dimanche 21 décembre 2014

APRES LE SEISME DU MONDIALITO, EST-CE QUE L’EXECUTIF MAROCAIN SOUS BENKIRANE SAURA DANS LE FUTUR ETRE A LA HAUTEUR DE L’AMBITION DU PEUPLE ?

HALTE AU DÉPOUILLEMENT DE LA VALEUR MAROCAINE METTANT NOS DIPLOMATES DANS L'EMBARRAS !

       Après les hautes instructions de suspendre l’activité du ministre Ouzzine en ce qui concerne Attadahora Al Aalamia le Mondialito dont le club Real Madrid en est le vainqueur, l’enquête ouverte concernant le fiasco du complexe Moulay Abdallah de Rabat s’annonce prometteuse voire fructueuse. D’abord sur le défi auquel le gouvernement est confronté pour que l’état d’esprit qui sévit dans ses rouages puisse changer. Ensuite sur les impératifs du maintien de la HIBA de l’ETAT à mettre en place des investigations dans l’impartialité totale, notamment sur ce que tout le monde appelle désormais à tort où à raison l’affaire Ouzzine. Evidemment la montée au créneau des partis de l’opposition n’est pas fortuite, même s’aventurant sur un terrain aussi mouvant concernant les gestions gouvernementales, dès lors qu’il y a des casseroles qui traînent encore ici et là d’un passé pas lointain.

       En cela le peuple marocain toujours en supra-symbiose avec son Roi, est certainement aux anges pour connaitre enfin les soubassements et rebondissements dans cette affaire incroyable. Néanmoins, et c’est vrai, au conseil du gouvernement du jeudi 18/12/2014 qui a lieu sans recours au thème décisionnel à propos de la responsabilité politique du ministre Ouzzine, tout le monde a eu une impression d’essai d’évitement du scandale ? De par la mésestimation de la teneur des entrechoquements provoqués au sein de toutes les couches sociales marocaines en l’occurrence, dont le chef du gouvernement s’en trouve aujourd’hui en mauvaise posture.

       A l’évidence, si on se réfère d’un coté à quelques messages-liens sur les réseaux sociaux au demeurant inondés de règlement de compte et contrevérités bottant en touche, on comprendrait la demande de la tête d’Ouzzine par les faiseurs de la chronique antigouvernementale. Contrairement de l’autre, concernant les sorties médiatiques figées par la prétention et le snobisme ridicule notamment de la part de quelques personnes du sillage proche du ministre, on en verrait une recherche à s’introduire dans la brèche à cause de la certitude de Benkirane que ce n’est nullement un drame national. Cependant, quelle mouche l’a piqué pour parler de la sorte au nom du peuple dans ce cas très sensible, alors qu’il n’ait eu que 18% des suffrages exprimés dans les urnes le vendredi 25 Novembre 2011 ? Mais que les choses soient claires, pourquoi alors cette continuité d’irruption des dénis des réalités de la part de Benkirane face à la dramaturgie provoquée ? N’est-ce pas le cas est tellement gravissime ayant égratigné la valeur morale du pays à l’international touchant en plein cœur Al Karama du peuple marocain ? Dont, finalement, tout l’Exécutif ne pourrait par une résistance quelconque réinventer d’esquive en donnant l’image de marché aux puces où tout est permis.

       N’est-ce là où le chef du gouvernement a failli, ne sachant pas que ses propos seraient incompris par la majorité des marocains, d’autant plus oubliant que l’Etat est le garant de la dignité du peuple. Une faute caractérisée presque impardonnable du chef du gouvernement, l’ayant aggravé par son attentisme inexpliqué. Ce qui rappelle le cas de la colère des populations de Guelmim Sidi Ifni Tiznit Inzgan Tafraout Ouarzazate Zagora Sraghna Chichaoua et azilal, après celle des cieux sous les déchainements d’une pluviométrie inhabituelle sachant que la météo nationale en avait parlé avec insistance et professionnalisme. Qu’heureusement, comme à l’accoutumée les directives royales l’ont rattrapé restituant dans l’urgence un peu de dignité aux sinistrés, comme aussi aujourd’hui dans les traitements des priorités d’Al Fassad dans toute sa structuralité et ses prolongements dans l’affaire du complexe Moulay Abdallah.

       D’ailleurs pourquoi Benkirane s’est-il engouffré dans ce dédale ahurissant, comme stratégie de sa riposte qualifiant l’affaire de non catastrophe nationale, alors même que le ministre est pratiquement jeté en pâture ? Ce qui se traduit déjà par une recomposition et reconsidération des propos de quelques défenseurs, qui se croyaient inébranlables dans leur conception d’appréhender les mécontentements au sein du bureau politique d’Al Haraka Achaabia. A cet égard, pourquoi Benkirane en préambule de questionnement de ce conseil de gouvernement a-t-il en plus essayé de montrer à mots feutrés, qu’il ne veuille anticiper les conclusions de la commission d’enquête ? Semant le trouble chez les analystes politiques, à même de ne pas s’offrir sa légitimité constitutionnelle d’examiner les manquements à la participation positive au grand chantier de la probité surtout dans ce cas précis, et, dont son parti en avait fait son leitmotiv électoral. Sauf qu’en tardant de le faire, ne se souciant du fait de l’encombrement de maltraitance des consciences des marocains, mais seulement essayant de sauvegarder la cohésion de sa coalition pour continuer à gouverner à sa guise, n’a-t-il de fait enfreint la ligne de démarcation excitatrice de la conscience collective marocaine ? Dont certains n’en comprenant ses tergiversations, s’en sont risqués de le faire passer pour celui qui concrétise le bras de fer politicien dans les méandres idéologiques diversifiés dans sa coalition et au sein de l’Etat.

       En ce sens, objectivement au demeurant, même certains des ministres marchent encore à contre-modèle de la bonne gouvernance, qu’en effet est dépendante de leur fiabilité et surtout le non solidité de leurs actions sur le terrain. N’est-ce pas qu’il a fallu plus de cinq jours pour que son gouvernement sorte de sa tétanisation, s’étant resté hagard sous les menaces du malheur qui frappait les provinces du Sud et Sud-Est ? On dirait, malheureusement que sa façon de gouverner  pèse tellement sur ses recettes de gouvernance pour s’attaquer aux aléas par la réalisation des  priorités. En plus et de l’avis de tous les scrutateurs politiques, il montre une faiblesse d’intégration rapide des choses, ne s’attelant même pas aux luttes contre les dépravations. Telle la corruption endémique dont le Roi Mohamed VI ne cesse d’en appeler dans tous ces discours à l’arrêt de cette marchandisation de ce contre-modèle. A ce titre, au cas où on l’aurait oublié, ça a atteint une amplitude et redondance insupportables dans la marche gouvernementale. En effet, n’est-il temps pour tout le monde de sortir de ce genre de domestication de fourberies corruptrices qui rongent le Maroc ? Tout simplement en usant d’un NTM (Nouveau Tempérament de Modélisation) au déterminisme politiquement fondé sur la vraie prise en considération de la responsabilité politique pour éradiquer ce fléau ? Et ce, non sans s’éloigner des embastionnassions emphatiques de lutte contre la corruption autour de personnes enorgueillies ici et là, lesquelles, profitant de surcroît du contexte difficile de l’évolution des mentalités à ce propos.

       Justement, après la mort tragique du ministre d’Etat Baha, une chose est sûre, Benkirane se sent de plus en plus coupé du SVP (Service de Validation Politique) en intra-muros du PJD, au point de se voir déjà condamné à durer ce que durent les cultures maraîchères trop arrosées. D’abord par suite du fait du fil d’actualités des affaires nombreuses et du réveil sociétal marocain en simultanéité de réactions comme aujourd’hui à ses dires incompris en tant que chef du gouvernement dans l'affaire Ouzzine. Et, aussi à ses incartades de méchanceté gratuite, parfois dans un Tcharmil linguistique même dans des lieux de souveraineté comme à l'hémicycle. Puis en perspective par rapport à l’effectivité de la levée de l’impunité des responsables politiques où autres en fonctions étatiques, dans toutes les circonstances en relation de tout manquement au devoir et au serment devant le Roi. Et ce, pour se mettre à hauteur des ambitions de la constitution du 01 Juillet 2011 de grande plus-value de démocratisation dans tous les domaines. Par conséquent de ce point de vue, quand est-ce que Benkirane cessera-t-il de farder sa pensée concernant la véritable nature de la gouvernance dans certains ministères devenus nids de crabes aux palmarès aucunement reluisants? Et ce, afin de restituer son rôle à l'Etat, parce que sinon on en souffrirait encore de la gouvernance-gabegie version 2015 Benkirane-dépendante... A dire vrai, cela donne des insomnies à d’autres dans la coalition gouvernementale, se démarquant de ces scénarios de dépannage par l’incompétence au niveau des cabinets et antichambres ministérielles. 


       A ce titre, ces nouveaux serviteurs ne font-ils vraiment du n’importe quoi, en rabaissant de facto la montée en puissance de l’action gouvernementale, parce qu’ils y participent au dépouillement direct et indirect de la valeur de l’effort consenti par l’Etat. Voilà pourquoi il faudrait sévir, partant de ce constat de base se résumant hélas comme leur conceptualisation atemporelle de leur mobilité relationnelle partisane où consanguine. Dont en fait, ils s’en sont aidés pour en faire des prouesses administratives de tricheries voire même des leurres, en s’accaparant de l’expansion des prérogatives de leurs ministres ne semblant aucunement préoccuper même sachant la vérité. Pour cela, ne faudrait-il pour Benkirane d’éviter l’effet tunnel d’aspiration du contre-modèle de cette affaire honteuse du terrain Moulay Abdallah ? A BON SUIVEUR BONNE LECTURE !