mercredi 23 mai 2018

L’ALGÉRIE S'EST ABRUTIE DANS L'INDUSTRIE DE L’INGÉRENCE AU SAHARA MAROCAIN.

HEUREUSEMENT QU'IL Y A VIGILANCE PAR TRANSLATION COMMUTATIVE DES IDÉES, POUR NE LAISSER L’ALGÉRIE FAIRE CROIRE QUE SEULE LA GUERRE AVEC LE MAROC LUI RENDRAIT SA STATURE ET SA DIGNITÉ.

       Si l'on tient compte de l'attitude du pouvoir algérien ces jours-ci, prenant prétexte du refroidissement relationnel avec presque tous ses voisins, on en comprendrait que c'est juste un pré-affichage d'engagement de son Armée dans un conflit ouvert avec le Maroc. Parce que, Boutaflika au moment où il adressait ses vœux par réciprocité diplomatique coutumière au Roi Mohamed VI pour le Ramadan, somme toute apaisants, il est déjà décidé à lancer directement ses troupes dans cette aventure, en violation dudit principe de bon voisinage. Et donc, sans vouloir dénigrer la mise en garde molle du Secrétaire Général de l'ONU au Polisario, n'est-ce pas la Parade militaire de ce dernier à Tifirati sous les yeux de la Minurso est une promotion de ses soutiens au rang de l'Algérie immorale qui pousse à la surenchère voire la politique de la terre brulée ? N'est-ce là une violation et une violence caractérisées faites aux Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU, notamment la 2414 de fin Avril 2018 pour changer à différents endroits de la Zone Tampon le statuquo préétabli du cessez-le-feu 1991 ? Un positionnement à l'encontre du respect du droit international qu'effectivement montre Boutaflika, pour des raisons d'anti marocanisme primaire voire viscéral, semblant avoir choisi de mettre la région à feu et à sang. Alors, face à cet aventurisme déconcertant sans jouer à l'annonceur du malheur à l'Algérie, n'est-ce pas qu'elle s'achemine vers un autre désastre guerrier qui évoque la Bérézina de la guerre des sables 1963 ? 

      En revanche, au vu de l'atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc par cette incursion du Polisario à Tifirati avec l'aide et le soutien de l'Algérie, n'est-ce pas il faut que la riposte des FAR (Forces Armées Royales) soit rapide et à la hauteur du tort causé à la conscience marocaine ? D'autant plus que c'est aussi une obligation de mobilisation générale du gouvernement sans s'enliser dans les tergiversations diplomatiques, entre attaques, répliques, déclarations et contre-déclarations ni avec Gutterres ni avec la Mauritanie et encore moins avec l'Algérie. Il est vrai que pour les marocains ce n'est pas une surprise, car convaincus que Boutaflika et son équipe dans ses composantes civile et militaire aiment que l'on parle d'eux, même en mal. D'ailleurs, à ce propos le peuple algérien frère aura tout vu de ses dirigeants du temps présent, n'en ayant plus la force de comptabiliser les couacs ni d'en rire ni d'en être fier. Tellement, tout le monde sait, pour se dérober ils ne songent qu'à prêter aide et soutien au Polisario, sans comprendre, en effet, qu'ils ne sont que de vulgaires et malheureux manipulateurs ayant perdus la respectabilité, même chez-eux. A l'évidence, d'après les observateurs avertis et aguerris, l'on assiste à une géostratégie du mal de la part de ce pouvoir via sa conception de la terreur pour essayer de métamorphoser la région à sa guise. S'ajoutant en plus à son jeu de l'arithmétique politique de prospection pour avoir d'autres soutiens pour contrecarrer la diplomatie offensive royale en Afrique en Asie et en Amérique Latine. Dont, invraisemblablement, on trouve l'Iran caché derrière contrôlant à distance les approches, dans l'espoir de provoquer une brèche pour avoir un pied à terre. Sorte de bombe à retardement, même si, l'Algérie boutaflikienne ne cesse d'expliquer qu'elle s'interdit l'amitié des chiites alors qu'elle sait pertinemment qu'aucun pays ne la croit. 

       Oui, aujourd'hui l'on peut dire, le pouvoir algérien souffre parce qu' affiche de la sorte son énervement et son désespoir, voyant son rêve chimérique se briser contre la résistance et solidité de l'offre d'autonomie du Maroc depuis 2007. En plus, n'y pouvant rien pour monter à l'assaut diplomatique par les mensonges et contrevérités en continuant ses perfidies au-delà des lectures politiques sur la légitimité du Maroc. Et ce, comme du temps où Boumedienne usurpait l'histoire de l’héroïsme tiers-mondisme sans rougir ni s'en devoir s'en irriter. Tant il y avait dans ses diatribes anti Maroc, une malhonnêteté subversive, dont aujourd'hui Boutaflika témoin d'hier et aujourd'hui, n'ose en faire part. D'ailleurs, c'est là où le bât blesse, pourquoi ce président malade toujours absent, ne trouve-t-il dans ses moments d'éveil quand ça lui arrive, la sérénité nécessaire pour faire amende honorable après tant de déceptions de tristesses et de déconvenues ? Cependant, si l'ingérence de l'Algérie dans le Sahara marocain s'inscrit dans le déni des réalités jusqu'à vouloir faire croire que seule une autre guerre avec le Maroc lui rendrait sa dignité, celle de l'Iran via le Hezbollah libanais c'est une autre procédure doublement pernicieuse à cause de la dislocation des intérêts géopolitiques, surtout avec un Donald Trump qui veille au grain et une UE trop méfiante de l'un et de l'autre. A ce titre, l'on peut confirmer, tout ça va si mal aujourd'hui entre le Maroc-prestige et l'Algérie-vestige, et qu'il va falloir crever définitivement l'abcès sans mettre entre parenthèses le recensement ou occulter le problème humanitaire des séquestrés dans les camps de la honte, la menace des apprentis-terroristes dans toute la zone MENA-Sahel subsaharienne africaine, le mercenariat conséquence d'émigration et la contrebande pléthorique.

       Voilà pourquoi ce pouvoir haineux rancunier et méchant, il lui suffit d'ouvrir les yeux pour réaliser que sa vocation de déstabiliser le Maroc s'est faite perdre définitivement après la Résolution 2414 et dont il ne s'en remettra jamais. Ce qui, autrement dit, interpelle aujourd'hui plus qu'hier sur les relations invisibles qu'il entretien avec les Ayatollah pour l'ingérence dans les affaires internes des voisins, notamment la Tunisie la Libye et le Maroc. A cet effet, ne faut-il affirmer qu'une image vulgairement pieuvre de l'Iran est maintenant établie, preuve à l'appui dans le Sahara marocain et pas seulement ? Mais, pourquoi est-il persuadé de dépasser ses torpeurs séculaires du Machreq et ses frustrations actuelles que lui cause le CCG sans le Qatar. Jusqu'à venir s'incruster au Maghreb, en insufflant ses idées sous couvert de l'idéal chiite à des millions de musulmans comme éléments de résistance au rite sunnite d’obédience malékite ? Tout un agenda par et pour lequel le Hezbollah libanais se place d'ores et déjà dans la perspective de l'ingérence algérienne au Sahara marocain, la considérant une aubaine pour qu'il puisse se déployer dans la Hmada avec à peu près les mêmes techniques d'ancrage qu'au sud Liban pour inoculer son venin. N'est-ce pour cela, au Maroc on estime solennellement, que cette manière de procéder est une faute impardonnable, montrant que l'Algérie s'est abrutie dans l'industrie de l'ingérence dans les affaires internes de ses voisins ? D'autant plus, ne comprenant pas que ni la Tunisie ni le G5 Sahel et surtout le Maroc ne seraient et ne resteraient hyporéactifs à une telle permissivité, tant il y a dans leurs échanges de renseignements une vigilance accrue dont ils n'en font évidemment jamais part en ON. A bon entendeur, salut !