mercredi 30 juillet 2014

QUE DOIT-ON D’EMBLÉE EN COMPRENDRE DE LA FORME ET RAISONNEMENT DU DISCOURS ROYAL D’AID AL AARCH 2014 ?

NE S’AGIT-IL VRAIMENT DU DISCOURS ROYAL POUSSANT A LA PRISE DE CONSCIENCE POUR LUTTER RAPIDEMENT ET EFFICACEMENT CONTRE LES INÉGALITÉS SOCIALES ET ECONOMIQUES SUR TOUT LE TERRITOIRE NATIONAL ?

       Désormais, le Maroc, pour ses citoyens il n’est plus seulement ce pays civilisé aux liens identitaires culturels  et d’allégeance cultuelle et politique à l’endroit de son Roi. Mais un Etat cherchant fortement l'enracinement dans la pratique démocratique sur fond des valeurs universelles. Aussi, depuis l’avènement du nouveau règne, ne parait-il dans le concert mondialisé des nations, la monarchie qui dénonce les pratiques et les sensations sans valeur ajoutée à son art politique pragmatique que tout le monde lui reconnait ? Et c’est là où réside le plus fondamental coté de la démarche royale du 09 Mars 2011 ne relevant d’aucune fuite, mettant en avant la consultation référendaire constitutionnelle tranquille réaliste et responsable du 01 Juillet de la même année. En effet, dans ce discours d'Aid Al Aarch 2014 le souverain marocain montre déjà qu’il a dépassé les formules d’exhaussement des secrets de la guerre des chiffres entre institutions, ne s’attelant seulement qu’à la vérité l’objectivité et la positivité dans ses choix stratégiques. Ayant de ce fait, posé et scellé définitivement la mutation politique du pays avec laquelle il fascine sans prétention aucune. D’autant plus cette mutation s’étant déroulée depuis l’alternance sous Youssefi jusqu’à l’arrivée du PJD à l’Exécutif, passant par des chantiers de grande importance socioéconomique infrastructurelle et politique.

       Il est évident que le Maroc, en ce temps présent d’inventions mystérieuses de rumeurs et mensonges à son égard, il se met en éveil permanent contre ces tentatives pour ne jamais s’y soumettre quel qu'en soit le prix à payer. Qu’en effet, ce que veulent lui imposer certains maitres d’œuvre de la tromperie et du déni des réalités, que ça soit en interne et/où en externe désirant tarir la conscientisation de son peuple par rapport aux avancées réalisées dans tous les domaines en quinze ans de règne. Autant de manœuvres imbriquées les unes des autres, dont peu de gens n’en comprennent les interconnexions pseudo-essentielles, surtout celles concernant les dépravations politiciennes anti Maroc ne voulant prendre la ligne socioéconomique culturelle cultuelle et politique comme argent comptant de sa détermination d'aller encore plus loin et plus vite. N’est-ce là, où, la vigilance de l’Etat associations syndicats intellectuels corporations médias et autres partis politiques, doit carrément prendre toute sa dimension nationaliste et patriotique, notamment dans l’affaire du Sahara marocain pour accompagner cette méthodologie dans le futur? Parce que s’ajoutant à la clarté de la vision royale s’étant basée depuis 2005 sur le rapport du cinquantenaire après l’indépendance, tout simplement pour en suivre la traçabilité de tous les supports du développement démocratique pouvant éclairer et donner un cap. N'est-ce cela, que l'on peut appeler clairvoyance par anticipation, notamment après consultations et discussions avec des gens au diapason de ce qui se trame, afin d'en relever des points de référence tant sur l’intention que sur l’attitude à prendre?

       Néanmoins, n’est-ce ainsi que l’on peut parler de la citoyenneté vraie de tout un chacun, et ce, sans complaisance ni faiblesse pour garantir la protection des acquis du nouveau Maroc ? Cependant, reste à savoir, est-ce que la complaisance en politique, laquelle souvent associée à la tradition perpétuée par des faits du temps révolu et aussi des non-dits, n’a-t-elle plus sa place dans le nouveau Maroc ? Ne peut-on affirmer que la teneur la charge et l’exemplarité du discours royal d’Aid Al Aarch 2014 de par l’extension de son écho dans toutes les couches sociales, ne commencent-elles déjà à briser ce genre de règles complaisantes politiciennes, longtemps demeurées populistes sinon extravagantes voire stériles ? Assez donc des applications des politiques de bas de gamme émanant de sous-mariniers opportunistes, ne sachant leur tort de n’en deviner les relents d’hypocrisie et d’abrutissement envers la population ! De surcroît, ne rapportant aucun ajout psycho socioéconomique, si ce n’est de laisser le Maroc se trouver encore face à des prédations des consciences ! Parce que, si en face de la déferlante printanière arabo-amazighe du 20 Février 2011 le Maroc a réussi sa mue, alors en face du soutien pratiquement unanime de la communauté internationale de sa gestion cultuelle sécuritaire et politique il n’a de choix que de tenir bon et continuer à aller de l’avant. Bien sûrement, sans se remémorer ces pratiques d'Alaamzine qu'il a vécu des années durant, l’ayant conduit à la fracture du développement économique et social entre les régions. Et que le Roi Mohamed VI s'en était écarté depuis son intronisation, en plus sans dérapage ni essai de diabolisation ciblant les engagements des uns par rapport aux autres. Sauf qu'aujourd'hui, après ce discours mémorable une autre prise en compte des réalités socio économiques rentre désormais en jeu, pour assurer une meilleure accessibilité au bon partage des richesses du pays entre marocains.

       De ce fait, les marocains n’ont pas besoin d’autrui pour leur rappeler leur histoire de quelque manière que ce soit, même aussi festoiement soit-elle. Ils savent pertinemment qu’ils sont en bonnes mains, celles de Sa Majesté le Roi Mohamed VI  le battant le réformateur et rigoureux combatif entrepreneur des grands chantiers dignes des Etats forts et stables. Contrairement à ce que font certains sous des cieux non envieux, se comportant à la façon des faux-plaisanciers en pleine tempête, comme si, selon eux leurs politiques allaient arranger les choses et d’elles-mêmes une fois leurs applications terminées. En ce sens, outre l’intérêt fondé que manifeste la communauté internationale à la politique du souverain marocain, il ne se passe guère de moment sans que les médias à l’international n’en fassent d’articles le montrant occupant dextrement professionnellement avec maîtrise la scène arabo-africaine sans concurrence, en plus de son aura exenplaire en occident aux Amériques et chez les pays BRIC. Même si, notamment, celle suivie par le gouvernement marocain, n’a encore rien montré de probant ni convaincant et encore moins prometteur, eu égard des vents informatifs émis par les instances financières internationales au détriment de la croissance et du bien des populations. Dès lors que l’INDH, à titre d’exemple, malgré l’effort colossal investi depuis presque dix ans elle est encore structurellement handicapée par manque de compétitivité et d’équilibre macroéconomique conséquent, même ayant servi d’ascenseur social pour une bonne partie de petites gens dans leurs terroirs.

       A ce titre, par ailleurs, n’a-t-on pas dit « il n’est d’éloge flatteur sans la liberté de blâmer » ? Que par ailleurs des marocains avertis voient dans les crédits contractés à saignée profuse par le gouvernement, un danger d’hypothèque de l’avenir du pays voire de sa souveraineté décisionnelle. D’autant plus des experts de par le monde n’en comprennent le rang 129 du Maroc sur l’échelle mondiale de l’INDH, à l’exemple de l’espagnol Ramon Morino Castilla comme tant d’autres. Pourtant, quand bien même ils le considèrent tous à raison, le pays des réformes politiques et développement socioéconomiques tous azimuts des quinze dernières années, surtout respectant ses engagements à propos des droits de l’homme et la femme, ils ne peuvent s’empêcher de se poser eux aussi la question, où est passé le capital immatériel du pays ? Dès lors qu’aujourd’hui le classement des pays en matière de développement humain ne dépend plus seulement des richesses matérielles surtout naturelles et du PIB, mais de celles immatérielles en relation avec la place de la femme la formation la recherche la veille sécuritaire la confiance en soi la qualité de la vie la sauvegarde des patrimoines l'écologie la maîtrise du champ cultuel de par les temps qui courent et le rayonnement culturel et artistique. A l'exemple du cultuel-habous, moussems comme celui de Tantan, cinéma folklore et sites touristiques, littoral désert barrages lacs étangs oueds rivières forets et atlas, monuments palais et édifices publics, savoir-faire en gastronomie maroquinerie couture du caftan et djellaba, architecture et places historiques des villes impériales ksours kasbah zaouias, et surtout inventions et production d'idées s'ajoutant à la documentation-archivage... Mais, le hic c’est qu’en se référant à cette panoplie d’indicateurs, ces experts en oublient fortuitement de poser sans détour la question qui fâche certains à plus d’un titre : A quel point la Tbourida benkiranienne influe-t-elle sur l’urgence d’application des propositions des réformes structurelles pour l’amélioration de tous ces indices du patrimoine immatériel marocain, en plus de la confirmation de la confiance dans les affaires et du système judiciaire ? Cela n’est-il naturellement très facile à évaluer, au vu que la programmation d’un coté et l’exécution de l’autre de l’action gouvernementale, ne préparent correctement cette voie de réformes pour une distribution équitable des richesses du pays ?

       Ce n’est nullement faire de l’anti-éloge des politiques gouvernementales de ce temps présent, qu’en effet est plus courant dans toutes les composantes de l’arc sociétal marocain. Par conséquent, ne faisant que tenter de dénoncer les abus de l’ironie grossière politicienne du chef du gouvernement et, aussi de l’esprit de certains ministres parfois se montrant anarchisants dans leurs comportements sans l’apport capital de gardes fous qu’exige la situation. D’ailleurs, il n’y a aucun doute, cependant, à propos de l’éloge inconditionnelle et encouragement exagéré de certains dans la majorité vis-à-vis de cette posture gouvernementale. Qu’en plus le refus et le défaitisme des autres eux aussi tout à fait opportunistes dans l’opposition, n’ouvrent le cycle des vraies investigations nécessaires à leur décollage pour s’emparer de l’Exécutif et faire mieux. D’autant plus, l’une des plus curieuses réalisations politiciennes de Benkirane, n’est-elle son acrobatie comportementale, s'intensifiant par périodes où les échanges verbaux avec les oppositions les rendent plus virulents ? Tantôt, se soulevant s’essayant de cambrer son buste en relevant trop sa tête, mais en même temps levant sa main avec seulement quatre doigts exprimant la volonté de son linkage. Tantôt, effectuant les mêmes mouvements et gestes en sens inverse, donnant l’impression d’une docilité maîtrisée alors qu’il parait de plus en plus fatigué tournant en rond. Parfois avec regard hagard comme lors de la prière de la nuit du destin du mois de Ramadan 2014 à coté du Roi à la mosquée Mohamed VI d’Oujda. Ce qui présupposerait, l’existence avec ce que tout le monde avait vu ce jour là, peut-être de rapports sub-intentionnellement altérés mais restant courtois sans plus ni moins.

       Et c’est là où le discours d’Aid Al Aarch 2014 semble pertinemment performant comme à l’accoutumée, grâce notamment à l’appel subliminaire au gouvernement de mieux contrôler ses sautillements et euphories. Car confondant ses propositions vindicatives à visées électoralistes, avec les alternatives d’accomplissement de la vision royale laquelle s’appuyant sur la cohérence pour dessécher le bourbier de la précarité et la marginalisation chez les démunis. A cet égard, c’est en ce sens que le rapport socioéconomique (1999-2013) du CESE en collaboration avec Bank Almaghrib et d'autres institutions, semble sans aucun doute le document référentiel pour en savoir davantage sur la valeur géostratégique de la singularité et exemplarité du Maroc, par rapport à sa vraie valeur globalisante des ses richesses patrimoniales matérielles et immatérielles. Tant dans la lutte contre les dépravations sociales cultuelles culturelles et politiques pour assurer une bonne transition vers la régionalisation avancée, que vis-à-vis des essais de déstructurations relationnelles diplomatiques, à l’exemple de celles ne voulant l’émergence du Grand Maghreb.

mercredi 23 juillet 2014

OÙ EN EST-ON DU CONTRÔLE ET ACCOMPAGNEMENT DES ASSOCIATIONS DANS LA GESTION DE LEURS PATRIMOINES MATÉRIELS ET IMMATÉRIELS ?

EST-CE VRAI QUE CERTAINS DIRIGEANTS D’ASSOCIATIONS CHERCHENT DE SE HISSER SOCIALEMENT AU RANG DES ARISTOCRATES DE CIRCONSTANCES ET BOURGEOIS FAUX CHÉRUBINS EN USANT DE MOYENS DISCUTABLES ?

       Désormais au Maroc, il a été décrété 13 Mars journée nationale de la société civile, au point de s’attendre à un éclairage royal sur son rôle.  Parce qu’à l’origine c’était l’action socioculturelle montrant l’utilité de sa bonne fonctionnalité en relation avec les différentes structures de l’Etat. Sauf qu’avec le temps comme diront certains, c’est devenu une action opportuniste  des receleurs du marché social pour leur ascension dans l’échelle sociétale ? Qu’en plus, ça leur permet  de fixer leurs adhérents et autres followers sympathisants tout en défendant jalousement leur soi-disant autorité morale de façade vis-à-vis d’eux ? Ainsi, le constat criard paraissant attributif seulement pour ces responsables s’agrippant aux postes de directions dans leurs associations respectives, il ne l’est hélas pas pour d’autres à cause des calculs politiques constamment faits en fonction des différentes contributions...D'où la nécessité de clarifier le cadre juridique de leur financement et champ d'exécution, pour une vraie autonomie de l'action sociale dans la transparence et la bonne gouvernance.

       Ce faisant, que faut-il entendre formellement de tout cela, si ce n’est qu’une minorité parmi ces responsables sont devenus des pions que manœuvrent et manipulent d’autres puissances en interne comme en externe? Parfois, qu’on le veuille où pas, avec franchissement des lignes de la légalité à bien des égards. Toutefois, pour ne pas se tromper sur les finalités des actions de la société civile, il n’est nul convaincant de confondre validité formelle du raisonnement associatif avec la vérité matérielle des faits qui l’accompagnent. N’est-ce donc pour cela, que le ministère de l’intérieur a stoppé dernièrement les aides et financements qui leurs sont alloués par l’Etat et collectivités territoriales? Et ce, dans l’espoir de les ramener à l’idée d’une raisonnable modélisation hors cafouillage préélectoral de ce temps présent. Autrement dit, c’est avant tout pour assurer la cohérence de l’action associative vis-à-vis de la tutelle politique de la société civile, en maîtrisant réellement les contenus des quantifications sans calcul politicien ni recherche de symbolisme d’obédience jusqu’à l’extrême. Eh oui, c’est vrai, personne ne peut nier qu’une part importante de la politique suivie par le ministère tutélaire s’est illustrée par le contraste des approches téléguidées parfois momentanément, et/où, s’agitaient déchaînements et désordres sur les priorités.

       En cela la distance temporelle pour la bonne gouvernance dans ce domaine, ne suppose-t-elle une influence unique et unitaire sur le développement des choix essentiels doués d’impartialité et d’équité ? Parce que, si d’emblée on peut en penser continuité et détermination de l’éventuel éclairage de par l’enthousiasme suscité en se référant aux discours royaux des dernières années, on ne pourrait ne pas en voir une teneur morale et qualité dans l’engagement de l’Etat. Dont paraîtraient certainement un style puissant et un génie des convictions profondes à propos de l’avenir souhaité aux associations patriotes. N’est-ce d’ailleurs de cet éblouissement de ce style, que ce recadrage se montrerait à l’évidence bien structuré en parfaite concordance avec le déroulé du film d’actions royales sur le terrain, que ce soit en interne comme à l’étranger. A même de le faire parvenir au monde entier sous-forme d’hymne à la liberté et au respect des droits et devoirs associatifs s’accomplissant dans la sérénité et la responsabilité loin de toute polémique où manipulation. N’est-ce pas ce que l’on appelle le Maroc nouveau, répondant à l’esprit de la détermination et courage du chef d’Etat, en l’occurrence Sa Majesté le Roi Mohamed VI ? Usant de compétence féconde en matière de gouvernance sans nuance, dûment forçant respect et admiration de la communauté internationale.

       Néanmoins, de par les traits typiques de la charge maniérée du discours  d’Aid Al Aarch 2013, ne peut-on dire que Sa Majesté le Roi Mohamed VI avait dépeint l’action gouvernementale dans un style ramassé direct et précis comme une lame de fond soulevant beaucoup d’interrogations concernant la méthodologie et les résultats obtenus ? Mais est-ce que cet éclairage s’il a lieu, ne serait-il évidemment plein de messages-récits pour une grande part à propos de l’existence de forces accablées nauséeuses, à la fois au sein de la société civile partis politiques et au gouvernement ? En effet, c’est navrant de voir encore et toujours ces forces se figer dans des positionnements d’occupation du terrain politique, sans assurance dans les institutions et sans poursuite de collaboration coordonnée entre-elles. D’autant plus, hélas, n’usant parfois que d’allocutions obscènes veules et de mornes pensées ne produisant que brouillage d’abord dans l’action de l’Etat puis dans leur campement pro ou anti gouvernement. Au point que dans certains cas, ne peut-on affirmer que celles pro gouvernement, ne se comportent-elles donc comme des éléments corrosifs à cette même action gouvernementale ? D’où ils en résultent de temps en temps des glissades dangereuses au sein de ses interstices, qui ne sont pas dignes des conducteurs des affaires de l’Etat ?

       En réalité, ne s’agit-il de trouver lesquels des critères d’évaluation de bonne gouvernance au sein de toutes ces associations, surtout dans celles qui possèdent la validité de construire l’élément humain associatif par les fonctions-charges à accomplir plus que par la nature de l’organisation de leur financement aussi clean soit-il. N’est-ce pas qu’au Maroc ce type d’analyse pourrait aider au décryptage du système associatif dans son ensemble, notamment dans ses rapports avec le gouvernement le patronat les syndicats les corporatismes socioprofessionnels  les médias les partis politiques et même vis-à-vis des groupes de pression et lobbys étrangers ? Dès lors que dans ce contexte, déjà un tel décryptage a été initié sous ordonnance de la cours des comptes ayant le privilège et la compétence de pouvoir l’appliquer rapidement, aussi bien vis-à-vis de l’approche gouvernementale qu’à la vision politique de tous les partis. Finalement pourquoi le Maroc n’est-il pas encore sorti totalement des problèmes associatifs nés des contradictions post-printemps arabo-amazigh ? En plus, à quand donc sa sortie définitive de cette P.O.L.I.T.I.Q.U.E (Palabre Ouverte par Loufoquerie Inventive du Transcodage Inducteur de Quolibets Uniment Énervants) ? A BON ENTENDEUR SALUT !    

jeudi 17 juillet 2014

HASSAD LE MINISTRE MAROCAIN DE L’INTÉRIEUR, S’ENORGUEILLIRA-T-IL D’AVOIR DIT TOUT HAUT CE QUE D’AUTRES PENSENT TOUT BAS ?

EST-CE QUE HASSAD S’AFFRANCHISSANT DES LOUVOIEMENTS, CONTINUERA-T-IL D’ENTREPRENDRE OPÉRER ET DIRE LES CHOSES?

       De par le monde, si la toile Internet est utilisée voire exploitée entre autre comme moyen d’investigation par les services sécuritaires antiterrorisme avec plus où moins de succès, c’est que les groupuscules et/où cellules terroristes-jihadistes possèdent des techniques de prospection de propagande et de recrutement souvent plus élaborées. Cependant, au Maroc, la base d’exploitation n’est-ce de chercher le moyen de séparer les cellules jihadistes en pro-activation, de celles en dormance parfois saccadée usant de machinerie inter et intra connectivité comme leurre. Ce que surveillent et font suivre avec professionnalisme les cybers-techniciens pisteurs des cellules antiterroristes, usant de techniques leur permettant d’extraire une où plusieurs activités qui leur paraissent points chauds selon l’échelle d’évaluation de dangerosité et d’éminence de passage à l’acte. N’est-ce cela qui a poussé les chefs jihadistes à en vouloir au Maroc, surtout Daech et Alqaida au Maghreb islamique et en Afrique dans leur essence de ce qu’ils sont en vrai dans leurs choix d’objectifs et cibles à atteindre ? Ne supportant le rayonnement du Maroc à l'international, au vu qu'il est l'un des rares pays de la zone à en posséder l'expertise de lutte antiterroriste bien avant le souffle printanier arabo-amazigho-africain. Ayant à maintes reprises mis les terroristes de tout bord hors état de nuire, usant de sa panoplie diversifiée du volet sécuritaire maîtrisé sur sa terre de tolérance, eu égard de son état économique social culturel cultuel et politique.          

       Mais alors, pourquoi ce charivari à propos de l’annonce de la situation-synthèse-analyse concernant la menace terroriste ciblant le Maroc dans ses responsables et institutions ? N’est-ce en application des hautes orientations royales conjuguée à la forte volonté du peuple marocain, que le ministère de l’Intérieur de concert avec les services de sécurité interne et externe dans l’attente de l’installation du CSS Conseil Suprême de Sécurité, a élaboré cette stratégie de dire les choses et affirmer sans vergogne la lutte antiterroriste implacable par le Maroc ? Sauf peut être que Hassad le titulaire de ce maroquin, n’est pas allé de main morte dans sa déclaration en ON à la chambre des députés. Annonçant à qui veut l’entendre qu’il n’apprécie guère que des associations oublient que l’Etat dans sa lutte anti terroriste, il ne fait qu’assurer la sécurité à tous les citoyens sans aucun agenda politicien derrière.

       Néanmoins, n’est-ce cela qui a prêté confusion dans les rangs de ces quelques associations, ayant sous leur coiffe le miroir impactant leur mémoire sur le retour d’un passé trop composé. A même de déclarer qu’elles sont blessées et outragées qu’on doute de leur patriotisme, étant donné que leur arithmétique politique parait pour Hassad, sorte de creuset d’informations négatives vis-à-vis de la marche de l’Etat. Evidemment, est-ce que le fait qu’elles se considèrent parmi les acteurs incontournables pour aller de l’avant, ne les met parfois en mode interférence sur la convergence dans la définition de l’Etat de droit surtout dans l'affaire du Sahara marocain ? Parce que d’après Hassad, même contrastant dans la réussite de la politique suivie pour la stabilité du pays, elles ne font voir cette image un moyen de corriger quoique ce soit, si ce n’est utiliser leurs relations en externe pour dénigrer le pays. D’autant plus, n’est-il vrai que cette convergence inventée depuis le règne Hassan II ne cesse de s’élargir aujourd’hui, devenant en quelque sorte symbole de résolution politico-géostratégique pour le Maroc, qu'en plus ayant d’autres qualités de protection de ses intérêts. N’est-ce cela que l’on pourrait éventuellement qualifier, tactique intuitive dissolvante des contrevérités lancées ici et là, et ce, pour mettre les différentes représentations des jihadistes en contraste visible à tout un chacun dans leurs divisions d’idées ?

       En ce sens, est-ce que le fait d’annoncer, peut être brutalement, qu’il y a une réactivation du jihadisme terroriste ciblant le Maroc, est en soit un dérapage de non respect des droits humains, où, carrément un retour à l’Etat sécuritaire d’antan ? Ne peut-on pour une fois comprendre que la vigilance doit être de mise en ce moment de foisonnement de modes d’emplois par la sous-traitance et l’entraide transactionnelle entre factions islamistes terroristes de par le monde, événements films vidéos et transcriptions téléphoniques faisant foi ? C’est d’ailleurs là, où, la dangerosité de cette situation de menace effective terroriste sur le sol marocain, prend toute sa dimension en prospective et investigation pour anticiper leurs actes malveillants. Car de plus en plus de jeunes marocains y adhèrent, dont à peu près 1222 en Syrie et en Irak sans omettre la charge en perpétuel turn-over des européens d’origine marocaine. Ceux-là pouvant arriver sur le territoire national sans visas au préalable, d'où ce risque dont parle Hassad parce qu'ils sont difficilement identifiables et pas aisé d'en faire la traçabilité de leurs déplacements et contacts.

       D’aucuns ne pensent qu’une prise en compte de procédures claires et adaptées à la situation pour assurer une meilleure accessibilité au dispositif référentiel des terroristes, ne doit-elle être rapide et efficace ? Déjà d’après Hassad, le recensement non exhaustif usant de cloisonnement des données épiages écoutes filatures et repérages des points de chute, montre entre 1500 à 2000 jihadistes s’y sont allés au Jihad casse-pipe, qu’à ce jour à peu près 200 sont morts. En tout état de cause, les marocains n’en comprendraient aucunement le moindre laisser-aller à l’encontre de ces jihadistes, dont certains sont carrément installés dans les arcanes décisionnels des différentes factions islamistes. Même si, il n’y a pas lieu de s’alarmer au vue de la préoccupation normale au quotidien des services de sécurité par la raison d’Etat, et non l’émotion dans l’Etat qu’au demeurant ce qu’a dénoncé Hassad en subliminaire s’adressant ce jour là aux députés. Dont certains, effectivement, ne doivent-ils se faire recycler la mémoire ayant des années durant profiter de la manutention du ministère de l’Intérieur sous Basri ? Notamment, d'abord ceux qui furent utilisés pour brouiller la marche forcée pour le bien du pays, profitant de la première vraie confusion pour prendre place dans les arcanes de l'Etat. Puis pour ceux qui se voyaient réélire au détriment de la volonté des populations, alors qu’aujourd’hui ils montrent un autre visage et nous la jouent politiciennement respectueux des droits même des terroristes. N'est-ce dans l'esprit de les voir tous dans leur vrai rôle, que l'on doit se poser des questions sur la sphère "political system" actuelle canalisant leur expression. Sont-ils conscients de ce qu'ils font? Le font-ils sans contrainte même cultuelle au vue du style de vie qu'ils mènent ? S'en débarrasseraient-ils un jour de ce lestage d'opportunisme et saprophytisme selon les situations?  

       Finalement, pourquoi ces députés ont-ils oubliés que de nombreux groupuscules avaient été démantelés auparavant sans l’ombre d’une protestation ? Au point que maintenant on en sait plus sur leur technique de financiarisation de leurs relais et points de chute changeant en permanence et s’intégrant dans une structuration de méfiance. D’autant plus cette vigilance, ne se fait-elle encore par ces mêmes services sécuritaires marocains usant de professionnalisme, s’affranchissant de toute tutelle politique que celle de la loyauté sans faille à la royauté ? Vraiment, n’est-ce pas le monde à l’envers qui commence à prendre place au Maroc, par ce climat de suspicion à propos de tout ce qu’entreprend le ministère de l’Intérieur en cette période préélectorale ? Dont les tapeurs des Bendirs déchiquetés voire troués par l'euphorie des coups se sont vus ressusciter, attisant les débats sur le projet de loi de la régionalisation avancée, ne sachant que les choses doivent se faire sûrement mais sans précipitation ni lenteur.     

samedi 12 juillet 2014

BENKIRANE N’EST ARRIVÉ A CONVAINCRE PERSONNE PAR SON DISCOURS AU PARLEMENT DU 08 JUILLET 2014, QU’EN EFFET A FAIT PSITT !

A QUOI RIME LE JEU POLITICIEN DE BENKIRANE DE VOULOIR PARLER DU BILAN DE SA GOUVERNANCE A L’EXÉCUTIF, ET NON LE FAIRE PAR LA DÉMONSTRATION ?

       Pourquoi Benkirane sans le dire clairement, s’apprête-t-il à ressayer de relever le défi de l’exécutif, alors qu’il ne l’ait pas réussi auparavant ? Pour comprendre cela, je vais vous raconter une histoire incroyable mais vraie ! « Il était une fois un gouvernement de quarante membres dans un Royaume apparemment paisible. Et/où, les parlementaires se voyaient sans cesse se confronter au chef du gouvernement et aussi entre eux. Bien sur, tout en profitant dans leur sphère d’influence, des lois d’une situation de double constitution, des séances plénières et aussi en commissions pour se réunir s’associer parler et écrire pour certains en toute liberté. Voire même, pour d’autres, à aller se montrer dans des postures de quémandeurs voire pasticheurs sur les réseaux sociaux. Mais le hic, c’est que le gouvernement ne satisfaisait pas le peuple, ne sachant pas qu’il pouvait le changer au moment des élections.

       Sauf qu’un matin il se réveilla en sursaut carrément en sueur profuse ! Ayant vu dans ses rêves, une sorte de conspiration sociopolitique montée contre lui. Au point que toutes ses actions sont diversement contrées, par le patronat les partis politiques les syndicats les artistes les intellectuels la société civile telles les associations des femmes les corps socioprofessionnels tels les avocats les greffiers et même quelques juges, et ce, lors des débats sur les écrans des chaines de télévisions. En conséquence de quoi, il prit peur de n’avoir pas compris à temps, que l’opinion publique désirait l’amélioration de sa condition de vie économique et aussi le progrès social qu’elle ne voyait pas venir. Tellement qu’après, il aperçut la fronde réelle commencer à prendre forme dans tout le pays, ce qui poussa le chef à vouloir défendre son bilan avec beaucoup de salive et autant d’encre pour peu de résultats.

       Evidemment ce discours resta sans lendemain, dès lors qu’une part de ses coalisés ne ce sont sentis concerner par ce plaidoyer de mi-cursus raté. En plus, il n’a été suivi que 4% de l’ensemble des téléspectateurs dispatchés sur toutes les télévisions nationales du pays ce soir là, soit une audience catastrophique. Et c’est en cela, l’opinion publique du royaume n’a de cesse que de chercher un code de défense selon la loi avec des circonstances aggravantes pour le châtier. Lui et ses complices au parlement pour manquement à la parole donnée. Parce que, si non, c’est les innocents que l’on risque d’accuser de vouloir porter atteinte à l’ordre de sa gouvernance établie à défaut, et ce, dans des circonstances de confusion au sein des partis politiques ayant abouti au détournement de la volonté du peuple»

       Finalement, tout un chacun actuellement pourrait se voir le défenseur social pour demander le châtiment électoral de ces ambitieux pjdistes politiciens et leurs suiveurs coalisés. Car sur le fond, cette histoire renseigne sur le ton choisi dans le discours de Benkirane, de par les clichés dont il espérait stimuler l’ardeur de sa majorité gouvernementale au parlement, même se voyant obliger de faire encore un remaniement ministériel pour éjecter certains ministres ayant montré plus qu’une légèreté dans leur fonction. En effet, c’est un discours à la diction façon Feu Ali Yata mais sans chiffrage ni étalage des insuffisances rendant impossible toute compréhension du sens politique économiquement parlant. D’où un certain nombre d’erreurs au niveau de sa contenance politique, allant de pair avec le manque de technicité comptable source des difficultés rencontrées dans la gestion des affaires de l’Etat par le PJD.

       Evidemment la confirmation de cet état-défaut du discours est aisée à faire, permettant à tout un chacun de comprendre en partie les détails à propos de la précipitation de Benkirane de venir devant les députés et conseillers en même temps le jour du 10 Ramadan. Pour lui, n’était-il donc fort souhaitable de trouver un jour d’événement temporel d’activité intensive, au cours duquel il tenterait de créer un effet placebo de rassemblement des parlementaires autour de lui ? Sauf que le résultat escompté de cette manœuvre fut pitoyable, si l’on se réfère aux décryptages des analystes politiques, le qualifiant démagogique et égocentrique jusqu’aux plus graves symptômes. Une fois de plus ne s’agit-il de Taboujadite politique de sa part, conjuguée à son insuffisance de dédifférenciation entre ses choix politiciens soulevant des controverses envenimées ?

      Néanmoins, il est très facile de montrer quelle énorme distance sépare le fonds du discours de Benkirane tel qu’il a été formulé au parlement le 08 Juillet 2014, et la réalité sur le train. Ainsi, de ce point de vue, le passif de l’exercice gouvernemental depuis les élections législatives anticipées du 25 Novembre 2011, est semble-t-il lourd de conséquence sur le plan social et économique. Déjà, il n’est pas arrivé par ailleurs à convaincre à propos de ses engagements d’avant le 25 Novembre 2011. Dès lors que la classe moyenne est affaiblie, que les démunis s’en trouvent plus enfoncés, que l’entreprise est bombardée d’enfumage ayant élargi ses malentendus, que l’attractivité du Maroc est toujours en dessous de toutes les espérances censées normalement dévorer les peurs et booster les initiatives des investissements etc... Mais pourquoi du reste, ça ne marche pas ? N’est-ce parce que, sa gestion des affaires de l’Etat est liée à la structure politique de son parti le PJD, constituant sans aucun doute l’un des problèmes politiques du nouveau Maroc ?


       Dans ce discours sans la méthode, l’homme a libéré sa pensée de l’angoisse due aux recadrages subtils que lui a faits Sa Majesté le Roi Mohamed VI, Surtout le discours d’Aid Al Alaarch 2013. De sorte que sa nécessité de satisfaire par l’étalement de son bilan avant le 30 Juillet 2014, ne suppose aucunement l’abondons de sa façon de s’accomplir. N’est-ce pas comme ça, d’une part qu’il a cru pouvoir conduire les parlementaires vers sa soi-disant nouvelle prise de conscience, espérant les incorporer dans ses ambitions ? D’autres part, au niveau de ses instillations politiques et idéologiques choisies avec espièglerie, il n’est plus utile pour lui de continuer de cacher son refus, n’acceptant d’être forcé de choisir entre la solution islamiste et les autres. En ce sens, ne peut-on annoncer que son discours est une véritable profession de foi islamiste-capitaliste avec quelques faux-rebonds de sociale-charité ? N’a-t-il par la même occasion ouvert des parenthèses où l’autocensure et la surveillance de ses mots alourdissaient davantage son autoritarisme ? Croyant que la vie politique marocaine repose entre ses mains, lui le chef incontesté et incontestable chez les siens en plus de quelques uns de sa coalition conjoncturelle des biens et besoins. Mais quelle place tient-il son nouveau défi dans sa perspective islamiste, concernant, l’Education Nationale l’Enseignement Supérieur et Recherche la Culture le Sport la Santé le Transport les Affaires Sociales la Formation Professionnelle l’Aménagement Territorial le Monde Rural et notamment l’Habitat avec l’hécatombe des maisons qui tombent comme au quartier Bourgogne à Casa la meurtrie ?  

jeudi 10 juillet 2014

LA DIPLOMATIE MAROCAINE N’EST-ELLE ENTRAIN DE SORTIR DE L’ETAT DE CONTEMPLATION DES DIVERS FILMS ÉVÉNEMENTIELS MONTÉS ET CONDITIONNÉES PAR L’ALGÉRIE ?

NE PEUT-ON FAIRE APPEL A DES HOMMES ET FEMMES AUXQUELS SERAIENT DÉVOLUES LA FONCTION ET L’ASSURANCE D’ANTICIPER DES INITIATIVES ANTI-INCARTADES DE L’ALGÉRIE ET SES ACOLYTES ?

       Il va de soi que dans cet ordre d’idée, une chancellerie est dite visionnaire, lorsque ses lectures se font par anticipation de production de réponses adéquates voire de bonnes solutions au déroulé d’actualités. Cependant, cela ne doit-il se faire, d’abord, dans le cadre de la diplomatie référentielle étatique parlementaire syndicale socioprofessionnelle et associative pour ne pas déchanter ? Ensuite, par des procédés déductifs légaux officiels dans le concert mondial des Etats, surtout, si le traitement du fil de l’information est mieux coordonnée au sein de la chancellerie. En conséquence de quoi, ne peut-on dire qu’au vu des agissements et incartades itératifs des ennemis à l’encontre du Maroc, la diplomatie marocaine bénéficierait surement d’intéressants contacts de collaboration relativement stables et utiles ? Dont, au sein des instances internationales le but est notamment, d’assurer dans la mesure du possible des relais de promotion et d’amplification de la collaboration apaisée et sécurisée entre Etats.

       Encore faut-il qu'au Maroc, pour faire ce job si exaltant, qu’originalement les acteurs portes oriflammes se transforment en soldats de la diplomatie-synthèse-analyse réelle de surcroît percutante. D’autant plus, pour y répondre de la sorte, en liaison constante avec la tutelle en l’occurrence le ministère des affaires étrangères, ne s’agit-il d’en relever les dessus-dessous des desseins malencontreux pouvant survenir à l’improviste ? Pour cela, évidemment, il faudrait, primo, que la structuralité diplomatique puisse s’en dégager des considérations des théoriciens du chantage que sont les hommes et femmes du pouvoir algérien, afin d’en éviter les soubresauts déstructurants. Car ces derniers, c’est vrai, qu'ils profitent qu’on le veuille ou pas des faiblesses de l’artefact structurel des caprices de la consanguinité au sein des canaux diplomatiques marocains. Dont, l’exégèse ne montre que désabusions voire parfois des tergiversations sans intérêt pour leur bonne marche. Et secundo, qu’en plus elle en soit exempte de toute dose où proportion de copinage, voire aussi voisinage des bans d’écoles instituts partis politiques et associations sans valeur ajoutée. N’en déplaise aux décideurs, n’est-ce cela, qui a fait rester la diplomatie marocaine dans un imaginaire invraisemblablement mystérieux des années durant, par manque d’initiatives aux résultats probants voire féconds ? N’est-ce d’ailleurs pour cela on s’est aperçu, cependant, que malgré le niveau d’éducation de certains de nos diplomates, leur talent et flair ne peuvent remplacer l’intuition pour l’illustration convaincante de leur influence dans les chancelleries des lieux de leurs accréditations ?

       Certes, évidement, que par le passé pas lointain, ce désolant état du laisser aller n’a engendré que peu de rentabilité diplomatique, si ce n’est uniquement pour faire de la décoration de représentativité protocolaire dans certaines capitales. Sauf qu’à cet égard, aujourd’hui, cet état n’est-il dépassé après la charge offensive royale tous azimuts, demandant sans cesse vigilance et anticipation d’imagination, devant la masse importante d’initiatives-intrigues politiciennes algériennes où autres. Qu’en effet, le Maroc ces derniers temps en a eu à subir des contrecoups diversifiés en style et en teneur politicienne, parfois sous-forme de réquisitoire-pipeau jusqu’à s’en rassasier ? Néanmoins, notamment, c’est en faisant valoir ses contre-attaques ciblées, à chacune de leurs modulations de récits relevant du déni, ou, de leurs multiples exposés mensongers voire même tentatives d’atteinte à sa souveraineté, que le Maroc a montré sa sortie définitive de l’état de contemplation tirant à boulets rouges sur tout ce qui bouge. Même si on le sait tous, le monde de la politique politicienne est source intarissable de coups et contrecoups, dont il n’y a rien de plus dangereux au Maroc que de recréer les conditions des songes que désire le pouvoir algérien et ses manutentionnaires par la sous-traitance diligentée. En ce sens, ne s’agit-il à ce titre, de la haine de l’Algérie des généraux nababs, laquelle, est entamée vis-à-vis du Maroc depuis le coup de génie hassanien de la Massira en 1975 s’ajoutant aux séquelles de la guerre des sables ?

       C’est vrai, il va sans dire que diplomatiquement pour le moment tout n’est pas  de la meilleure qualité, néanmoins, l’effort est perceptible au travers les messages envoyés en OFF comme en ON, de par les récits officiels émanant de la demeure shéllaenne à Rabat. Mais pourquoi demande-t-on autant à nos diplomates, devant montrer sans fausse emphase et sans abuser du style larmoyant, une mécanique diplomatique offensive sans faille? Et/où, nul scrupule n’est toléré dans tous les domaines, comme ce qu’il a fait Mezouar au parlement en montrant que le Maroc est sur le qui-vive pouvant atténuer rapidement les exploitations systématiques des informations et manœuvres diplomatiques à contre courant marocain, si petites soient-elles. Autrement dit, qu’à tout moment sa mécanique en soit véritablement livrée tambours battants et/où en mode-discrétion, à faire face au soi-disant pur hasard du calendrier du fil d’actualités. Encore faut-il que la traduction sur le terrain par des initiatives de recréation d’intérêt, soit nettement définie rénovatrice de la politique diplomatique suivie, et ce, grâce à un dosage judicieux de réalisme et d’exaltation en matière de relations internationales.

       Maintenant il est certain, dès lors que tout le monde le sait, les éléments de cruauté contenus dans les attaques algériennes sont loin du réalisme voire relevant de la mesquinerie. Par conséquent, leur caractère irrationnel irréel de par sa bassesse, ne peut étouffer le nouvel expressionnisme diplomatique marocain. Lequel, désormais, fait  de toute évidence neutraliser les risques de frayeur qu’elles comportent. Et ce, quoiqu’en disent et en pensent certains experts nationaux poussant leur logique entichée jusqu’aux limites de l’absurde et du non sens. D'ailleurs, n’en déplaise à eux, ce n’est pas ce genre de leur dit-non dit, s’adressant à l’innocence des marocains qui les rendra encore plus suivis sur les réseaux sociaux. Au contraire, les marocains savent qu'ils font inconsciemment le jeu de certains médias algériens ne voulant sortir de ce même conditionnement des mentalités. Où, de fait, sans équivoque, règnent des interférences avec lesquelles prolifèrent leurs intentions de jeter de génération en génération des opprobres sur le Maroc. A cet égard, naturellement, c’est là ou nos diplomates partout ou ils se trouvent sont attendus, devant, créer délibérément les faisceaux d’informations qui renverseront les tendances de ceux antagonistes de ces journalistes algériens. N’est-ce d’ailleurs, ce qui se fait déjà dans les milieux des décryptages et documentations, en mettant l’accent sur les carences manifestes de la gouvernance algérienne dans tous ses volets? Parce que, ne tenant pas à la légalité des formes et des procédures, du moins face aux difficultés auxquelles se heurtent les idéaux invalidés du peuple algérien, et, que corrobore l’état de non démocratie retardée par le statu quo politique actuel de l'Algérie. Tellement qu’à ce jour le président-légume Bouteflika et ses geôliers à ksar Lmradia, sont qualifiés par des observateurs internationaux intègres, d’acteurs inconscients de la décomposition morale de l’UA et de la dénaturation physique du Grand Maghreb.

       Ce faisant, est-ce que dans l’actuelle atmosphère de l’UA, les maîtres à penser dans leur langage hideux pro algérien, ne font-ils que contribuer au folklore politicien de la société de quelques présidents africains ? Et/où, il est facile d’en distinguer l’escroquerie de l’histoire, de l’authentique recherche des vérités historiques à bien des égards. Car, il semble qu’en voulant installer Chissano l’ex président mozambicain, ce rabatteur (Hayyah) de l’Algérie officielle, en tant qu’envoyé spécial de l’UA au Sahara marocain de par leur hégémonie étroitement conditionnée par la rente petro-dinar-gazière, ils ont de fait opposé leur ligne de refus d’objectivité de l’offre marocaine sous l’égide de l’ONU à leur tradition de gouvernance contre rationalisme. En l’occurrence à tout vent, ne tendant aucunement vers la prospérité (Al Izdihar) ni vers l’opulence (Arrafahia) et encore moins pour la dignité (Al Karama) de leurs peuples respectifs.


       En effet l’historicité événementielle du nouveau Maroc diplomatique, ne va-t-elle dans le sens de cette nouvelle forme de résistance à toutes les tentatives de déstabilisation, telles celles qu’on voit s’ériger sous des cieux non envieux? De sorte qu’on y voit subsister au Maroc la seule et véritable forme d’un Etat fort, de surcroît absolument légitimé. Parce que, suffisamment, nécessairement protecteur par les temps qui courent, de sa structuralité socio-économique culturelle cultuelle écologique et politique. N’est-ce tout cela, qui dérange les rampants du dessous des références des droits en démocratie, au point d’en adopter honteusement leur attitude de formulation de haine vis-à-vis de l’expérience marocaine singulière ? La voyant, seulement, au travers de leur prisme politique étroit en plus rayé de contre-façonnage, car se situant dans la ligne de leur dépravation piteuse fidèle au déni des réalités.

jeudi 3 juillet 2014

POURQUOI L’UNION AFRICAINE CETTE CHOSE, N’ARRIVE-T-ELLE A RECONNAÎTRE ELLE AUSSI, L’INTÉRÊT SUSCITÉ DE L’OFFRE D'AUTOGESTION AU SAHARA MAROCAIN DANS LA RÉGIONALISATION AVANCÉE ?

N’EST-CE LE MOMENT POUR LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE DE TENTER DE RAISONNER L’ALGÉRIE A NE CONTINUER AVEC SES PRÉSIDENTS AFRICAINS SUIVEURS DANS LA DÉPRAVATION POLITIQUE CONTRE LE MAROC ?

       Dès à présent, on peut dire que la reconquête de l’esprit africain grâce aux exploits diplomatiques marocains, apparait l’action la plus exaltante du règne Mohamed VI. A cet effet, quelles sont la stratégie et la tactique diplomatique de cette cooptation politique adoptées par le Maroc vis-à-vis de l'Afrique, de mettre en doute la passion irresponsable de l’UA dans l’affaire du Sahara marocain ? Parce que, d’autant plus, au dernier sommet de l’UA du 25 Juin 2014 le vingt troisième à Malabo, des présidents ne reconnaissant pas la RASD s’étant tus n'ayant rien vu ni entendu à propos de cette énième manœuvre politicienne algérienne. Qu'heureusement d'autres aigris ne cautionnant pas les incartades de l'UA, se sont insurgés en attaquant les pays initiateurs de cette posture multi faciale la considérant irréfléchie tordue et trompeuse alors que le Maroc s’apprêtait à rejoindre le bercail. Mais, cette UA, cette chose, ne sait-elle que son aveuglément mal intentionné la fait mourir davantage à l'international ? Pourquoi alors s’encombre-t-elle de blabla et mensonges pour ne s’ouvrir aux accroissements des vérités historiques en s’inscrivant sereinement dans une prise de conscience légaliste en dehors de l’idéologie séditieuse ? N’est-ce pas qu’à l’ONU, on en prêche déjà la faisabilité et la viabilité politique économique et sociale de la proposition marocaine devenue symbole pour avoir suscité un intérêt incontournable ?

       Et oui, cependant, aujourd’hui la géographie du Grand Maghreb dont l’origine se perd dans la nuit des temps, se montre plus attrayante en tant qu’entité socio-économique culturelle et cultuelle. Or de ce point de vue, il n’est pas question de considérer l’utopie politicienne algérienne d’y avoir réalisé et entretenu une chimère dans les camps de Tindouf la spoliée, de continuer à vouloir créer un Etat fantoche comme chose réalisable au Sahara marocain. Car il s’agirait là de déclenchement d’hostilités directes voire d’établissement d’un foyer de guerre déclarée sans merci, s’additionnant à la tension déjà préexistante dans toute la zone maghrébine sahélo-subsaharienne-africaine. Et donc, ce n’est évidemment pas cette soi-disant contre offensive de l’UA voulant ouvrir un nouveau champ d’exploitation de sa curiosité téléguidée au Sahara marocain, qui empêcherait le Maroc d’affirmer son droit inaliénable d’appliquer la régionalisation avancée sur tous ses territoires.

       En effet, l’Afrique n’a plus de secrets pour le Maroc parce qu’il se trouve désormais déjà dans la relance de ses grandes explorations politiques socio-économiques culturelles en terre africaine. N’est-ce d’ailleurs en cela qu’il a marqué des succès pratiquement révolutionnaires par les tournées royales, avec entre autre la mise en chantier de partenariats gagnant-gagnant à tous les niveaux et dans les domaines les plus divers? Toutefois, l’une des caractéristiques essentielles de cette réussite marocaine, n'est-elle l’adoption d’une offensive de mouvements diplomatiques sans front stable notamment? A même d'en convoquer les ambassadeurs de les informer de ne pas collaborer avec quiconque où soi-disant envoyé-représentant de l'UA pour le Sahara marocain. D’abord en s’éloignant de l’esprit sélectif pour déstabiliser les ennemis et vaincre leurs initiatives affreuses et blessantes vis-à-vis de la conscience des marocains. Ensuite, en se partageant avec lucidité et clairvoyance leurs zones d’influence par la création de conditions idéales de substitution, sans laisser les acquis se figer dans une quelconque structure bureaucratique. Parce que c'est vrai, si ces réalisations tardent d’aboutir, elles n’en seront pas permises à mettre à jour les thèmes fondamentaux du co-développement complet Maroc-Afrique. Notamment pour le Maroc en tant que plateforme financière et hub pour les pays développés et autres émergents du Bric. Surtout ceux désirant la co-localité d’investissements, car voulant tirer profit partagé du rythme de croissance de certains pays africains qui les font rêver. Particulièrement en infrastructure agriculture élevage pêche tourisme mines santé recherche BTP logistique écologie enseignement formation professionnelle commerce et industrie etc...  

       Néanmoins, si on exploite toutes les informations émanant des différents observateurs analystes depuis le départ du Maroc de l’OUA au sommet de Nairobi 1984 faisant la politique de la chaise vide, on en comprendrait cette affabulation bigarrée du restant de l’UA de Feu Kadhafi et ses acolytes présidents zélés, d’avoir nommé un envoyé spécial en dépit de ses liens algéro-dépendants pour le Sahara marocain. A cela s’ajoute l’idéologie de son refus de la charge du système-mécanisme de la mémoire commune maghrébine même sous la présidence du président mauritanien. Surtout, que ce dernier a mis au devant de la variabilité de ses flux relationnels avec le Maroc, des fabrications diplomatiques de façade par ailleurs ne représentant que la fonctionnalité à minima sentant la rente dinar-petro-gazière. N’est-ce là au contraire, ce que l’on peut appeler le déni historique de l’UA cautionné par des présidents amnésiques vis-à-vis de l’action directe marocaine, laquelle, se situant dans la ligne mobilisatrice de ses moyens pour les différents mouvements de libération dans toute l’Afrique ? Dont le vécu de Nelson Mandela dans les fermes d'entrainement militaire en oriental marocain au coté des algériens et autres maghrébins  ne fait aucun doute. Aussi, ne peut-on voir dans cette extravagance de l’UA, qu’elle mêle à son thème psychédélique d’expansion de ses prérogatives sans en avoir ni le droit ni les compétences juridiques où morales, les attouchements inconscients de ces quelques présidents champions de l’entêtement et du refus de l’objectivité ? Dont parmi les plus en vue, on trouve la notion de dénonciation quasi-automatique de ce conglomérat présidentiel pro pouvoir algérien, se montrant toujours en décomposition morale par rapport à tout ce qu’entreprend le Maroc. D’abord parce qu’un malheur de plus lui est tombé sur la tête, ne pouvant supporter la place prépondérante que prend le Roi du Maroc dans le concert mondial. En plus oubliant les vertus de la tradition de co-fondation de l’OUA dont le Maroc fut l'un des instigateurs, s'ajoutant au soutien patriotique marocain sans réserve au cours de la guerre d’indépendance de l’Algérie ce pays si cher aux yeux des marocains.

       A cet égard, en l’espace de quinze ans de règne de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, outre l’intérêt de la détermination politique des flux d’informations relatées par le CNDH et CESE tels, accroissement des libertés et nouveaux droits sociétaux commerciaux économiques culturels et cultuels, n’a-t-il été véhiculé en plus une multitude d’enseignements pratiques et précieux pour la bonne gouvernance africaine, dont le discours royal au Forum économique d’Abidjan fait foi ? Voilà pourquoi après les échecs successifs de l’UA à plusieurs stades, il ne lui reste qu’à se réveiller et à penser une nouvelle stratégie au lieu d’essayer de survivre sur les cendres du souffle printanier arabo-africain. D’autant plus, pourquoi continue-t-elle à croire que par cet essai d’installation aventureuse d’un mozambicain ex président en chômage notoire, elle pourrait parvenir à ces désirs d’avoir une présence administrative? Et qu'ensuite, comme ça elle resterait dans ligne idéologique sud-africaine nigériane mozambicaine  et aussi de leurs suiveurs africains inconditionnels aspirant assurer à l’Algérie une jetée sur l’atlantique. En tout cas c’est un souci qui anime la nouvelle vague de présidents africains pragmatiques à l’exemple de Macki Sall et d'autres bien sur, ayant amendé le communiqué final du dernier sommet, exhortant en filigrane la présidence de sortir l’Afrique de ce marasme idéologique du temps révolu de l’Algérie-connexion dinar-dépendante.