lundi 26 juin 2017

MAINTENANT LA QUESTION QUI S'IMPOSE, VERRAIT-ON DES TÊTES TOMBÉES APRES LA COLÈRE ROYALE ENVERS LE GOUVERNEMENT ?

APRES HUIT MOIS DU HIRAK A AL HOCEIMA, LE PEUPLE MAROCAIN EST-IL CONTENT DE LA TOURNURE QUE PREND LA COLÈRE DU ROI ENVERS LES MINISTRES QUI CROYAIENT AVOIR GAGNÉ EN INDÉPENDANCE ET EN LIBERTÉ DANS L'EXERCICE DU POUVOIR EXÉCUTIF ?

       Maintenant, l'on peut dire nous y étions après décryptage du communiqué royal sur la colère sans équivoque du Roi Mohamed VI, à propos du laisser-aller du gouvernement pendant 8 mois du Hirak à Al Hoceima sans solution. Et pourtant, personne ne saurait dire quand le couperet va-t-il tomber sur les ministres ayant failli à leur devoir, car croyant avoir gagné en indépendance en pouvoir et en liberté d'action. Alors que la menace de révolte-déstabilisation en région Tanger-Tetouan-Al Hoceima pèse toujours sur le pays tout entier, comme une suite d'événements sans aucune perspective positiviste en vue à ce jour. D'ailleurs en ce moment mémorable d'Aid Al Fitr 26 Juin 2017, l’œil rouge de la colère aussi des petites gens donne une idée de ce qu'ils attendent du Roi une fois les responsabilités de ce fiasco soient déterminées et définies. Et ce, notamment après l'exploitation des remarques et des conclusions des commissions d'inspection mixte relevant des ministères de l'Intérieur et des Finances pour faire la part des choses. D'autant plus, c'est parce que l'essentiel pour tous les marocains c'est qu'il s'agisse d'un vrai scandale d'Etat, du fait du non respect des engagements pris par certains ministres devant le Roi dans le cadre du programme ambitieux 2015 d'Al Hoceima ''Manarate Al Moutawassit'' Phare de la Méditerranée.

       Alors, de par ce constat infligeant la question qui s'impose n'est-elle, est-ce que les marocains se satisferont de petits rafistolages au sein de l'Exécutif s'il advient que le résultat de l’enquête incrimine tel ou tel ministre de haut rang ? Où, ce sera tellement beau à vivre le grand chamboulement comme dans les démocraties pas lointaines, sous-forme d'un nouveau pacte d'une autre révolution du Roi et du peuple, ensemble en marche pour la construction d'un avenir rayonnant. Même si, il faut le rappeler à toute fin utile, les commandos enragés qui envahissent le Net et les réseaux sociaux tentent à faire porter le chapeau de cette déconfiture gouvernementale à d'autres qui n'étaient et ne sont pas aux responsabilités. Tout simplement, en fabriquant des contrevérités inavouées inadmissibles et inacceptables, dans le but de sauver les têtes des leurs pour les uns ou de faire passer pour les autres la pilule amère de la législature désolante finissante avec Benkirane ayant fait éclore ce malheur de la fronde tout azimut sur la conscience du peuple marocain innocent. A cet égard, allons-nous voire se réaliser, métaphoriquement parlant, la prophétie du prêche d'Al Hajjaj Bnou Youssef Attaqafi dans l'Iraq des abbassides. Comme quoi, disant grosso modo : ''Il est des têtes qui surpassent l'intervalle de confiance admissible en sortant des rangs, et dont il est temps de les araser d'autant qu'il y a de quoi les cueillir sinon les écimer et les mettre politiquement hors service''. 

       Aujourd'hui, avec ça l'on peut dire que le chouchoutage est mort, donc les gens du Hirak ont peut-être gagné parce qu'on va changer de monde et de pratique politique avec tolérance zéro. Mais, pour être plus honnête, ils ont gagné quoi et contre qui ? En tout état de cause, il faut y voir de près, surtout, les conditions de respect du discours de Dakar, et que sont-elles devenues ses promesses et ses directives ? Là on pourrait s'expliquer les pulsions des uns et des autres par rapport à l'acceptation du jugement du peuple sur eux, même sachant qu'il s'agisse d'un tournant historique. Du jamais vu politiquement parlant, de par ce lancement fracassant de colère royale pour faire le point, sans dresser, primo les constats positifs de ceux des ministres existant par eux-mêmes montrant du sérieux et, secundo les égarements négatifs pour ceux des autres ministres faisant du zèle n'existant que pour eux-mêmes. De toute façon, tout le monde sait maintenant ou se trouve le hic de cette situation incongrue qui a donné naissance à cette fronde non exclusive, par ailleurs, commentée très négativement de par le monde par manque de maîtrise communicationnelle côté gouvernement car n'ayant jamais essayé d'anticiper sur les slogans anti tout. Néanmoins, pourquoi aujourd'hui les médias du monde mal informés sur le Hirak, ils se contentent de vouloir faire payer à tous les marocains, au prix fort, toutes leurs libertés retrouvées depuis l’avènement du nouveau règne ? N'est-ce là, une incompréhension criarde et en même temps une occasion de rectifier le tir en sortant de la trilogie H3 ''Hirak-Honte-Hystérie'', pour s'imposer et ''marketer'' le fait que les marocains doivent mettre les bouchées doubles et sortir de cet imbroglio doublement menaçant la cohésion sociale et l'unité du pays.

       Autant dire, que le Maroc n'a pas d'autres choix que de ne pas paraître pourfendu pour réussir sa guerre contre la précarité la pauvreté et la marginalisation. Sauf que pour le faire, il faut procéder au rééquilibrage social économique éducationnel culturel sportif administratif et sécuritaire entre les territoires les provinces et les régions, en ne cédant plus aux folies de la comptabilité des régimes budgétaires amaigrissants, et aussi sans braver douloureusement les lois du bon sens. N'est-ce pour ça, le gouvernement actuel a besoin d'un lifting de non hiérarchisation de ses membres, pour pouvoir jeter sans hésitation aux oubliettes les tracas perturbateurs de sa ligne de conduite selon une feuille de route tracée et entérinée par le parlement ? Alors, en attendant à ce propos, on ne peut que demander du balai aux idées reçues dans les tractations de formation des gouvernements ankylosés. D'où il faut passer aux choses sérieuses en consommant la grande rupture avec les clichés politiciens, désormais considérés de par le monde classiquement périmés. Autrement dit, il faut assurer pour se rassurer dans ce monde fou fou fou, où le moindre choc fut-il socialement minime peut engendrer en retour le creusement d'autres fossés sociétaux dont l'on ne pourrait y risquer si l'on y fait pas attention que régression solidaire à vive allure ! En effet, le Maroc est en voie de démocratisation, d'où l'on est en droit de demander au gouvernement de prendre en charge tous les malheurs de ses propres manquements. Ce faisant, après tout, la question qui taraude à plus d'un titre, pourquoi la solidarité au Maroc ne serait-elle pas aussi contagieuse que la fronde le mépris et le fanatisme pour pousser le gouvernement à une communication sur comment ne pas nier l'importance de la démocratie participative sociale de ses modèles ses images et ses mots ? A bon entendeur, salut amical !

dimanche 25 juin 2017

POLITIQUEMENT PARLANT, N'EST-CE PAS LE DIABLE SE CACHE DANS LE DÉTAIL DE LA FRONDE SOCIALE QUE CONNAIT LE MAROC ?

DE TOUT TEMPS LE MAROC TIRAIT SA PUISSANCE DE SA MAÎTRISE DES ÉVÉNEMENTS, POURQUOI CHERCHE-T-ON AUJOURD'HUI A LUI FAIRE PAYER LE PRIX DE CETTE GRANDEUR-LA ?

    D'emblée l'on peut confirmer, tout développement d'écart avec le plébiscite normatif constitutionnel de l'unité et de la cohésion sociale du Maroc est intolérable. D'autant plus, qu'en réalité en ce temps présent même en se servant d'instrument de travail sécuritaire légitime et légal, ce n'est pas seulement que de la Com mais aussi un fait réel sur l'inquiétude que prend le Hirak à Al Hoceima et ailleurs. Notamment, en tant que risque de déstabilisation avec un dispositif sans précédent, malgré que l'Etat tire sa puissance de sa maîtrise des événements. Lequel, ce dispositif là, n'est-ce pas qu'il est porté par la rancune et la rancœur de quelques uns des marocains nababs en Europe notamment en Hollande, qui sont impliqués jusqu'au cou dans le trafic transcontinental, dans le crime organisé, dans les réseaux de la migration clandestine de masse et surtout dans le transport et la distribution de la drogue ? En cela, n'est-ce le Maroc a décanté et pris le temps de réflexion pour isoler les surexcités de la soi-disant élite des ''sachants'' paraissant soutenir la fronde du moment, juste pour montrer leur vengeance désuète anachronique envers l'Etat en plus sans valeur ajouté pour les démunis ? Dont, le grand chamboulement déjà dans les tuyaux des nominations des walis et gouverneurs en serait, obligatoirement, la plateforme édificatrice du nouveau changement de braquet qui s'annonce imminent pour les contenir en l'occurrence. Loin de toute naiveté en s'attelant avec passion imaginative aux montages de solutions spécifiques sur le terrain, lesquels par ailleurs ne sont-ils déjà amorcés par l'adoption de neuf projets de décrets relatifs à la régionalisation au dernier Conseil du gouvernement. C'est un peu pour ne plus paraître comme un club de négociants avec leur notoriété qui est leur seule garantie morale face à la fronde qui s'agrandit de jour en jour, faute de n'avoir pu la contrecarrer par le sérieux dans la discussion l'abnégation dans l'approche et la méthodologie sans provocation, dans le cas d'Al Hoceima ils n'aurait même pas fêlée la carapace des résistances pour ne pas dire tout au moins ils ont tout perdu.

       A cet effet, n'est-ce parce que les politiques sont discrédités dans le Rif frondeur, que les nouveaux nommés deviendront sans ambages, qu'on ne le veuille ou pas, le nerf de la paix sociétale contre la gronde si ce n'est carrément contre la fronde sociale ? Simplement, en étant les seuls et uniques négociateurs habilités par la force de la loi face aux porteurs de revendications légitimes ciblées cohérentes et faisables pour l'accompagnement des solutions trouvées. Et ce, sans éloignement des stratégies de concertation et des réciprocités dans l'action, non seulement via approches techniciennes administratives de haute performance mais aussi par le respect des temps impartis à l'exécution des programmes préétablis selon une feuille de route tracée par le gouvernement. D'ailleurs, pour ne laisser de place à cette situation contributive de la fronde, est-ce que les femmes et hommes qui vont être nommés ne ne doivent-ils susciter les discours en plus de la rhétorique efficace pour faire éviter à la jeune démocratie marocaine de sombrer ? Mais, dans le cas du Maroc contemporain, qu'est-ce que la rhétorique frontale, à la fin des fins ? N'est-ce la belle machine de culture du patriotisme dans laquelle s'y trouveront tous les marocains, pour en partager l'idéal de mieux communiquer entre eux et aussi avec l'extérieur ?  Une sorte de mise en effectivité de leur conscience en tant qu'éléments centraux du chantier formidable qui s'ouvre désormais, par la redistribution des prérogatives clarifiées et aussi par la rationalisation des compétences locales territoriales dans le choix politique du pays. En tout cas il faut l'avouer, ce sera mieux qu'avant pour aller dans une direction d'installation de la confiance, afin de remettre de réelles avancées sociales solidaires entre les douze régions en portant l'honneur de l'unité du pays sans tergiversations ni hésitations.

       Cependant, en 2017, qu'est-ce que la fronde sociale, du moins pour les perspectives de projection dans l'avenir d'un Maroc plus fort et plus poignant ? N'est-ce une riposte sociétale à la ''Hogra'' à la marocaine, qui a pris cette année une coloration déstabilisatrice dans tous ses étages de partage n'allant vers son inversion voire sa régulation et/où arrêt ? Et donc, afin de ne plus la vivre ne faudrait-il en espérer de se dégager petit à petit du marasme psychologique actuel provoqué, dont les Etats ennemis y disposent de mains d'agitateurs professionnels formant la base frondeuse riche téléportée, relativement par rapport à la base pauvre sur le terrain ? Autrement dit, la deuxième n'est-elle considérée par la première, sorte de conglomérat de simples exécutants comme des figurants ne pouvant se mettre en ordre de marche en quasi-frondeurs sociaux que sur son instruction à elle seule ? Comme ça, n'est-ce là où le gouvernement a raté l'opportunité de son contrôle sur cette fronde du Rif en se basant sur les hauts fonctionnaires incompétents de surcroît illégitimes et les notables qui ne sont guère pris en estime ni en considération par la population locale ? Du moment, que la majorité des marocains depuis l'arrivée du PJD à la chefferie au lendemain des élections du 25 Novembre 2011, donne l'impression d’être humiliée par les choix politiciens de l'Exécutif ne tenant compte de ses doléances. Tellement, maintenant elle considère cette reconduction gouvernementale un hold-up dans une partie de sa conscience, par manque de courage de l’élite des ''sachants'' restés silencieux médusés et écrasés face au ''Hirak'' à part quelques initiatives qui n'ont rien donné de probant. Qu'au demeurant, force est de constater, malheureusement, c'est pour cela que d'autres intrus profiteurs co-développeurs de religiosité folle s'en sont glissés comme d'habitude pour se montrer. Ne s'en écartant ni des envenimations exogènes ni des machinations endogènes, alors que ce ne sont que des parasites rémunérés par l'argent comptant ou autres avantages en nature pour faire cette besogne. Ce qui risque de mener les soi-disant ''sachants'' eux-aussi à l'humiliation, car n'ayant pu imaginés le moindre manifeste de désapprobation d'une voix unie, sur ce qui se trame contre le pays de l'intérieur comme de l'extérieur. 

       C'est vrai, longtemps politiquement parlant, au Maroc l'agitation des rues fut réservée aux professionnels. Aujourd'hui de plus en plus envahissante, serait-elle en passe de devenir une rampe de lancement des surexcités de tous genres jusqu'à s'y associer avec le terrorisme. Et ce, comme une caisse de résonance pour un forfait qui ne l'est qu'en apparence, d'où ceux qui n'ont pas la mémoire courte s'en souviennent des actes terroristes s'y greffant à la fronde sociale dans les années soixante-dix ensanglantant l'Europe et le monde. Tels les cas des groupuscules ''Brigades rouges'' en Italie, ''Action directe'' en France, ''Bande à Bader'' en Allemagne et ''Fraction armée rouge'' au Japon, qu'heureusement ils furent combattus d'une main de fer par les polices du monde, s'ajoutant que les sociétés occidentales avaient tenu compte de la révolte de ses enfants égarés, et corrigé, dans une certaine mesure, les tares qui y ont été à la source. Sauf qu'aujourd'hui, les terroristes, eux, sont très différents de ceux de l'ancien temps qui ciblaient leurs victimes, contrairement en ce temps présent ne faisant que tirer dans le tas ou se faire déchiqueter par ceinture explosive sans grande difficulté en provoquant des dégâts incalculables. D'ailleurs, ce n'est pas seulement dans le monde arabo-musulman qu'on pourrait le vérifier le mieux, notamment, depuis 1995 date de la création de la chaîne médiatique satellitaire Al Jazeera par le Qatar que peut-être sans le vouloir en a provoqué le chaos. Tout simplement en faisant découvrir diaboliquement brouillament aux populations, les dialogues contradictoires sur les courants religieux, sur les identités ethnoculturelles nationales et sur les partages des pouvoirs économiques et politiques. Mais, bien sûr, en omettant délibérément d'en parler des dysfonctionnements flagrants loin de la démocratie et le respect des droits des travailleurs étrangers par l'Emirat des Al Thani, lui-même devenu bizarrement ce monstre de l'agitation par l'encouragement à la fronde aux Etats souverains via sa manne de la rente du gaz et du pétrole. Même si, les officiels marocains depuis la fermeture de l'antenne d'Al Jazeera à Rabat n'aient jamais rien tenté de la corriger, au contraire l'ayant laissée faire sans bouger aux élections législatives du 07 Octobre 2016. A y regarder de plus près, la crise actuelle du Golf n'y a pas changé grand chose dans l'attitude du Maroc envers les six pays, car il se pourrait qu'elle se noue grâce à sa contribution à faire lever le blocus sinon le baisser d'un commun accord avec l'Arabie Saoudite les Emirats Arabes Unis et le Bahreïn. A bon entendeur, salut !    

dimanche 18 juin 2017

AU MAROC, L'ÉQUATION POLITIQUE (1 x 12= 1) EST RÉSOLUE DANS LE PARI DE LA COHÉRENCE DE LA RÉGIONALISATION AVANCÉE POUR CONSOLIDER L’UNITÉ ET COMBLER LA PRÉSERVATION DE LA PAIX SOCIALE.

EN CE SENS, PAR RAPPORT A LA COMBINAISON DE DIFFÉRENTS FACTEURS INTRINSÈQUES ET EXTRINSÈQUES DU DÉROULEMENT  DE LA RÉGIONALISATION AVANCÉE, POURQUOI AVOIR LAISSÉ POURRIR LA SITUATION A AL HOCEIMA DANS LE RIF MAROCAIN ?

       Même avec une brillance bienveillante de pister la résolution de certaines équations politiques en se référant à l'Histoire, celle résolue au Maroc contemporain dans la régionalisation avancée est (1x12=1). En somme, douze régions pour un et un seul pays de Tanger à Lagouira dont le peuple espère la confirmation par plus de confiance, entre les régions et le gouvernement pour la prospérité et le développement sous l’Égide du Roi Mohamed VI. D'ailleurs, pour rester constructif sans comparer la temporalité événementielle de jadis avec aujourd'hui, n'est-ce pas que Feu Hassan II voulait au début de son règne difficile, résoudre l'équation du clivage politique du Maroc indépendant en faisant appel à l'aide de Benbarka ? Malheureusement, les choses ont pris une dimension dramatique l'en ayant fait un martyr d'Al Watan, sachant pertinemment que tous les marocains ne s'en étaient pas tous émus à l'époque. Car c'était beaucoup plus complexe tant le règlement de compte entre les forces en présence était évident, pour ne laisser l'équation à résoudre (1+1 n'est jamais égal à 2) prendre la forme de l'entente, comprendront ceux qui voudront ! Chose que même, Abbas Houwaida premier ministre du Shah d'Iran voulait lui aussi le démontrer politiquement aux opposants, mais la SAVAC n'en comprenait rien en ce temps là usant de procédure par la torture féroce presque de transgression de l'humanisme. Ce qu'évidemment, chemin faisant, avait favorisé le débarquement en force de l'Ayatollah Khomeyni de Neufleschâteaux en région parisienne vers Téhéran pour mettre en application une autre équation paradoxale (1-1=1), signifiant détruire tout un Etat pour faire renaître un autre Etat. Sans oublier, qu'avec le chancelier allemand Helmut Koll au moment de l'effritement du Mur de la honte de Berlin, il avait démontré preuve à l'appui qu'en Allemagne par la force de la conviction du pragmatisme et du partage de l'idéal commun, l'équation (1+1=1) est vérifiable. En l'occurrence, la réunification de l'Allemagne de l'Ouest RFA et celle de l'Est RDA, qu'au demeurant, normativement avec humilité sans repli ni hésitation, n'a abouti qu'à une et une seule Allemagne stable et forte économiquement politiquement.

        Aussi, ce n'est ni un delirium ni une schizophrénie que de dire, il n'y a plus de temps à perdre concernant la sécurité et la cohésion sociale avec ou sans heurts. Mais, seulement par résolution définitive de l'équation (1x12=1) qui n'est en fait que la conviction partagée par les marocains pour combler la préservation de l'unité dans la paix sociale et donc de la démocratie voulue par le peuple derrière son Roi. Et cela, ça n'est en rien antagoniste avec la demande pour renouveau de la classe politique, afin d'entériner les actions allant dans le sens de la légitimité de récupération des prérogatives des présidents des régions. Alors, effectivement que ceux qui crient avec les loups s’arrêtent ! Parce qu'à l'évidence, aujourd'hui, tout le monde sait qu'avec le Hirak à Al Hoceima la communication du gouvernement sur les grandes lignes d'effectivité de la régionalisation avancée souligne la confusion institutionnelle. De surcroît, incriminant le partage des compétences entre les ministères des Finances l'Intérieur les Offices et les Agences régionales de développement. Ce qui donne l'impression y compris dans les domaines des partenariats bilatéraux et/où multilatéraux entre les régions normalement devant disposer de l'ensemble des attributions et les services extérieurs des ministères, qu'il s'agisse de dépouillement des présidents de leurs prérogatives. Suscitant déjà de vives réserves au sein des Conseils régionaux, pour obliger le gouvernement à négocier et non à promettre à sa guise. D'autant plus, c'est lui qui en souffrira davantage s'il ne révise pas ces approches loin des colloques symposiums et rencontres de la nuisance politicienne venant de tous les côtés. 

       D'ailleurs, le rattachement d'un certain nombre d'administrations y est perçu une tentative pure et simple de démembrement des compétences des régions par la mise en place des Agences de développement, qu'à ce jour, force est de constater, elles n'ont aucunement pu remédier aux dysfonctionnement dont souffrent les régions ? De fait, à ce propos, pourquoi encore le gouvernement continue-t-il d'estimer que les programmes de réajustement de l'effectivité de la régionalisation, ne doivent tenir compte des mutations politiques économiques et sociales que connait le pays ? Alors même que la causalité est prouvée, en tant que leçon donnée à l'Etat par le ''Hirak'' de réviser sa normalisation de ses pratiques sur le terrain, tellement, maintenant à cause de ça, qu'on ne le veuille ou pas, il est question de crise de confiance politiquement parlant vis-à-vis du gouvernement de Saad Eddine Othmani. Finalement, sur ce point bien précis, n'assiste-t-on déjà à un débat à la marocaine entre les institutions à propos de cet invisible bras de fer ? Dont, les seules victimes sont les populations des zones enclavées pas seulement celles lointaines des grands centres, au vu de la détérioration généralisée de leur situation économico-sociale par manque de suivi des chantiers ouverts. Et pourtant, on ne peut pas dire qu'il n'y ait pas eu un travail très utile de fait, surtout par l'INDH depuis 2005 et aussi la programmation des projets structurants dans le cadre d'Al Hoceima ''Manarat Al Moutawassit'' . Au point que tout parait aujourd'hui se fixer une limite pas au-delà d'Aid Al Fitr pour amorcer le vrai apaisement, si ce n'est carrément la pause sociale exceptionnelle afin de les relancer dans la sérénité et la responsabilité. Sauf que, il ne faut pas que ce soit mal vendu par la façon médiatique officielle d'abreuver l'opinion publique, sans aborder les points noirs comme une facture à payer en plus. A ce titre, voilà pourquoi, c'est parce que la mauvaise réhabilitation des promesses n'a pas permis de prendre le chemin vers l'espoir que la tache de faire arrêter la fronde anti gouvernement s'annonçait de plus en plus difficile. 

       Du coup, pour le moment le choix judicieux du citoyen sur tout le territoire national c'est comment retrouver du bon sens et comment rétablir la confiance à l'égard des politiques ? C'à quoi, est-ce possible de laisser le peuple continuer de ramer entre l'attente et la galère, alors qu'il y a risque de ''l'Intifadha des slogans anti tout''. Dont, normalement, si l'on y prête pas attention de voir que le Maroc est à la croisée des chemins par l'état d'épuisement, où bien il réussira son rattrapage social où bien il passera des moments difficiles à même jusqu'à risquer de subir les dictées de l'extérieur voulant imposer à ses populations fragiles et sous-outillées politiquement un changement d'allégeance. Parce que, c'est de ça dont il s'agit de la part d'un quarteron d'énergumènes rémunérés de l'Etranger, qui ne ratent aucune occasion pour attiser les tensions de quelque origine que ce soit. De toute façon, n'est-ce cela qui est incompréhensible dans les priorités du gouvernement d'aborder la problématique du ''Hirak'' d'Al Hoceima, sans changement de méthode d'approche à l'origine de cette situation par le jeu de la cachotterie politicienne post-électorale ? Comme ça, il faut le dire très honnêtement, tant les divergences sur la méthodologie à suivre ne s'estamperont, les forces de l'ordre ont le droit de repousser les manifestants turbulents et les contenir. Parfois, jusqu'à charger leurs attroupements agressifs, comme ce qui se fait partout dans le monde selon la réglementation en vigueur pour casser et circonscrire les dispositions desquelles ils montrent leurs hostilités. D'ailleurs, au delà de cette série ininterrompue de jeu de chats et souris depuis presque huit mois, n'est-il légal que ces mêmes forces de l'ordre puissent s'expliquer sur les tentatives sans fin de passage par force d'éléments cagoulés incontrôlés des cordons sécuritaires ? Dès lors qu'ils le font, petits sauvageons qu'ils sont, dans un but précis pour faire diffuser et partager les photos sur le Net et les réseaux sociaux via montage de leurs pyramides de mensonges. A bon entendeur, salut !

vendredi 16 juin 2017

C'EST QUOI QUI A DONNÉ PLUS DE PIMENT A LA PRÉSENCE DU PRÉSIDENT JUPITÉRIEN EMMANUEL MACRON EN TERRE MAROCAINE ?

LA VISITE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE EMMANUEL MACRON AVEC SA FEMME AU MAROC, NE FUT-ELLE HUMBLEMENT SOLENNELLE ET HAUTEMENT SIGNIFICATIVEMENT SYMBOLIQUE ?

       Le soi-disant printemps arabo-amazigh avait offert au Maroc une chance pour réinventer une autre politique publique, et ce pour ne plus traverser de mauvaise passe sociétale entre contrat et avenant au profit de la stabilité du pays. Or qu'a-t-il fait le gouvernement issu des élections anticipées du 25 Novembre 2011 après l'adoption de la nouvelle constitution du 01 Juillet presque cinq mois auparavant ? Il faut le dire sans gêne, il a passé les cinq années à jouer au diffuseur de parlotte politicienne au nom de ce qu'il appelle la défense de l'indépendance décisionnelle seulement sur le compte de l'action de l'opposition au parlement. Et, donc, paradoxalement à geindre sur tout propos le contrariant au lieu de se mettre sérieusement au travail, avec objectif d'édification d'une politique économique sociale digne de ce nom tout en affrontant les difficultés et leurs conséquences sur le terrain. D'ailleurs, aujourd'hui à propos des souffleurs du ''Hirak'' dans le Rif surtout à Al Hoceima, tirer les leçons des mauvaises approches gouvernementales des six dernières années, cependant, ne suffit pas. D'autant plus, les effets de revanche certes difficiles à digérer, n'ont pas été ceux qu'ils espéraient pour faire trembler l'Etat-Maroc, et qu'au contraire de l'aveu des observateurs non corrompus et non inféodés à eux, leurs conséquences, heureusement, ne sont pas celles qu'on craignait des entrechocs sociétaux dans tous les domaines de la vie politique publique du pays. Néanmoins, sans angélisme ni catastrophisme, avec, au contraire, méticulosité et bon sens, ne peut-on affirmer et donc reconnaître que le bilan global de leurs agissements est mitigé malgré la justesse de leurs revendications légitimes ?  

       Aussi pour clarifier la position actuelle de l'Etat-Maroc pour le rattrapage du temps perdu enregistré, cela n'exige-t-il que l'on sache repérer les paradoxes de la gouvernance aux effets de revanche sur-lui, par les positionnements des machiavéliques tireurs de ficelles pour attiser la tension sociale ? Donc, dans ce cas face à eux, que faut-il faire si ce n'est essayer de réduire le retentissement énorme du Hirak, mais sans manœuvre déconcertante et sans oubli des éléments de sa légitimité constitutionnelle ? Et ce, même s'il traîne une vie douloureuse pour tous les acteurs sur le terrain les forces d'ordre y compris, dans un but de prendre tous les problèmes mêmes ceux paraissant petits, en ligne de mire immédiatement localement pour ne favoriser leur dissémination. Encore faut-il qu'il y est des gens digne de foi et de confiance pour faire ce travail avec abnégation et responsabilité, sans toucher au fondement de l'Etat ? D'où, l'on peut en déceler des propos du président de la République française Emmanuel Macron dans sa conférence de presse lors de sa visite d'amitié et travail du 14-15 Juin 2017 à Rabat, une confirmation que Sa Majesté le Roi Mohamed VI s'en souci du rythme et qu'il soit déjà dans la réflexion de son dépassement. A l'évidence, l'on en comprend aussi, peut-être, que ça va être incessamment annoncé par un travail d'expression et d'invention méthodologique jamais tenté à ce jour. Probablement, par le chamboulement administratif dans une stratégie de concrétisation de l'efficacité authentiquement décentralisée déconcentrée et non cloisonnée sur tout le territoire du Royaume, n'excluant aucune bonne volonté mais imposant une vigilance croisée de tous les intervenants pour la meilleure protection contre les dérives et la fainéantise, en l'occurrence pour la victoire de la démocratie. 

       C'est pour ça, le président Macron sachant pertinemment que les ennemis inconditionnels du Maroc à l'UA à l'UE et à l'ONU continueront d'opérer leurs pressions par lâcheté et mépris pour des sujets même ceux mineurs et marginaux que vivent au quotidien tous les pays à l’échelle mondiale, il veut consolider la relation Maroc-France qui a duré si longtemps, en amitié pragmatique d'un ordre singulier à même de la rendre plus fusionnelle. Car, il n'accepte qu'un pays qui montre tant de volonté positive de coopération raisonnée et réfléchie en co-developpement en Afrique qu'il en soit à ce point chargé d’opprobres inadmissibles si ce n'est d'insultes insupportables, en plus du fait qu'il ait fait de son indépendance assumée vis-à-vis du fil d'actualités et des événements provoqués ou fortuits, un cap de verticalité d'anticipation sur les actions terroristes. En effet, bien entendu, n'est-ce là où l'on entre-perçoit que c'est ça qui a donné plus de concret et intérêt pour ne pas dire plus de piment à la présence en terre du soleil marocaine de ce jeune président français fraîchement élu, se définissant lui-même ayant la verticalité jupitérienne pour pousser et rendre la relation Maroc-France encore si solidairement forte ? Dont, on peut en voir qu'il n'eut cédé à certains collaborateurs de son entourage proche se montrant sans le cacher Alger-compatibles, même si, en même temps ils se font passer pour des Rabat-constructifs pour échapper au radar des officiels marocains. Alors qu'il y a de la part du président Macron une volonté d'anticipation sur les envenimations comme du temps du début du quinquennat Hollande, sur des sujets dont on craint s'ils réapparaissent ils ne soient plus dévastateurs de la solidarité et l'amitié entre les deux peuples. Et donc, conséquemment d'éviter le risque, primo d'accumulation massive et irréversible d'incompréhension dans le tissage et recadrage relationnel diplomatique, secundo de bouleversement du calendrier des plans prioritaires de partenariat stratégique préétabli de haute performance technologique d'un commun accord et tertio de développement de résistance inavouée dans les arcanes de l'administration pour déconstruire le rapprochement Maroc-France en matière de lutte commune anti terrorisme pour raison facile à deviner. S'ajoutant, parallèlement à l'encouragement qu'a préconisé le président Macron pour des relations bilatérales fortes diversifiées équilibrées et équitables pouvant s'appliquer communément dans le cadre bipartite Maroc-Afrique sur le plan agricole industriel technologique. Et aussi de l'écologie verte, ce qu'ont réussi certains pays du Sud-Est asiatique depuis presque deux décennies, et qui les a conduits à être aujourd'hui des puissances régionales dans l'énergie renouvelable.  

       A cet effet, n'est-il loin le temps de Charles De Gaule qui se méfiait de Hassan II et aussi de François Mitterrand qui avait au début des discussions assez compliquées avec le souverain défunt, de surcroît mêlées de fascination et de détestation réciproque ? Parce qu'ils se ressemblaient trop, tellement Mitterrand l'eut ressenti comme un partenaire de force égale sachant que ce fut un fin politique aussi stratège que lui. Cela dit, n'est-ce là où il y a un parchemin de concentration et concertation commune entre Sa Majesté le Roi Mohamed VI qui a déjà fait ses preuves à l'international et le président Emmanuel Macron qui se proclame de la lignée politique de Mitterrand, par leur maîtrise des conditions de priorisation des dossiers ? Non seulement à travers, les échanges et discussions sur les détails de nombreux sujets en géopolitique et géostratégie, dont ils ont montré et donné la preuve de ne jamais céder aux pressions quelles qu'elles soient. Mais aussi du point de vue de l'une de leurs priorités du moment dans la crise du Golf, c'est de gérer la lutte antiterrorisme et l'avancement des rivalités politiques et économique de leadership dans cette région par raison gardée, sans toucher à la structure initiale de l'état d'esprit du CCG d'il y a 36 ans. D'autant plus, pour le Roi Mohamed VI, il est facile pour lui de s'y impliquer à la demande de Riyad Manama Dubaï et Doha, sans éprouver aucun besoin de se jeter en pâture aux médias qui ne cherchent qu'à en faire de cette crise leurs choux gras. Ce qu'évidemment comprend fortement Emmanuel Macron, de la manière discrète et non secrète de répondre et s'investir ensemble avec le Roi en dehors des communiqués officiels un peu par la teneur modérée le style directe et la tonalité réconciliatrice par des conciliabules positivistes avec tous les protagonistes. N'est-ce, par ailleurs là, une forme de concevoir la médiation sans tambours battants et sans éprouver dans cette crise du Golf inédite à la fois des sentiments passionnels et confus à l'égard des uns Arabie Saoudite-Emirats Arabes-Unis-Bahrein et de l'autre le Qatar ? 

       C'est vraiment un honneur pour le Maroc de se voir porter en haute considération par la France d'Emmanuel Macron par sa visite la première au Maghreb après son arrivée au pouvoir, en occupant légitimement la place de grand commandeur de la légion d'honneur. Laquelle, certes, ayant aussi des petits secrets dans l'abord du premier cercle qu'au demeurant en a compilé le déroulé événementiel, alors qu'elle fut annoncée auparavant par l'Elysée, officielle avant de devenir personnelle presque à titre privée encombrée de non-dits. Sur invitation du Roi du Maroc, dont, tout un chacun peut en deviner la raison comme conséquence de la réaction jalouse du président Boutaflika, lui, qui ne parle et ne se montre pas beaucoup en public, l'en ayant contacté personnellement par téléphone pour demander une visite officielle en Algérie. Comme ça, l'on peut dire, même avec un pouvoir jupitérien à l'Elysée, il doit toujours montrer une ambivalence dans la distance relationnelle surtout diplomatique équilibrée entre le Maroc et l'Algérie, qu'il ne le veuille ou pas. A bon suiveur, bon décryptage !      

dimanche 11 juin 2017

IL FAUT SAUVER L'ETAT D'ESPRIT DES PAYS DU CCG (CONSEIL DE COOPÉRATION DU GOLF) D'IL Y A 36 ANS QUI EST ENTRAIN DE MOURIR !

VRAIMENT, NE PEUT-ON D'ORES ET DÉJÀ SI RIEN DE PROBANT N'EST TENTÉ, PARLER DE FEU ETAT D'ESPRIT DES PAYS DU CCG AU VU DE LA MANIÈRE DURE DE PÉCHER PAR ARROGANCE OU SURENCHÈRE SOUS-FORME DE POSTURE TACTIQUE, D'UNE PART DU TRIO ARABIE SAOUDITE-EMIRATS ARABES UNIS-BAHREÏN ET D'AUTRE PART DU QATAR ISOLÉ ET ESSEULÉ ?

       Maintenant par le constat de la crise enclenchée entre les frères au CCG, n'est-ce confirmé que les ''khalijis'' (habitants du ''khalij'' en l'occurrence le Golf arabe) préfèrent eux aussi les affronts malgré les appels de temporisation venus de ci là pour sortir de l'engrenage ? C'est même bouleversant d'assister à ce qui se passe là-bas sous les yeux de la communauté internationale, se conjuguant aux taches compliquées des intervenants directs comme les USA le Koweït la Turquie et la Russie pour engager des négociations mêmes rudes et cruciales. Dans le but de circonscrire la gigantesque détérioration des rapports, par ailleurs, pour le moment ne menant qu'à l’encerclement de l'action du Qatar en parvenant à contenir la crise sans déchaîner la violence. A cet égard, n'est-ce pas le 23 Mai 2017 à Riyad en Arabie Saoudite quand Donald Trump a montré la route à prendre devant un parterre de plus de 50 chefs d'Etats ou de gouvernements voire de représentants de hauts rangs du monde arabo-musulman pour éradiquer le terrorisme, le Roi Salmane n'était nullement dans l'expectative du moins c'est ce qu'il avait montré dans son discours inaugural ? Or voilà que le 05 Juin suivant à peine franchi, l'Arabie Saoudite les Emirats Arabes Unis et le Bahreïn de surcroît épaulés de l'Egypte annonçaient qu'une mutation radicale a eu lieu en quelques jours dans leur façon d'aborder la problématique des gouvernants du Qatar au sein du CCG. En quelque sorte, lançant une cabale diplomatique d'envergure et sans merci contre cet enfant terrible qu'il est devenu, et ce en priorité pour le clouer au pilori et donc le mettre devant ses responsabilités. En le fragilisant davantage économiquement, car, il n'aurait pas de lui-même voulu se rabattre vers la raison de l'état d'esprit du CCG, sans continuer ses agissements ni ses actes malveillants et encore moins ses étranges infiltrations d'où il est devenu un vrai danger pour tous ces pays. 

       Néanmoins, apparemment, il n'y aura plus de place pour le doute si rien de probant n'est tenté, car l'esprit d'entente des pays du CCG d'il y a 36 ans est entrain de mourir. Notamment, après le constat des échanges informatifs-désinformatifs virulents des chaines satellitaires entre Al Arabia installée à Dubai et Al Jazeera domiciliée à Doha. Tellement, le quotidien, pour elles, se fait un devoir de se rendre la politesse par torpilles médiatiques, d'où, le monde entier en a compris la fonctionnalité de cette région atteinte elle aussi de passion et de troubles politiques existentiels. Qu'en effet, d'une part le trio Arabie Saoudite-Emirats Arabes Unis-Bahrein et d'autre part le Qatar esseulé, entre les deux restant le Koweït et le Sultanat d'Oman paraissant se tenant à distances élastiques selon les sujets traités de cette crise inédite, ils ne peuvent évidemment s'en sortir eux aussi indemnes de ce jeu de l'honneur et du paradoxe. N'est-ce là où l'on s’aperçoit que tout cela remet sérieusement en question les dogmes indifférenciés de l'islam de la ''Jamaa Islamia'' des frères musulmans sur lesquels ils se basent pour inoculer leur venin, source de cette escalade ? A même jusqu'à aller se risquer à tracer le chemin de ''l’apartheid cultuel'' dans le monde arabo-musulman, car l'Etat du Qatar a fini par y prendre gout à leurs dérives via usage de leur feu logorrhéique de tout bois en réactivité post traumatique à la tension en question. En plus, d'après les services de renseignement égyptien, il use d'artifice d'octroi de rançons en milliards aux groupes terroristes en Irak et Syrie en se cachant derrière des montages financiers caritatifs, trompant ainsi les ONG spécialisées dans l'aide humanitaire sous l'égide de l'ONU qui a perdu en vigilance et en perspicacité de faire la part des choses. Sauf que, cette médaille dont il se targue elle a des revers déconcertants. Au point que maintenant avec la rupture des relations diplomatiques avec ses voisins et leurs conséquences économiques immédiates, lui l'Etat qui se veut épris de bienfaisance et de secourisme humanitaire, il ne peut continuer son entreprise de financement des déstabilisations ici et là par les actes de la terreur surtout la possibilité de sa diffusion comme ce qu'il a réalisé auparavant en Iraq Tunisie Libye Egypte Syrie et Yémen.

       Une histoire dont, désormais les saoudiens les emiratis et les bahreïnis avec les égyptiens et les yéménites non ''houtis'', paraissent absolument peu disposés au compromis avec le Qatar isolé et montré du doigt. De par son rôle joué à répétition dans le redéploiement et le financement du terrorisme, particulièrement, s'il ne change pas son addiction maladive d'attirance à cette interface de la dangerosité. Non seulement de formation de ce que l'on pourrait appeler ''Génération terrorisme'', mais aussi dans le recrutement par la communication professionnelle sournoise délibérément imprécise pour provoquer confusion. Dont, il faut le dire sans gène, s'il ne révise pas son soutien flagrant des frères musulmans, et, donc, conséquemment par-dessus tout, de mettre un terme aux essais déstabilisateurs du monde arabo-musulman, il en récoltera la mauvaise place dans la perspective des mécontentements à venir à même de subir l'affrontement militaire. Qu'au demeurant, qu'on ne le veuille ou pas, l'envoi des troupes turques sur place ne montre aucunement de souplesse en réponse à la médiation koweïtienne apparemment en souffrance. Ce qui refléterait, si le conflit s'aggravait, l'enjeu de l'hypocrisie essentielle dans la géostratégie de toutes les grandes puissances et les pays émergents impliqués dans la portée historique symbolique de la création du CCG. D'autant plus, tous ils n'auront plus, en réalité, le plein contrôle des événements s'il advient par malheur, qu'une dimension nouvelle dangereuse s'y invite dont ils ne pourraient ni les uns ni les autres la présenter comme un succès. Comme ça, d'ores et déjà, l'on peut affirmer, n'en risque-t-on de parler dans le proche futur de Feu état d'esprit des pays du CCG, au vu de la manière dure de pécher par arrogance du Qatar et par surenchère tactique des autres ?   

       Il est vrai, pour rester dans le vif du sujet, le Maroc n'a-t-il réussi de n’interférer dans cette épreuve de force entre les pays frères sans leur demande, ce qui indiscutablement renforce son crédit auprès de Riyad Dubaï Manama et aussi de Doha ? A ce titre, n'est-ce pas il est donc normal qu'on veuille à Washington à ce que le Roi du Maroc s'y rende utile avec le Koweït fort de sa compétence en négociations, convaincu que, si peu qu'on lui laisse l'occasion de montrer son savoir-faire pour les mettre d'accord sur une feuille de route d'application des exigences des uns et de la demande de l'autre en ordonnant l'ouverture des accès aux échanges économiques et commerciaux ? Comme ça, l'on peut dire, le Roi Mohamed VI est parmi les rares personnalités au monde qui peuvent aider à régler le conflit sans épreuve de force, à même de dissiper et effacer à peu près entièrement les traces de la mauvaise humeur de l'Arabie Saoudite des Emirats Arabes Unis et du Bahreïn à l'égard du Qatar. Encore faut-il que cela ne soit pas rendu impossible par des exigences non réalisables, dont, nul ne croirait plus après son implication à côté l’Émir Cheikh Al Sabbah, que le Chekh Tamim ne renoncerait à sa politique pour donner plus de visibilité à sa propre existence. En s'éloignant de la ligne de son père Cheikh Hamad trop investi et enrôlé dans la mécanique des milieux traditionnellement favorables aux frères musulmans, lesquels, comme des stratèges agités peuvent, à tout moment faire exploser de l’intérieur le Qatar si rien n'est tenté de les stopper net. Sorte de conséquence directe de leur bouclage du peu d'institutions étatiques existantes, en plus n'ayant aucunement l'intention de respecter les accords à propos de l'hospitalité qui leur est offerte par le Qatar surtout si la crise prend une dimension imprévue. A bon suiveur, bon décryptage !

jeudi 8 juin 2017

DÉCIDÉMENT, LE PRÉSIDENT EMMANUEL MACRON AU MAROC AU BON MOMENT.

CETTE PREMIÈRE VISITE OFFICIELLE DU PRÉSIDENT FRANÇAIS AU MAROC, NE VIENT-ELLE A POINT NOMMÉ POUR PROPOSER D’AGRÉABLES SURPRISES A L'AFRIQUE ET AU MONDE ARABE.

       Depuis l’avènement du nouveau règne au Maroc, la France a connu la ''Chiraquie'' la ''Sarkosye'' la ''Hollandie'' et aujourd'hui la ''Macronie''. D'autant plus que cette dernière il y a moins de deux ans on donnait pas cher qu'elle parvienne à exister et survivre. Pour les uns, une majorité, c'est une bulle, alors que pour les autres, une poignée d'hommes et femmes plutôt jeunes, un rêve et une utopie. Maintenant, elle est au pouvoir à l'Elysée et risque de rafler la mise facilement au soir du deuxième tour des législatives du 11-18 Juin 2017. Presque après un mois de la passation des pouvoirs du 14 Mai, de surcroît riche en leçon d'humilité de symbolique de témoignage poignant et de démocratie. En ce sens, n'est-ce pas que le nouveau président Emmanuel Macron est considéré sur le curseur politique européen le modèle, ayant l'épaisseur intellectuelle la sensibilité aux dossiers du moment et l'ambition par la capacité d'avoir l'autorité et donc la verticalité décisionnelle qu'il faut pour se défaire une fois pour toutes des eurosceptiques ? Alors même que sur la plateforme africaine, on souhaiterait qu'il soit aussi un président solide carré positif et sincère que la France n'ait jamais eu ces quinze dernières années, et qu'il inspire confiance des chefs d'Etats africains pour dépasser le faux-sacerdoce de la France-Afrique. A même, jusqu'à mettre son image en symbiose avec celle du Roi Mohamed VI du Maroc,  comme une couverture d'ange de ''la foi des winners'' jusqu'à l'accomplissement qui fixerait sans doute sa sincérité morale et politique à l'égard et au service des pays amis alliés de toujours. Pour contrer l'offensive ''hard'' de la Chine  Israël Turquie Qatar Brésil USA Inde et d'autres en terre africaine, laquelle apparemment, elle se veut hostile aux intérêts de la France. C'est même assez confirmé, qu'à l'évidence elle ne récupérera son retard par le choix judicieux que de se mettre en complicité de synergie dans l'action de prospection avec le Maroc désormais facilitateur reconnu par ses réseaux de ses grands investissements qualifiés porteurs et prometteurs.   

       D'autant plus, évidemment que c'est un débatteur-orateur qui éblouit quand il veut ou quand il y est contraint usant d'un charisme jusque là caché, auquel il sait y ajouter la valeur technique car connaissant mieux ses dossiers. C'est pour cela, à ce jour, tout porte à croire qu'il a fait un sans faute, en se mesurant à la réalité des lendemains qui ne chantent pas toujours. D'ailleurs ne l'a-t-il montré chez Merckel en Allemagne et chez les troupes militaires en projection contre le terrorisme au Mali juste après son arrivée au sommet de l'Etat français à l'Elysée, en plus à l'OTAN à Bruxelles et au G7 en Sicile. Devenant par sa poignée longue énergique et tonique face à Donald Trump, l'image même de sa jeunesse dans son rôle le meilleur, montrant qu'il a les coudées franches sans oublier la séquence de réception de Vladimir Poutine à Versailles par la symbolique de l'Histoire de France-Russie. A cet égard, sa visite au Maroc pour le 14-15 Juin 2017 entre les deux tours des législatives françaises, on peut dire qu'il a l'occasion de montrer à l'Afrique et au Monde Arabe qu'il n'est ni un politique brouillon ni un parvenu aventurier va-t-en-guerre. Et qu'au contraire, il est une sorte de concepteur de la marche ordonnée étincelante en meilleure gouvernance à suivre sans cynisme ni absolutisme, ce qui lui servira à éloigner la courtisanerie extraterritoriale et donc de ne se laisser déborder par le rôle des relais susceptibles de provoquer la perte de ses propres jugements sur les politiques suivies loin de la temporalité exécutive France-Afrique. 

       En effet, c'est ce qui pousse, aujourd'hui, les observateurs aguerris à poser la question sur ce qu'il proposera de concret et palpable dans son discours loin des slogans et clichés sur le terrain, pour le co-développement en Afrique d'égal à égal ou en trilogie paramétrique France-Maroc-Afrique et aussi contre le terrorisme en faveur de la sécurité et la paix. Là aussi, loin des postures de langue de bois, il est difficile de ne pas y voir une interrogation sur ses actes ressemblant sans jeu mots à ceux du Roi du Maroc, paraissant tous les deux des visionnaires politiquement extrasensoriels dotés d'inspiration mettant le futur de leurs pays respectifs avec l'Afrique en ligne de mire. A ce propos, concernant le président Macron, n'a-t-il dans toutes ses conférences de presse à ce jour, apparu convivial charmeur et fascinant aussi bien envers les associatifs de la société civile et les journalistes en plus des intellectuels, car ne s'y dérobant presque jamais faisant la part des choses en tant que fin politique non fermé. Sauf qu'il y a un bémol tout de même, de vouloir tout contrôler en matière de communication un peu à la manière de celui qui nie l'évidence tout en donnant l'impression qu'il n'y est pour rien. Forcément, comme ça il donne l'image de l'homme providentiel comme jeune président de la cinquième puissance du monde, qui soi-disant se sacrifie pour ne pas tomber dans le rite de la politique à l'ancienne alors que tout est calculé avec minutie chez-lui. 

       Comme ça, à bien décrypter l'annonce de cette visite prochaine au Maroc du 14-15 Juin 2017 du président Macron avec sa femme, on en devine le visage blêmi des ennemis surtout du pouvoir Boutaflika. Tellement que ce dernier s'est précipité à le contacter par téléphone pour lui demander de faire aussi en Algérie une visite officielle pour respecter la balance à l'ancienne. Surtout, que celle programmée pour le Maroc, elle concerne l'affirmation du premier contact avec le monde arabe en tant que président de la République française, par rapport à ses visites en Tunisie au Liban et en Algérie en période avant les élections présidentielles du 07 Mai d'il y a un moisNéanmoins, même si, il ne se voit pas héros, l'on peut dire pourra-t-il inspirer l'incarnation vivante de l'utopie avec en même temps le durcissement dans ses fonctions officielles en bon pragmatique qu'il est. Parce qu'il n y a aucun doute que tout va bien se passer par son passage au Maroc, dont il ne reste qu'à pousser encore plus loin les partenariats géostratégiques en proposant d'un commun accord des chefs-d'oeuvre de haute technologie et d'expression exclusive en valeur essentiellement gagnant-gagnant entre les deux pays. En s'attaquant, au vu de tant de réussites Maroc-France à des sujets de l'avenir ambitieux, à l'exemple de la consolidation de la lutte antiterrorisme sans répit et sans relâche, comme aussi l'excellence dans la recherche la culture, l'échange universitaire, le tourisme, le numérique et la communication à haut débit, les énergies renouvelables l'agroalimentaire la pêche l'automobile l'aviation et le chemin de fer de haute performance. 

       Alors, de ce point de vue, n'est-ce comme ça l'on peut remonter le temps, sur le vif, pour comparer cette première visite par ce choix stratégique typiquement ''macronien'' du Maroc, à de la mise en chantier de la mécanique de partenariat-association dernière génération qui tient plus de la géopolitique pour faire ses pas salvateurs dans le Maghreb ? D'où l'on pourrait entrevoir des conséquences concrètes dans le prolongement judicieux de son passage au Mali, en continuité avec la bande sahel-subsaharienne africaine via la dynamisation concertée du G5 Sahel avec ses partenaires. En plus, sûrement, il y aura une élévation de la vitesse de croisière dans ses tournées dans le Proche-Orient en notant les appréciations du Roi Mohamed VI qui lui seraient précieuses à ce sujet s'il en tient compte. Pour se voir passer lui-aussi avec moindre dégât psychologique, dans toutes les émotions de la problématique de judaisation d'Al Qods et de la création à outrance des colonies sur les territoires palestiniens spoliés, dans l'attente d'une solution à deux Etats sur la base des frontières 1967. S'ajoutant à la virée stratégique dans les pays du Golf en pleine tourmente diplomatico-politique entre l'Arabie Saoudite Emirats Arabes Unis Bahreïn contre le Qatar, pour le leadership de lutte anti terroriste chacun selon l'angle de sa lecture, afin d'apporter son rameau d'olivier et participer à la désescalade qui s'annonce inévitable au vu du rythme où vont les choses loin des bons pronostics quasiment sur les résultats décourageants qui se profilent. A bon entendeur, salut ! 

lundi 5 juin 2017

LE ROYAUME MAROCAIN NE SERA JAMAIS LA BULLE POLITICO-RÉSISTANTE AU SEIN DU CCG COMME VEULENT LE MONTRER LES ENNEMIS.

POURQUOI LE CCG VACILLE-T-IL DE TOUTES SES RICHESSES, ALORS QUE LA ROYAUTÉ AU MAROC RESTE ORGANIQUEMENT LE BOUCLIER TRANSVERSAL DE COHÉSION ET VERTICAL DE STABILITÉ DU PAYS A MÊME QUE LE GOUVERNEMENT A DU PLOMB DANS L'AILE PAR LE HIRAK A AL HOCEIMA ?

       Ce n'est pas par hasard, que le Maroc a pris chemin à part dans une totale indépendance dans ses relations diplomatiques lors de son retour à l'UA, de son adhésion confirmée à la CEDEAO et de ses non participations à haut niveau de l'Etat dans beaucoup de Sommets sans valeur ajoutée pour lui. Toujours prenant la bonne position, parce qu'il a une vraie colonne vertébrale protégeant verticalement et horizontalement sa cohésion et sa stabilité. Le faisant, tantôt avec douceur sans jamais confondre ses intérêts géopolitiques, tantôt avec énergie caractérisée pour ne s'incliner à aucune pression sans jamais essayer de faire changer d'opinion à personne par le chantage. Mais, cela ne veut pas dire qu'il soit indifférent à ce qui se passe autour de lui ou chez ses partenaires stratégiques, à l'exemple de la tournure gravissime que prend la structure étatique CCG aujourd'hui. Avec la coupure des contacts à même la rupture des relations diplomatiques de l'Arabie Saoudite du Bahreïn et des Emirats arabes Unis en plus de l'Egypte et du Yemen pour le moment avec Qatar qui est montré du doigt jouant le double jeu. En même temps, contre et avec les terroristes depuis l'Afganistan avec les Talibans jusqu'au golf de Guinée avec Daech Aqmi et Boco Haram, passant par l'implication la plus intimiste presque maladive avec les groupuscules de toutes sortes dans la Syrie disloquée l'Irak meurtri le Sinaï fragilisé la Libye tétanisée le Sud algérien en souffrance et la bande sahel-subsaharienne africaine menacée. 

       Effectivement, on peut se poser plusieurs questions sur le positionnement du Maroc, dont, tout le monde le sait en tant que pays souverain mais partenaire stratégique exceptionnel, il en a longtemps anticipé les conséquences de malhonnêteté qui sévit dans les chemins qui descendaient à contre-courant au sein du CCG. N'a-t-il déjà sélectivement fait retirer sa participation militaire de cet axe confusionnel pas clair et pas net, pour se faire valoir épargner de son indépendance décisionnelle sur le plan tactique et stratégique par rapport à certains participants faisant les aides-géo-localisateurs despotes réactionnels à leur guise ? Notamment, dans certains comportements hypocrites à double tendance média-génique à son égard dans son intégrité territoriale de son Sahara, car ne veut pas marcher avec hâte tête baissée dans des montages militantismes politiques unidirectionnels connus. En plus, tout un chacun le sait, la couverture par leur machine médiatique du Hirak d'Al Hoceima en est un autre exemple fumant intolérable des marocains. Malgré qu'on puisse noter que certains de ses journalistes et communicants non inféodés au ''Tandim'' des frères se tiennent avec quelques personnalités de l'autre bord, gentiment par la main alors que leur sérénité voire quiétude est troublée même en se laissant exprès se faire conter des bobards. Mais, n'est-ce pas que c'était prévisible cette tension paroxystique, après le discours de Trump à Riyad à consonance de l'adversité envers l'Iran et les équipementiers-financiers et logisticiens du terrorisme. S'ajoutant à de vives accusations des uns les autres par médias interposés et au brouhaha déclenché après les distillations des messages et câbles diplomatiques dans ce sens ?         

       Néanmoins, à la grâce de Dieu heureusement, la réponse à l'ambiance généralisée conséquence de la mise de la politique de déstabilisation du Maroc jusque dans l'arithmétique des slogans anti actions gouvernementales dans le contexte du Hirak, n'est-ce de prendre acte des séquences extrêmement importantes des réactions revendicatives légitimes des marocains ? Parce que, et ce n'est qu'un point de vue du cri de la raison, les laisser faire ils deviendront encore plus virulents qu'auparavant en se pointant avec des informations à son encontre et en essayant de le coincer ou lui tendre d'autres pièges. A ce propos, n'est-ce pour ça, il faut faire attention au vu de la colère qui diffuse depuis le début du Hirak à Al Hoceima pour éviter la coupure de l'admiration du rôle de l'Etat-Maroc, alors même que tout le monde retient son souffle dans l'attente d'une intervention royale directe dans ce conflit ? C'est vrai, probablement, cela ne doit pas tarder à arriver si l'on se ré-mémorise les conditions de l'intervention royale du 09 Mars 2011 pour calmer les esprits, qui avait laissé à l'époque la chaîne ''Aljazeera'' dans son émoi n'ayant pu réussir l'effroi comme en Tunisie en Libye et en Egypte. Car, autant le dire avec assurance, au Maroc personne ne veut d'une bascule vers l'inconnu à cause de l'inertie établie par le Hirak, surtout après l'approche avortée du gouvernement paraissant n'ayant plus la confiance ni des habitants ni de la société civile ni des syndicats et encore moins localement des partis politiques. Aussi, pour ne pas avoir l'air de céder trop vite à ces revendications légitimes, le gouvernement n'a-t-il raté de se montrer plus pesé plus mesuré dans son examen de situation et donc dans ses interrogations devant les défilés des protestations ? Sachant, que les tireurs des ficelles en Espagne en Belgique et Hollande et en Europe du Nord, avaient fait bouger l'arsenal de soutien du Hirak via la média-génie enragée pour pousser le Maroc à plus de hochement de tête afin de le montrer non intimidé dans sa gouvernance très dure du Rif. Voilà donc pourquoi, aujourd'hui, par rapport à ce qui se passe au sein du CCG la Royauté au Maroc ne sera jamais la bulle politico-résistante comme ce que veulent la montrer les ennemis, alors même que le gouvernement a du plomb dans l'aile.  
      
       Cependant, il est à noter que le Maroc à montrer qu'il sait lire et décrypter les messages distillés par les malfaiteurs de la propagande, les considérant un groupe du mal qui s'est joint à ses ennemis résiduels connus à l'UA à l'UE et à l'ONU. Comme ça, cette fois, on peut le confirmer, et même qu'il les ait prévus depuis le démarrage du Hirak, il supporte mal les reproches en interne de leurs nombreux missionnaires-émissaires vendeurs de leurs âmes. De sorte, sans aucun doute, il va pousser à ce que le spectacle désolant de bizarrerie gestionnaire des crises sociales économiques culturelles et politiques, sera vraiment bien fini non pas en rechignant mais par la prise en main de ce dossier sans crainte. Notamment, après les derniers appels ici et là des marocains à dépasser ce statu quo devenu ingérable par rapport à l’état des lieux et aussi vis-à-vis des objectifs à atteindre pour apaiser la situation. De surcroît, en plus, pour éviter le bradage du savoir faire pour s'en sortir par la bonne gouvernance usant de la compétence le sérieux et la mobilité pour le compte de l'instauration et la régulation de la confiance. Comme ça, si Dieu le veut, les pas désordonnés du gouvernement prendront fin, et les parades de ses coordonnateurs walis et gouverneurs ne feront plus rire les observateurs avertis du Hirak à cause de leurs gestions non politiquement bien mûries. Effectivement, à ce titre tout se fera avec respect de compétition sur les idées loin de ce que colporte la média-génie anti Maroc, d'où, eux s'ils changent de braquet et d'intention de leur calibrage psychologique, comme aussi les habitants sans exception d’obtempérer, ils s'en sortiront tous vainqueurs sur l'incertitude et la sinistrose qu'on veut leur imposer par le Hirak.

       A l'évidence, comment ça se fait qu'en 2017 il n'y a plus d'hommes politiques d'envergure pour aider à assainir la situation de cette ambiance confusionnelle rédhibitoire, pour protéger les acquis auprès de l'opinion publique en général. Est-ce que, le fait d'attendre l'intervention royale pour se dégager de cet état de fait, ne pousse à appeler à réfléchir à secouer les cocotiers pour modifier cette donne de chasse seulement de tête bien faites ? Ceci, par ailleurs ne veut pas dire qu'ils n'aient rien fait ! Mais les marocains ont besoin de voir de nouvelles têtes, bien sûr sous la tutelle du Roi Mohamed VI pour aller de l'avant avec expression de volonté très forte par la capacité de faire bouger les choses et se protéger des applications des malveillances usant de méthodes presque pédagogiques modernes. Comme ça, ce serait l'infusion principale de nouvelles pratiques de l'Etat-Maroc avec les revendications des populations, surtout du point de vue socio-économique en matière de sa relation avec le processus de la régionalisation déjà enclenché. Afin de dépasser, les tartuferies voire partisaneries-âneries qu'on enregistre ici et là de la part de quelques présidents de régions attisant la colère de leurs administrés, par leur comportement dommageable et décisions relevant de la désolation si ce n'est la dérision. A présent, il n'est plus question pour les habitants du Rif comme partout dans les régions enclavées, de se laisser traîner par le bout du nez par les nouveaux maîtres de la discorde. Et qu'en plus ils feignent de ne pas les comprendre à même de combattre par tous les moyens les résistants les plus avertis qui se réjouissent seulement du volet revendicatif social économique culturel sportif et éducationnel.

       Néanmoins, n'est-ce là où l'Etat doit prendre ses responsabilités pour ne laisser aucun élu quel qu'il soit se prendre pour l'intouchable, comme si, paradoxalement son élection lui permet de faire partie d'une caste sacrée ? Ce qui donne de la matière aux machinistes sous-cale du Hirak pour augmenter la pression, sachant qu'à terme ça ne fera que provoquer discorde-désordre-anarchie ''Fitna'', ce cancer dont il sera difficile de s'en débarrasser. Assez donc du laisser-aller ! Seul le bien-être des marocains doit compter, sans tapage des ''Bendirs'' d'acclamations intentionnelles propagandistes revenant souvent dans les conversations pour le bénéfice de tel ministre ou tel coordonnateur gouvernemental. Assez donc de la pétulance et de la mauvaise foi ! Assez de la confusion des genres en perspective de sauvegarde des avantages ! Assez du népotisme criard et même vulgaire entachant l'image du Maroc nouveau ! Assez du maintien de grands écarts entre les territoires les provinces et les régions ! Même si, il faut le dire, le monde rural n'est pas forcément pur et sans tache à cause de ses notables qui semblent lui être attaché en renforçant le clientélisme électoral par des attitudes border-line de la légalité qui n'a rien à voir avec le développement. A bon suiveur, bon décryptage !   

vendredi 2 juin 2017

LE RIF MAROCAIN EST-IL TOUJOURS AU CŒUR DE L'ALLIANCE MSG (MOUVANCE-SAGESSE-GOUVERNANCE) OU H3 ( HIRAK-HIKMA-HAKAMA) QUI BAT DE L'AILE ?

POURQUOI AU RIF, CETTE ALLIANCE H3 PREND ENCORE PLUS DE TEMPS SANS Y ARRIVER A TROUVER LA MEILLEURE RECOMBINAISON POUR DÉPASSER LES RAPPORTS DE FORCES ?

       Faut-il le rappeler, avec le Hirak d'Al Hoceima malgré les frottements rarement jusqu'au sang, l'Etat-Maroc n'est-il conditionné de se prévaloir de son respect indéniable des droits de l'homme que la communauté internationale lui reconnait ? Preuve en est son élection à la vice présidence à la quatrième commission de l'ONU, parce que déterminé de continuer de redorer son image qu'il a méticuleusement construit page par page, accords après accords, geste après geste. Histoire de ne pas s'en détacher quelle qu'elle soit la situation et les degrés de ses impacts sur l'image de sa feuille de route tracée par la dynamique en marche de la volonté royale. Même si, aujourd'hui, les ennemis à l'UA à l'UE et à l'ONU par l’intermédiaire de lobbys et groupes maîtrisant parfaitement les codes de bascule vers la sinistrose voire l'incertitude par des pratiques saugrenues, veulent la maculer de taches indélébiles sinon la lacérer entièrement pour se voir rassurer sur leurs perfidies préconçues. Dont, ils savent aussi communiquer par d'autres aspects via référentiels non moins bigarrés mais très bien ficelés, et ce au service du désordre et du chaos internationalisé qu'ils veulent instaurer coûte que coûte au Maroc. D'abord, par des partages d'images mortifères et gestes funestes sur la toile du Net, en l'occurrence assez graves pour faire peur risquant de rendre vulnérables les petites gens. Ensuite, par le non respect des fenêtres de la démocratie s'ajoutant au rush dés-informationnel avec un objectif de forage dans l'histoire de la conscience des habitants de cette région. Et ce, depuis la guerre du Rif pour provoquer le doute existentiel identitaire en l'exacerbant davantage, passant sans rentrer dans les détails par la mésaventure qui fut arrivée avec Oufkir sous Hassan II, et qui ne reflétait aucunement l'état d'esprit des marocains. Allant, jusqu'à répéter selon les circonstances les différents leviers à front renversé des mouvances protestataires de 1983-1989, sans oublier les conséquences du séisme 2005 à même d'en faire la promesse du Hirak d'aujourd'hui en 2017. 

             Néanmoins, pour l'Etat-Maroc depuis l’avènement du nouveau règne, par ce constat n'est-ce pas que tout lui parait absurde avec le Hirak d'Al Hoceima là devant lui ? Alors qu'il a tout fait par l'IER (Instance Équité et Réconciliation) sans compromis préétabli d'évitement de cette bascule, pour faire du Maroc un cas d'invention d'une méthodologie reconnue de par le monde. Dont, aujourd'hui on croit rêver, en voyant la stupéfaction gouvernementale atteindre son comble, notamment,  après ses interrogations sur les manifestations de retour en arrière qui ne s'arrêtent pas et les revers de non réchauffement de l'alliance MSG (Mouvance-Sagesse-Gouvernance) ou H3 en arabe (Hirak-Hikma-Hakama) qui bat de l'aile. Et pourtant, au-delà du ''mektoub'', au vu de cette dichotomie des parcours croisés à cause des injustices sociales de la ''Hogra'' administrative et du rétropédalage gouvernemental en matière de cible de choix pour évacuer l'état de stress et de peur, on ne peut pas dire que l'Etat-Maroc sous Mohamed VI n'essaye pas de relever le Rif au plus haut niveau de la parabole du développement pour ne pas sombrer dans le trou noir. Pour preuve, l'occasion en 2015 d'en faire d'Al Hoceima l'un des phares de la méditerranée (Manar AL Moutawassit), par toute une série d'étapes d'enclenchement des vrais changements stratégiques en infrastructures et projets d'envergure structurants. Sauf que, le suivi gouvernemental n'en a pas été au rendez-vous, n'ayant montré aucune disponibilité d'accompagnement avec l'argent institutionnel mis à disposition dans la loi programmatique budgétaire, parce que, le Rif ne répondait pas à l'idéologie du PJD trop benkiranisé mais plutôt à celle du PAM. Comme quoi, c'est toujours le citoyen le premier sur qui ça tombe comme une bombe ce genre de comportement de partisanerie-ânerie !

       Désormais, n'est-ce là, par ailleurs, le vrai défi de l'Etat-Maroc par des actes d'ultra-transparence dans la Hakama, pour ne plus paraître ahuri par l'animation de l'atmosphère de suspicion existante au vu du retard enregistré dans ce dossier par le laisser-aller le désappointement et la désinvolture de l'Exécutif ? D'abord pour mettre en valeur la fonction d'entraide et accompagnement par la logistique de déglaciation de la confiance avec les habitants du Rif et aussi de circonscription de la géolocalisation de sécurisation du Hirak en la maintenant à son expression minimale. Puis, pour soutenir leur mise au point par la captation des cris de détresse des habitants glissant vers la tentation, pour les faire sortir de cette crise de confiance avec les représentants de l'Etat. Non seulement par l'effacement des souvenirs de la confusion qui grouillait et qu'au demeurant continue de l’être ici et là loin de toute réalité sur le terrain, mais aussi par l'évitement de les englober dans un champ de vision maléfique par  suite d'installation de SAS communicationnels d'un temps révolu. Alors que, d'ores et déjà, on peut le confirmer il y a heureusement un autre regard communicationnel positif, sur l'actualité qui s'y greffe notamment de la part de certains témoins étrangers non corrompus et non inféodés aux ennemis du pays. Ce qui ne donne plus l'impression que le Maroc est dans une boule de neige qui s'agrandit rapidement le mettant dans un mal social de la conspiration dirigée par les secoueurs des risques de la contrariété de l'inquiétude et du détachement de l'identité nationale. Qu'en effet, les profiteurs malfaiteurs qui se positionnent derrière sans aucune gène, préfèrent l'utiliser pour en tirer le meilleur parti de la situation et donc laisser la population sur le carreau. Bien sûr, on ne peut pas dire qu'on ne le savait pas après le déclenchement du décompte dangereux du Hirak, dont tous ils continuent de l'attiser avec malice insoupçonnable pour les bleus et espièglerie certes déconcertante pour le commun des petites gens.   

       Cependant, c'est vraiment important de se projeter sur le court terme car qu'il y a reprise des esprits maintenant que déjà plusieurs phases particulièrement sensibles sont presque dépassées, du fait qu'il y eut des retrouvailles de l'Etat-Maroc avec ses capacités réactives inclusives. Dans des formes assez acceptables de tous, d'où l'on peut dire qu'un autre travail par la sagesse (Hikma) et la clairvoyance du Roi Mohamed VI va commencer avec sûrement un potentiel pratique rechargeable de bonnes nouvelles pour la réussite sans ambages. Ce que possiblement, potentiellement, serait le fait de respect de la dignité des marocains dans les normes des calendriers d'exécution des chantiers ouverts sociaux culturels cultuels sportifs administratifs sécuritaires et surtout économiques. Par la voie de transition au nouveau concept de rentabilisation du temps et l'espace par les coordonnateurs gouvernementaux, avec abnégation et rectitude sans repos ni relâchement. Qu'auparavant, par ailleurs étaient malheureusement dus à des cycles de leur habitude de la gaieté et de l'attirance de déambulement de chantier en chantier sur tout le territoire sans résultat probant. En plus, sans savoir que c'est fait avec l'atroce sensation du peuple vis-à-vis d'eux qu'ils ne sont pas à leur place, du moment qu'il y a absence de contrôle de l'efficience si ce n'est pour seulement se porter sur la vitrine d'Alaamzine. Car, usant d'insouciance joyeuse toutefois trop lointaine de l'adaptation aux exigences des revendications légitimes et des formulations criardes des populations sur l'isolement de leurs contrées enclavées à l'exemple de la ruralité à Chefchaouen-Taounat-Krouchenne-Zaouiat sidi hamza-Aknoul-Tafraout-Bouanane-Zair-Ait Daoud-Chichaoua-Anergui-Aghbalou nkardous-Aglou-Agdz-Alnif-Tandite et beaucoup d'autres. 

       C'est vrai, maintenant quand on regarde de près cette problématique, ces coordonnateurs donnent l'impression à chaque occasion, d'aller passer leur week-end et permission dans les clubs de villégiature parfois à l'Etranger aux frais de l'Etat. A cet égard, bien évidemment, on avait craint qu'il n'eut une fracture insurmontable entre le Rif et le reste du Maroc par suite à cette aberration comportementale d'en rajouter une couche. D'autant plus, qu'il y a des séparatistes cachés derrière malgré que beaucoup de leurs émissaires porte-flingues en interne le nient, qu'heureusement il n'en est rien d'arriver aux yeux du monde. Etant donné qu'on est dans le symbole, même si, ça demandera encore plus d'efforts pour que les plaies sociales se cicatrisent vite. Sachant, que ça va conduire à la stabilité du pays par le retour à la sérénité responsable, notamment dans l'exercice des séquences de gouvernance compensatoire future à tous les niveaux de l'Exécutif. Loin des mécanismes peu ou pas contraignants d'antan, pour qu'aucun marocain même s'il est obligé pour raison valable à s'arracher d'une terre qui lui tient au cœur ne se sente en manque d'affection identitaire marocaine. D'ailleurs, n'est-ce là où il faut continuer à dénoncer avec véhémence toute manipulation d'atteinte à l'identité marocaine qui est en fait un crime impardonnable. Pour montrer que c'est un destin commun à tous les marocains sans exception et affermir la résolution du Maroc sans contestation, pour ne jamais ruiner la pérennité de l'Etat séculaire. Comme ce qu'ont fait certains imbéciles en commettant l’irréparable par des gestes absurdes,  jusqu'à déchirer leurs passeports n'allant pas dans le sens de solidification des rapports entre tous les marocains. A bon entendeur, salut !