vendredi 29 décembre 2017

2017, UNE ANNÉE D'OFFENSIVE DIPLOMATIQUE DU ROI MOHAMED VI SANS PRÉCÉDENT.

EN TOUS LES CAS, N'EST-CE LA LA VÉRITABLE DYNAMITE EN ALGÉRIE NE SACHANT PLUS SUR QUEL PIED DANSER ?

       Décidément, chaque jour apporte son lot de confirmation du leadership du Roi Mohamed VI dans plusieurs domaines. Tellement, il est maintenant admis que la place du Maroc dans le concert africain et pas seulement, se bonifie avec son aura à l'international. En effet, c'est à proprement parler dans l'utilisation du mot ''retour'' à l'UA que réside la valeur ajoutée dont tout le monde en parle, notamment, après le discours mémorable au Sommet d'Addis-Abeba fin Janvier 2017. Ceci pour la simple raison que le Maroc n'exige plus des pays encore récalcitrants vis-à-vis de son Sahara, de ne se bâtardiser en reniant la temporalité politique de ce dossier dont il tire légitimement sa détermination sa fierté et sa dignité. Et, puisque on y est, n'est-il temps pour le Conseil de Sécurité de l'ONU, de revenir aux détails qui invitent à faire preuve de plus de vigilance face aux gesticulations du Polisario dans la zone de séparation sous le regard de la Minurso ? Sachant qu'il n'y a plus de suspens dans les influences non seulement diplomatiques à l'ONU, mais aussi des implications militaires à l'avantage de Rabat par rapport à Alger, afin de se prémunir du fait accompli et de sa contagion aveuglante. Ainsi, n'est-on pas en droit de se demander, au nom de quel principe le pouvoir Boutaflika continue-t-il à nier la souveraineté du Maroc sur tous ses territoires de Tanger à Lagouira ? D'autant plus que l'erreur de l'OUA en 1984 à Nairobi n'est plus acceptable ni justifiable ni tolérable par plus de 48 pays africains en ce temps présent au sein de l'UA. Comme ça, c'est maintenant clair que l'accueil du Polisario sur les territoires de la Wilaya de Tinfouf ne cesse d'aviver l'inquiétude de tous ces pays. Ç’a quoi la lame de fond de cet éveil africain dont il ne faut rien relativiser, y compris pour le peuple algérien qu'au demeurant  reprend les revendications promarocaines en insistant pour que soient données à l'entente Alger-Rabat ses lettres de noblesse. 

       D'ailleurs, avec ce postulat sous le nouvel ordre relationnel après le retour du Maroc à l'UA, n'est-ce pas son attitude montre qu'il n'entend pas dépasser le degré de bon voisinage avec l'Algérie ? A tel point que nos frères algériens se moquent de l'équipe Boutaflika, en lui passant des messages en contre-coup à chaque fois que le Maroc prend des initiatives diplomatiques d'envergure. Comme celle de rappeler à Donald Trump la dangerosité de sa décision à propos d'Al Qods, ou à chaque fois qu'il ramène sous son influence un pays égaré voire récalcitrant par rapport à son Sahara. A ce titre, déjà, l'on peut confirmer, que sa retenue mesurée observée partout en Afrique, a pour elle le mérite de la logique destinée à faire comprendre que Rabat s'en tient toujours au principe de la balance diplomatique gagnant-gagnant sans agression ni perfidie. N'est-ce ce qu'a noté Jacob Zuma qui, depuis sa rencontre avec le Roi Mohamed VI en marge du Sommet UE-UA d'Abidjan 29-30 Novembre 2017 ? Pour ne plus prendre d'initiatives à l'encontre du pays en l'occurrence le Maroc, qui a tant fait pour l'Afrique du Sud. Corroborant que ce n'est un secret pour personne que l'Algérie présente des signes de fatigue, dont il est maintenant sur que d'ici quelques mois, plus un État africain ne marchera pour le Polisario. Ainsi, l'on peut dire, 2017 c'est aussi l'année de supplices pour l'Algérie et son avorton, voyant son rêve d'avoir un comptoir sur l'Atlantique se dissiper quarante trois ans après. Et, même qu'elle est devenue le ''Zéro'' en diplomatie à l’international, n'en n'ayant à ce jour compris ni le pourquoi ni le comment elle a tout raté pour aboutir à l'impasse et l'isolement. A cet égard, même les sourires tarifés que lui faisaient des années durant quelques décideurs africains corrompus, ayant acquis la culture des salles d’attente des généraux algériens, ne l'ont aucunement aidées à se repositionner et redevenir persuasive comme du temps de la guerre froide.

        En cela, qu'en on juge les éditos et les quelques écrits d'ici là des spécialistes en stratégie militaire en Afrique du Nord ! N'ont-ils, tous, déclaré le Maroc véritable puissance régionale pour la réalisation de l'espace vital social économique cultuel culturel écologique et sécuritaire pour le maintien de la paix, tel qu'il est défini par l'ONU ? En plus, ne l'ont-ils fait sans contenir aucune de ces précautions d'usage dont ils usaient régulièrement en pareil cas et qui restreignaient le devoir d'assistance à toutes les provocations. A l'exemple de ce que veut imposer l'Algérie au G5 Sahel, n'en voulant pas que la France l'une des parties contractantes ne puisse continuer à s'impliquer contre les complications guerrières des groupuscules terroristes. Mais, pourquoi l'Algérie veut-elle à tout prix exclure la France en tant que principale couverture de garantie vers l'efficacité de secours même relative, en cas d'agression contre l'un des pays le G5 Sahel ? N'est-ce là, du reste, l’intérêt du positionnement du Roi du Maroc avec beaucoup de  discrétion et un sens rigoureux de la responsabilité d'aider à combattre le terrorisme partout en Afrique ? Telles sont à peu près les idées que Moussa Faki Mahamat semble exposer montrant qu'à son tour il s'accroche à la dynamique de la diplomatie royale en Afrique. Allant même jusqu'à se livrer en OFF en disant, si le Polisario compte sur lui pour l'épauler, il se trompe ! Comme ça, à la lueur du train de changement à l'UA à Addis-Abeba, on ne peut que constater la pertinence de ce raisonnement qui accorde peu de crédit aux motifs d'irritation de l'Algérie. Mais, comment aurait-il pu être autrement, devant la brillance et la prestance du Roi Mohamed VI au Sommet UE-UA à Abidjan. Ce qui a montré le Maroc comme terre d'accueil, d'échanges d'idées constructives, de remarques enrichissantes et de suggestions contributives à la stabilité et la paix en Afrique. Dont, aussi, au Sommet de Paris sur le climat, le Roi Mohamed VI fut chaudement félicité en séance plénière pour son rôle et son attention de faire du Maroc la plateforme numéro 1 de l'énergie renouvelable dans le monde à l'horizon 2030.

       A cet effet, n'est-ce pas le Conseil de Sécurité de l'ONU sait que le temps joue en faveur du Maroc, ayant tracé ses lignes rouges pour ne se laisser ni faire ni prendre en tenaille terroriste par les groupuscules rodant dans cet espace, s'additionnant en plus aux sautillements du Polisario croyant pouvoir mettre en danger l’intégrité territoriale. Mais, pourquoi l'équipe Boutaflika via ses généraux, continue-t-elle à bluffer sur l'état du Polisario, en essayant de tromper même le peuple algérien ? Pourquoi n'ose-t-elle pas l'ouverture de la frontière terrestre avec le Maroc, sachant que le Roi n'a pas varié dans sa politique à son égard, faisant inlassablement montre de la plus extrême bienveillance pour ne pas insulter l'avenir ?  Pourquoi se plait-elle dans ce jeu de dos à dos, en plus le faisant dans un climat déplaisant de ses manœuvres militaires sous-couvert d'agitation polisarienne ? D'ailleurs pour l'ONU, ce regain de tension reste extrêmement maitrisable et donc n'affecte aucunement son plan pour la Résolution fin Avril 2018 à travers la nouvelle approche trop secrète de Horst Kohler. De fait, qu'on ne le veuille ou pas, n'est-ce donc à une police d'assurance et d'épaulement non provisoire via la sécurisation marocaine de la région MENA-Sahel subsaharienne africaine à laquelle l'ONU et le G5 Sahel doivent aussi souscrire ? Parce que, l'armée algérienne avec son arsenal militaire ne peut faire jeu de suprématie, après avoir pris connaissance de l'avancée marocaine en matière de moyens logistiques performants de géolocalisation-minute, le satellite Mohamed VI A faisant foi. Et, c'est là, du reste, où réside l'obligation de consultations naturelles entre la France et le G5 Sahel, dont l'entraide mutuelle avec le Maroc parait une garantie suffisante contre les menaces terroristes.

       Néanmoins, comme tout un chacun peut comprendre, la garantie du Roi quant au danger de voir Al Qods devenir la capitale d’Israël est reconnue dans les circonstances du moment. Tellement, elle s'accompagne d'une réserve claire et nette de sa part de n'adhérer aucunement au coup de Trump qui en fait l'une des conditions de sa ''solution d'ensemble'' pour deux États, en l'occurrence La Palestine et Israël. Raison supplémentaire pour le Souverain en tant que président du Comité Al Qods, de se cambrer dans son intransigeance. D'ailleurs, la dénonciation par le Maroc de cette idée de Trump de transférer l'ambassade des USA à Al Qods, n'est-elle apparue l'acte diplomatique essentiel de se consulter sur les mesures à prendre en étroite collaboration avec l'ONU ? A l'évidence, il s'agit de l'instrument diplomatique au sens noble du terme, qui ne visait pas les USA en tant qu’État, mais seulement la perfidie de la Maison Blanche ne répondant pas aux inquiétudes que ressentent les musulmans quant à l'avenir du 3-ème lieu saint de l'Islam. Au sens où, l'ONU  considère cela comme quasiment une voie inéluctable à plus de tension, à même des passes d'armes en continue qui opposeraient Israël aux musulmans de par le monde. Mais, pourquoi Donald Trump a-t-il lancé ce programme de promesse électorale, s'il n'avait pas prévu la déclaration de guerre à ce monde musulman pour le contraindre à marcher aux pas américains ? N'est-ce là, où l'on voit que le Roi Mohamed VI a dextrement fièrement manœuvré en boostant la dynamique de controverse anti coup de Trump et en s'y prêtant à un resserrement encore plus accentué entre les puissances au Conseil de Sécurité de l'ONU et le monde islamique ? D'autant plus, il n'a jamais craint, contrairement à d'autres chefs d’États, que le risque de la conversion de l'administration Trump n'entraine moins d'avantages pour le Maroc. C'est pourquoi, prenant en considération la réponse spécifique murement réfléchie du Roi du Maroc respectant les règles de courtoisie les plus strictes, Berlin Paris Bruxelles Rome Madrid et Londres ont convenu fournir à l’État palestinien une garantie du même ordre que celle qu'ils avaient fait bénéficier à Israël pour sa sécurité. A bon lecteur, bon décryptage !  

vendredi 1 décembre 2017

L'ORAGE QUI S'AMONCELAIT DANS LA RÉGION MENA-SAHEL SUBSAHARIENNE AFRICAINE D’OÙ, LA FOUDRE POUVAIT JAILLIR A TOUT INSTANT A CAUSE DU POLISARIO, EST-IL VRAIMENT DISSIPÉ ?

NE PEUT-ON D'ORES ET DÉJÀ CONCLURE APRÈS LE SOMMET UE-UA D'ABIDJAN QUE L'OPTION N'EST PLUS ENTRE LA GUERRE PROBABLE ET LA GUERRE INÉVITABLE MAROC-ALGÉRIE, MAIS ENTRE PAIX DES BRAVES ET PAIX IMPOSÉE ?

       Si l'Algérie paraissait au Sommet UE-UA d'Abidjan 29-30 Novembre 2017 avoir perdue toute raison dans ses agissements anti-Maroc, c'est qu'il y a une autre raison que plus vite sera réglé le sort de la fantoche RASD au sein de l'UA. Peut-être maintenant, elle saura la recouvrer en acquiesçant sans autre objection l'attitude décidée du Maroc à ne plus se laisser marcher sur les pieds. Sans doute, ça lui conviendrait mieux que les réserves émises pour qu'elle révise sa position, dès lors que la conjoncture géopolitique et géostratégique militaire a changé. Aussi, l'engagement qui existait avec les thèses bellicistes qui prévalaient au sein du pouvoir Boutaflika via réarmement du Polisario destiné à harceler le Maroc, est maintenant caduc. Il s'agit, donc pour le Maroc, du réalisme défensif du projet sociétal rendant nécessaire et urgente la constitution d'un système pour contrer la radicalisation des positionnements anti marocains de ce pouvoir ingrat. Non seulement en restant vigilant tout en savourant en même temps les succès prônant la suprématie de la maitrise de soi via la diplomatie géopotentielle marocaine responsable. Mais aussi en confirmant à cette Algérie que l'objectif n'est pas de l''affaiblir encore plus par des refroidissements des bonnes relations, alors qu'elle aurait du se libérer de sa courte vue sans délai, après la fin des hostilités et escarmouches militaires en 1991 à la suite du cessez-le-feu. Parce que l'obstination de camper en faveur de l'orientation séparatiste a fait échouer la politique de construction du Grand Maghreb qui s'est trouvée freinée par ce fait. En revanche, en tout état de cause, voilà pourquoi Alger doit déférer aux revendications de légitimation pour le moment encore limitées seulement au Sahara marocain et non à l'espace oriental ex-territorialisé par la France sous De Gaule. 

       Ce qu'évidemment doit savoir Horst Kohler en l'occurrence, c'est  qu'on a fait une inflation de Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU depuis, qu'en réalité celles des dernières années sont dégarnies des allégations algériennes. Pour toutes ces raisons, l'exigence du Maroc du représentant spécial d'Antonio Gutterress c'est d'éviter de continuer de préparer son approche en tenant le Maroc dans l'ignorance des sollicitations des lobbys. Au risque de la conflagration Rabat-Alger qui pourrait à tout moment s'embraser, notamment s'il tente de reprendre l’Arrêté de la Cour de Justice de La Haye 1975 rien que sous l'angle d'historicité des relations du Maroc et non de son souverainisme, et ce au mépris de la foi jurée pendant la Massira par tous les marocains. En effet,  cela ne veut pas dire que le Maroc tient à couper les ponts avec lui ni à l'acculer à une détermination désespérée. Même si, il faut le répéter avec force, toute menace aux intérêts vitaux du Maroc, d'où qu'elle puisse venir, provoquerait l'ire de tout le peuple de Tanger à Lagouira.  A cet égard, ne peut-on dire, c'est là où le Maroc ne fait qu'actionner le plus sur moyen d'approfondir, au fur et à mesure, l’intérêt renouvelé de coopération tripartite Afrique-Maroc-UE dans tous les secteurs normatifs du nouveau deal coopératif Nord-Sud et Sud-Sud ? Même si, on peut le deviner, ça ne convient à cette Algérie boutaflikienne en déliquescence subséquente à ses polémiques politiciennes qu'inéluctablement va la conduire vers la catastrophe. Au vu des impératifs diplomatiques qu'elle s'est appliquées dans ses stratégie-tartufferies, d'essayer au détriment de sa stabilité sociale et politique de mettre le Polisario au centre des obligations des intérêts européens en Afrique

       Évidemment, tout cela sans réussir la réalisation de ses plans machiavéliques ni de ne tenir pour inévitable une guerre avec les voisins. Sans les nommer ou ne désigner les objectifs dans un délai de deux à trois ans, comme l'aurait laissé entendre le vaniteux, léger et bavard Ouyahya au président Boutaflika lors de ses moments d'éveil, en présence de Gaid Salah et Messahel. Sauf qu'à présent, heureusement, il commence à comprendre l'inutilité et la dangerosité de cette entreprise pour son pays, au sens où il se leurre étrangement sur l'état réel de la balance des forces, notamment balistiques tactiques du côté de l'Ouest. Cependant, ce qui ressort de sa poignée de main avec le Roi Mohamed VI lors de ce Sommet sous l’œil arrangeant d’Emmanuel Macron pour qui l'Algérie, elle aussi, s'en est convaincue que le Maroc a établi son système composite de défense. Cela s'appelle, le FMP (Format Compact Maroc) d'initiatives intelligentes et actions concrètes, sans se voir contraindre à s'imposer de trop dispendieux efforts pour maintenir son avancée de géolocalisation stratégique sur terre sur mer et en l'air. Du reste, de ce point de vue, peut-on affirmer qu'il est loin le temps où l'Algérie cherchait à s'imposer dans le conflit du Sahara marocain à la pointe de ses missiles balistiques. Rien n'est moins sur, mais cela n’empêche de se préparer à toutes les éventualités, maintenant qu'en plus il fait partie des puissances ayant un œil du ciel. De nature à corroborer les interprétations des agissements agressifs par rapport aux bases de données certifiées sur l'état réel des mobilisations des forces. Parce que, pourquoi Boutaflika a-t-il prescrit à ses trois armées de procéder aux préparatifs, qui leur incombent en conséquence ? D'une manière imperceptible du dehors, voulant absolument, qu'en aucun cas les mesures à prendre ne paraissent comme des préparatifs de guerre. Et pourtant il n'y a pas lieu de douter de cette incroyable légèreté d'agissement dont fit preuve ce pouvoir algérien, prenant quand ça l'arrange, les marocains par les sentiments du bon voisinage de défiance. D'autant plus, qu'il se décharge de ce soin sur ses services de renseignement pour agir avec discrétion en parlant de paix tout en préparant la guerre. Dont on note la frayeur avec laquelle, il a observé la mise sur orbite du satellite Mohamed VI enivrant de sa puissance résolutive d'observation la fierté des marocains. Certes, c'est à la fois un merveilleux instrument de balayage scrutateur dans divers domaines et un très habile moyen d'enveloppement stratégique de la zone MENA-Sahel subsaharienne africaine, voire même au-delà. 

       Quoi qu'il en soit, peu importe les questions pendantes Rabat-Alger, assurément, aujourd'hui la frontière marocaine au Sahara n'ambitionne guère les généraux algériens zélés à la changer pour avoir une jetée sur l'Atlantique. Ils ne sont plus dans le cas du cynisme voyant d'antan, avec lequel le pouvoir Boutaflika avait violé la parole donnée, en continuant son interventionnisme dans les affaires internes du Maroc. En plus l'ayant fait par le mépris depuis 43 ans du principe de la souveraineté historique qu'a le Maroc sur ses territoires sahraouis, au nom duquel il les a revendiqués bien avant l'existence de l'Algérie. Et, aussi récupérés par ses propres moyens de pression et de négociations diplomatiques avec l'Espagne de Franco. D'ailleurs, n'est-ce pour cela le Maroc essaye d’élever le débat géopolitique au niveau africain ? Ne cherchant même pas à affirmer qu'elle ne tiendrait face à sa force multiposte diplomatique interactive de normalisation relationnelle avec les pays jusque là récalcitrants, dont les interventions futures étonneraient plus d'un. De fait, conséquemment sur la foulée, la participation de la soi-disant RASD à la signature d'un quelconque document de l'UA avec l'UE et que contresignait le Maroc semblait n'assurer que mésentente et donc précipiter les périls des divisions au sein de l'Afrique. Somme toute, est-ce que les rencontres successives du Roi Mohamed VI avec les présidents angolais et sud-africain au nez et à la barbe de l'Algérie n'en étaient la garantie qu'ils se sont proposés de conjurer mutuellement, voire ensemble ?  Aussi, de la sorte, Abidjan ne s'en était-elle assurée avant le Sommet UE-UA dans le grand secret tant à Rabat qu'à Pretoria ? 

       Néanmoins, à ce propos l'on peut avancer que probablement il y eut une sorte d'assurance tacite des secrétaires généraux de l'UE et UA, Jean-Claude Juncker et Moussa Fafi Mahamed pour que le Polisario n'entre dans aucun arrangement quel qu'il soit, qui plus est pour déranger des instruments diplomatiques mis en œuvre. N'est-ce là où l'on voit un coup de maitre de la part du Roi du Maroc pour stopper net la non neutralité de Zuma, et ce, avec une logique visionnaire de coopération bilatérale de grande envergure que ni l'UA ni l'UE et encore moins l'ONU ne pourrait contester ? Et après tout, pourquoi rester dans cet état d'ankylose diplomatique avec ces pays, pour faire plaisir à ce pouvoir algérien n'ayant cherché qu'à mettre le Maghreb et toute l'Afrique en situation métastable ? Finalement, pourquoi l'Algérie tarde-t-elle de sortir des péripéties d'aventurismes amateurs voire immatures destinés à froisser l'image du Maroc ? Alors que la balance géopolitique entre sa grandeur à lui et sa décadence à elle est si évidente, attestant que le modèle marqué par la représentation idéologique de soutien au Polisario a échoué. Parce que basé sur le mensonge, le guidage perfide des flux migratoires, le soutien illicite au terrorisme et la sous-traitance de la contrebande des drogues d'armes de médicaments et autres produits prohibés à l'international. En cela, n'est-ce pas la non temporisation des âpres accents de ses diatribes, n'en est que l'une des conséquences de sa rage envers l'UA l'UE et aussi l'ONU sans tendre à résoudre calmement sereinement ses propres contradictions ? A bon entendeur, salut !