Vouloir se partager un gâteau gouvernemental non mérité vu les résultats obtenus, ne risquerait-il pas à travers le temps politique d'être considéré une aumône? Qui pourrait devenir par suite au temps des réalités politiciennes un grain de sable grinçant. Tout le monde connait ces griseries plus ou moins diffuses qui se sont glissées dans les structures des partis du gouvernement, entravant le bonheur qui débordait peu auparavant. Le risque pour lui c'est qu'un jour en se réveillant, il se retrouverait encore une fois au portillon  de la salle des ambassadeurs en mal de repêchage. Et ce, même si sa joie actuelle débordante, témoigne qu'il n'est plus prêt d'abandonner sa fierté. Ce n'est pas pour le montrer du doigt, mais tous les démocrates attendent de lui vigilance et effort décuplés. Dans un département où son prédécesseur se plaisait à s'appuyer sur les chiffres, les taux et les comparaisons qu'il était le seul à comprendre avec quelques proches rabatteurs technophiles des résonances médiatiques où s’entassaient des hypocrisies de l’aura de ce ministère, qui a tout de même fait psitt une fois les choses se sont éclaircies. 

  A cet effet, il ne cesse de rappeler que c’est lui qui a mis les indicateurs de ce département au vert, évoquant la réalisation de nouveaux pôles urbains, le renforcement de l’action du ministère dans le monde rural, et surtout son apport infra-structurel dans la lutte contre l’insécurité en l’inscrivant de facto dans le cadre des objectifs à atteindre à l’horizon 2016 pour réduire de 50% le déficit en logement. Sauf qu’il est lui aussi poursuivi par la hantise des maisons et édifices religieux qui tombent à chaque averse.        

       Ne devrait-il pas faire mieux, par des décisions politiques du possible en éradiquant définitivement les bidonvilles parsemées partout sur le territoire national. Sans tomber dans cette recherche simpliste de résolution multi-régénérant d'Ahlams Annass d'accéder à la propriété moins chère? Alors qu’il y a toujours la défaillance de mobilisation des crédits dans ce secteur vu la crise financièro-bancaire. Même si on doit s’interroger sur l’engouement de quelques nationaux à acquérir des appartements ou autres pavillons en Espagne, pouvant obtenir des cartes de séjours apparemment grâce à leurs actifs. En ce sens, est-ce que le genre de villes vertes comme à Rhamna, ne pourrait-il les dissuader de rester avec leurs pécules dans leur pays le Maroc?

       En effet, c’est de bon augure depuis qu’il a mis en ligne de mire ces enseignements avec réalisme, de faire bouger d’avantage les financements par nécessité méthodologique d’intervention spécifiée de l’Etat, sans cultiver la tolérance sur les manquements aux cahiers des charges des promoteurs immobiliers, pour en éviter les perversions d’avant. Et dont Bank Al Maghrib a tiré la sonnette d'alarme sur cette boulimie non contrôlée de ces professionnels, interpellant les décideurs actuels à propos des étranges liens d'avant, de ne plus se dire les choses en catimini et veiller à bannir cette hégémonie du silence historiquement injuste envers les petites gens. Qui vivra, peut être verra cette sollicitation se réaliser!   

samedi 13 octobre 2012

BIADILLAH MOHAMED CHEIKH, LE POLITIQUE DONT LE BESOIN D’ENDURANCE L’A TOUJOURS MIS D’APLOMB.

N’EST-CE PAS QU’AVEC SON HUMBLE FAÇONNÉ DES ANNÉES DURANT, IL NE SEMBLE AUCUNEMENT PORTER DE STIGMATES, CONTRAIREMENT A SON PROPRE FRÈRE QUI A TROP TARDÉ POUR REJOINDRE LA MÈRE PATRIE.

DE TOUTE SA PASSION POUR SON PAYS LE MAROC, SACHANT AU FOND DE LUI QUE SES PROMESSES SE PROJETTERAIENT DANS LE FUTUR. ET, QU'EN PLUS C'EST ÉVIDENT, CETTE DÉCHIRURE FAMILIALE LAISSE DÉSORMAIS ENTREVOIR LA FAILLE QU’IL VA FALLOIR COLMATER A TOUT PRIX EN METTANT A EXÉCUTION LA RÉGIONALISATION AVANCÉE.

D’AUTANT PLUS QUE, DE SON PARTI LE PAM, IL NE CESSE DE SOUTENIR CES MAROCAINS DÉTENUS CONTRE LEUR GRÉ DANS DES CONDITIONS INHUMAINES AU VU ET AU SU DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE. QU’HEUREUSEMENT ELLE COMMENCE A VOIR PLUS CLAIRE ET SE RENDRE A L’ÉVIDENCE VU QUE LE MIRAGE MENSONGER DU POLISARIO S’ETAIT LEVÉ APRES LA MORT DE KADHAFI. 

C’EST COMME ÇA QU’INSTINCTIVEMENT IL POSE LES QUESTIONS QUI INTERPELLENT, SURTOUT SUR CE QU’IL SAIT A PROPOS DE L’ INQUIÉTUDE QUE VIVENT LES CADRES SAHRAOUIS EN ÉBULLITION INSURRECTIONNELLE DANS LES CAMPS DE LA HONTE A RABOUNI TINDOUF ET AILLEURS.

IL EST VRAI QUE SON EXPRESSION FEUTRÉE TRANSFORME SON INTIME CONVICTION EN DOUBLE EXCLAMATION ! POUR LES UNS, MALGRÉ LE CLIMAT DE SUSPICION ENTRE EUX, LEUR COURAGE NE FAIBLIT PAS POUR EN DÉCOUDRE AVEC LES MERCENAIRES SURVEILLANTS QUI LES ÉPIENT  ALORS QUE POUR LES AUTRES NE CESSANT D’ACCENTUER L’HÉMORRAGIE AU SEIN DES CAMPS, SE SENTANT TOUJOURS PRÊTS A EN PROGRAMMER PLUS DE DÉFECTIONS.

Qui est-il BIADILLAH Mohamed Cheikh, cet homme politiquement parlant seulement loin du tissage tribal sahraoui ?

       L’homme médecin assumant son destin, s'inspirant de son savoir médical du tractus digestif pour aiguiser son appétit politique. On dit de lui le politique de l'effort minimum mais juste, ce qui est évidemment insupportable pour lui. Il n'y a qu'à voir le déroulement presque péristaltique  de sa digestion des postes officiels, passant  d'abord en tant  que missionnaire marocain à l'ONU vers le gouvernorat puis le ministère de la santé. Et ce depuis sa rigolote escapade de ses premières années au Polisario, et sa reconversion  jusqu'à sa galopade du PAM. Qu'au demeurant avait fait au début ripaille dans le saladier politique du moment, aboutissant par la suite à la présidence de la chambre des conseillers confirmant ainsi coté hyperactif mais versatile. Parce qu'entre-temps il avait été parachuté au RNI, et dont l'essai de remembrement avait fait psitt, gardant un goût d'inachevé en n'arrivant pas à changer l'ambiguïté des règles pré-établies par ceux qu’il surnommait  mendiantes dans le parti. Ainsi aujourd’hui, contre les manipulés parmi les siens, il vit sereinement son épanouissement dont on dit qu’il le conduirait incessamment à un autre accomplissement, celui de représentant permanent du Maroc à l’ONU.

        A cet égard, du titre de remplaçant qu'il était brièvement resté dans l'arène politique partisane, il s'est  vu stabiliser en tant que président du PAM à la place de Benaddi en 2009 après son intégration du MTD et la proclamation de la naissance officielle du parti. Mais suite à cette gloutonnerie d'ogre de l'échelle socio politique, qui fut par ailleurs accélérée par le calendrier des positionnements des partis face aux événements de l'époque, ses nombreux détracteurs en interne comme en externe du parti l'avaient réduit au statut de transitaire, le qualifiant même d'évanescent muet. C'est ainsi que certains observateurs s'étaient posés la question, allait-il continuer à fleurir de la sorte et résister aux cycles du temps politique? Ce qu'apparemment il ne put faire, se voyant contraint de céder démocratiquement le poste à un technocrate du MTD, en l'occurrence Mustapha Bakouri devenu lui aussi pamiste par la force centrifuge exercée sur tout ce beau monde au sein du PAM.

       Cette fois, comme à l’accoutumée il ne répondit pas accusant le coup simplement. Mais ses interrogations en intime correspondaient trop à ses angoisses cruellement ressenties au moment du printemps devenu temps arabe. Dont tous les protagonistes du champ politique marocain en avaient subi l’écho, de surcroît relayé par les revendications du mouvement 20 Février. Par conséquent, lui savait, qu'à tous c'était  difficile dans les heures des tensions paroxystiques à avancer vers une voie de convergence, entre extrémistes, laïcs diversifiés et religieux multiformes par rapport à la position discrète de l'Etat. Et c'est ainsi, que le discours royal du 9 Mars 2011 par sa solennité et son contenu programme,  avait décuplé les espoirs des marocains de ne pas sombrer dans l'abîme et d'y entamer courageusement les réformes constitutionnelles. Faisant battre de joie leurs cœurs en essayant de faire taire les incertitudes comme sous d'autres cieux. Une révolution dans les révolutions arabes par le made in Morrocco, avec une temporalité évolutive mais consciente de l'Etat, dont, des receleurs de l’angoisse en interne comme en externe de la muraille gouvernementale ne ce sont pas encore accoutumés, ne vendant que des paroles creuses sans effets réels. A savoir les élucubrations de certains s'efforçant de prendre les devants par l'ambiguïté du raisonnement, en lançant à eux- même des sujets de conversation non pondérés voire porteurs de sournoiseries. Et ce malgré qu'ils voient  l'histoire du Royaume continuer à s'écrire devant eux, loin des psychorégidités montrées partout ailleurs.  Si bien que Sa Majesté, en s’adressant aux parlementaires le 12 Octobre 2012 à l’occasion de l’ouverture de la neuvième législature, les exhortant à se pencher avec abnégation et responsabilité  à poursuivre leur mission d’évaluation de politique publique et d’en assurer les bons résultats.

       C’est ainsi, et pour mémoire le concernant à l'aune des élections législatives anticipées, une bouffée de colère l'envahit entrevoyant couver le spectre d'un nouveau genre de propagation usant d'ambivalence méticuleusement pensée dans l’intolérance à l'égard du nouveau arrivé. Que des pamistes ahuris qualifiaient  d’escroquerie  politique  se voulant  de bienfaisance  économico sociale anti-PAM. Alors même que les entraves omniprésentes dans beaucoup de dossiers encore dans les tiroirs  relevaient de pratiques de verrouillage des gouvernements successifs n'avantageant en plus que les leurs. Et dont les parlementaires par l’exigence qu’impose le chantier de démocratisation entamée  sont tancés à dépasser les pratiques révolues en activant leurs prérogatives des commissions d’enquêtes sans partie pris. Mais voilà qu’en se référant aux résultats, ils n'étaient pas profitables à son parti, le poussant à se cantonner dans une expression de dédain l'amenant d'emblée à l'opposition avec le RNI l'USFP et l'UC. Malgré l'essai de ramassage et ratissage du PJD, au sein de la Koutla et du G8 fraîchement crée juste avant les élections mais sans résultat.   

       A dire vrai, il y'avait de sa part d'un coté une vision d'en découdre avec les balivernes plus ou moins justifiées concernant le parti. Parce qu'il sentit qu'entre pamisto-sceptiques light ou hard concernant l'ambition du parti, ce fut cette exception d'ouverture sur tout le monde avalisée volontairement qui avait fait tanguer le bateau PAM. Pour lui, il y eut un calcul domestique de politique intérieure incompréhensible, à propos de ce raisonnement résolument à double tranchant. Ce qui l'avait poussé à procéder à la cure d'amaigrissement en éjectant les opportunistes, les transfuges en quête de nouvelle virginité politique. Et aussi des mastodontes richissimes s'élançant délibérément sur le chemin de l'impunité, qu'heureusement la nouvelle constitution a définitivement déclassé. Du coup, il a participé aux élections du 25 Novembre 2011 par une équipe de néophytes à plus de 80%, et dont il s'en était sorti honorablement. Si on tient compte, du fait du constat et aux dires des observateurs nationaux indépendants, par comparaison à d'autres partis même ceux sortant de l'expérience gouvernementale.

       Le dernier conseil national du PAM a réitéré ce positionnement, par une réponse claire, ne se livrant plus aux soins dévotieux des inspirateurs du projet en élisant un nouveau en tant que chef du parti. D'ailleurs El Himma ne souhaite sans doute pas revenir en arrière, sinon à quoi servirait son nouveau costume de conseiller de Sa Majesté pour sa compétence et son niveau d'intégrité correct, largement enviable par nombreux politiques et de tout bord. Désormais, pour son successeur il ne lui reste qu'à dynamiser le parti pour une opposition loin de tout jeu théâtral au sein de l'hémicycle. Et ce, pour dépasser sans atermoiement les antagonismes du champ politique ne créant que du flou, dont la conséquence première c’est la désertion de la population par l’abstention, mais ne reculant plus pour se positionner contre toute dérive quelqu’en soit la nature. Ce qu’ont montré les élections législatives partielles du moment avec un taux de participation n’égalant même pas 20%, et dont se targue à outrance le PJD ayant remporté 3 sièges sur 4 risquant de n’apporter aucunement de plus-value à la mission parlementaire.

       A ce propos, peut-on dire où pas que le PAM a insufflé une dynamique d’adhésion aux partis comme le prétend Biadillah ? Pour le moment au vu de ce résultat, elle n'avance pas au bon rythme, par l’absence de mécanismes adéquats favorisants la bonne communication pour relever les défis du futur. Parce que, depuis l’alternance par les urnes, Benkirane a engagé la coalition dans le chemin de l’inconnu par l’emphase et la langue de bois, et que même madame la ministre des affaires sociales et de la famille pourtant de la nouvelle vague, s’en est gargarisée le gosier de ces refrains stériles dans l’émission MOUBACHARA MAAKOUM. Faisant celle ne sachant rien de l’ère nouvelle, au Maghreb en Egypte et ailleurs, dévisageant avec malice déconcertante les invités à même de se reculer dans le rire, parfois sournois voire féroce qui donna la pleine mesure de sa haine aux femmes libérées du joug islamiste. Quel dommage ! Est-ce là sa façon de  voir les choses, alors que le constat de surchauffe due au divers frottements avec la société civile sur la régression des droits des femmes via la réalité de gestion des affaires de l’Etat, est si criard ? Ne pourrait-on pas en relisant le discours royal au parlement, en déduire chacun selon sa capacité d’intégration des messages délivrés, une insatisfaction de non contribution du gouvernement à promouvoir le modèle singulier du Maroc pour la démocratie ? En tout cas, le mot gouvernement n’apparaît que deux fois dans l’ombre de l’action de contrôle des deux chambres du parlement chacune dans son rôle institutionnel sur lui.

       De fait, lui Biadillah dominant le murmure du haut de son perchoir, connaissant ce qui se dit en OFF sur cette coalition, il sait qu’il n’y a pas eu de miracle. Ayant assisté comme tout les marocains à la leçon de démocratie benkirannéenne dans une transe à transpiration profuse en deuxième chambre chez les conseillers. Et, même si, madame Hakaoui révère son patron à propos des Aafarits et autres Crocodiles qui d’après elle, s’ébranlent tirant tous à boulets rouges sur lui, comme des serviteurs sous les fouets ne reconnaissant pas qu’il ait réalisé la moindre promesse électorale. Elle disait d’ailleurs dans la sus-mentionnée émission qu’il ne faut pas se presser, se mettant à front retourné dans la comparaison avec le passé. Martelant de toute sa ferveur que ce gouvernement y avait trouvé une pléthore de difficultés semées délibérément sur son chemin sans mentionner aucun parti. A cet égard, c’est avec amertume que les observateurs de la chose politique l’ont aussi vu, n’évoquant les jeunesses du M20F qu’en vagues souvenirs, alors qu’elle profite de leur sueur printanière dans son bocage ministériel. Désormais, ils ne se donneront plus la peine à l’écouter encore dire des sottises, parlant comme son chef se contredisant passant aisément d’un raisonnement à son contraire, et se mentir à elle-même.

       Mais qu’en pensent l’opposition surtout les pamistes de ce brouillard du modèle sociétal rétrograde qui déjà s’est installé en Tunisie ? Et, qu’en l’occurrence se cherchant par l’emprise de certains pjdistes zélés sur la coalition hétéroclite, à se frayer un sentier au Maroc. N’est-ce pas qu’appuyées les unes sur les autres, les composantes de cette coalition gouvernementale en poursuivant ce dangereux chemin, elles quitteront la feuille de route tracée par le souverain dans son discours devant le parlement ? S’agissant de la réforme de l’organisation territoriale prenant compte des propositions de la commission Azimane sur la régionalisation avancée,  du système judiciaire en procédant à l’adoption des lois organiques instaurant stricto senso l’indépendance de la justice, de l’officialisation de la langue Amazighe pour ne plus entendre des phrases maladroites attisant les sensibilités sur l’identité plurielle des marocains, et surtout la mise en place du cadre juridique des nouvelles institutions désormais constitutionnalisées depuis le OUI référendaire du premier Juillet 2011.