mercredi 28 novembre 2012

AMESKANE SAID, LE POLITIQUE AUX INITIATIVES CALCULÉES MAIS PARFOIS DICTÉES PAR DES GORGES PROFONDES.



     POUR LUI EN OFF, TOUT DOIT DEMEURER COMME PAR LE PASSÉ  AU MP. MÊME SI EN ON, L’ARDEUR DE SES PAROLES MONTRE A CONTRE-CŒUR QU’IL S’Y REFUSE AU FAIT ACCOMPLI.

PARCE QU’ACTUELLEMENT IL SAIT QUE LES DÉPUTÉS ESSAYISTES A LA CATAPULTE, OU A L’ÉCHELLE POUR AVOIR LA FORTERESSE MP, NE SONT PAS PRÊTS A TRANCHER LE STATUT DU CHEF DU PARTI POUR ÉVITER LA SCISSION. D’AILLEURS LEURS MAINS EN CATIMINI, CHERCHENT ANXIEUSEMENT LE SALUT DE LAENSER, CAR AU FOND D’EUX UN DÉSIR DE RECONNAISSANCE DANS LE FUTUR.

EH OUI ! D’APRES LUI, POUR QUE LAENSER LA LEUR RENDE UN JOUR, CES SOI-DISANT FRONDEURS DOIVENT BAISSER LA PRESSION EN CE MOMENT, SINON ILS RISQUERAIENT LE COUP DE BALAI EUX AUSSI. 

PARCE QU’EN PLUS AVEC LA FRONDE DE LA JEUNESSE MPEISTE DU M20F, L’ÉCUME,  LA TEMPÉRATURE  ET LA VINDICTE GÉNÉRALISÉE POURRAIENT EN ÊTRE INITIATRICES D’UNE FAILLE PROFONDE AUX FLANCS AU MP.

MAIS, ATTENTION CETTE GLACIATION DÉSIRÉE PAR LUI, RISQUE D’EFFILOCHER LE FONCTIONNEMENT DU MP EN SE METTANT A MARCHER AU BORD DU PRÉCIPICE SOUS LA CONDUITE SNOBISTE DES PRIVILIGIÉS(ES)  DE LONGUES DATES DES INSTANCES SURTOUT DU BUREAU POLITIQUE.


Mais qui est-il AMESKANE Saïd dans cette posture par l’avalement de dragées substitutives de jointure à l’agréable ?

       Ex ministre du transport au comportement simpliste,  réellement plus proche du peuple amazigh. Longtemps se prenant pour un vrai réformiste, mais l’histoire retiendra peut être de lui qu’il est l’homme, qui a commencé à disséminer les agréments de circulation en matière de transport collectif et de masse en plus des licences d’auto-écoles. Sauf que c'est resté de par ses détracteurs une niche de privilèges rentiers inadmissibles, surtout pour les nantis et autres filiations d’amis en plus des relations de nature lucre où consanguine.

       A ses débuts en politique au MP, il fut docile puis devenu  sécessionniste dans l’âme. Car était logé à l’étroit pour non-conformité de notabilité du temps du Zayegh en l’occurrence Mahjoubi Aherdane. Néanmoins sa subtilité était de ne pas trop le montrer, en attendant le moment propice pour agir. Justement à un moment donné une illumination saugrenue l’avait envahi, parce qu'il avait senti l'odeur du brûlé dans les rangs, espérant de ce fait pouvoir creuser son sillon politique au parti. Pour cela, il s’était laissé volontairement manipulé lors de la croisière libyenne des années quatre vingt. Ce qui lui avait permis de résoudre son dilemme, et de goutter après, aux délices de la vie ministérielle qu’il jugeait au demeurant émancipée. Ainsi il avait vu d’un seul coup son visage envahi d’un soudain rayonnement, se sentant davantage prêt à d’autres sacrifices pour satisfaire les commanditaires.

       Evidemment il pensait qu'après cela, il n'aurait plus l'occasion de souffrir d'un autre écartement, se donnant complètement à son mentor comme pour chercher sa protection continue. Soudain l'indifférence du protecteur eut raison sur son désir, et l'espoir s'en alla, trouvant cela bassement abject alors qu'il pouvait le prendre avec philosophie. Ne savait-il pas que toute attitude politique basée sur le sacre de la traîtrise, n'est qu'une série de coups conscients où involontaires échangés de part et d’autre dans une arène d’apparence sereine? N'ayant pas eu cette capacité integrative du jeu politique, de fait, il était facile bien sur de lui laisser croire à un avenir plus captivant, mais le maître de cérémonie n’en avait nullement besoin après. 

          Et ce fut une longue traversée du désert pour lui au travers de tant de dangers électoraux. Parce que justement il avait découvert que cet homme, qui lui paraissait bon généreux voire droit, n’était qu’une façade de machination assez redoutable. Sauf qu’après, il s’était vu octroyer le poste de président général de la fondation du grand Ouarzazat pour le développement durable, dont l’idée de sa création sous la présidence de Rochdi Chraibi remonte à la visite royale 2007 à Ouarzazat. Ce qui annonce un télescopage d’influence pour le leader sheap de chef-lieux de région entre provinces, au vu du projet de régionalisation de la commission Azimane n’englobant que des territoires administratifs n’ayant pas eu des années durant leur part équitable en infrastructures et projets viables. Mais, à voir le geste grandiose en 2012, par le lancement de l’un des cinq grand parcs d’énergie solaire renouvelable pour le développement durable à Ouarzazat et non au Tafilalet, on ne peut pas ne pas imaginer la main de l’ami derrière.  

       Bien sur, il s’en est rappelé de la période des vaches maigres, surtout après s’être choisi voire imposé par Laenser en tant que second de la hiérarchie, sorte de secrétaire général délégué du MP parmi la cohorte d’amis d’un bureau politique vieillissant. Alors même que son  hésitation maladroite était  perceptible lors de l'octroi  des  cautionnements  d'investitures des candidats pour les législatives anticipées du 25 Novembre 2011. Résultat obtenu faisant foi, mais redoré par une tractation de main de maître par Laenser arrachant quatre portefeuilles, dont le ministère emblématique de l’intérieur. Certes qu’aujourd’hui, à l’orée de l’application des dispositions de la nouvelle constitution par le nouveau parlement, il prône le sérieux le discernement l’intégrité et la rigueur dans l’engagement politique de tout un chacun. Appelant au renforcement à priori du contrôle du budget de la loi de finance et même des comptes spéciaux. Facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas là une narration déclamatoire de sa part, longtemps reportée pour raison de privilèges et d’aura au sein de la mouvance populaire ? Et peut être même, de courbure d’échine pour raison de compatibilité avec sa propre historicité évènementielle, même si, il trouve aberrant que le gouvernement actuel en rajoute en contractant de nouveaux crédits sans l’aval législatif.

       En tout cas, il croyait saisir la bonne occasion pour s’illustrer devant ses compères et devant la jeunesse du 20 Février, comptant devenir l’un des nombreux essayistes du bénéfice du changement. Allant jusqu’à annoncer à qui voulait l’entendre que ce n’était pas le moment de discuter d’un quelconque réajustement dans le fond comme dans la structure du parti, vu que les assaillants ne sont pas encore murs pour diriger le parti. Finalement ce qui importe pour lui c’est le maintien de l’alliance gouvernementale, en dépit des messages politiques des frondeurs au sein du MP et d'ailleurs de la dite coalition.

       Il est loin le temps où il caressait la proportionnelle en 2004, songeant au pôle haraki décriant les coalitions contre nature. Allant jusqu’à s’imaginer les lignes rouges entre la droite et la gauche, loin de ce qui se passe aujourd'hui sur fond de liaisons dangereuses partisanes en contradiction avec le fil de l'histoire. N’avait-il pas pensé à l’éventualité que ce pôle pouvait prendre la primature sous la direction d’Hassan Abouayoub, qu’à l’époque était ambassadeur du Maroc en France ? A cet effet, au moment des tractations de formation du gouvernement Benkirane, par hasard sans plus rien rajouter il se lança à l'assaut d'un maroquin, puis se résigna une fois le rideau tombé.  Comme ça, on ne peut pas dire qu’il eut oublié de retenter sa chances et s’essayer de nouveau, ne sachant pas que les marocains, s’étaient éveillés de leur torpeur s’accommodant assez mal de ce genre d’approches hilarantes comme ce qu’ils avaient vécu par le passé.

       A cet égard, c'est dans l'ombre de Laenser en pleines tractations sur la composition du gouvernement, qu'il reprit son esprit, comprenant qu'il n'était pas le seul des caciques du parti à porter des boules anti-ministérialité aux pieds. En cela dans une brusque attaque des déçus contre lui et contre Laenser, il paraissait insensible à ces évènements intérieurs du parti. Parce qu'il savait que les dés étaient pipés d'avance, contemplant seulement leurs visages fermés d'incompréhension. C'était là l'astuce préétablie, en effet, tous les postulants animés d'espérance marchaient au chuchotement et encombraient de fait le passage vers les ministères, ce qui avait profité avec la moindre casse aux plus proches vaillants d'entre eux. Tristes jusqu’à l’âme  après leur constatation, ils sont venus s’asseoir auprès de leurs bases électorales respectives  se ressourçant d’idées subversives, puis se pelotonnant entre eux pour demander l’application de la démocratie interne au sein du MP.

       Mais, est-ce vraiment ça le MP, s’interrogent les observateurs et scrutateurs de la chose politique ? Parce que toujours rester du même coté, sans franchir les lignes de démarcation voire du non retour par les députés et adhérents en s’essayant à autre chose, est une faillible prévoyance de l’avenir du parti. Sauf que, pour les suiveurs inconditionnels de Laenser c’est non en ce moment, vu qu’il y a déjà la fronde d’une douzaine de députés ayant fait leur auto-critique. Se préparant en préliminaire du prochain congrès qui s’annonce chaud, pour essayer de faire le ménage voire du nettoyage des caciques longtemps indéboulonnables. 

     Mais, attention les sommets floutés de la forteresse MP qui se dessinent déjà dans la pénombre, montrent qu’il y a un loup, parce que, le vent dépressionnaire se levant humecte leurs gorges les rendant de plus en plus aphones. Et c’est là une réponse subliminaire à tous ces novices protestataires n’ayant pas l’habitude de l’affrontement, prenant des formes fantomatiques ne pouvant arriver à ces sommets. En effet, en dépit de leur courage croisé, ils se disent chacun dans leur intimité que cette route pourrait être suicidaire pour eux, sachant petit à petit que les choses se corsent désormais dès lors que l’on s’approche de la date butoir du prochain congrès. 

vendredi 23 novembre 2012

ASSALI HALIMA, CETTE FEMME CROYANT QU’AVEC SES RECEPTIONS COUTUMIERES DU MICROCOSME POLITIQUE ET JOURNALISTIQUE DE CONVENANCE, ELLE POURRAIT CONTINUER DE SE VOIR PLUS UTILE AU BUREAU POLITIQUE DU MP.


SA DEVISE, SANS LE FAIRE PARAÎTRE C’EST LAISSER SES DÉTRACTEURS AU PARTI SE FAIRE DÉVORER DE JALOUSIE, PARCE QUE N’ARRIVANT PAS ENCORE A APPRÉCIER LA TENEUR DE LA TOURNURE QUE PREND LE TEMPS PRINTANIER DU MP. PENSANT MÊME QUE C’EST LE MEILLEUR MOYEN DE S’ASSURER SON FAUFILAGE INTENTIONNÉ ENTRE LES MAILLES DU PARTI.

SAUF QU’ELLE EN A GOUTTÉ   L’AMERTUME DANS SON FIEF ÉLECTORAL,  SE VOYANT AUX ELECTIONS DU 25 NOVEMBRE 2011 OBLIGER D’ABANDONNER LE POSTE A UN TRANSITAIRE TRANSFUGE DU PAM POUR SAUVER SON AURA D’ANTAN AU PARTI AU NEZ ET A LA BARBE DES ADHÉRENTS DE LONGUE DATE.

ET C’EST PARCE QU’ELLE NE S’ILLUSIONNAIT GUÈRE DE LEURS SENTIMENTS A SON ÉGARD  LA CÔTOYANT PAR HYPOCRISIE QU’ELLE-MÊME LE FAISAIT RIEN QUE POUR CONTINUER A AVOIR UNE PLACE DORÉE AU BUREAU POLITIQUE DU MP. N’ÉTAIT-CE PAS LE SIGNE D’UNE ÉVENTUELLE DESCENTE AUX ENFERS PAR UNE DÉSHÉRENCE POLITIQUE  ANNONCÉE.  

MAIS ATTENTION, MÊME SI TOUT CELA EST VÉCU DANS UN DÉSAPPOINTEMENT  IL SE FAIT AUSSI AVEC ESPIÈGLERIE LANGUE BIEN RODÉE MIELLEUSE ET IMAGINATION FERTILE, DONT LE BUT PRINCIPAL EST DE PARACHUTER SON PRODIGE PROTÉGÉ LE CAS ÉCHÉANT A LA CHEFFERIE DU MP.


Mais qui est-elle vraiment ASSALI  HALIMA dans la mouvance populaire ?

       Une femme amazighe inconnue au départ mais starisée à coups de réceptions  d’offrandes et aussi à distances d'affirmations par des supports médiatiques à son  avantage. Toujours éprise de loyalisme envers les siens seulement, mais ne bénéficiant pas réciproquement automatiquement du même traitement, seulement au cas par cas. Depuis son enfance au plateau d’Ajdir à Ait Boumezough  des territoires Zayans, que de choses vécues. Pour rappel, au lendemain des évènements du 03 Mars 1973 de Moulay Bouazza Khénifra Assoul Oujda Casa,  lorsque Feu Mohamed Benhima ministre de l’intérieur descendant de l’hélicoptère accompagné d’Aherdane et du colonel Arzaz, visages défaits, annonçant aux tribus Zayans sur la place d’Azlou l’investiture de ce dernier en tant que gouverneur militaire de tous ces territoires, les zayans surtout Ait Khouya ne savaient pas ce qui les attendait. En somme beaucoup de souffrances dans leur chaire et leurs biens, dont l’IER (Instance Équité et Réconciliation  en avait eu des années après de plus amples détails.

       Par contre elle s’était extraordinairement transformée si on songe en particulier  aux  informations qu’elle eut à entendre sous la bannière des amehzounes. Aussi, au seuil de sa maturation politique elle s’était engouffrée dans le patio exigu interne à la mouvance populaire, jouant des coudes et dépassant toutes les nuances d'interprétation qui risquait de la faire tomber. C'est comme ça qu'elle avait fait in vraisemblablement de l’ombre à  tout le monde, sachant qu'elle était drapée dans la légitimité de proximité des amehrouqs imahzanes, dont l'aura politique en ces temps là était conséquente au sein du MP. En effet, lors de la traversée du désert d’Aherdane pour incompatibilité d’humeur avec Basri et ses inconditionnels gouverneurs, la présence non seulement amicale de Mohamed Amehrouq surnommé Caidi par ses satellites à  ses cotés, avait fait cimenter davantage leurs liens d’avant. Supportant sans hésitation avec d’autres le nouveau parti MNP, parce qu’une armée de leurs suiveurs en turban les avaient rejoint.

       Justement, suite à cela, il fallait qu’elle en soit une femme imaginative de trucs, vivant en évènementiel permanent pour être restée longtemps si prêt des décideurs du MNP refondu ensuite en MP après l’union comme jadis. Parce que pour elle, tant ses détracteurs au parti n'étaient pas hors portée, des remontrances coléreuses des patrons, elle continuait à gagner ses galons. Profitant de la première occasion des quotas pour l’entrée des femmes au parlement, pour se placer au devant et vivre elle aussi son expérience de parlementaire, pour ne plus subir les clins d’oeils des érudites du parti en l’occurrence Keheil, Gajmoula et d’autres. En revanche sa prise de position aux élections législatives anticipées du 25 Novembre 2011 pour, la non reconduction des femmes à une troisième députation via la liste nationale, est intéressante s’il n’y avait pas intrinsèquement une complicité passive de substitution familiale derrière. En tout cas elle a adoré montrer cette docilité ayant un écho positif chez les militantes, alors que c’est une espièglerie à même de les fédérer autour de cette nouvelle ligne politique au langage fleuri seulement.

       En effet ça ressemblait à un regard neuf, une stratégie de levier de décision transformatrice de désignation plus crédible, au vu des messages distillés ici et là dans la presse pour faire sa promotion politique. D’autant plus elle fait partie de ces politiciens amazighs polychromes, dont le comportement varie selon le moment entre l’entêtement filali, la fierté jdidie, la vaillance tétouanie, la réserve fassie, le nez oujdi, l’éloquence   sahraouie,  la   feinte  slaouie  et   la  félicité  marrakchie.  Un  vrai  programme comportemental qui laisse à désirer, qui fait penser au partage de soi, entre fureur d'être et joie d'en rire.

       Parmi eux, il y a aussi bon nombre de ses détracteurs actuels mêmes proches du cercle emblématique du MP, qui pensent qu’elle n'a que faire des défis sociétaux hors incarnation de l'amazighité, par ailleurs constitutionnalisée depuis le oui référendaire du premier Juillet 2011. S'agit-il pour tout ce beau monde d'une obsession pour éviter toute fiction de leur souffrance intime, de ne pouvoir la déstabiliser en tant que membre influent du bureau politique du MP ? Où au contraire, c'est une démarche conforme à leurs impulsions politiques saccadées selon les circonstances seulement, pour montrer leur appétit de renouvellement des rapports de force au sein de l’instance dirigeante vieillissante. D'ailleurs, comme par hasard elle en fait siennes en cette période de grand remue-ménage au MP, par lesquelles, elle essaye de jeter en infra liminaire la base de sa nouvelle conception à la visée politico électoraliste d'écartement d'autrui. Sauf qu’il serait difficile pour elle, de faire croire aux scrutateurs observateurs qu'elle ne veuille propager l'esprit communautariste, lequel est viscéralement rejeté des marocains. Voilà quelque chose qui la laisse sceptique, mais elle n’en dit toujours rien, tant le message est rudement codé et de haute voltige politique demandant une maîtrise et une assurance dans les éléments de réponse  Au fond, c'est astucieux de sa part de s’éviter la foudre des constitutionnalistes ! Ainsi, l’exiguïté de sa marge de manœuvre ne lui permet sans doute pas de donner plus de place à la prise de parole en réponse à ses détracteurs, sachant que la nouvelle constitution est explicite à cet égard, condamnant toute tentative d’ emmure ment ethno-culturel.

       Que ses détracteurs le veuillent ou non, elle est la vraie pacificatrice du mouvement populaire, ayant poussé Aherdane comme Laenser à déposer leurs haches de guerre. D’ailleurs, en ce moment là ils connaissaient trop ses machineries en sourdine conjuguées à celles tapageuses des composantes de la mouvance sous son emprise, cachant un nid de crabes pour oser la contrarier, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. A cet effet elle était parvenue à leur donner une nouvelle raison de coexister ensemble, pour pouvoir survivre politiquement au-delà de l’absurdité des chamailleries provoquées du temps de feu Basri. Néanmoins, elle en avait récolté gateusement la primeur, de quoi elle avait rassuré davantage son transitaire transfuge qui fut écarté du PAM, et qu'elle avait réussi à investir en tête de liste aux élections du 25 Novemre 2011, sur un conseil d’une Shaquie, malgré le tohu-bohu provoqué au sein du MP à Khénifra.

       Parce qu'elle se savait en perte de vitesse, ne pouvant décrocher ce poste ni pour elle ni  pour aucun de ses proches même consanguins. Il ne lui restait donc que de se plier en quatre devant les habitants d’Ait Ishaq et Ouaoumana, les suppliant, ne sachant même pas l’existence d’une haine électoraliste entre Ichaqquirnes et Shaquis que d’ailleurs avait expliqué fort bien l’enfant adoptif du pays Mohamed Haddou Echeguer dans son mémoire des années soixante du siècle passé. Comme ça en votant massivement chacune des tribus pour son rejeton sans tenir compte de sa couleur politique, elles ont raflé deux postes sur trois un MP l’autre PPS. A cet effet, au delà de se montrer au sein du bureau politique comme visionnaire rapportant un siège difficile à conquérir, elle devait les remercier d’avoir consenti à lui tendre cette perche pour sauver son parti d’une déconvenue annoncée.

       En ce temps de dialogue de plus en plus violent entre les postulants à la présidence du parti, et qu'au demeurant tous tombent sous l'effet de la revendication de la jeunesse MP du 20 Février, elle a aussitôt planté son bâton dans l’attente d’y voir plus clair. C'est d'ailleurs sa marque de fabrique comme ce qu'elle avait déjà fait pour celui qu’elle aimerait soutenir en l’occurrence son proche protégé, qu’auparavant elle l’avait fait hérité d'un secrétariat d'Etat aux affaires étrangères ne faisant que du tourisme diplomatique usant de son savoir linguistique dans le gouvernement sortant. Et ensuite, ministre de la jeunesse et sport dans le gouvernement Benkirane, parce que Laenser ayant vu que sa candidature ait été refusée avait trop insisté pour sa reconduction. Cependant, elle espère le parachuter à la tête du MP livré actuellement aux bourdonnements d'oreilles, vu le charivari d’une douzaine de députés sur un total de vingt trois, ayant fait le printemps de leurs âmes n’acceptant plus ce jeu préétabli comme un déterminisme divin. Voulant imposer, soit le Gueulard Abdelkader Tatou toujours à la recherche d'une revanche, soit le tamponneur Moubdie trop benkiranié qui s'est vu aussi cautionné par elle pour la ministérialité, pour se montrer eux aussi révolutionnaires changeant la méthode du fait accompli. 
       Même à un moment donné allant jusqu’au murmures de changement de ministres comme chez les istiqlaliens, augurant d’une vraie descente aux enfers pour le gouvernement Benkirane I. Sauf qu’une surprise générale pourrait tous les attendre, s’il arrive que Laenser ne postulasse plus parce qu'après le forceps de la naissance du gouvernement Benkirane II, il a perdu la Kalaa de l’intérieur pour le demi-poste que gérait Nabil Benabdellah. Donc c'est vrai qu'en pleine préparation du conseil national du parti beaucoup d’autres voix ne se taisant plus, espérant investir un autre visage tel le poids lourd au nom de Hassan Abouayoub ayant un pedigree étoffé plus au diapason  des conduites dans l’ombre et la pénombre. Et dont l'histoire nous en dira davantage vu qu’il passe mieux en surface comme en immersion dans la houle des réseaux sociaux, notamment facebookarde de la jeunesse MP.

       Ce n’est nullement une délation où inconsidération que de relater une vérité politique de l’état d’âme qui la dirige, et qui s'est grandiosement manifestée dans les tractations à propos de la formation du gouvernement Benkirane I et meme la deuxième pouture ayant insisté sur la ministérialité de l'une de ses grandes amies en l'occurrence. N'était-elle pas la seule à avoir parlé à voix haute pour dénoncer le fait que le MP s'est vu contraint de rejoindre le G8 malgré lui au lendemain des élections anticipées du 25 Novembre 2011? Et dont après elle s’en est mordue les doigts d’avoir eu cette profusion de langage, sachant après, que tout était en place et qu’elle n’y est pour rien dans cette direction agitée. Peut-être tenait-elle à montrer l'incroyable facilité avec laquelle les G-Huitards avaient accepté leurs positionnements, jusqu'aux pires auto-flagellations pour certains et auto-satisfactions pour d'autres. Mais j’en doute fort bien, parce que ce raisonnement dépasse les filouteries politiciennes de bas de gamme qu’elle maîtrise assez bien.

       L’atmosphère de kermesse qui règne actuellement au MP en attendant le grand  spectacle que le nouveau postulant au ministère de l’intérieur prépare pour 2015, ne la rassure pas outre mesure. Parce que, nombreux sont les conteurs rythmant la vie politique intérieure et extérieure du parti par des récits relevant des charmeurs de serpents comme à Djamaa El Fna, que par ailleurs était visible dans les prestations télévisées de Laenser après son débarquement du ministère. 

       N'est-ce pas ce qui risque de la faire balancer avec d’autres amis pensionnaires privilégiés des instances du parti, en dehors de l’arène jusqu’à se mettre à brasser son avenir seulement avec de l’air tempestif de la branche mpéiste du M20F, en plus avec  accusé de réception de la peur de leur vindicte. Oui le MP, comme les autres partis n’ayant pas encore fait virer leur cuti pour la démocratie interne, risquent primo les soupirs agacés des serviles ne se voyant plus  avantagés de leur servitude et secundo l’agitation des insatisfaits du travail effectué par les chefs porteurs de chimères et faux espoirs.   


mardi 20 novembre 2012

ARCHANE MAHMOUD, L’HOMME QUI A LONGTEMPS CRU A SON RÔLE POLITIQUE ALORS QUE RIEN NE SEMBLAIT D’APLOMB POUR LUI.



    N’EST-CE PAS QUE DANS LA CONFIGURATION DES GRANDS PARTIS, APPAREMMENT AU DEMEURANT RÉPULSIVE POUR TOUTES LES PERSONNES AU PASSÉ  COMPOSÉ , LE MDS D'ARCHANE PARAISSANT JUSQU’À PRÉSENT MAL LOTI ENCAISSANT LEUR MÉFIANCE?

POURTANT A CET EFFET, IL N’EN A PAS MOINS ESSAYÉ  A MAINTES REPRISES DE SE METTRE EN MARCHE FORCÉE DU TEMPS PRÉSENT. ALLANT JUSQU'A  S'EN PLAINDRE MÊME DE LA LONGUEUR DES ÉTAPES POUR LES EN CONVAINCRE ET FAIRE AMENDE HONORABLE. 

SAUF QUE, CERTAINEMENT PAS AU TEMPS LONG QU’AVAIT ENDURÉ  JOURS APRES JOURS DANS LEUR AGONIE LES ANCIENS DU MOUROIR BOULEVARD MOULAY CHERIF. PARCE QU’EN GÉNÉRAL IL N’Y A AUCUNE DISTANCE JAILLISSANT DES POSITIONNEMENTS POLITIQUES DU MOMENT DES UNS ET DES AUTRES, ET LES RELENTS DE LEURS DIFFÉRENTS COMPORTEMENTS DANS LE PASSÉ  FUSSENT-ILS CONTESTABLES ET NON PROUVÉS.

EN REVANCHE, N'EST-CE QU'EN PLEIN VACARME PRINTANIER MAROCAIN EN 2011, SES SBIRES ET JEUNES ADHÉRENTS EN ONT VU UNE OCCASION DE CRIER EUX AUSSI AVEC LEUR VOIX IMPÉRIEUSE DANS LE BROUILLARD DEVANT CE QU’ILS APPELAIENT LES RECELEURS DE L’HISTOIRE?

ALORS QUE LE M20F LES VOYANT TOUS PÉTRIFIER DE PEUR DE VIVRE LA DÉCHÉANCE,  NE LES A PAS ÉPARGNÉ  NON PLUS, COMME TOUS LES NANTIS DES PARTIS SE CROYANT AU DESSUS DE TOUT SOUPÇON.


Mais qui est-il politiquement  ARCHANE     Mahmoud ? 

       De son histoire au dessin halluciné, il avait tiré ce à quoi il s’affirmait résistant en éprouvant une sorte de joie exacerbée. Quand bien même il le serait, sa naïveté en proie à ses propres contradictions l'avait trahi, ayant fait partie des satellitaires de la grande messe du CAB1 depuis Oufkir. Dont les survivants de ces années entendent encore dans leurs sommeils les pas résonnant des geôliers  sourds et muets à leurs gémissements dans les caves humides.  Pourtant, c'est maintenant avéré, certains en les regardant avec stupeur pensaient qu’il s’agissait du jugement de Dieu, mais en même temps émerveillés par leur résistance au calvaire qu’ils redécouvraient à mesure que le temps passait. N’en déplaise aux vivants encore d’eux, n’est-ce autant pour s'auto-accomplir dans leurs tortures psychologiques que pour demander le pardon de leurs péchés nombreux qu’ils montraient leur compassion de pénitents?

       Il semble que, si l’on n’avait pas osé s’y atteler sitôt dans le traitement de ce dossier épineux d’atteinte des droits humains, on aurait été devant un dilemme sans beaucoup de chance d’en sortir comme aujourd’hui honorablement, surtout après le déclenchement du printemps arabo-amazigh marocain. D’ailleurs, beaucoup de ses ex-compagnons des sentiers lugubres ne s’étaient inclinés que difficilement, voire à moitié face au rapport de force du temps présent, voyant le Maroc changer devant leurs yeux. Certainement que lui  s’était  fait  surtout  interpeller  à son  tour par l’ambiance  de cet état de fait, s’ajoutant à l’angoisse de son parcours lié au non moins tristement célèbre ministre et homme fort du système d'avant l'ère nouvelle. Certes le printemps arabe n’est pas fini, et ceux qui pensent que l’entraide des islamistes entre eux pourrait tout régler, se trompent. Parce que, non seulement la conscience universaliste s’est mise en marche, mais aucune tendance islamiste ne se sent le courage de porter à elle seule le poids historique d’une déconvenue ne pouvant que la frapper à son tour. C’est pour cela qu’il y a ici et là des coalitions contre nature ne pouvant se défendre des sentiments de dédains qui les envahissent, ayant l’air de troupeaux de moutons apeurés se craignant d’abord entre eux.

       A  travers  ce  paradoxe quand on affine l’observation, on voit que  son  repentir  fut  d’abord  religieux,  s’approchant de Dieu en dissimulant à ses proches la vérité de son état psychologique et sa hargne contre ceux qu'il a toujours appelé les receleurs de l'histoire. Puis politique par le coup de pouce invraisemblable de cet ami et protecteur d’antan, au non de leur saga commune. Car dans ce cercle hermétiquement fermé, l’amitié se tenait aux souvenirs d’outre point fixe. Heureux qu’il était de cette rédemption, il en profitait pour mener sa nouvelle existence, en tant que chef du parti MDS loin de celle morne de député membre tout court, en plus sous l'emprise de pasticheurs préfabriqués comme il aimait les qualifier. Visiblement, il en avait assez de cette double personnification de sa peine, de sorte qu’il eut un curieux sourire s’ôtant de cette posture et s’essayant de se montrer lui aussi digne de sa nouvelle carrure.

       Ce faisant, en dépit de sa haine des journalistes, sachant qu’il était lui aussi devenu tourmenté par le code immoral des années de plomb, il essayait tant bien que mal de passer pour un rénovateur réaliste, mais timoré accusant tout le monde de manquer de sincérité. Tellement que pendant l’affaire Bellierj, il avait semé le doute chez l’opposition progressiste, lui rappelant à mots d’autres connivences d’un temps pas si lointain. Comme ça il avait le génie politique de celui qui parle de la mouche tsé-tsé en milieu hostile, faisant le zemmouri gentilhomme par cet amalgame. 
      
    Étrangement  après sa percée aux deux chambres du parlement, une querelle interne éclatait au sujet de la distribution des rôles entre parlementaires de surcroît tous étaient impatients et/où la confusion devenait totale. Ainsi, après acquiescement, il s’y refusa de se prêter au jeu espérant un retournement de situation. Mais le couperet de la destinée divine est tombé, les choses ont changé, l’alternance est confirmée et enfin l’ami n’y est plus.

       Après cette hécatombe, il ne lui resta qu’une situation d’errance comme une ombre dans les couloirs du parlement. Insatisfait, il décida de retourner au bercail de la mouvance populaire mais celle-ci l’avait oublié. Décontenancé par ce risque de se faire jeter au fond de l’abîme politique, il s’était fait redécouvrir un nouveau style, celui de paraître souvent sur les bans aux plateaux de télévision, en plus de sa ferveur pour la pétanque. C’est là un activisme politique intellectuellement tiré par les cheveux, que d’ailleurs il n’est pas le seul à l’expérimenter. C’était flagrant au moment des grands débats sur la constitution et au finish des législatives anticipées, voire même aux débats de société actuels en cour. Ne les a-t-on pas vu par ailleurs tous, regards approuvant où désapprouvant les interlocuteurs, ayant parfois leurs traits grossiers et physionomies changeantes à même à visages moqueurs et vacarmes de voix mal accordées jusqu’à l’ironie selon les circonstances?

       Aujourd’hui il est surtout animé par l’esprit de revanche contre l’injustice et les préjugés dont il se dit  qu’il en était victime lui aussi. Pour cela il n’a pas hésité de passer le témoin du MDS à son fils, et ce en pleine compagne référendaire sur la constitution. Si maintenant on veut définir en quelques mots cette transition, on dira que c’est une continuité providentiellement adaptée, qui fera  certainement date dans  les annales des stratagèmes  des préférences de nombreux partis marocains. Mais voilà que le fiston parfois portant lui aussi sa razza enturbannée jusqu'aux sourcils, s’y était mis par contrainte forcée en dehors de la tutelle du G8. 

     Pressant ses troupes de s'engager dans un combat furieux aux législatives du 25 Novembre dans un G3 avec Ouazzani et Achehbar. Mais à mesure que la date du scrutin approchait, il comprenait qu'il fallait s'accrocher d'avantage, même avec sa cote d'outsider non pas pour faire du harcèlement politique à ses compagnons au G8 d'il n'y avait pas longtemps, alors qu'il savait que 70% de ses candidats étaient des cadres novices n'ayant aucunement de chance d'être élus.

       Ce faisant après le tsunami relatif des pjdistes nouvellement confectionnés et la constitution du gouvernement coalisé mais renforcé de commis de l’Etat pour  soutènement, il chercha à se rendre une sérénité par une issue de soutien sans condition à Benkirane, que ces sbires débutants ont interprété avec naïveté contrebalancée d'émotion nerveuse à de nombreuses émissions de télévision. Il est vrai que quand on débute on ne voit que soit, et puis, ensuite tout ça disparaît par la psychologisation des envies de socialisation de sa propre projection. Aussi, l’efficacité, la pertinence et le sens même de l’action politique ne peuvent s’apprécier que si l’on choisit librement ses propres éléments de langage, pas ceux imposés par les instances du parti pour des raisons de conjoncture si ce n’est d’opportunisme. En effet, si actuellement on voit des orientations se soumettant à une autorité abusive de langage de quelques décideurs, il n’en demeure pas moins que leurs expressions dérangent le citoyen, dans ses prises de responsabilités que par ailleurs  lui procure la nouvelle constitution.

       D’ailleurs jusqu’aujourd’hui pourquoi ne répond-t-il pas, ne pouvant atteindre une sérénité politique avec les pjdistes, leurs coalisés et surtout l’opposition institutionnelle? Mais, il est vrai que son regard chargé d’incompréhension en direction de Benkirane qui lui a fait certainement payé une partie de sa naïveté montrait qu’il s’était trompé d’adresse. Aussi, le brouillard de cet instant ne se fait-il pas encore plus opaque sur l’avenir de son parti, même espérant la clémence d'autres filières islamistes ? Parce qu'en se fiant à son regard vacillant dépourvu des certitudes d’antan, lors de la rencontre de Christopher Ross avec tous les chefs de partis, son désir de se mettre en évidence est toujours présent. Décidément, sachant  qu' il y aura pour tous les petits partis un autre tournant celui du processus électoral prochain, pour s’exprimer dans les oratoires publics où privés, d’abord sur l’action gouvernementale et ensuite s’expliquer le comportement de l’opposition les ayant ignorés. N’est-il pas temps pour eux d’oublier cet émiettement de la carte politique et rejoindre chacun sa sensibilité d’origine ? En tout les cas il le faudra bien ! Sinon, les soupçons continueront à se porter sur eux risquant de les faire passer pour des maladroits invétérés de la politique.  

vendredi 9 novembre 2012

EL YAZGHI MOHAMED, L’HOMME POLITIQUE RUSÉ AYANT UNE CONSCIENCE DE RECONNAISSANCE SEULEMENT A CEUX CONTINUANT A DONNER UNE ASSEZ BONNE REPRÉSENTATION DE L’ENFER VÉCU DURANT LES ANNÉES DE PLOMB.



A CET EFFET, POURQUOI PORTE-IL TOUJOURS EN LUI L’ÉCLAIR DE FUREUR ENVERS CEUX QU’IL APPELLE BIZARREMENT LES PROTÉGÉS MAUDITS. 

A-T-IL DE FAIT OUBLIÉ  SES SEMBLABLES AVANTAGÉS AYANT FAIT DU PARTI UNE SORTE DE GROTTE AU TRÉSOR,  DONT IL NE POUVAIT  N’AVOIR RIEN ENTENDU DU VACARME LES CONCERNANT.

CEPENDANT, DEPUIS LONGTEMPS, A L’ÉCURIE DE L’USFP IL N’A JAMAIS CESSÉ DE PRÉPARER SES POULAINS, POUR D’ÉVENTUELS ORDRES A L’ARRAISONNER VERS LE CAP DE SON DÉSIR D’AVENIR. SAUF QUE L’ANCIEN CANNETTAN ET AMI, REVENANT DU CANNET, PLUS MALIN, AVAIT TOUT PENSÉ  POUR L’EN EMPÊCHER.

C'EST VRAI QUE RESTAIT ALORS L’AFFRONTEMENT DU CONGRES POUR LES DÉPARTAGER,  PARCE QU’APPAREMMENT ILS NE POURRAIENT SE METTRE D’ACCORD ENTRE EUX POUR LE CHOIX D'UN COMMUN CANDIDAT. FINALEMENT CHACUN D’EUX PRÉPARAIT A FRAPPER UN GRAND COUP, ESPÉRANT LAISSER L’AUTRE PÉTRIFIÉ DEVANT L’INCERTITUDE DU DESTIN.

MAIS ATTENTION L’ANGOISSE SERRANT A CETTE EPOQUE LES GORGES DES USFPEISTES NOTAMMENT CEUX DU M20F, POUVAIT PROVOQUER LA SURPRISE POUR EUX DEUX, SI ET SEULEMENT SI, EL MALKI LE SOLITAIRE SOLIDAIRE AVAIT JOUÉ  FINEMENT SA PROPRE PARTITION DANS CE CONCERT INÉDIT. NOTAMMENT EN ENTENDANT CORRECTEMENT LES INTONATIONS QUI LUI ÉTAIENT DISTILLÉES.  DE SORTE QU’EN ARRIVANT A LEVER CETTE INCERTITUDE POUR POUVOIR SE QUALIFIER AU DEUXIÈME TOUR, IL AURAIT PU RAFLER LA MISE PAR DÉFAUT DE CONCURRENCE OBJECTIVE. ET QU’ENSUITE VEILLER EN PERSONNE A CE QUE LE NOUVEAU DÉPART DE L’USFP NE SUBISSE PLUS LES MÊMES DÉCONVENUES, ET DE FAIT DÉPASSER LES ESSAIS DES CORROMPUS TOUJOURS INSENSIBLES AU MOINDRE CHANGEMENT.


Mais qui est-il au juste EL YAZGHI  Mohamed dans la chaîne tempestive politicienne marocaine ?

       Homme politique lettré au référentiel socialiste, et à la connaissance cognitive du champ politique marocain du fait de sa longue expérience de surcroît mouvementée. Et que sous l'examen de ses yeux, il y a eu entre instants accablants de ses silences surtout lors des nombreux procès des années de plomb, beaucoup de mobilisation de conscience. D’ailleurs à peu de chose près, simplement pour évocation il ne pouvait être que de l’avis du CNDH à propos du rapport sur l’état des prisons au Maroc. Et ce n’est pas par hasard qu’on l'appelle Si Mohamed au parti, parce que c'est un tacticien rodé à la chose politique.  Mais parfois hardi voire d'état d'âme incontrôlé ne se gênant pas de dire les choses quand ça l’arrange seulement, tellement qu'il avait même failli en faire les frais dans l'affaire Laila.

       Longtemps au Start Up n'ayant jamais cessé d'en paraître le chef légitime héritier d’Abderrahim Bouabid, avec l'ambition affichée de main mise sur l'appareil du parti. Mais pour beaucoup de ténors non suiveurs et autres observateurs avertis de l'USFP, c'était sans compter sur les apparatchiks sbires de Youssefi, qui voyaient en lui un habitué dévié de la récolte des gens du passé. Malgré qu'il ait eu sa cote-part de chef de parti par intérim en liberté provisoire, d’où il faisait quelques pas en direction du makhzen par pragmatisme. Ainsi, il semblait marcher au rythme imposé en courbant légèrement son buste ne s’expliquant pas cette posture, vu qu’avant il se savait épier par Basri. Tellement qu’à l’une de ses rencontres avec les usfpéistes d’Azrou il s’était fait interdire son rassemblement même étant ministre sous Youssefi. Benkirane ne doit aucunement s’en offusquer de sa mésaventure à Tanger, car de tout temps le ministère de l’intérieur veille au grain interdisant les rassemblements politiques non préalablement autorisés.

       Dans sa fonction intérimaire qui ne dura guère longtemps, la gué guerre était trop inégale au point que ses supporteurs furent retranchés dans les rigoles du chantier USFP. D’ailleurs ils en portent les traces visibles de leurs peines après son limogeage par le bureau politique se hâtant d'en finir. Tellement qu’après à son intention qui n’est plus  secrète s’ajouta sa prétention de reprendre la main en supportant dans un furtif moment la candidature de Zaidi pour le secrétariat général du parti, après avoir gentiment écarté Mohamed Redha Chami son poulain d’autre fois. Pour lui il est normal d’essayer d’installer au plus haut de la battisse USFP l’un de ses préférés, afin qu’il soit plus prêt du foyer décisionnel de l’Etat et donc rendre pénible les ascensions des autres postulants. Quant aux remerciements de ce dernier pour lui, il ne s’en croit pas obligé de les prendre comme argent comptant car il en aurait fait autant pour n’importe qui pouvant faire barrière aux non affiliés à sa projection d’avenir. El Malki, Achaari et à moindre raison Lachguer le vainqueur de l'étape, n'étaient avertis de cet invraisemblable amoncellement de jalons pour balisage des parchemins encombrés menant à la chefferie. A cet égard, n’est-ce pas que les tractations au congrès s'annonçaient à feu rompant sur les extrémités du parti ? Parce que c’était là où risqueraient de s’ouvrir les âmes des congressistes, par la vengeance des uns par rapport aux autres notamment s’il y a un deuxième tour. 

       Justement après l'alternance sous Youssefi, il fut sévèrement critiqué, et s'était terré dans l'impuissance par suite à sa schize de la base. Puis se relevant extraordinairement de ce tumulte cruel pour lui, en  étant partagé  entre fidélité  à l'esprit de  son formatage  ultérieur pré pensé pour rester dans la mêlée, et retrait préconisé par les frondeurs du mal sacré koutléen. Dont il s'était étrangement accommodé en s'accomplissant officiellement par un lestage  incompréhensible, en l'occurrence un maroquin de ministre d’Etat dans le gouvernement sortant. Était-ce fait par nécessité tout simplement d'anticipation d'aménagement territorial du futur de sa lignée où désir d'accompagnement en double aveugle de l'action gouvernementale qui fut soporifique jusqu'au bout. Par ailleurs, hormis qu’il ait marmotté qu’il n’en croyait pas ses yeux en franchissant le rideau des critiques et s’en tirer sans trop de dégâts, l'effrayant effort de surcroît accéléré qu'il s'était imposé pour se rattraper se devinait à son appel de rénovation consensuelle de la  constitution après le discours royal du 9 Mars 2011 en réponse rapide et solennelle au printemps arabe par l'intermède du ton revendicatif bruyant du mouvement 20 Février.

       Bienséant, quand ses réflexions spontanément s'étaient coïncidées sur la première mouture discrètement sous-entendue de la constitution de la commission Mennouni, il avait vu son faciès rosir de satisfaction et ses yeux se larmoyer de joie. Sauf que le PJD avait tiré rapidement la sonnette d'alarme par un serrement de ses rangs réclamant à la commission plus d'attention au référentiel de l'Etat musulman, ce qu'immédiatement fut fait. Mais voilà qu'une prétention naquit chez les opportunistes à tout vent, et habilement relayée par leurs relais improvisés, qu'un diable avait infiltré la conscience de ces tenants et aboutissants du projet de constitution  voulant prétendument laïciser l'Etat. Quel hypocrisie! A voir comment leurs pensées se sont entremêlées avec l’expression de dédain du PJD sentant la colère s’emparer de lui. Alors qu'en vérité ils ont manqué de courage de rester sur leur position d’avant, demeurant paisiblement à la fenêtre à regarder ces pjdistes prendre le dessus pour le plus grand soin de leur lampe au reflet brûlant suivant au pas les chemins du M20F. Attendant le moment propice pour s’emparer du butin, on ne vendant emphatiquement que des images pieuses à la Nahdha tunisienne, se référant aussi à l’opportunisme des frères égyptiens.

       Mais pour les observateurs avertis, connaissant quelques réalités des choses par confidence soutirée ici et là auprès de ces commissionnaires, c'est évidemment de l'exploitation politicienne du timing du temps marocain dans l'embrouillamini révolutionnaire arabe dont il s'agissait. Et qu'au bout du compte le revirement d'alors n'était que la conséquence d'une historiette seulement, dont le déroulement était dans les têtes de ces crieurs en vogue. Pour preuve ce soi-disant diable s'était-il volatilisé laissant les marocains entre les paragraphes des bons articles de la constitution? Qu'ils avaient eux mêmes plébiscités par référendum à plus de 98%, de surcroît mémorable à tous les niveaux. N’est-ce pas que le discours royal au trente septième anniversaire de la Massira, en a montré le référentiel démocratique porté, sachant le désir des marocains à s’en acquitter fièrement en s’initiant à une dynamique palliative à l’action du gouvernement. Marquant surtout le sérieux de la proposition de la régionalisation avancée finement balisée par les articles de la constitution, que le CESE d'alors sous Benmoussa en est devenu responsable d’en établir objectivement les fondements, loin des rafistolages partisans où autres calculs politiciens. D’ailleurs soyons courageux ! Dans l’immédiat et même après on ne pouvait trouver mieux pour aborder rigoureusement ce chantier, parce qu’une bonne proportion des parlementaires actuellement, n’est pas en mesure à prendre à bras le corps ce dossier sensiblement technique. D’abord par incompétence pour certains, puis par souci de bien faire vu les dégâts causés dans leurs cerveaux pour les autres de par les joutes et vociférations échangées entre eux. 

       Mais voilà d'après les gens sensés, n'est-ce pas là la singularité du Maroc et la particularité de sa population de toujours aller à l’essentiel en dehors de tout markéting neuro-conscient par des essais amalgamés ? Comme lors des questions orales au parlement ne servant qu’à montrer les tentatives de faire coucher les ministres sur les bancs de l’hémicycle lors de la fameuse glissade du ministre des affaires islamiques et habous le jour du vote référendaire. 

     En plus  du suivi des critiques d’El Yazghi semblant revenir à lui sur la démarche à prendre, primo sur le retrait de Benkirane aux obsèques de Ben Bella et secundo sur la déconfiance à Christopher Ross sans concertations internes avec les partis, parce que d'après lui elles n’étaient qu’un coup porté à l’amateurisme du chef du gouvernement et du ministre de tutelle aux affaires étrangères El Othmani. Mais la question qui taraude à plus d’un titre les nonnistes déclarés, comment se fait-il qu’il n’y a que lui qui apparemment s’en était chargé explicitement de cette besogne dans tout le panel politique marocain ? En ce sens, ne s'agissait-il pas de sa part de marquer l'histoire, sachant que les marocains  n'hésitent pas de le faire par la conviction, contrairement à ce qu’en pensent les sous mariniers mercenaires producteurs d’idées bizarroïdes tournant continuellement dans leurs têtes  En effet comme par exemple pour ce qui est du choix du oui référendaire, il fut fait loin des courroies de transmission des agents d’autorités via les cheikhs et moqadems, et encore moins de ceux se prétendant gardiens du temple en l’occurrence les pjdistes qui en ont tout de même récolté la moisson. Vraiment l’histoire le dira, ce ne sont non plus ni les Afarits ni les Salahifs, qui les en ont convaincus d’opter pour le oui référendaire et les pousser à vivre ce destin paisible vers la régionalisation avancée malheureusement très retardée par la non raison de Benkirane, même si elle est qualifiée brillante par la communauté internationale.

       A ce titre, lui l'usfpiste de toujours, quelle raison aurait-il invoqué à l’époque de ne pas prendre en compte ce déroulement des événements purement politiques, sans se faire passer pour le passionné du confort d'installation ministérielle? De ce fait même après, à  son  sentiment  d'impuissance  il  opposa un calme déroutant, dès lors que son habileté de toujours agir d'une façon concise fut mise à rude épreuve. Murmurant que c'était juste un essai de jauge politicienne au temps politique en cour en ces circonstances préélectorales du nouveau secrétaire général de l’USFP. Forcément le désintérêt qu'il avait porté aux cris de non renouvellement du bail gouvernemental auprès du PJD, par les militants après la débâcle du parti aux dernières législatives, ne semble pas aller dans le sens d'un remerciement gratifiant pour sa soi-disant aide désintéressée à sortir de l'enfer des positionnements contradictoires. Vu que, ça l'avait fait blêmir repensant aux années de dèche de fonctionnalité étatique qu'il avait vécue des années durant dans l'opposition, et dont il porte encore les séquelles surtout du colis piégé que par ailleurs personne ne lui conteste. 

       Sauf qu'aujourd'hui c'est d'un autre Maroc dont il s'agit, celui de la jeunesse de l'espoir et du défi par le réalisme économique numérisé, et non celui de l'échec n’évoquant que la dormance de ces chefs politiques longtemps en place. Ayant tous failli à instaurer la démocratie dans les rangs des partis, sans même dire une quelconque oraison pour le repos de leurs consciences. En ce sens, ils avaient même cru trouvé Eden éternel, alors qu’au contraire tous les voyants de l’économie sociale du pays clignotaient. Au point que, si on se réfère au bulletin du commissariat au plan du troisième trimestre 2012, on peut en déceler sans doute l’écho du flop de la majorité abbassienne sortante que l'histoire jugera pour le grand bien de la réhabilitation de la politique. Mais aussi l’écran du smog social et économique de mauvaise gouvernance, présageant, si rien n’est rattrapé des lendemains désenchantés pour l’équipe Benkirane. Aussi, il était impératif de sortir définitivement de la routine des interventions qui n'ont plus la même cotation symbolique qu'autrefois notamment auprès des militants, parce que, n’usant que de délires d'auto-réalisation des prévisions. Ce qu'avait évité Chabat de de continuer à faire pour ne pas s'engluer davantage avec le PI sous Benkirane en rendant le tablier.

       A dire vrai, est-ce que le PJD en a vraiment conscience des méfaits de cette malversation d'autosatisfaction qu’il pratique sans gène, comme alors ses coalisés par l'intériorisation du non dit de leur repentir ? En effet, de par l’ordre politique nouveau dont apparemment le PI depuis l’arrivée de Chabat et sa prise du gouvernail du parti, s’était essayé déjà à tourner les talons par un accordéonnisme de langage à la limite de la contradiction. Avançant et reculant à la fois, se voyant menacer du fouet des suffrages futurs si rien n’est corrigé, vu le constat cuisant d’une corruption encore grondante, d’une rente évidente trop voyante  toujours soutenue, d’une croissance en décélération et du climat social délétère voir détonnant. A cet effet, que pense El Yazghi de l’appel au secours de Benkirane auprès des députés et conseillers de sa coalition, les ayant rassemblés voulant en faire une « sunna » trimestrielle pour l'enfumage ? Parce que les bruits qui se faisaient entendre se mêlant parfois aux rires des istiqlaliens le voyant se tourner vers le palais cherchant plus d’appui, ne le rassuraient pas outre mesure.

       C’est vrai que le fait est là, mais Benkirane aurait aimé ne pas subir auparavant la brutalité des usfpéistes affranchis se donnant libres cours à se distancer politiquement de leurs manitous comme El Yazghi Erradi, et aussi de leurs anciens cohabitants de Koutla. Et ce, pour éviter d’éventuel rapprochement seulement vers ces ténors de l’USFP toujours envieux de l’exercice du pouvoir. Lesquels croyant n’avoir aucune trace sur leurs visages, du tatouage de la colère de ces jeunots du bas comme ils aimaient les surnommer. A cet effet, que pensent-ils tous, des sorties médiatiques notamment de Mohamed Boubekri Abdelhamid Jmahri et d’autres pour ne pas tous les citer, en plus de la guéguerre des positionnements au sein des réseaux sociaux, les contrariant sèchement dans leur désir d’avenir narcissique à vouloir se maintenir ? Ne voient-ils pas que toutes sont porteuses du message en filigrane du positionnement de l'USFP dans la logique de l'alternance seulement par les urnes, éloignant d’eux, même leurs sbires en veille du congrès du parti et au-delà ? Une grande leçon de démocratie qui s’y est installée, parce que l'exiguïté nostalgique du creuset koutléen qu'au début était idéologique ne les a aucunement servi. Vu qu’il ne leur a pas permis de se sentir libre de sortir tête haute, alors que des avalanches de critiques pleuvaient sans arrêt depuis longtemps sur la Koutla toute entière.