lundi 6 août 2012

Said SAADI défenseur de la famille par Abdelaziz IKKROU


SAID SAADI: UN HOMME SANS TABOU, AU LIEN-CONTACT ÉVIDEMMENT PAS COMPLEXE MALGRÉ LES APPARENCES.
CEPENDANT, EST-CE VRAI QUE SES RAISONNEMENTS SONT NOTAMMENT NOURRIS PAR SA FOUGUE, DE LES FAIRE FUSIONNER AVEC SES INTERLOCUTEURS? MAIS, AUSSI CURIEUX QUE CELA PUISSE PARAÎTRE, SES POSITIONNEMENTS ENCOMBRENT LEUR VOLONTÉ A RESTER INDEPENDENTS DE LUI.
CHEZ LUI IL N’EST PAS TOUJOURS QUESTION DE MÉTHODOLOGIE POUR LE RÉVEIL SOCIÉTAL DE GRANDE PLUE-VALUE, CAR LES PRÉOCCUPATIONS DONT IL N’ARRIVE PAS A TROUVER DES SOLUTIONS SONT AUSSI UN FREIN D’ACCOMPLISSEMENT. MÊME SI, CELA LUI PROCURE UNE RICHESSE INTRINSÈQUE DANS SES BRAS DE FER DANS LES MÉANDRES IDÉOLOGIQUES DIVERSIFIES. 
Qui est-il Said SAADI? (Evidemment ce ne sont là que des explications générales, mais oh combien pertinentes pour l'avenir du PPS).
     Homme à la conviction solidement ancrée à gauche, ex ministre des affaires sociales et de la famille. Sans tabou probe et novateur. Il n'est ni opportuniste comme certains au sein de son propre parti PPS, ni un prodige qui douterait de tout. Il aurait aimé avant toute possibilité de coalition, surtout après le plébiscite relatif du PJD et la congestion stabilisée de Koutla, seulement réajuster les adhérents de son parti aux expressions de leurs états d'âmes. D'ailleurs dans son long engagement ni les colères des obscurantistes, ni les balivernes des anti-progressistes ne l'avaient ébranlées. Il restait de marbre et continuait à creuser son bonhomme de chemin la conscience tranquille vers un saut social accélérant l'obsolescence des institutions figées comme des mentalités humaines rétrogrades. C'est un homme, qui a beaucoup apporté à la Moudouana de la famille et reconnaît honnêtement que ce fut difficile voire impossible sans l'arbitrage royal. 
     En effet au début des ateliers de réflexion à mesure que les échanges d'idées se faisaient, la lassitude reprenait suite aux positionnements divergents des membres de la commission Boucetta. Tellement qu'à un moment donné d'après les indiscrétions de l'époque, plus aucun objectif n'était visible et les lectures devenaient imprécises insondables à l'horizon fixé par le souverain. Certes, les résistances à cette révolution sociétale tranquille étaient particulièrement vives, causées par des structures sociales inadaptées et une méfiance des conservateurs vis-à-vis de la nouveauté, en plus du manque flagrant d'engagement public et/où privé dans ce domaine.
     Justement depuis sa tentative de modernisation et son corollaire d'édification du domaine social en tant que ministre de tutelle, le climat par la suite semble se modifier selon le rapport de force politique. Aujourd'hui, après l'adoption de la constitution il se sent d'instant en instant ravager par la curiosité de la façon d'adaptation des codifications sociales qu'il avait explicitement préconisé loin de tout dogme ou interprétation à la visée politico-électoraliste. Qu'ensuite ont réclamé de profonds réajustements dans la formation des jeunes et le recyclage permanent des adultes s'accompagnant d'électrochocs sociaux. En l'occurrence l'égalité entre les sexes, la lutte contre les précarités et l'insertion des handicapés, que sa suivante camarade au PPS et ex ministre détentrice du dossier jusqu'au 25 Novembre 2011, avait courageusement défendus malgré les aléas budgétaires dont elle souffrait.
     A l'aune de la nouvelle perspective majoritaire, il gardait mystérieusement le silence mais restait attentif, sur les propositions d'accroître davantage la mobilité géographique dans la nouvelle régionalisation avancée de surcroît constitutionnalisée par référendum. Chose qui n’a pas encore lieu, et dont la solution réside normalement dans le transfèrement équilibré et juste des compétences juridiques financières et administratives préconçues par la commission Azimane. Parce que, si on croit des dires de ses proches, il semblerait prêt à aider vers cet épanouissement de ces ressources humaines de solidarité entre régions, pour enfin atteindre les bons attendrissements qui lui ont tant manqué.
     Pour cela il saura certainement dire les mots intelligents et adroits pour jouer ce rôle de facilitateur de la traduction sur le terrain de cette conceptualisation de l'avenir du Maroc. N'est-ce pas monsieur Azimane? D'ailleurs au mouvement 20 Février où hurlent encore quelques solitaires inconscients du cocktail d'étonnant qu'ils mijotent, il reste de toute ouïe à certaines de leurs idées recevables pour en élaborer le cadre de faisabilité et ce dans la sérénité et la responsabilité. Contrairement d'ailleurs au vainqueur des élections législatives, chef du gouvernement du moment devenu chez les opportunistes de tout bord SI ABDELILAH à l'instar de ses prédécesseurs SI ABBAS, SI DRISS, et SI ABDERRAHMAN.

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