jeudi 30 juillet 2015

AH CE DISCOURS OU LA TRADITION DE DISCRÉTION SUR LA FIABILITÉ FONCTIONNALITÉ ET GOUVERNANCE ADMINISTRATIVE MÊME CONSULAIRE EST DÉFINITIVEMENT LEVÉE !

UNE LECTURE POINTUE AU-DELÀ DE LA QUALITÉ ET STRUCTURALITÉ  DU DISCOURS ROYAL DU SEIZIÈME ANNIVERSAIRE DE AID AL ARCH (30 JUILLET 1999-2015) !

       C’est vrai, le décryptage de ce discours par la prise en compte de sa matérialisation, constitue un exemple direct de s’inquiéter des pratiques administratives d’un temps révolu. Il faut le reconnaître, c’est un des plus significatifs servant une et une seule idée, celle du bien-être des marocains sans distinction dans le respect strict de la constitution. Pour cela, est-ce que les observateurs avertis ne pourraient en voir un appel front à déstructurer l’ordre socio-administratif malsain existant au Maroc et aussi à l’Etranger au sein de certains consulats ? Et donc, à triompher de ses tentations n’ayant inventé que la clause du laisser aller, se conjuguant d’opportunisme en droits et devoirs en faveur d’une proportion d’individus hommes et femmes ? Mais, quoi qu’il en soit, tant les problèmes de portance de cette vision par les partis politiques resteront contradictoires, on ne peut qu’être désolé de voir encore par ci leur compromission et par là leur complaisance pour raison facile à comprendre.

       Pourtant, avec la cascade de la nouvelle génération des discours royaux, ne peut-on affirmer qu’un mythe est né ? Celui, qui permet de croire à l’option-exception pouvant enthousiasmer les marocains passionnés non pollués et non bruyants, de rester droit dans leurs bottes pour honorer cet appel prestigieux. Du moins, espérer que ça soit réalisé de sitôt pour faire face aux dépravations aux tentations et à l’importation d’idées sortant de la ligne-conduite du rite malékite d'obédience sunnite. Et ce, dans la dignité et le respect des institutions au nom de la singularité des marocains, par ailleurs s’ouvrant facilement sans complexe aux langues et aux cultures du monde. Même si, et c’est vrai la situation d’une grande part parmi eux reste difficile, montrant aussi un manque flagrant dans la requalification socioéconomique de leurs contrées et communes que ce soit dans le rural et dans la périphérie des villes. Et c’est là ou il y a un point d’interrogation, les marocains résisteront-ils aux façonnages similaires des partis politiques ne leur apportant aucunement d’amélioration dans leur vécu. Parce que, continuer de parler de perspective de croissance sans incidence sur le terrain pour les les précaires et démunis d’entre eux, n’a évidemment aucun sens ni valeur ajoutée sur l'appréciation de la gouvernance.

      A cet égard, en dépit du démarrage du processus électoral 2015-2017, la question qui taraude les observateurs c’est comment expliquer à l’Etranger l’attitude généralisée des sous-traitances d’alliances contradictoires entre  partis politiques. Sorte de plan B insolite, mais assumé incroyablement par les partis sans prévenance ni prévalence et encore moins d’équivalence d’attirance pour répondre aux exigences des électeurs voyant leurs communes enregistrer des retards flagrants en bonne gouvernance, malgré les efforts consentis dans le cadre de l'INDH. Surtout quand les chefs ne laissent de choix aux récalcitrants frondeurs déçus et autres rebelles, que la soumission la démission et/où la pratique de la transhumance avec couperet de l’article 61 de la constitution sur leurs têtes. Levant ainsi une sacrée pagaille à l’horizon proche de la régionalisation avancée, dont les échos-récits des tractations-transactions n’en traduisent que translocations aventurières passionnées plus ou moins mûrement réfléchies défiant les pronostics. Ce qui montre en gros, la périlleuse condition des uns et des autres de se refaire un destin politique, dont la surprise serait évidemment de découvrir qu’ils brassaient des rêves chimériques.

       Alors à propos de ce dilemme, ne faut-il au moins dénoncer ses plateformes politiques aux penchants échangistes n’aboutissant qu’aux gouvernances similaires comme celles que pourrait faire un parti unique ? De quoi penser sans hésiter à la désolation électoraliste populiste sans programme d’application intégrée, ni ‘’Ijtihad’’ politique de propositions concrètes quantifiables et réalisables. Et, dont on n’en a vu jusqu’à présent que manipulation de ces procédés devenus habituels, où chaque postulant-concurrent espère avoir la même chance d’être élu sous n’importe quelle étiquette politique. Malheureusement, c'est fait en grande partie à cause de l’indifférence et l’insouciance des électeurs, parce que ne sachant à qui ils ont affaire pour lui faire le salut électoral par le bulletin de vote. Bien sûr dans ce cas, bonjour les dégâts politiques par suite d’amalgames qui s’en suivraient parce que ne feraient que fédérer les programmes bla-bla des partis.

       En effet, dur comme fer d’entendre le discours royal d’Aid Al Arch du 30 Juillet 2015, sans en déceler les commandements entre les lignes et les révélations carrément en clair. D’ailleurs n’est-ce là un coup de semence en pleine croisière de la coalition gouvernementale néoconservatrice qui s’amuse, pour attirer son attention sur la préférence de l’action au service des marocains ? D’autant plus, ne s’agit-il d’un discours de vision claire de l’avenir qu’au demeurant s’inscrit dans l’esprit de la réactivité du Roi au printemps marocain 2011 ? Et, d’où il en a dégagé des réflexions par suite de radioscopie de la réalité relevant de l’évaluation des besoins du pays à moyen et long terme dans tous les domaines. Rappelant, notamment, à qui veut l’entendre, son désir d’objectiver encore plus l’accélération du développement tout azimut à court terme, sur des bases conformes aux potentialités créatrices d’emplois et richesses locales de proximité. Dont, maintenant tout le monde le sait qu’elles font partie des conclusions du dernier rapport du HCP (Haut Commissariat au Plan), ayant mis le gouvernement au pied du mur des enseignements tirés du recensement national de Septembre 2014.

       En revanche, s’il y a une référence majeure sur le ton la structure et la charge politique de ce discours, c’est bien qu’on en déduit qu’il s’agit d’un label relooké et assumé pour le bien-être des marocains. Qu'aujourd'hui il est bon pour les décideurs dans les chancelleries marocaines de s’en ressourcer, pour systématiser les réflexes de création de communication directe de respect sans tabous ni tergiversations avec les marocains de l’Etranger. Et ce donc, pour générer plus d’espoir et d’assurance chez-eux, qu’ils soient étudiants chercheurs travailleurs où entrepreneurs petits et grands, et tourner la page de leur peur d’affronter les rouages consulaires. Ne serait-ce que sur le plan symbolique, même si, comme à l’accoutumée certains pseudo-diplomates zélés se croyant au dessus des lois, ne manqueront de s’y en prendre à ce label d’appel à la bonne gouvernance. Parce que, n’ayant appris à s’atteler qu’aux affaires au détriment des doléances des MRE, parfois jouant exagérément les chefs d’escales sans le moindre gène. Ce qui n’augure de leur part d’aucune volonté de changement d’attitude, en référence à leur relation consanguine et/où partisane avec l’élite diplomatique du pays. En cela, le petit peuple des MRE n’était-il en droit de ne pas se plaire dans leurs comportements borderline de la constitution, et les dénoncer auprès de Sa Majesté lors de ses visites officielles et privées ? En conséquence de quoi, apparemment, on n’est pas loin du grand moment du coup de secouement des cocotiers pour les faire déguerpir des responsabilités dont ils en sont indignes.

       Néanmoins dans ce cas précis, si dans ce discours il y a en liminaire des critiques à l’égard de l’Exécutif, il ne faudrait en aucune façon sous-estimer leur impatience de voir leurs doléances prises en compte. A cet effet, est-ce que la coalition gouvernementale s’apprête-t-elle à revoir sérieusement son comportement autiste, de surcroît promoteur-inducteur de leur non intégration dans les institutions constitutionnelles. À l’évidence en conséquence au cas où elle n’en soit couronnée électoralement, irait-elle jusqu’à décider de sauter le pas de relever les défis d’accompagnement de l’offensive diplomatique royale, de la renaissance cultuelle saluée de toute la communauté internationale, de l’anticipation sécuritaire anti terroriste y compris Daech, de la réforme de l’enseignement et de la formation professionnelle en lui donnant sa vraie valeur  ? C’est dire l’examen de conscience politique qui l’attend pour une vraie validation démocratique d’intelligence du champ politique marocain, quel qu’il soit le résultat aux communales et surtout aux régionales.


     Pour un Été de surproduction de tension électoraliste sur tout le territoire national, c’en est un ! Entre malheurs des uns ne comprenant rien et heurs des autres à même les protagonistes du champ politique se trouvant dans l’expectative face aux relents du discours royal. En plus s’ajoutant à la préméditation terroriste paroxystique dont on découvre la diffusion inquiétante qu'heureusement les services sécuritaires n’en laissent rien passer à travers leurs filets de surveillance et épiage. N’en parlons pas aussi de la mouvance incompréhensible de délinquance-violence-Tcharmil relayée sur les réseaux de partage sur le Net. A bon entendeur Salut !

dimanche 26 juillet 2015

QUITTE A DÉPLAIRE, NE FAUT-IL DIRE MERCI A L’ALGÉRIE LA FRANCE ET L’IRAN ...?

LA SINGULARITÉ MAROCAINE DANS LA LUTTE AVEC BRIO ANTI DAECH, NE PROTÈGE-T-ELLE LE PRESTIGE DE L’ETAT A L’INTERNATIONAL ?

       Aujourd’hui le Maroc s’inscrit plus nettement dans un développement socioéconomique reconnu, dont le mot d’ordre est de s’imposer en tant que locomotive en Afrique. En s’affirmant capable de relever les défis d’une façon qui n’est pas seulement conjoncturelle contractuelle, mais structurelle irréversible. En plus de devoir chemin faisant abolir la corruption et le caractère rentier dans tous les arcanes de l’administration même en opposant ses versions. Surtout à un moment où il n’en demeure pas moins que le coté cultuel d’obédience sunnite selon le rite malékite ciment de sa cohésion sociétale, demeure aussi sa force. Y compris dans ses structures institutionnelles luttant sans ambages contre l’amateurisme dans ce domaine très sensible, pour ne laisser cette arme entre les mains d'aventuriers. En cela il faudrait l’affirmer avec force à chaque occasion, car c’est une implication de tous les marocains marquant leur volonté d’équilibre des pouvoirs constitutionnels sans les avantages des uns sur le dos des autres.

       A cet égard, il n’y a aucun doute sur le fait qu’il y a là un enjeu politique de taille, s’agissant de renforcer le pouvoir de l’Etat-Maroc dans sa lutte actuelle anti Daech. De surcroit, rien qu'en usant du sacro-saint prestige de respecter ce qui est le cœur du message de la constitution dont il jouit depuis le Oui référendaire du 01 Juillet 2011. Et ce, malgré qu’il existe des mouvements contrariés dans leur ordre plutôt désordre de leurs pensées par cet état de fait, ne voulant voir leur propre pays émerger sans leur contribution de sous-traitance d’agendas étrangers. N'est-ce d'ailleurs ce qui arrive à la Turquie laïque, n’ayant pas pris la mesure de la dangerosité de Daech pour raison de compatibilité de conjoncture en profondeur stratégique, et dont elle commence à en payer les frais de ce relâchement ? Voilà pourquoi qu'en ce moment crucial le Maroc choisit de s’affirmer de plus en plus, avec une force d’idées et actions inédites au temporel et au spirituel par l’action du souverain sur l’échiquier diplomatique international. Ce qui rend tout à fait acceptables toutes les initiatives sociales économiques culturelles cultuelles et même politiques sécuritaires venant de sa part, parce que s’inscrivant dans la référence de la feuille de route de sa constitution très en avance. Contrairement à d’autres pays pas lointains, dont le combat de leurs hommes décideurs n’est autre qu’une glissade dans l’abîme déstructurant de la volonté de leurs peuples. Un phénomène devenu de façon récurrente un gâchis dominant dans leurs plateformes politiques, malheureusement sans aucun espoir de guérison jusqu’à peut-être séparation s’ensuive entre les peuples et ces hordes inconscientes.

       C’est vrai, après ce descriptif hallucinant, ne peut-on évoquer que la terreur voire le malheur que provoque l’EI (Etat Islamique) Daech partout ou il s’implante, renseigne sur l’état d’esprit n’usant que d’extorsions exactions et vengeances insoutenables. Aussi, dans cet exercice au fil d’événements abominables ne réunissant que conditions néfastes de ce désastre, il est pratiquement établi que beaucoup de recru(e)s n’arrivent à se défaire de leur faiblesse coupable en tant qu’assujetti(e)s inférieur(e)s. Alors que pour les autres c’est juste un engagement-mercenariat dans cette épreuve conçue sur les affirmations absolutistes d’un autre temps, les rendant horribles contractuels obéissant au bon vouloir des déviés de la vraie foi musulmane. Mieux encore, ne s’agit-il carrément d’une conception rétrograde de la société daechienne, dont l’enjeu est l’affrontement au lieu de s’accommoder à l’Islam tolérant ? N’est-ce pour cela en faisant face aux tentatives déstabilisatrices par ses cellules dormantes, la défense sécuritaire offensive marocaine apparaît la meilleure réponse d’immunisation par anticipation contre ce fléau. Et dont le Roi commandeur des croyants en est le premier responsable de la sécurité du pays, parce qu’en est garant suprême constitutionnellement.

       Il est maintenant important de faire comprendre à tout un chacun que le registre des victoires marocaines anti terrorisme, n’est pas seulement ce qu’on voit en mode ON ici et là. C’est aussi un travail de longue haleine des services marocains, clairement défini et établi par un traitement d’anticipation des dangers en OFF à la marocaine respectant les lois en vigueur. Et donc, conséquemment, contrecarrant les sentiments et les idées venant d’in considération entre non obligation de l’Algérie boutaflikaènne, pseudo-coopération de la France taubiraènne et fausse neutralité de l’Iran des pasdarans. N’est-ce là le fond des problèmes d’interprétation constituant une série de variations dans leurs propos et lenrs positions, qu’en effet ne font qu’empoisonner les espaces inter-relationnels d’abord des uns vis-à-vis des autres, puis par rapport au Maroc ?

       C’est vrai, qu’avec le temps coté algérien en plus des situations difficiles à gérer, cette fois c’est l’inter-extra échange du jihadisme qui se trouve en première ligne, s’inscrivant dans le prolongement des recommandations où se dessine le refus des réformes socio-économiques culturelles cultuelles et politiques. Alors qu’en France, c’est le paradoxe sociétal qui cause l’attirance vers ce concept de la cassure des alliances sociales, s’invitant même en sous-cutanée comme intra-facteur dans les débats concernant les missions de réflexion sur l’opportunité d’accorder plus de place à l’Islam de France plutôt qu’à l’Islam en France, avec tout ce qui s’en suit comme courage politique sur les modalités pratiques sur le terrain. Par opposition à l’Iran qui n’a pas vocation à rendre compte sur les querelles avec le monde arabo-musulman à propos de la dynamique wahhabisme-salafisme, et encore moins sur l’expansionnisme chiite se posant avec une acuité nouvelle en Europe au grand Maghreb et en Afrique.

       Néanmoins, en ce sens, le Maroc n’a-t-il trouvé la solution qui semble le satisfaire et le combler, à même de s’être mis diplomatiquement dans l’offensive en relevant défi de restructuration de ses relations envers chacun d’eux ? Et ce, comme l’usage de l'Etat-Maroc de messages lancinants voire menaçant envers le pouvoir algérien que par ailleurs souffrira plus des conséquences de l’accord G5+1 sur le programme nucléaire iranien. En plus des comportements diplomatiques de froideur calculée de sa part à l’intention de la France d’avant la période de pré réchauffement consensuel avec lui. S'additionnant à sa réactivité, surtout le rappel à l’ordre de la sécularité relationnelle par des pointes-discours acerbes très structurés envers la garde révolutionnaire iranienne lui rappelant la coupure subite de 2009. A ce titre le Maroc ne devrait-il les en remercier de lui avoir offert l'occasion de leur montrer sa capacité de nuisance et de quoi il en est capable lui aussi du fait de sa détermination ? De sorte qu'implicitement malgré eux ils en ont reconnu son rôle éminemment crucial, assurant tampon en se positionnant sans concurrence sur le piédestal de l’instruction et l’enseignement religieux modéré paisible et serein dans le monde.

       Oui, tout le monde est frappé de voir cette résistance marocaine ne souffrant d’aucune déviation ni dérive. Au contraire nombreux sont les pays africains autrefois hésitants l’ont rejoint dans sa feuille de route, s’étant décidés sans beaucoup de mal de saluer tous ses efforts pour la paix. C’est vrai aussi que pour le moment, tout n’a pas fonctionné selon ses espérances en Afrique subsaharienne, à cause de quelques chefs de guerre et autres groupuscules terroristes sous influence d’autres prétentions régionales. Sauf que le Maroc ne s’en lassera jamais de réitérer l’offre de ses bons offices, du fait qu’il appartient à la lignée des pays valorisés par des siècles de leur histoire sans discontinuité. Au demeurant sachant que le partage du pouvoir n’y est donc pas aussi net qu’ailleurs, surtout en Occident encore plus opportuniste. A bon suiveur bonne lecture !

jeudi 23 juillet 2015

AU MAROC… JAMAIS LA GUERRE DES CULTES N’AURA LIEU !

DE CE POINT DE VUE, LE MAROC N’EST-IL ENTRAIN D’IMPOSER SON APPROCHE SÉCURITAIRE ANTI-TERRORISTE LUI FAISANT EVITER LA GUERRE DES CULTES ?

       Il est maintenant clair que le combat en profondeur géo-cultuelle et socio-économique-politique stratégique du Maroc contre Daech Boco Haram et les filiales d’Al Qaida, est assimilé à la lutte globalisante contre la précarité la marginalisation l’ignorance l’intolérance et/où le fanatisme. Une sorte de recherche d’amélioration de l’habitude de raisonner en matière de gouvernance, à cause de la vague de religiosité alarmante du moment ne manquant d’importer les vielles querelles. Au point de se faire passer pour le seul pays proposant une combinaison sécuritaire qualifiée idéale pour la stabilité de toute la région. L’en dédiant même à l’accompagnement de sa vision va-t-en guerre tout azimut, contre les mercenaires-terroristes factieux aguerris. Et/où en herbe tendant vers la radicalité, dès lors que des jeunes néophytes garçons et filles s’imaginent naïvement que leur combat fait partie de l’état de gloire auquel leur âme est dédiée.

       Aussi pour le grand public, n’est-ce pas de la bouche d’experts internationaux en la matière, le Maroc a réussi une belle concentration de faits tangibles dans sa lutte contre les extrémismes ? Projetant ainsi les phares sur les liens de cette nébuleuse entre immigration troisième génération, migration plurielle et cosmopolite actuelle, intégrisme, jihadisme et actions criminelles au nom de l'islam. Par conséquent, ne peut-on dire qu’il représente donc le vrai rempart face au péril de l’Islam politique oppresseur des populations dans leur conscience et dans leur liberté ? En plus, n’est-ce comme ça qu’il offre le must de sa vigilance, dont on ne peut guère faire mieux pour les projections d’avenir paisible en réaction des turbulences régionales. D’où sa conviction en ces moments de doute et pessimisme dans toute la région, que le manque de culture d’acceptation de la diversité sociétale-culturelle ne mène qu’à l’endoctrinement des faibles. En particulier ceux qui ne font pas profession du ‘’daechisme’’, dans le but de les faire tomber dans l’escarcelle de la violence diversifiée. Et, d’où résulte au sein des diverses structures des‘’Tandims’’ daechiens l’urgence de les initier à cette terreur, notamment en les mettant sous tutelle d’individus assoiffés de sang car aveuglés voire galvaudés par les prêches des serviteurs proches d’Al Baghdadi.

       Cependant, il faut le dire, à la transmission des valeurs de consolidation de la démocratie au Maroc, s’en sont ajouté morale-instruction et illustration des préceptes de l’union et la cohésion sociétale.  Ce qui l'a poussé à finaliser rapidement sa nouvelle vision stratégique équilibrée autour de trois axes fondamentaux : Primo la restructuration de son ambition usant de redressement et redéploiement du champ cultuel, l’ayant fait le leader incontesté dans tout le monde arabo-musulman. Secundo la maîtrise de la communication diplomatique ouverte, en la mettant au profit de la recapitalisation des soutiens à l’international. Tertio, la mobilisation de toutes les énergies de la société marocaine, et ce comme prouesse de réconciliation visible et utile en matière d’images du pays. Malgré quelques couacs et non des moindres en gouvernance financière oscillatoire, s’attelant à contracter trop de crédits sans aucune concertation au préalable et sans en révéler les dessous de la tendance à cette accommodation.

       Ce faisant, il importe aussi de s’en référer à la juste part de l’évolution du fil d’actualités par rapport aux circonstances politiques, ayant amené le Maroc à triompher en rompant définitivement avec l’arbitraire. Mais, comprenez ce que vous voulez ! Est-ce que l’approche-anticipation du Maroc dans sa lutte acharnée mais méthodique anti daech ou autres, ne vient-elle de la non distinction entre son action temporelle sociale-économique-culturelle-politique et son redéploiement apaisé atemporel cultuel-spirituel multidirectionnel de convergence sécuritaire avec ou sans appui de la société civile ?  Car, bizarrement, à certains égards chez quelques soi-disant héritiers irraisonnables de la Djamaa Islamia, ils le prennent une sorte d’affront à eux. A même de considérer cela seulement résultat du désordre des démunis, en tant que proies faciles à orienter où à influencer voire à manipuler. N’est-ce là une légèreté d’analyse non intégrative des vraies données de leur part ? De surcroît en contradiction avec les résultats sur le terrain, comparativement à la violence-persécution que vit le monde en direct presque partout. S’ajoutant malheureusement à la nonchalance manifeste des groupes de conscientisation dont on ne s’étonne plus de leur insouciance.

       Et c’est là où on en revient à la dangerosité du transfert et diffusion de ce type d’idées pernicieuses et insolites, même en infraliminaire vis-à-vis de ce qui se passe dans le voisinage. Alors que le seul salut des marocains, c’est de les contrecarrer non seulement à coups de lois d’édits et/où décrets anti terrorisme, mais aussi de façons réalistes notamment celles émanant de transmetteurs-curseurs au sein de la puissance du pouvoir politique public. Car qu’on ne le veuille ou pas, ils s’y trouvent aussi dans les interstices de l’Etat, n’en ayant que faire du mal redoutable qui guette le pays. Au contraire, ils donnent l’impression de se motiver rien que pour leur idéal-lutte, dont l’enjeu est de propager sciemment ce que l’on pourrait appeler leur ‘’dis-culture’’ religieuse méprisant autrui. En plus, menant bataille en catimini contre le positivisme du soufisme pléthorique marocain, qu’au demeurant est très apprécié au sein de la communauté internationale parce que mettant en exergue les fondamentaux de la spiritualité ‘’Arrouhaniates’’ de raison dans l’entente dont jouit le Maroc. C’est pourquoi le soutien des instances internationales s’explique par cet héritage de tolérance et de paix, au même titre que l’objectif de sa lutte permanente contre le terrorisme.

       Néanmoins, le fait d’avoir longtemps fermé les yeux sur les intentions non avouées de ces dis-culteurs pour raison  facile à deviner, l’Etat n’en a-t-il mis la profondeur sécuritaire stratégique en souffrance ? La réponse est non. Au contraire, cela n’en a-t-il fait que le légitimer aujourd’hui en tant que pays fort de sa stabilité et sa constitution, et par conséquent de prendre des mesures pour les remettre à leur vraie échelle d’influence. Sachant, au vu des dissentiments de leurs croyances, que ça ne serait nullement une rupture de contingence. Aussi, de fait, loin de rester simplement le garant politique de l’ordre sociétal dans l’unité et la paix, l’Etat-Maroc n’a-t-il déjà commencé à absoudre leurs velléités amalgamées de leurs vœux de servir les marocains sans plus ? A cet effet, au-delà de leurs querelles dogmatiques les uns les autres, ne constate-t-on ici et là au travers quelques sorties médiatiques calculées et millimétrées, une modération dans les propos de certains ténors très en vue. Prenant le sens de l’exigence du moment en lançant à qui de droit, qu’ils ne veuillent plus continuer le débat exclusivement sur la religiosité mais souhaitent l’élargir aux autres volets de la politique.

       C’est vrai que l’insistance de l’Etat-Maroc à dénoncer les actes barbares daechiens s’ajoutant à sa critique sans ambages aux facilitateurs et supports financiers, n’en souffrent d’aucun intéressement aux chemins de traverse comme pour certains pays non lointains. Lesquels, s’ils ne se réveillent pas à temps et le rejoindre dans ses efforts, ils risqueraient de devenir malgré eux le creuset-espace des croyants soumis aux droits religieux cruels imposés et aux devoirs importés faussés d’in-conscientisation. A ce titre pour évocation, n’est-ce cependant la gifle du 16 Mai 2003, qui a ramené l’Etat-Maroc aussitôt à renforcer sa solution sécuritaire diversifiée réaliste actuelle ? Laquelle, par ailleurs, n’a-t-elle pas pris en compte le départ d’une programmation socio-économique intelligente telle l’INDH, et aussi la mise en place du chantier grandiose des droits de l’homme ? D’autant plus, se conjuguant à la fidélité des marocains au pouvoir cultuel d’obédience sunnite selon le rite malékite d’Imarat Al Mouminine ?


       Désormais, on peut affirmer sans hésitation que la lutte-synthèse anti terroriste marocaine s’additionnant au souci de la préservation des acquis, reflète l’obsession des services sécuritaires de ne jamais céder. Car le Maroc à cet égard y consacre toute son énergie de nivellement des tous ses défis structurels socioéconomiques-culturels-écologiques cultuels et politiques conditionnés ou pas. Particulièrement, pour vaincre les cellules terroristes d’où elles viennent, et donc ne laisser point de place à la guerre des cultes. N’est-ce là un profilage d’un Etat fort, en l’occurrence le Maroc faisant tétaniser ses ennemis politiques, du fait qu’il obtient bons résultats l’aidant dans sa marche sereine et réfléchie ? A bon entendeur salut !

dimanche 19 juillet 2015

QUE VEUT FAIRE DE L’ALGÉRIE, LA BANDE B.A.S.I.L.O.S FUYANT L’ENTENTE AVEC LE MAROC ?

LE POUVOIR ALGÉRIEN NE COMMENCE-T-IL A CONSTATER QUE SON AVENIR NE DÉPEND QUE DU CHANGEMENT DE SES ATTITUDES ?

       Ces derniers temps l’histoire politique de l’Algérie connait des secousses, souvent violentes, entre la bande BASILOS (Bouteflika-Ammari-Sellal-Ibrahimi-Laamamra-Ouyahya-Saadani) et la puissance des opinions diversifiées refusant leur procédé d’Al Hogra (humiliation) du peuple algérien. Ainsi d’un point de vue purement politique, ce n’est donc pas par commodité du découpage administratif en Wilayas que la variété de la ‘’nation’’ algérienne semblait auparavant apaisée. Au contraire, elle y est restée sensible aux bouleversements qui se passent dans l'entourage, tout en croyant que ses décideurs négocient aux mieux les mesures d'adaptation. Ce qui explique que la bigarrure sociétale de l’Algérie d’aujourd’hui, n’est pas moins étonnante que le formatage politique uni-sens de ses décideurs tatoués de clientélisme partisan et aussi d’aventurisme politique non bien calculé. Au point que chez la majorité des algériens qu’ils soient amazighs où arabes, citadins baldis où sahraouis, laïcs athées où islamistes, l’autonomie de certaines régions est devenue maître mots dans leurs bouches notamment.

       Néanmoins en conséquence, le caractère bêtisier de cette bande chercheuse de conflits, ne se trouve-t-il actuellement renforcé par le transfert de sa panique face au cataclysme qui s'annonce ? Et ce, en référence aux avis revendicatifs nombreux sur l’autonomie de ces régions, ne voulant plus être soumises à ses diktats relayés par des courtisans dans l’entourage du bienheureux Said de son prénom de surcroît frère du président-légume. N’est-ce ceci qui rend instable la vie politique du pays, n’augurant malheureusement à ce jour le moindre commencement de réconciliation avec le pouvoir, ayant sans le savoir ouvert la boite de mauvaise loterie risquant de tout perdre ? D’autant plus qu’il y a de graves injustices sociales, dont moins de 5% de la population reçoivent 80% du revenu national montrant bien à quel point le pouvoir s’est-il rabaissé dans le mauvais traitement des ses citoyens. Tellement, que maintenant les algériens sont convaincus du mauvais choix de gouvernance trompe l’œil qui se base seulement sur la rente pétrole-gaz. C’est dire, qu'aujourd'hui ce pouvoir n’est aux yeux de la communauté internationale que le support d’un écoulement, d’abord de mensonges même sachant la transition à haut risque le mettant de plus en plus dans l’impasse. Puis d’actes de détournement de la richesse nationale par des pratiques devenues avec le temps un rituel haineux même vis-à-vis du vrai peuple algérien. Ainsi, éclate le véritable sens du déni des réalités par cette bande, l’en a même fait presque sa religion que par ailleurs elle n’est que sa conversion depuis l’acte fondateur de sa haine envers le Maroc en l’occurrence la guerre des sables 1963, s’ajoutant aux différends des années 70 ayant aboutit à la Massira 06 Novembre 1975.

       Dans la situation d’aujourd’hui, l’Algérie ne doit-elle reconsidérer son destin en répondant à son dilemme de remobilisation de ses atouts, par des actes et pactes assurant sa réintégration parmi les pays honorables sans dilapidation de ses richesses pour des causes perdues d’avance ?  N’est-ce pour cela la bande des BASILOS, servie par le pouvoir médiatique enragé mis à sa disposition, montre un état de transe journalistique injustifiée vis-à-vis du Maroc ? Le montrant sans fondement ni preuve, comme inducteur-catalyseur à propos de la tension paroxystique à Ghardaïa chez les Mozabites, voire même dans la région d’Ain Defla chez les daechiens de la Wilaya de Skikda et aussi ailleurs. N’est-ce là carrément un non sens politique de la part de cette bande tombée sur sa tête, de par sa situation devenue insoutenable ?  Ce qui exige de la communauté internationale plus de vigilance et efficacité de surveillance de l’Algérie désormais au bord du précipice terroriste. Dans la mesure qu’au Maroc, les acquis culturels cultuels sociaux économiques et politiques sous l'impulsion du Souverain, répondent aux exigences de la mobilisation des marocains pour continuer à vivre dans la sérénité la responsabilité et surtout la paix protectrice contre les convulsions sociétales.

       Cependant, comment expliquer à cette bande qu’elle n’est plus seulement dans le contexte-tension Maroc-Algérie à propos de l’affaire du Sahara marocain ? Mais, qu’elle se trouve désormais dans l’œil du cyclone daechien, au vu de signaux réels de risque d’éclosion d’un autre foyer de guerre civile à la syrienne dans tous le territoire algérien voire au delà. Evidemment, cette bande pour qui son sacré du million de martyrs s’est déplacé vers la haine du Maroc jusqu’à en faire sa fixation principale, ne veut surmonter ses anciennes rancœurs par delà le fil d’actualités et événements dangereux du temps présent. En plus continuant à montrer qu’elle s’inscrit dans la durée privilégiant la déstabilisation de toute la région, par l’usage d’arguments faussement passionnels mais violents à l’encontre du Maroc. Ne sachant, qu’elle apparaît ainsi faible et puérile dans ses agissements, dont on retrouve cependant la trace dans toutes les crises internes qu’elle affronte aujourd’hui n’arrivant pas à les maîtriser. Avec en plus cerise sur le gâteau, l’estime grandissant de la communauté internationale vis-à-vis du Maroc, qui lui, agit dextrement pour obtenir gain de cause en ce qui concerne l’affaire de son Sahara. Contrairement à ce pouvoir algérien qui ne veut toujours pas compenser son entêtement unilatéral profondément désuet, afin d’en tirer bénéfice du renforcement des relations avec son voisin de l’Ouest en l’occurrence le Maroc.


       A cet égard, le besoin requérant la contribution active et constructive d’un Etat algérien qui se respecte, semble évident par la participation de toutes les cultures et ethnies du pays. N’est-ce d’ailleurs ce qui inquiète plus cette bande, voyant presque en direct la montée en puissance spirituelle cultuelle et politique du Souverain marocain dans la scène onusienne et même au-delà ? Au point qu’au travers cette vision royale percutante et pragmatique, ne peut-on affirmer par anticipation que le pouvoir algérien s’il ne se ressaisi pas, il se verrait dans un très proche avenir contraint de ne plus prétendre à exister et non à concurrencer le Maroc à tout point de vue. En tout cas, aux yeux d’observateurs avertis, il ne lui reste qu’à se rendre à l’évidence et tendre à une neutralité forcée, s’il ne veut pas en pâtir malgré lui de la réalité de la réciprocité dans le traitement par la loi du talion. D’ailleurs, aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire pour le gouvernement marocain de corser ses réponses officielles envers cette bande d’usurpateurs. A même de lui livrer dispute impulsive stratégique dans les masses médias internationaux sans continuer à se parler à lui-même, notamment sur la valeur-répartition des rôles reconnus de chaque pays, en se référant aux témoignages d’observateurs impartiaux dans la zone Euro méditerranée-Maghreb-Sahel-Afrique subsaharienne. A bon suiveur bonne lecture ! 

dimanche 12 juillet 2015

POURQUOI L’IRAN N’A-T-IL JAMAIS MIS EN CAUSE L’ÉMINENCE DE L’ORDRE RELIGIEUX ET MORAL DU MAROC ?

l’Iran préfère le rythme politico-cultuel marocain au carcan-désordre des autres pays maghrébins.

       Depuis la révolution Khomeiny 1979 contre le Shah, l’Iran est entré en plein dedans de Wilayat Al Faqih (congrégation des Ayatollahs), où la structuralité de l’Etat impose aux iraniens un ordre disciplinaire fondé sur le chiisme pur et dur. Surtout en ce qui concerne le controle des mœurs par système politico-religieux à la verticale, dont aujourd’hui le guide suprême Ayatollah Khamenei en est le vrai patron. Même si, la bonne volonté du chef de l’Etat le modéré Rouhani de desserrer l'emprise, n’est pas mise en question au moins sur la marge dont il dispose. Sachant pertinemment, que même ses inconditionnels suiveurs sont soumis eux aussi à une surveillance étroite, selon le rite chiite rigoriste par les gardiens de la révolution (Pasdarans) hommes et femmes. Au point que trente six ans après, l’Iran est toujours le seul cas de théocratie islamiste viable, au service de l’idéal religieux chiite expansionniste et disciplinaire sans concession aucune.

       Il n’en demeure pas moins qu’en milieu d’une situation dangereuse au vu de l'organisation et déroulement du culte des uns par rapport aux autres dans l'entourage où il y a beaucoup d’inconnues, le discours des officiels iraniens en OFF témoigne de leur tache difficile qu’ils se sont assignés pour mettre fin à la stratégie conflictuelle de certains gardiens de la révolution zélés en référence à cette situation. D’abord dans un but de proclamer indépendance dans les choix politico-diplomatiques de leurs alliances vis-à vis de l’extérieur comme aujourd’hui avec le Maroc qu'ils considèrent cultuellement le plus honorable. Puis, pour rompre à jamais les liaisons dangereuses du temps présent, notamment avec les éléments attentionnels d’attirance vers la surenchère de l’Islam daechien intolérant et déshumanisé. En ce sens, n’est-ce là où on perçoit qu’il y a un sacré cas de prise de conscience coté iranien pour limiter l’effet de contagion, en aspirant faire une partie du chemin dans la convergence avec le Maroc ? Parce que, le coût politique du rapport de force avec les pays du golf ne renforce aucunement leur confiance, surtout pour pouvoir sortir de leur espace fermé les ayant mis face à la défiance turque, à la méfiance russe et chinoise et surtout à l’arrogance multiaxe de l’occident.       

       Cela étant, il est certain qu'on ne peut partager coté marocain cette volonté d’épier les gens dans leurs mœurs, que par ailleurs on la trouve aussi chez les infortunés du pseudo-héroïsme daechien empesté de vengeance par l’écoulement du sang. Autrement dit, est-ce que cette fixation daechienne à faire du mal aux populations du monde arabo-musulman ne conduit-elle à l’effet ras-le-bol, notamment chez les intellectuels ne désirant que la régénération du nationalisme réfléchi paisible tolérant et solidaire pour contrer cette poussée nihiliste rétrograde et inhumaine ? Parce que, comparativement à ce qu’ils font en Irak Syrie Egypte Libye Tunisie Algérie et dans le golf, ils tentent de modifier par le fer les affaires religieuses au delà des convenances et qu'apparemment ils y seraient tôt ou tard condamnés à la potence voire au bûcher à leur tour. N’est-ce pas, tel est déjà le cas en Egypte? Au vu qu’ils s’attachent encore à ce jour à mettre en pratique leur doctrine religieuse violente pour mettre le pays à feu et à sang sans aucune épargne humanitaire ? Même si, la spécificité de leur riposte tient en partie à la sévérité par laquelle est élaborée la répression de Al Sissi à l’égard des frères musulmans après la déposition de Morsi, les pourchassant même dans des enclos territoriaux les plus reculés mettant l’Egypte dans un paroxysme lésionnel de son tissu sociétal. Sans en oublier la diffusion de prédications-menaces au quotidien des nombreux groupuscules qui s’y greffent, appelant à la vengeance par la terreur de la terre brûlée à feu et à sang.

       Evidemment, au demeurant, il est erroné de qualifier cet état métastable de l’Egypte, seulement tendant vers la dictature théocratique des frères reconvertis en daechiens de circonstance. N’est-ce ce qu’ils veulent, c’est s’arroger machiavéliquement dans une première étape, le pouvoir selon le wahhabisme politique à la façon de l’Arabie Saoudite pour qu’ensuite mettre tout le monde au pas? Et ce, comme ce qu’ont fait les talibans rigides et rétrogrades de par leurs pensées et actes liberticides dans les années 90 et 2000, que ce soit en Afghanistan et à moindre acuité au Pakistan sous l’influence des mollahs subjugués par le mythe d’Al Qaida sous Benladen et Azzawahiri. Mais la question qui taraude les observateurs aujourd’hui, est-ce que l’Etat Islamique (EI) Daech sait qu’il joue à la servante au profit d’autres agendas, dont, il cherche à déstructurer le quadrillage de l’équipe de Al Sissi en Egypte à Gaza et en Libye? Parce que ce dernier en usant de solennité particulière, il ne cherche lui aussi qu’assurer un contrôle des velléités voire surveillance des entourages des gens, jusqu’à pratiquer la réprimande fortuite dans le but d’amplifier la pression psychologique sur tout le monde. A dire vrai, c’est une question de vie ou de mort dans un panel de promulgations de Fatwas des uns et ordonnances des autres, d’une extrême sévérité voire dangerosité et/où la contamination est de mise.

       Néanmoins, en ce qui concerne l’Iran, qui considère à ce jour le Maroc historiquement chiite depuis Idriss I, descendant de Lalla Fatim-Azzahra, ne s’agit-il vraiment d’une manipulation doctrinale de l’Islam politique chiite sur l’interprétation du cultuel habillé et soumis à l’autorité d’un guide revêtant une posture indiscutable. Dont on voit fervente-importance prioritaire de la ligne à suivre, ayant à maintes reprises réactivé leurs réseaux en Europe via les RME en Belgique et Pays-Bas, mais vraiment sans résultat probant. Toutefois, ne peut-on voir conséquemment que les Fatwas des Ayatollahs ne remettent pas en cause, l’éminence d’Al Ijtihad Al Magharibi (Maghreb), spécialement l’exemple marocain sous l’égide du commandeur des croyants dans sa spécificité d’aménagement de l’espace cultuel d’obédience sunnite selon le rite malékite ? N’est-ce parce que les iraniens sont convaincus du rôle du Souverain marocain dans l’apaisement sociétal marocain de par la constitution, n’ayant pas besoin d’aller jusqu’à admonester ceux qui manquent de ferveur religieuse ? Et encore moins de censurer ceux ou celles qui s’autorisent des comportements, que des zélés sous-traitants et il y en a, pourraient comprendre outrageusement outrepassant la religiosité comme dans les cas d’Agadir Inzegane et aussi Fès. Et, ce ne sont pas les quelques rapports du copier-coller qui l’en dissuaderaient où l’arrêteraient dans sa lancée de mise en œuvre de cette vision royale de tolérance de justice et bien-être dans le cadre du rite malékite.  

       Cependant, outre le fait que cela ne signifie pas seulement que bien des haines sont concentrées de l’extérieur comme de l’intérieur sur le Maroc, n’en pensez pas comme certains épris de la diffamation voire de la délation injustifiée, que la garde de la révolution est contre le rapprochement avec le Maroc. Ne doit-on reconnaître que le guide suprême l’ayatollah Khamenei par un recadrage rapide sans conteste, en a arrêté les balivernes anti Maroc souvent le fait de manipulateurs sous influence étrangère, et qui ont des appuis dans le bouillon religieux de la ville sainte Qom? N’est-ce pas qu’au contraire, au fond d’elle, la garde révolutionnaire iranienne n’aimerait plus revire de rupture avec le Maroc comme en 2009 ? Chose quasiment impossible à éviter à l’égard d’autre pays car les appréhensions du guide sont très sélectives, laissant deviner le capital d’estime au Roi du Maroc commandeur des croyants. En effet chez les iraniens, désormais, tout se résume pour anticiper et contenir les crises préfabriquées puissent-elles être montées en connivence avec les services de renseignement de pays concurrent, telle l’Algérie s’évertuant de son passé diplomatique aujourd’hui mis à l’agonie.


       De fait, finalement, pour l’Iran à quoi bon servent-elles ces balivernes alors qu’il espère dans l’attente d’une bouffée d’air si l’accord sur le nucléaire est confirmé, en bénéficier du soutien du Maroc rayonnant et entreprenant. Surtout pour composer un réseau productif commun en Afrique à tous les niveaux sauf le cultuel, sachant que s'est devenu difficile de le concurrencer. Ce que l’Algérie et ses semblables sont incapables de lui offrir, n’arrivant même pas à assurer en interne un développement humain respectable au nom de leurs idéaux politiques quelque part en mal d’existence en ce temps présent. En conséquence de quoi, voilà pourquoi l’objectif marocain se consolide petit à petit de la vision royale d’avancer sans tenir compte des aboiements des chiens enragés. A bon entendeur salut !  

mardi 7 juillet 2015

POURQUOI PAS UN NOBEL DE LA PAIX POUR LE ROI DU MAROC ?

Où va le Roi du Maroc, n'est-ce de réussite en réussite vers sa consécration à l'international?

       Le roi du Maroc, est-il vraiment sur la route du Nobel de la paix ? Parce qu’en moins de seize ans, il a réussi à instiller une résurrection socio-économique culturelle cultuelle et politique au Maroc presque d’un seul trait. Bien sûr à l’exception des parenthèses des coups terribles de Casablanca 16 Mai 2003 et Marrakech au café Argana 2011, l'ayant poussé à plus de vigilance. Dès lors que l'image externe et aussi interne du pays est en jeu demandant une politique analytique sécuritaire bien au point pour gagner la bataille socio-économique. Aussi, le cas spécifique du développement à marche forcée que connait le Maroc, n’est-il à bien des égards lui-même exceptionnel par ce qu’il implique comme changement sociétal ? Ne fournit-il, plutôt l’image nouvelle d’un Maroc entreprenant sûr et stable sous la gouvernance royale de proximité et de grande mobilité, dont tout le monde en parle ? Et ce, malgré la situation financière actuelle en déplétion sur les priorités de la gouvernance, dont l’Exécutif à tendance islamiste n’en montre parfois, malheureusement que secousses désolantes itératives dans l'application. Qu’en plus, elle est contaminée d’un taux de chômage alarmant sur le volet social, jusqu’à en troubler par instant le calendrier d’actions royales d’accompagnement.

       A cet effet, la vraie question c'est pourquoi cet Exécutif s’est-il lancé dans des spéculations imprudentes dans beaucoup de domaines? N’ayant en plus rien fait à ce jour pour assainir une administration non rigoureuse car traînant les pieds, et aussi pour se débarrasser des séquelles des promesses non tenues. De surcroît, le poussant dans une diffusion de toxicité propagandiste à contracter des crédits de consommation-fonctionnement diversifiés répétitifs ne faisant qu’hypothéquer l’avenir du pays. Encore heureux, qu’en même temps le développement au Maroc est assuré sous l’égide et l’aura du souverain, faisant bouger les lignes de l’investissement structurant de l’économie en sa faveur en l'occurrence. Face à un climat de peur dans le reste du Maghreb toujours tétanisé, et dont les responsables des départements d’appels à l’investissement font de la rétention de l’information. Ceci par ailleurs n’est pas surprenant, parce que, même sur fond d’incertitude au moment de l’éclatement de ce qui s’appelle désormais le printemps arabe, le Maroc n’est pas tombé dans le piège des recombinaisons de la phase de transition. Il s’en est bien sorti dressant un magnifique tableau de sa singularité, grâce à la vision de son Roi responsable honnête pétri de bons principes en plus d’hauteur de vue et sens moral. Ayant fait basculer et vaciller les incertitudes par son discours mémorable du 09 Mars 2011, suivi d’actes comme le référendum du 01 Juillet et les élections législatives anticipées du 25 Novembre de la même année. Tellement qu’aujourd’hui le Maroc est devenu très visible sur les écrans en tant que pays ambitieux optimiste sûr et stable, tendant tant bien que mal à rejoindre les pays émergents au regard de beaucoup d’études-rapports de conjonctures et stratégies de par le monde.

       Donc, pourquoi pas un Nobel de la paix pour le roi du Maroc, en guise de reconnaissance pour l’effort de partage de cette volonté moderniste drainant des perspectives plurielles de liberté d’égalité de développement et de paix, non pas qu’au Maroc mais aussi en Afrique au Proche-Orient et ailleurs ? Surtout à un moment ou certains politiques aventuriers, voudraient arraisonner la revitalisation des défis de l’Afrique seulement à leur avantage. En ce sens, le Roi Mohamed VI n’a-t-il pas pris ses responsabilités en appelant les africains hommes et femmes à ouvrir les yeux, discours d’Abidjan 2014 faisant foi ? D’abord, sur l’avenir de par les exigences énormes qui attendent l’Afrique pour répondre efficacement à la mondialisation, notamment en matière de sauvegarde de l’environnement et gestion des ressources minières énergétiques forestières hydrauliques et halieutiques. Puis, sur les grands travaux en infrastructure dans l’agriculture logistique et transport électrification eau potable et santé, rendant la vie des populations plus facile plus accessible et surtout leurs échanges plus pacifistes. Ce qui se traduira ensuite sur l’économie sociale de proximité par le transfèrement de l’INDH labellisée sans conteste meilleure expertise marocaine, pour augmenter les chances de réussite et bonne gouvernance dans les territoires les plus reculés.

       D’ailleurs pour en comprendre la production plurielle de ce référentiel marocain de raison, il faudrait le lier au charisme et à l’activisme politico-religieux du souverain en tant que commandeur des croyants. Ne s’agit-il là d’un pari sensé, réaliste et non fictionnel, dont le souverain en dissipe tous les jours aisément contre vent et marrées, les tentatives de description sous forme de faisceaux-clichés douteux et quelques critiques circonspectes. Surtout de la part de groupuscules violents se déclarant de la lignée jihadiste, qu’au demeurant se nourrit du banditisme du crime organisé du marché des armes et du terrorisme. À ce propos, au moins, tous les marocains sont en droit d’en montrer et démontrer la réussite du pari du Roi de les contrer sereinement à tous les niveaux. Surtout en rendant visibles les offres et aides humanitaires généreuses, même celles s'étant faites dans un contexte de paroxysme de tension comme les hôpitaux de compagne multidisciplinaires à Zaatari Gaza Conakcry Bamako Bissau avec des dons de médicaments aux conséquences plus importantes sur la santé des bénéficiaires. En revanche, par ce constat encourageant, le Maroc n’est-il devenu sans ambages un enjeu stratégique de stabilité et de paix dans toute la région, par l'impact de son approche sécuritaire d'anticipation très en vue? Contrairement à ce qu’en colportent des cracheurs de leur haine et rancune, de par leur conversion de liberté de ton et prodigalité sans retenue à son vis-à-vis. Ne voulant reconnaître qu’il y a là une opportunité de faire preuve de solidarité, pour promouvoir la tolérance l’ouverture la médiation et la paix.


       N’est-ce pas la nouvelle impulsion d’idées du Souverain marocain pour la reconstruction d’une Afrique solidaire, est faite dans la même optique de partage de toutes ces valeurs, en  tenant compte des spécificités ethnoculturelles et politiques ? Ne va-t-elle pas par ailleurs dans ce sens, pour assurer un optimisme-cadre de bon voisinage entre les africains, avec cependant quelques nuances dues à la complexité de l’interprétation des événements politiques dans certains pays ? Ne se caractérise-t-elle déjà au Maroc, par des discours dénonçant les caprices et mœurs politiques entre majorité et opposition faisant mauvais genre aux yeux des marocains ? Voilà pourquoi à toute fin utile, le comité du Nobel de la paix doit en tenir compte de ce CV moral et humain du souverain marocain. Et/où, le curseur de lutte anti terrorisme est aussi de rigueur contribuant à la paix, l’entraide pour la sécurité collective des peuples et au bien-être de l’humanité avec les temps qui courent. A BON ENTENDEUR SALUT !

vendredi 3 juillet 2015

POURQUOI CES MYSTÈRES ALGÉRIENS FACE A DAECH, PAR MANQUE DE CONFIANCE VIS-A-VIS DU MAROC ?


       Maintenant il est établi sans conteste que la fuite en avant de l’Algérie face à ses problèmes internes, nuit à la stratégie de coopération maghrébine de lutte et résistance anti Daech. Tellement, les mystères du DRS algérien par sa manie d’arranger les événements à sa propre convenance face à Daech, ne laissent pas le Maroc indifférent. Et ce n’est pas la motivation manifeste de l’Etat Islamique (EI) de faire régner la terreur au nom du Jihad sentant entre autre l’odeur des revenus gaziers et pétroliers, qui l’en dissuaderait. Même si, le gros de l’intention daechienne en filigrane, est une inspiration très ancienne de rivalité entre l’Orient plus ou moins compatissant et le Maghreb refusant la soumission aux lois du marché de la violence. Notamment dans le cas du Maroc, lequel par ailleurs, continue à s’attacher fermement sans relâche au statut du commandeur des croyants de son Roi. Avouant avec confiance et détermination à qui veut l’entendre, que ce statut est intouchable et qu’il reste constitutionnellement un casus belli dans le cas ou on essaierait de le refaçonner ou malmener.

       En effet, la cause de la thèse de l’innocence de l’Algérie semble s’évaporer voire s’effondrer face au constat de déferlement daechien sans précédent dans le Maghreb, surtout en Egypte Libye et Tunisie. Aussi, il n’est pas possible dans les conditions de fermeture des frontières terrestres Maroc-Algérie, de s’attendre à une opportunité d’échanges de renseignements pré-affectés au préalable sécuritaire anti terrorisme. Particulièrement pour endiguer cette terreur émettrice de doute chez certains à l'échelon de leurs communautés respectives, sachant qu’elle n’a pas fait à elle seule le lit de l’EI. N’est-ce pas qu’il eut fallu une séduction par la maîtrise de la communication à travers foret de partages sur le Net, pour défricher dans une certaine mesure la route jihadiste du recrutement et engagement des faibles et autres novices ? De surcroît, ne s’agit là, pour tout l’espace Euro méditerranée Maghreb Sahel et Afrique subsaharienne, une difficulté de plus qui augmente la prévalence terroriste daechienne aux dépens de perspectives d’élévation d’échanges de renseignements opportuns pour y faire barrage?       

       C’est vrai, pendant longtemps, même si on y voyait de sérieux problèmes de contagion par ci par là en raison des dérapages autoritaristes dans les gouvernances sécuritaires, le grand Maghreb semblait jouir de sa soi-disant stabilité politique. Et/où, le renseignement paraissait se pratiquer plus ou moins normalement sur fond de rente intégrative et corruption végétative en faveur des soutiens et relais. Bien évidemment, il s’agit à l’époque d’illusion dans un but spéculatif sur l’avenir libre échangiste de renseignements, alors qu’au fond les services sécuritaires n’y étaient pas prêts. Sauf qu’après, chemin faisant, la mondialisation de l’interconnexion s’y est invitée et s’y est installée pour de bon, institutionnalisant la communication de l'approximatif. Primo par le drainage cumulatif informatif du Web-Net, secundo par les partages de l’information dans les réseaux et tertio par le foisonnement d’inter et extra-écoutes avec ou sans garanties juridiques. Dont on voit béatement en ce moment de larges éventails-détails resurgir en ON à propos d’actes d’espionnage émanant de pays soi-disant amis, touchant les hauts responsables de l’Etat.

       Néanmoins, avec ce qu’on constate comme allégeances individuelles ou groupusculaires à Daech partout dans l’espace maghrebo-sahelo-africain, comment expliquer le ratage de l’affermissement des intérêts mutuels et collectifs. N’y a-t-il pas l’opportunité d’un engagement moral et effectif sans appréhensions dans ce contexte mondialisé du renseignement dépassant le concept de la nation ? Où, les pays du grand Maghreb pourraient maintenir et consolider des relations sécuritaires privilégiées dans leur intérêt, dès lors qu’en ce moment, certains parmi eux s’en mordent les doigts de l'absence de partages de renseignement non contaminé. D'autant plus, ne semblant pas encore se profiler dans la priorité stratégique de lutte et résistance anti Daech pour des raisons incompréhensibles non affichées publiquement. N’est-ce d’ailleurs ce qui a forcément changé la consubstantialité des pratiques de collecte de l’information qu'elle soit d'intérêts multisectoriels ou pas par les services marocains ? Parce qu'ayant compris assez vite la portée en usant de transfèrements raisonnables de leur expertise en matière d’anticipation de lutte antiterrorisme et cybercriminalité. En plus des promesses de réintégration des données informatives sensibles dans le circuit, mais seulement dans le cadre strict de coopération partenariat-sécuritaire, par respect des lois en vigueur sans tromperie ni leurres.

       En tout cas, jusqu’à valeur d’aujourd’hui, l’Algérie montre qu’elle est déchirée entre l’étouffement des scandales et nécessité de sortir indemne du tunnel sécuritaire sans issue dont elle se trouve. Et, surtout d’en échapper à son surmoi tisseur de conflits insolubles, qu’en effet, ils la déchirent non moins objectivement au plus profond de sa cohésion sociétale ethnoculturelle, comme en Kabylie Chaouia Ouarghla Ghardaya Hoggar Mzab et autres. En ce sens, n’est-ce pas ce qu’il faut pour les services sécuritaires algériens, c’est une implication salvatrice loin des cruautés de négligence criminelle de certains dirigeants, surtout avec les pays qui en montrent la volonté ? Pour sortir le pays de ce malheur et ne plus se sentir proscrit, de par ses approches sécuritaires aux tendances manipulatrices dangereuses (cas des moines de Tibhirines). Et donc conséquemment aussi, de ne se voir condamner à vivre dans les marres lugubres et pratiques crapuleuses l’affectionnant tant, à l’exemple de l’attaque de l’hôtel Atlas-Asni à Marrakech.

       Et oui, en scrutant les notes diffusées en ON des services sécuritaires occidentaux, on en retient leur désir de voir le Maghreb le Sahel et toute la bande subsaharienne africaine, combler l’écart croissant de non partage de renseignements. Tellement, qu’ils les voient pour certains d’entre eux relégués au rang de consommateurs passifs du renseignement, entre manque d’initiative pouvant favoriser décryptage et connaissance du fil d’actualités et faible soutien des institutions étatiques des masses médias et société civile. A cet égard la refondation des relations maroco-algériennes n'exige-elle un profond décryptage des événements par la traçabilité du renseignement des dernières années ? Parce que ça a commencé pour le règne de Hassan II depuis la guerre des sables en 1963, passant ensuite par les préparatifs de la Massira 1975 et l’expulsion des marocains d’Algérie conjuguée de séquestrations d’autres marocains. S’ajoutant à la période des affrontements et escarmouches lors de la construction du mur au Sahara marocain et le clash éminemment politique de Nairobi 1984. Et ce, jusqu’au coup désolant d’Atlas-Asni 1996 et même au-delà constituant un tournant décisif dans les relations humaines sociales commerciales et économiques.

       Vraiment pendant toute cette longue période, la guerre du renseignement entre le Maroc et l’Algérie battait son plein, avec ses effets de vases communicants de contagion et d’intox de part et d’autres. Au point qu’au moment du changement de règne d’autres critères sont rentrés en jeu coté marocain loin du terreau idéologique révolu. Dont prioritairement, la tendance à la démocratisation vraie en s’aidant des recommandations de l’IER CNDH CESE, le développement socioéconomique et humain que comporte l’INDH et le rayonnement diplomatique novateur et percutant à l’international reconnu par l’ONU et le CS (Conseil de Sécurité). Ce qui rapidement a fait perturber les calculs algériens, s’étant trouvés confrontés à une autre génération de transfèrement du renseignement pour relancer le processus de modernisation et penser les objectifs du traitement de l’affaire du Sahara marocain, en l’occurrence la régionalisation avancée.


       En dépit de la situation du Maghreb encore sous le choc des attentats terroristes daechiens, est-ce que l’Algérie s’engagera-t-elle dans une couverture médiatique plus responsable vis-à-vis de son voisin de l’Est ? En tout cas au plus profond d’elle, ce qui l’intéresse depuis le sommet tripartite d’Ifrane 1972, c’est comment avoir sa jetée sur l’Atlantique au travers les dunes pour raison de géostratégie et leadership politique en Afrique. Chose devenue avec le temps définitivement inaccessible pour elle, sachant pertinemment que le jeune Roi du Maroc lui a extirpé ce rêve chimérique avec un doigté et finesse politique des plus honorables. Un cas d’école doublé d'une forte dose de courage, l'ayant laissée sur le carreau dans ses doutes, en plus vacillant entre souffrance terroriste interne et maltraitance socioéconomique du peuple algérien. A bon entendeur salut !