jeudi 2 août 2012

EL GAHS MOHAMED, L'USFPEISTE A L’ESPRIT VIF ET CRITIQUE MALGRÉ CE QU'EN DISENT SES DÉTRACTEURS.

-Est-ce vrai que l'esprit vif et critique est toujours source d'isolement et discontinuité des hommes et femmes politiques ?

- Dans son cas, étant l'un des principaux protagonistes de la reconstruction de l'USFP, on s'en souvient de ses raisonnements structurés de niveau politique très élevé loin de se qu'on voit actuellement.

-Apparemment pour les observateurs Mohamed El GAHS, constitue une précieuse référence pour les jeunes usfpéistes réalistes, vu qu'ils l’adorent toujours pour ce qu’il a fait pour toute la jeunesse au ministère !

-Si certains hommes et/où femmes politiques se plaisent à jouer des mots, en mélangeant imaginaire et électoralisme, dans son cas justement il n’acceptait pas le faire dépassant les dérives du lyrisme à travers ses réflexions.

- Ainsi, qui donc l'a vu s'opposer aux manitous du parti, ne pourrait que comprendre la frange ittihadie du M20F dans sa position actuelle.

- Il ressort nettement de ces réflexions qu'un programme minimum d'efforts communicatifs devrait être appliqué pour que la situation au sein des instances du parti ne tourne pas à la dérision comme ce que colportent certains à propos de la réunion à Fès. 

QUI EST-IL MOHAMED GAHS, ET DE QUOI SE DISTINGUE-T-IL POLITIQUEMENT DE SES SEMBLABLES AU PARTI ?

       En effet cet homme qu’est si Mohamed Gahs, révélant des qualités d’orateur en plus de son déterminisme journalistique à abord cordial sincèrement de gauche excite toujours son auditoire sans jamais se démontrer à court d’idées où objecter d’une grande tension de l’esprit. N’avait-il pas servi avec loyauté au sein de l’USFP au journal libération et au ministère de la jeunesse et sport avec abnégation. Et, s’était distingué sans aucune complicité, contrairement à ce qu’insinuaient par ailleurs ses rivaux du moment au parti et ailleurs ? Quel marocain, pourvu qu’il soit juste, ne pouvait-il pas ne pas applaudir et encourager son plan d’action avec des moyens limités, rappelant la dévotion des responsables politiques historiques honnêtes et sincères après l'obtention de l'Istiqlal. Contrairement à ce que l'on voit actuellement pratiquement en direct dans le comportement de quelques membres du gouvernement Benkirane. Jamais un ministre de la jeunesse des vingt dernières années, n'a autant fait dans le social le sport et la formation prévenant des inutilités et des affichages de façade. Cette attitude devenue un entichement politique impératif limitant les actions au sens moral par l'incompétence, mais malheureusement faisant l'objet de récompense benkiraneenne.

       Ne se hâtait-il pas avec d'infinies précautions de porter des jugements d'une grande inquiétude sur les coups exorbitants des réalisations infrastructurelles. Dénonçant parfois en off, non sans peine les prétextes de l'innovation s’accordant seulement au vernissage. Toujours sous le titre d'émulation socialiste, il n'a fait que travailler pour le grand bénéfice de la jeunesse. Mais la fatalité l'a frappé, et c'est ainsi qu'il fut hanté par la mort tragique d'enfants en pleines colonies de vacances dans des conditions incompréhensibles. Ce coup de tonnerre de ce que la presse appelait à l'époque l'été de braises de Rasselma Ain Kharzouza d'Azrou, et suite à quoi sa destinée politique a vacillé. Sûrement qu'il y avait même vu passer une inquiétude bien proche de l'angoisse, où de la peur, se mettant à invectiver les accompagnateurs de ces malheureux enfants en bas âges par un discours rageur. C'était vrai le poids du choc était insupportable pour lui, tellement qu'il songea démissionner sachant que la responsabilité de ses services était moralement engagée. Mais quand était venue l'heure, on l'avait débarqué.

       En effet au lendemain de son limogeage déguisé, il en eut bizarrement le souffle coupé. Etait-ce l'étrangeté de ce sort injuste qui l'interpellait? Sentant sa sueur se glacer dans ses pores, tandis que dans son intime les interrogations se mettaient à défiler. Mais, presque aussitôt ne s’était-il pas ressaisi en regardant son propre futur avec assurance et détermination ? Pour qu’instinctivement il s’essayât vers une autre réflexion pour ne pas dire la diplomatie. Parce qu'apparemment ça compte beaucoup dans la vie des politiques ayant eu des accidents de parcours à même de paraître parfois consumés au yeux de tout le monde. Car, ils penseraient qu'ailleurs sur des terres lointaines ils sauraient utiliser leurs expériences humaines pour tirer profit de l'éloignement sans avoir l'impression de devenir des fantômes de l'oubli. L'exemple d'Elouafa l'ex-diplomate actuel ministre de l'Education nationale est caractéristiquement révélateur, d'autant plus n'ayant rien apporté de bon de son long éloignement, si ce n'est l'augmentation des primes pour ses sbires nationaux aux académies et dans les délégations en guise de l'organisation statique par l'automation dans les directives à l'emporte pièces. Dont tout le monde a pris acte du camouflet de ce département pour en plus diverses raisons surtout l'incompétence et l'in-qualification.

       Lorsque débutait le souffle printanier de Bouazizi en Tunisie, El Gahs lui aussi a du certainement témoigner un grand intérêt aux révoltes arabes et/où tout semblait se dérouler comme un martèlement accablant jusqu'à l'imitation vis-à-vis des dirigeants. Il est vrai qu’il aurait été interloqué, de cette marche saccadée servant à supplicier ces derniers pour leurs péchés envers leurs peuples respectifs. Mais que pense-t-il au fond aujourd'hui de ce printemps sans fin ? Est-il seulement ce processus dans lequel les peuples s’y impliquent jusqu’à l’abîme, comme ce que l'on voit sous des cieux pas lointains ? Où est-ce, tout simplement une époque de familiarisation à feu et à sang avec les fondements réels de la démocratie, en cherchant à s'assurer que cet engagement est en accord avec leur pensée libérée ? Pour lui, est-ce que tous ces morts qui se sont solubilisés et se délitent encore dans ces conflits, non seulement sous des ordonnances du besoin de la démocratisation, justifient-ils ces obligations de la libération du joug des ex tyrans et nouveaux faux chérubins de l'islamité ? Sûrement que oui, même s’il sait que sans l'imbécillité de vouloir laisser la grille close sur les peuples, ces nouveaux arrivants n'auraient pas besoin d'y regarder à deux fois pour comprendre qu'ils leur avaient échappés par la volonté du changement. 

       En tout cas c’est juste un hommage sincère pour lui de ma modeste personne. N'est-ce pas que la psychologisation qu'a connu son parti l'USFP au moment de l'élection de Lachgar, lui a permis sur fond du souffle nouveau de se voir désormais l'un des facilitateurs de ce changement ? Même si, des vendeurs des grands mensonges sur le déroulé du congrès, éprouvent encore une nervosité beaucoup plus grande en colportant les fausses rumeurs. Finalement il aurait fallu très rapidement admettre que le choc de psychologisation n'était pas, en soi, un facteur pouvant accélérer leur alignement et la modification de leur état d’esprit. Parce qu'à ce jour ils restent indisposés à reconnaître leur tort et, faire la différence entre l'ancienne et nouvelle USFP dans le Maroc d'aujourd'hui.     

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