mercredi 21 août 2013

AH, CE DISCOURS INVENTAIRE DU 20 AOÛT 2013, UNE RÉVOLUTION DANS LE STYLE ET LE TON !

UN DISCOURS OU IL Y N’Y A PAS SEULEMENT ÉVOCATION DU CATASTROPHISME GESTIONNAIRE SOUS-ENTENDANT DES CHOSES, MAIS AUSSI VOCATION DE PRÉFIGURER L’AVENIR DE L’EDUCATION NATIONALE EN DÉPASSANT LES MALENTENDUS DU BILAN DU GOUVERNEMENT BENKIRANE I.

       N’est-ce pas ce discours inventaire soixante ans après la plus honorable résurrection révolution du Roi et du peuple, montre Sa Majesté le Roi Mohamed VI en son cinquantième anniversaire s’engageant toujours par la volonté de servir la cause du redressement stratégique social économique culturel et politique du pays ? Un programme au sens maîtrisé de la responsabilité, faisant accepter à tout un chacun les nombreux sacrifices dans l’édification du nouveau Maroc des grands défis. De sorte qu’une volonté farouche de recouvrer le rayonnement perdu de l’Education Nationale par le désastre politicien de bas de gamme, s’en trouve si visible dans le style le ton et le temps choisi du discours royal.

       En ce sens, si les marocains ont su parfaitement tirer parti de leur propre printemps arabo-amazigh, ils ont également profité de l’apport considérable de la démarche royale leur épargnant un volume important de discorde et mésentente qui ont pu être constatés chez d’autres pays. Malheureusement le gouvernement Benkirane I ne s’est pas fait arrêté en si bon chemin tracé par cette volonté royale, parce que ne convenant à faire disparaître son image emphatique apathique aujourd’hui hologramme du passé. Déjà on commence à entendre quelques RNIistes déserteurs, ne voulant s’embarquer sans garanties dans l’aventure à la Poséidon pour échapper au rire si ce n’est au ridicule. Se disant par moment pourquoi avoir jeûner si c’est juste pour rompre ce jeun à propos d’une virtuelle confiserie étalée en vitrine benkiranéenne.  D’ailleurs El Ouafa en tant que ministre têtu n’ayant voulu démissionner, se voit désormais le premier pestiféré car préférant rester sous le joug autoritaire obsolète de Benkirane.  

       Mais pourquoi Benkirane, ayant du plomb dans l’aile à même de frôler le revers, continue-t-il à ne pas voir la réalité en face ? En effet, se sachant montrer du doigt pour son incompétence, alors que Sa Majesté a nommé Nizar Baraka à la présidence du CNSE-E en place de Chakib Benmoussa. De fait, l’écume des marées des discours royaux le frappant de plein fouet pour ne pas dire le savonnant, aurait du le pousser à baisser pavillon au profit d’autres compétences, et s’en aller psalmodier les versets coraniques voire écrire ses mémoires. Parce que continuer à jouer la montre alors qu’à l’émission « Internationales » sur TV5 il a pris acte de s’en aller de lui-même intimement rassurer de sa loyauté sans faille à l’institution royale, s’il s’avère qu’on ne veut plus de lui. De fait il est temps qu’il prenne ses responsabilités et ne pas continuer d’user de la concoction des frères musulmans faisant de la victimisation leur sport préféré, dont quelques PJDistes zélés commencent de parler imprudemment d’atteinte à la Chariiya. Il y va du réveil de l’Exécutif par la consolidation de nouvelles autoroutes de communication de mise en effectivité des lois et programmes d’interventions dans le cadre de la constitution du 01 Juillet 2011, et non à consommer le temps comme ce que faisaient les janissaires chez les ottomans du temps de leur déclin.

       Eh oui, il y a longtemps que beaucoup de gens sensés n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme à propos de l’incompétence de certains ministres du gouvernement à avancer dans le chantier des réformes  préconçues par les gouvernements précédents. D’ailleurs dans le cas précis de l’Education Nationale, on dirait qu’on voulait que les efforts consentis restent délibérément sans lendemain, qu’en effet tous les coalisés en portent la responsabilité politique. Il est évident que ce discours a suscité adhésion totale de la majorité des marocains, en dehors de la cohorte de tribuns même paraissant pour eux difficile à ne pas soutenir vu sa puissante et directe charge envers le gouvernement. Quel dommage d’avoir fait perdre du temps au pays, restant dans les chamailleries puériles sans aucun apport gouvernemental effectif à la conception de l’intégration du modèle de l’Etat des droits et devoirs pour un enseignement digne initié sous l’impulsion royale à bien des égards. N’est-ce pas que déjà le discours du 20 Août 2012 avait montré cette souffrance paroxystique dans le système éducationnel tant sur le plan infrastructurel que pédagogique ?

       Il existe, cependant, une constante dynamisante pour ne plus tarder à donner du souffle à l’action publique dans ce secteur stratégique en l’extirpant des mains des politiques, par la nomination d’Azimane en tant que président délégué du Conseil Supérieur de l’Enseignement. Lequel par ailleurs baptisé (Article 168 de la constitution) Haut Conseil de l’Enseignement de la Formation et de la Recherche Scientifique. C’est vrai les plans d’urgence n’ont pas été mené à bon port, ils étaient arrêtés pour raisons politiciennes par manque de clarté d’objectifs à atteindre par le gouvernement Benkirane. Ne faudrait-il pas que la cour des comptes puisse regarder le fond du dysfonctionnement ayant fait dissoudre un capital énorme dans ces désolantes futilités politiciennes ? Aussi les decrypteurs et analystes ne doivent-ils pas se mettre en conformité du temps politique présent, désormais lancé pour arrêter cette atroce agonie de l’enseignement ? Parce que ce coup de semence de la vérité en face de tout le monde par Sa Majesté, donne une idée assez claire de l’usine de fabrique éducationnelle des gens de demain pour qu’ils puissent affronter les défis mondialisés.


       Tout d’abord, pour Azimane il y va de prévoir l’avenir par concertation avec les professionnels de l’Education et de déterminer les modifications sociales économiques, puis les besoins objectifs permettant de meilleurs cursus scolaires allant dans le sens de l’adaptabilité des programmes pédagogiques avec le marché de l’emploi. Tout le monde aura vu l’importance de l’enseignement public dans le maintien de la cohésion sociétale, dont ce n’est bien entendu, que le reflet de la pensée intime des décideurs de vouloir où pas s’y atteler à le rendre attirant comme dans le temps. Certains par ailleurs cherchent à s’en débarrasser en le bradant contre un privé protéiforme tentaculaire, usant des ressources humaines travaillant dans le public permettant la résurgence d’une lignée d’aristocrates ayant des accointances avec quelques directeurs d’académies et autres délégués ne s’attelant que dans la confusion des genres. Il est donc intéressant de savoir les informations essentielles sur les chances de développement en harmonie entre privé et public, pour palier à ces déficits criards de l’enseignement et leurs lacunes les plus graves en gestion administrative. 

lundi 19 août 2013

DANS L’ATTENTE D’ELECTIONS ANTICIPÉES, UN GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE N’EST-IL L’UNE DES SOLUTIONS ?

A force de ne voir présentement aucunement de solution de viabilité gouvernementale à l’horizon, si ce n’est un pseudo rafistolage RNIiste dépendant ne pouvant faire l’affaire, n’est-il pas temps de tout revoir en appelant à un gouvernement national dans l'attente d'élections anticipées, et donc faire gagner du temps perdu au pays ? 

       De toute évidence ce ne serait pas sans risque, notamment de peut être revoir pratiquement le même ordre des partis mais dans des proportions beaucoup amoindries pour ceux de tête. Ce qui dans cette attente, présupposerait par l’application de la constitution plus de dextérité et finesse pour un autre gouvernement plus cohérent pour passer à l’effectivité de la nouvelle constitution. Loin des vendeurs de promesses chimériques d’avant et après le 25 Novembre 2011, et notamment les mauvais cadreurs pasticheurs traitant les intellos de gauche de petites bestioles. Sans en avoir à rougir de leurs médisances, même voyant l’étendard d’Al Qaida brandit au sein des leurs dans la manifestation mitée de courants islamistes en soutien de leurs frères égyptiens. Que par entendement subliminal pour une fois, les sécuritaires au gouvernement et ailleurs n’ont pas dédaigné à déranger, ni à y faire face par la bastonnade et l’engueulade. N’est-ce pas un mûrissement réfléchi qui est tout à fait à leur honneur, dépassant leur schizophrénie d’auparavant.

       N’est-ce pas que le pays se remettrait de cet enclos de la surenchère du printemps arabo-amazigh et de ses secousses telluriques, rien qu’en sortant de cette hyper emphase rengaine des PJDistes au gouvernement comme de ces souteneurs à double soutane ? Bien sur sans omettre de rappeler aux futurs coalisés s’ils y restent Benkiranisables encore, de ne plus se faire passer pour les riches du cimetière désormais en phase de remue-ménage. Parce que, déjà, le fait d’avoir les yeux braqués sur les poches des marocains, ne pourrait leur offrir par la même occasion qu’un camouflet politique. Ajouté au positionnement de l’opposition institutionnelle à bout de souffle, mais cherchant les caractéristiques monographiques de l’économie réaliste en faisant l’effort de la transition connectée aux nouvelles technologies. Et ce, sans plus courir de risque de seulement seconder l’activisme providentiel de surcroît hasardeux de la pléthore de mouvements en l’occurrence.

       Parce qu’attention à la conjoncture socioéconomique qui s’annonce et dont les prédictions pour l’avenir social du Royaume sont défavorables, surtout si l’Exécutif continue en direction du cap sans objectifs définis. Aussi, de l’avis de beaucoup d’instances financières Benkirane au lieu de se complaire à dire que les choses sont meilleures, ne doit-il pas se réveiller et se mettre au diapason de l’économie vraiment réelle ? A quoi bon continuer à être l’acteur politique le plus élevé dans la perspective socioéconomique abbatiale des frères maintenant décriée voire dépassée de par les conséquences meurtrières égyptiennes ? Alors qu’il ne faudrait plus donner le temps au temps, cet artifice devoir de fait, de surcroît dépassé prenant les marocains pour des bleus immatures en politique. Certes, les RNIistes grâce à leur découverte opportunisme des défaillances de défense des PJDistes, croient pouvoir leur offrir la concoction remède dans des cas bien spécifiques pour la bonne gouvernance. Même usant d’inélégance à l’encontre de leur ex colocataire G-huitards, se suffisant à démontrer que leur soi-disant génie retrouvé l’emporterait par une stratégie de communication non choisie au hasard mais en terme de connaissance du programme de gouvernement. Encore un strabisme politique des RNIistes, ne sachant pas qu’ils pourraient eux aussi  être frappés à tout moment par les manifestations de la rentrée sociale se pointant désormais chaudement.

       N’est-ce pas qu’à chaque idée nouvelle au sein du prochain gouvernement, il faudrait commencer à travailler à page blanche ? Evidemment sans en être influencé ni conditionné par un quelconque type de raisonnement d’alors ayant fait psitt, et surtout d’accompagnement informatif non maîtrisé comme ce que l’on a vu pendant presque deux ans. Ainsi, le pas déterminant vers la réussite socioéconomique par des essais d’utilisation de certaines compétences comme relais barrières, n’est pas suffisant. Par conséquent les centrales syndicales n’opéreraient aucunement de discrimination de favoritisme vis-à-vis des composantes du gouvernement, même si, certaines pouvant avoir des comportements excusables. Au contraire elles les honniraient toutes, et pointeraient leur valence opportuniste d’interdépendance ne menant qu’à la déconfiture socioéconomique par l’incompétence analytique du temps politique présent.


       A cet effet ne serait-il pas préférable de trouver une issue de substitution à cet état par la synthèse entre les forces politiques syndicales associatives et technocratiques ? Qu’au final constituerait un gouvernement d’union nationale, dont la première qualité de gouvernance de stabilité aisée serait susceptible d’être facilement quantifiable à tout moment. Ce qui influencerait considérablement la marche de l’Exécutif, et donc rattraper le retard criard vis-à-vis de la dynamique royale insufflée ici et là dans tous les secteurs. C’est vrai le Maroc n’est pas la Tunisie ni même l’Egypte, mais ne faudrait-il pas anticiper par la confirmation d’un gouvernement d’union nationale comme matérialisation du souhait de la majorité des marocains en ce moment ? Dans le but en effet de révéler des détails de structuration du peuple à un niveau plus fouillé, aboutissant comme de tout temps à l’unité et la cohésion sociétale derrière l’institution royale.  

jeudi 8 août 2013

AH, CES CHEVALIERS DE LA DISCORDE, AIMANT ERRER DANS L’APPROXIMATIF SE PRÉTENDANT TENIR LES MAROCAINS EN HALEINE !

De toute évidence l’histoire de chacun d’eux est connue, tellement qu’arrivera le moment de tout déballer sans rancune ni aucune sournoiserie à propos de leur sens de l’honneur. Entre déloyauté en catimini à la royauté pour certains, et désamour de la patrie pour d’autres sur commande de leurs pourvoyeurs de fonds. 

Justement, à cet effet,  leurs jeunes relais naïfs et inconditionnels non encore rodés à la manipulation politique, sauront effectivement à quoi s’en tenir avec eux toute tendance confondue. Et, c’est dans leur intérêt de savoir que pendant longtemps certains de ces soi-disant aînés chantres seulement de l’amphigouri, ont auparavant bénéficié des largesses de ce même Etat qu’actuellement ils vilipendent sans fondement. 

Par conséquent, pour tous ces jeunes, au lieu de se tourner vers ce monde propagandiste déjà périmé, ils pourraient continuer leur chemin librement qu’ils en doutent où pas de l’héroïsme logorrhéique de ces gens là. N’est-ce pas par l’adoption d’un nouveau temps politique consensuel que désormais le succès de la démocratie participative l’emporterait ?

C’est bizarre cette guerre de ces coutumiers essayistes politiques par la création du smog, aspirant tous remporter le marché de la Mouzayada Assiassaouia rien qu’au bénéfice du doute qui n’a pas lieu !

       N’est-il vrai que beaucoup de ces dignitaires de la plume, rouspéteurs jouant les efforts de leur préservation, ont bien été fabriqués sous les arcades de la fameuse Résidence au ministère de l’intérieur sous Basri ? Disons le franchement, c’en est trop de cette pression politicienne de désunion de leur part pour faire revenir le pays à une mentalité de guerre des tranchées, à même d’être de surcroît froide vis-à-vis de l’institution royale.  
       
    Oh, ces gens voulant imposer la chape de plomb de leurs idéologies respectivement dictées de l’extérieur, finalement n’ont-ils provoqué que contre offensive de gens sincères ? De ce fait donc, ne se trouvent-ils aujourd’hui entre dilemme de création de passions sans lendemain pour les uns, et pulsions dramatiques de ne réussir l’accompagnement de mise en scène de la totale comme sous des cieux non envieux pour les autres. Déjà, on peut avancer sans se tromper qu’établir un bilan premier de ce qu’ils ont apporté par leurs différentes disettes dans le domaine politique n’en exigerait pas un volume pour grande lecture, mais plutôt un feuillet où c’est résumé « circuler y a rien à voir ».       

       Mais à part leurs épîtres scandées ici et là, que veulent-ils vraiment ces rouspéteurs n’usant que d’élégies de l’approximatif ? Désirent-ils mettre le pays dans des parcours à l’égyptienne des frères, voire à la tunisienne tendance ghannouchienne, où même à la libyenne dont se succèdent les orchestrations des drames confusionnels et passionnels ? En tout état de cause, vu de la sorte, ne pourrait-on dire que Benkirane en tant que chef du gouvernement, s’essayant lui aussi à l’état de transe unissant emphase ballade non innocente, ne fait qu'apporter de l'eau à leur moulin ? Par ailleurs, optant pour le déni des réalités sur ce qui a été fait par les gouvernements précédents dans une théâtralité politicienne qui laisse à désirer. Qu’heureusement Sa Majesté le Roi Mohamed VI dans son discours du trône 2013 l’en a exhorté de retourner sur les pas des gouvernements antérieurs. Tout compte fait que le gouvernement le veuille ou pas, ceux-la n’apparaîtront jamais au peuple marocain comme des hommes et femmes humbles probes sereins et clairvoyants.    

       Il est vrai, le peuple comme les observateurs avertis du champ politique marocain, voient en eux des imbus d’eux-mêmes, dénués de tout sens de responsabilité, préférant jeux interdits s’attelant à tirer le pays vers l’inconnu. N’est-ce pas ainsi qu’ils provoquent sciemment des polémiques stériles entre seconds couteaux ? Et ce, sans modération montrant plutôt tyrannie dans les propos, qu’au final n’apportant aucune innovation dans la réflexion sur le fond.    

N’est-ce pas qu’au plus fort de toute tempête, un vrai chef d’Etat se distingue par sa réactivité concevant le meilleur scénario de sortie de crise?

       Voilà qu’encore et comme toujours, le génie de Sa Majesté le Roi Mohamed VI dans le rétablissement de l’entente dans la concordance, a frappé à point nommé en pleine désolante affaire désormais connue par la Daniel-Gate. N’est-ce pas d’abord il a démontré dans un premier temps que la persistance de relations contre nature entre obscurantistes et les quelques illuminés libéraux laïcisés se croyant démocrates au dessus de tout soupçon, ne fait pas d’émules ? Et dans un deuxième au contraire, elle en galvaude le peuple, suscitant autant de satisfaction à propos de sa réactivité avec célérité, provoquant comme à l’accoutumée consensus légaliste autour de sa personne.

       Cependant, en plein paroxysme de la Daniel-Gate, tandis que les diffuseurs de calomnies de par leur pseudo rôle expressif approximatif, s’en trouvent prisonniers dans la médisance, le gouvernement comme les partis politiques ont joué aux nains se couvrant de ridicule à suprême ironie. Tout simplement loin de toute lucidité ni sagesse d’être à coté du Roi, en plus n’ayant rien tenté pour affronter ces chevaliers périmés de par leur bascule intempestive dans une opposition irréelle, entre contraste  pathétique des chemins pris et dialectique mélancolique. Heureusement n’ayant pas eu d’écho dans les préoccupations légitimes du peuple, d’autant plus les responsables au sein de la mécanique de l’Etat n’ont en pas fait preuve de génie. Mais c’est au chef de gouvernement que vont les opprobres restés inavoués par ses soins, n’ayant réalisé son rêve d’héroïsme de sauveur du Roi dont il nous en chauffe quand il a l’occasion les tympans.

       Maintenant que les choses se sont stabilisées, pourquoi ce chef de gouvernement voulant à tout prix rester aux affaires, cherche à capter l’attention du peuple par d’autres promesses au gré du hasard de l’action même aux relents inopportuns parfois vulgaires ? C’est en tout cas ce qui ressort de ses tractations avec Mezouar, s’étant fixé pour règle première de satisfaire le goût des RNIistes ministrables en proposant une tendance mouture échappant à toute classification. Comme ça, le futur gouvernement s’il voit le jour n’affectionnera point ni les modérés usant de style élaboré pour crier au scandale du non respect de la constitution, ni les diffuseurs de calomnies dont l’hostilité est si flagrante à toutes les institutions de l’Etat.  

lundi 5 août 2013

APRES LES REMOUS DE L’AFFAIRE DE LA GRACE DÉSORMAIS RETIRÉE, LE MAROC SE LANCERA-T-IL AUSSI ARDEMMENT DANS L’ AVÈNEMENT DE LA DEUXIÈME ROYAUTÉ ?

Et pourtant l’espoir et la lumière ne s’éteindront jamais au Maroc !

       En pratiquement une semaine, les marocains ont changé de spin relationnel vis-à-vis du structuralisme de fonctionnement de l’Etat. Lequel ne s’étant pas rapidement mis au diapason de la nouvelle constitution, pourtant sachant qu’ils l’avaient avalisée à plus de 98% un certain 01 Juillet 2011. N’est-ce pas que c’était fait loin des nuances partisanes, des effets d’annonce des proximités électorales, des intrigues politiciennes et/où autre accumulation de passions effaçant les lois morales?

       A cet effet, tous ceux qui y ont participé à cette Sahwa de la conscience marocaine par rapport à cette grâce-drame n’illustrant qu’une fâcheuse manipulation pour nuire à l’image de marque du Souverain, n’ont fait que leur devoir. Dorénavant, ils pourront même s’en vanter d’avoir écrit le premier vrai jet de la mise en conformité de la constitution avec l’aspiration du peuple. Justement, pour essayer de faire rentrer le pays dans l’ère de la deuxième royauté tant espérée  Contrairement à ce qu’en colportent certains individus mitigeurs de contre vérités sur la toile Internet, parce que soudoyés pour toujours continuer à tirer à boulets rouges sur l’institution royale dès lors qu’ils en ont où même pas une occasion pour le faire. Ne sont-ils pas allés si loin dans leurs médisances, jusqu’à qualifier à tort de dérobade le courage évident du Roi le fait de retirer la grâce à ce monstre pédophile ? Mais aussi à mettre leur ardeur lugubre adoptant une attitude franchement hostile, voulant créer discordance  martelant à redondance que c'est un cadeau empoisonné pour le roi d'Espagne, malgré les attestations ici et là en faveur de cette initiative louable. En plus n’appréciant guère le soutien franc de la population à l’institution royale, dont ils y ont reconnu dans cette affaire le souhait de démasquer le où les tenants et aboutissants de cette manipulation sordide quelle qu’elle en soit l’origine nationale où étrangère. Si bien que déjà on en voie quelques têtes tomber en disgrâce, à l’exemple de Hafid Benhachem ce mejjati feloul basrien nommé haut commissaire à la direction générale des prisons ayant déjà connu une traversée du désert dans un passé pas lointain.

       Néanmoins, malgré la droiture de certains tenants et aboutissants, désormais se penchant sur les parchemins qui ont mené à la diffusion de listes de graciés à l’occasion de la fête du trône 2013, seuls le résultat d’enquête pourrait les dédouaner eux aussi. Quant au peuple, n’étant pas question pour lui d’y avoir accès aux investigations, bien entendu il ne trouvera son salut rien qu’en remettant en question cet état de fait de la légèreté dans l’exercice de fonction. Nul doute que beaucoup d’anciens détenus politiques comme les prisonniers actuels de tout bord trouveraient ça une sorte de revanche du temps, et n’aient considéré ce limogeage de Benhachem comme un don du ciel.

Un Roi sereinement actif parce que conscient du tort provoqué, seul restant stoïquement au cœur de la mêlée !      

       Parmi tant de chefs d’Etats de toutes les nations, s’appliquant avec abnégation et sérieux à l’instauration de la démocratie basée sur les valeurs des droits de l’homme, Sa Majesté le Roi Mohamed VI en est l’un des plus constants dans son approche. C’est ainsi, s’ajoutant à sa détermination et son désir sans ambages de faire éclater la vérité à propos de ce malheureux épisode, c’est de sensibiliser les responsables au bon fonctionnement de l’Etat marocain. Et ce, dans toutes ses structures civiles et militaires, du moins ceux qui y resteront aux affaires à reconnaître l’énorme travail de vigilance qui les attend. Notamment, les services de surveillance et de veille sécuritaire à tous les niveaux, pour faire échapper l’Etat à la confrontation politico stratégique du fait accompli. Parce que s’il s’avère que des malveillants étrangers s’y sont glissés par personnes responsables de ce service de souveraineté dans le montage de la grâce pour déstabiliser l’entente hispano-marocaine, il se pourrait que le Maroc de la deuxième royauté en soit contraint à y faire face avec toute l’énergie et vigueur qu’il faudrait car il y va de la stabilité du pays.

       En revanche, en pleine tempête le gouvernement tétanisé a montré sa valeur négative ne sachant pas qu’il allait vite être désavoué par le retrait de la grâce. Hélas, il n’a servi qu’à distribuer les coups de matraque avec une violence dans les gestes et les verbes à l’encontre des manifestants aigris. En plus du comportement des partis politiques médusés, faisant l’autruche face à cette situation et aussi par rapport à la société civile réceptive dignement réactive avec calme et responsabilité même subissant la bastonnade. De sorte, le Roi lui aussi en colère se sentant trahi se voyant seul face au tolet populaire, dans sa recherche tenace et obstinée de trouver le vrai coupable de tous ces déboires il a su faire triompher son génie de réactivité réaliste. Qu’auparavant lui avait valu le titre de clairvoyant pragmatique lors du déclenchement du déferlant printanier arabo-amazigh.

       Il est vrai que malgré ces divers soucis jaillissant de la matérialisation temporelle de cette grâce inopportune même suivi du retrait, le Souverain donne des gages de poursuivre les recherches qui vont mener à une autre invention capitale de son génie. N’est-ce pas que l’on déjà eu la confirmation de l’arrestation de ce monstre pédophile par le ministère de l’intérieur en Espagne. Probablement il en écoperait d’un emprisonnement de la durée restante dans les geôles espagnoles, sinon c’est de sa déchéance de nationalité espagnole pour qu’il soit possible de l’extrader vers le Maroc. Rapidement donc, l’Espagne apparemment s’y est appliquée, tout d’abord par l’exécution audacieuse de ce nouveau temps politique vu qu’Interpole s’est mobilisée pour rattraper ce monstre, puis pour faire amende honorable en faveur des familles des enfants victimes.  En ce sens,  le Maroc retrouvera plus tôt sa sérénité et de surcroît son rayonnement qui le mènera une fois pour toute vers le passage à la Deuxième Royauté.


       Finalement, tout ceci se traduit principalement par le désir de secouement des cocotiers, d’abord parce que l’age de la retraite doit s’appliquer pour tous, et ensuite mettre en conformité constitutionnelle la relation de l’exercice de responsabilité avec le fait d’être dans l’obligation d’automatiquement rendre des comptes. Ne s’agit-il pas d’une évidence dont beaucoup de pays ont en pu éprouver leur démocratie, et donc prouver l’efficacité du cursus de l’administration au cours des carrières plus où moins bien remplies. Ainsi, pour s’assurer la confiance du peuple en leurs responsables, il est normal de changer de braquet dans les réformes structurelles et psychologiques pour éviter leurs incidences négatives d’antan. Désormais le futur gouvernement doit obligatoirement en tenir compte pour épargner au pays toute perte de temps.   

samedi 3 août 2013

A TÊTE FROIDE ! MAIS POURQUOI AVOIR RELEVÉ UN MONSTRE PÉDOPHILE AU RANG DES GRACIÉS ?

Le principe de la grâce entre analyses constitutionnalistes dynamiques et revendications standards plus où moins statiques.

       Soyons courageux honnêtes et disons vraiment les non dits, le peuple marocain à travers la temporalité formelle et informelle en interconnexion sociétale, n’a-t-il longtemps fermé les yeux sur un certain nombre de déviations sexuelles condamnables. Tel le phénomène scandaleux Al-Liouatta envers et autour d’enfants innocents et autres personnes en situation d’asociabilité pour raisons diverses. Tout simplement ne les a-t-il ignorées pour ne pas dire tolérées, allant jusqu’à esquiver le degré de leur irascibilité de la société ? Et ce, dans l’espoir de les voir se diluer et disparaître dans les plissements du temps marocain, lequel est diversifié selon les objectifs. L’avait-il fait chemin faisant par crainte de réveiller l’inconnu se trouvant dans les placards du subconscient collectif, dont tous les marocains ont en entendu parler au moins dans la Halqa, voire, dans des soirées feutrées en comité restreint parfois non fermé? Où est-ce par peur d’élargir le champ d’action de la souffrance accumulée chez les familles touchées, qu’aujourd’hui la promiscuité sociale au sein de cybersexe par les réseaux sociaux  risquerait d’entretenir?  

       Ces remarques étant faites, il est évident que tout énergumène de surcroît Laouatt solitaire où en groupe structuré, qu’il soit marocain où étranger chercheur de jeunes enfants pour les faire tomber dans l’escarcelle de sa propre jouissance, généralement, il est multirécidiviste. Et par conséquent toute restriction par la force de la loi dans la manifestation de son désir satanique, est louable quitte à l’enfermer derrière les barreaux pour de longues années. Parce que sinon ça devient automatiquement chez lui un manque à assouvir, dont il ne peut éternellement s’en cacher. Qu'en fait leur imagination féconde leur sert souvent en application de leurs méthodes criminelles particulièrement élaborées. Evidemment qu’au-delà il existe quelques écueils qu’il semble opportun de ne plus éviter, d’ailleurs ne pouvant être traité qu’en structure d’accueil spécialisée surtout en procédant par la planification autour de la concentration de tous les moyens de lutte contre ce fléau.     

       Or, pour ne pas se disperser, lorsque le Maroc dut envisager de se remettre au diapason des pays où le droit de l’enfant est inaliénable, la justice honorable n’hésita pas à faire son travail. Et voilà que dans l’affaire de ce ressortissant irakien naturalisé espagnol l’espoir naquit ! C’est ainsi que tout le monde a pris conscience de la dangerosité du phénomène de la pédophilie en l’occurrence. Par ailleurs n’engendrant pour le futur que des hommes et femmes blessés à tout jamais, au demeurant restant claustrés derrière leurs pensées, voire, rétrospectivement recroquevillés dans les dédales des souffrances dans leur intimité. Parce que pendant longtemps alors petites natures innocentes, elles étaient rarement écoutées,  vu qu’elles furent des proies faciles pour ces monstres déguisés en humains. Cependant, et c’est là le danger, les choses se sont corsées après l’arrivée de l’Internet et du foisonnement des réseaux sociaux, par où se sont glissés ces malveillants prédateurs aux têtes magiques représentant la sympathie au sens naïf du mot. En plus, même si officiellement on condamne énergiquement le tourisme sexuel, il y a de temps en temps complaisance dans le traitement de ce dossier, dont Luc Ferry ex ministre de l’Education nationale Français en avait fait allusion il n’y a pas si longtemps.

       De même depuis que la société civile en ait fait l’un de ses combats prioritaires, à l’exemple de l’association « Ne touche pas à mon enfant » par un programme de sensibilisation exigeant des peines exemplaires à l’encontre des contrevenants à cet ordre moral de respect de l’enfance bannissant la pédophilie. Comme ce qu’on a vu à vocifération litanique au moment de la saga judiciaire à Kenitra du cas de cet espagnol Daniel Fino Galvan qui préoccupe toute la société marocaine aujourd’hui. Il est vraiment facile de se remémorer qu’il fut sûr de lui, bien décidé à user des voies de recours légales, sachant qu’il serait protégé par son gouvernement pour service rendu. Dont il est aisé d’en imaginer les possibilités tentaculaires jusqu’à en pouvoir impliquer le Roi d’Espagne et le gouvernement espagnol pour demander la grâce auprès de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en sa faveur.

       Si les moyens de fabrication des grâces sont complexes, il ne faudrait pas perdre de vue les éléments de nature politique qui les caractérisent. Même si, dans ce cas précis les diffuseurs de calomnies toujours les mêmes se sont mis, eux aussi, sur les réseaux sociaux fabriquant colportant un tissu de mensonges à propos de cette grâce. Ne sachant pas qu’elle a du son exécution à l’échange relationnel diplomatique, qu’en réalité n’ayant pas suivi un cours régulier, ne serait-ce qu’en raison des circonstances de détention du détenu en question. Mais, ce qui est intéressant à savoir c’est comment est-ce possible dans le Maroc d’après le oui référendaire du 01 Juillet 2011, on peut en arriver à un tel cafouillage en commission de grâce sachant que c’est un criminel jugé pour viol d’enfants.

       A cet égard, pourquoi le gouvernement de l’autre cote depuis Algésiras à Madrid, même tenant compte des liens sentimentaux entre les deux familles royales, s’y refuse de faire amende honorable à propos de cette demande de grâce non convenue inopportune. Parce qu’elle ne vaut pas trait de génie diplomatique, qu’en fait elle n’est juste qu’une insuffisance en appréciation méritant de demander pardon pour préjudice causé aux familles des enfants victimes et aussi à la relation hispano-marocaine pourtant exemplaire ? En ce sens, la colère doublement évidente du Roi Mohammed VI et du peuple à ce propos est légitime et compréhensible. Surtout si on s’en réfère à l’exemple du tissage, de même que l’on contrôle les fibres avant, de même le produit finit subit un certain nombre d’opérations ayant pour but de déterminer sa qualité.


       Cette légèreté montrée par les services concernés marocains lors de préfabrication du dossier de grâce de ce monstre pédophile, est une preuve tangible que l’on continue quatorze ans après à cacher les choses au souverain. Ce qui augure incessamment sous peu d’un coup de balai dans ces structures de souveraineté proximale, au demeurant longtemps au dessus de tout soupçon. Effectivement, ne faudrait-il pas passer rapidement à la réparation de cet état administratif qui a fait son temps ? En lui substituant en remplacement une modélisation nouvelle par l’emploi d’éléments standardisés à la conception du principe constitutionnel de la grâce. Parce que, c’est probablement cette intention qui prévaut et anime les gens sensés pour sortir de l’état de polarisation sociétale désormais pointant à l’horizon. A cet égard, attention, la méthode irrationnelle usant de la matraque envers les manifestants ne peut engendrer que pollution dans les rapports et haine des institutions sécuritaires, avec risque de relance d’illusion à propos de tout ce qui a été fait jusqu’à présent dans la sérénité et la clairvoyance pour transformer le Maroc au nom de l’authenticité et la modernité.      

jeudi 1 août 2013

LE DISCOURS ROYAL DE AID AL AARCH 2013, UN MAGNIFIQUE RAPPEL A BENKIRANE DE RETOURNER SUR LES PAS DU PRAGMATISME DES GOUVERNEMENTS PRECEDENTS !

Si Benkirane s’apprête à relever le défi du retour, les PJDistes eux se voient confrontés dans leur approche solidaire au bilan de Mezouar qu’ils avaient décrié.

       L’effort nécessaire à l’assimilation et compréhension du discours du trône 2013 dans son volet différentiel de l’exercice de l’Exécutif, réside en  la capacité de tout un chacun de pouvoir dénoncer où pas par la preuve et le raisonnement les vicissitudes et turpitudes de l’action gouvernementale. Parce que la révolte chabatienne porta un coup terrible à l’incompétence trop voyante des PJDistes dans l’exercice du pouvoir, par opposition à leur suffisance et envie de s’accaparer le concept de l’autorité par l’installation des leurs dans le tissu administratif.

       En cela, de cette dualité de fonctionnalité du PJD, les plus vaillants scrutateurs des messages envoyés dans ce discours de retourner à la réalité dans le Maroc du changement, ont en vu une demande au prochain gouvernement d’affronter cet enjeu à bras le corps, afin d’échapper aux hésitations engoncées dans un carcan de gouvernance dépassée, qui ont marqué voire assiégé celui Benkirane I. Tandis que pour les inconditionnels surtout les PJDistes, c’est la forme la plus explicite de l’encouragement à Benkirane de continuer sa montée en puissance dans la conversion solidaire concrète sans se couper du peuple ni se raconter des histoires.

       N’est-ce pas que c’est même là l’essence de l’implication en politique de tout un chacun, de surcroît, où résident les choix judicieux des programmes politiques et leurs mesures d’application pour que ça aille bien ? Ce que ce discours royal a voulu montrer, révélant l’intérêt primordial du passage à l’effectivité de l’exécution du  programme électoral réaliste dans sa grandeur et sa pureté. Et c’est là où il faut rester vigilant, n’existe-t-il pas en conséquence par le fait accompli entre partis politiques de chaque coté de la ligne de démarcation , un risque de fonctionnement seulement du jeu politicien des essais de lancement d’élargissement de leurs bases électorales? S'ajoutant à celui d’attirance d’audience en se basant sur la fracture d’interprétation que beaucoup de petites gens n’en pourrait en déceler les soubassements. D’ailleurs on n’en a pas fini d’en parler de cette bifurcation de procéder et de penser la politique, surtout si le RNI s’accommode au rôle de roue de secours gouvernementale que veut lui faire jouer Benkirane. D’abord d’un coté dans le resserrement des liens des coalisés de la nouvelle majorité, ne comptant exclusivement que sur la compréhension et l’indulgence des populations. Puis de l’autre dans la position de garde face à la hausse des voix de dénonciation virulente de l’opposition, déjà semblant plus unie et cohérente ne désirant qu’attaquer sans ménagement le gouvernement.

       Vraiment n’est-ce pour cette raison que de nouvelles lignées d’hommes et femmes de la société civile se sont répandues assez rapidement à travers le tissu sociétal marocain, pour appeler au réajustement des dérapages de fonctionnalisation à chaque fois que c'est nécéssaire? Et ce, rien que pour mettre en valeur l’idéal de la perfection de gouvernance, en dépit du travail des institutions désormais constitutionnalisées, qui malgré leurs efforts sont toujours en retard d’une marche par rapport au monde de la revendication (syndicats, groupements socioprofessionnels, associations libres et autres mouvements ayant le vent en poupe actuellement). À cet effet, peut-on dire que Benkirane dispose de l’avantage singulier de ces interprétations différentes d’un camp à l’autre ? La réponse est oui et non, selon les circonstances de l’angle solide de vision de l'observateur tantôt optimiste tantôt pessimiste. Cependant, cette remarque n’est bien entendu pas légère, parce qu’elle prend sa vraie consonance politique dans l’emploi du raisonnement démontrant succès où insuccès de l’action gouvernementale. Aussi, pour ne pas rester sur le balcon de la présidence du gouvernement à se lamenter sur son sort, Benkirane version RNI dépendante doit savoir comment durer sans s’accrocher aveuglément à l’esprit favorable aux émerveillements où les idiots en politique sont des sages, surtout de ces acolytes inconditionnels. En plus, et en même temps continuer à esquiver les attaques légitimes de l’opposition institutionnelle, par ailleurs ne faisant que fustiger les strophes des soi-disant glorieuses tractations  benkiranéennes, les qualifiant expressément usurpées parce qu’entamées avec les ennemis politiques d’hier ex G huitards.

       Mais, ce qui est incroyable aujourd’hui en plus, après le départ des istiqlaliens par suite à la crise Chabat-Benkirane, c’est que plus ce dernier apparaît en mauvaise posture, emprisonné dans son pessimisme de ne pouvoir durer entant que chef du gouvernement, plus on le voit regagner Berr Al Amane conservant en même temps les vieux et précieux souvenirs de ses aventures de proximité à son ex Djamaa islamia et ça et là vis-à-vis des accointances d'alors. En effet que de chemins parcourus depuis sa nomination à Midelt ! Même arrivant d’en être absolument convaincu de ne jamais changer sa carapace, parce que se sachant emmurer dans sa structure politique de tous les cotés. En cela, parce qu'habitué à l'inter échange cette limitation dans l'action lui parait plus aisée à supporter, même avec une facilité déconcertante ne se résignant pas, se moquant de l’optimisme de celui qui l’avait mis en si mauvais draps. Ce faisant, pour lui il faut toujours agir avec des moyens qui relèvent du possible, parce qu'il serait facile par la suite de mettre à son actif les quelques réalisations. Autrement, très simplement cela veut dire, donner à son corps défendant une résistance accrue contre toutes les tentatives de déstabilisation. Parce que, tellement la déconvenue politique pour lui se produit, seulement si, les mesures d’effectivité et d’accompagnement prises pour la bonne gouvernance ne sont pas assez conséquentes. Mais pourquoi durant deux années il n’en a pas fait siennes, à même d’être par moment dans la contradiction pensant pouvoir résister aux malentendus ?

       En revanche, toute chose étant égale à elle-même par ailleurs, il lui suffirait de bien analyser le discours pour en assimiler les relents sociologiques économiques cultuels culturels et politiques pour sortir de l’état d’autosatisfaction à ne faire que la gestion par l’emphase au quotidien. Que pense-t-il de l’état d’avancement du projet de la régionalisation avancée, au demeurant façonné par le CNSE-E pour raison de compétence évidente et expertise reconnue par tous ? Que pense-t-il des grands chantiers lancés bien avant son arrivée à l’Exécutif, en routes et autoroutes ports et aéroports villes nouvelles et requalification des anciennes, ce qui a fait changer la typologie infrastructurelle du Maroc surtout le Nord longtemps délaissé pour des raisons d’historicité politique ponctuée de violence ? Que pense-t-il des travaux de la commission présidée par son allélomorphe au PJD ministre de la justice sur la réforme du système judiciaire, malheureusement manquant de vigilance ayant laissé passer le nom d’un détenu espagnol pour viol d’enfants  sur la liste provoquant tollé à propos de sa grâce ? Que pense-t-il du legs des gouvernements précédents, ne faudrait-il pas qu’il reconnaisse la légèreté de son sous pesage et réévaluation négative dont il a fait preuve auparavant comme à son habitude, n’ayant abouti qu’au désaveu cinglant dans ce discours ? Que pense-t-il du vide sidéral autour de l’action du gouvernement, par opposition à la présence franche et déterminante de la touche et rayonnement du Roi dans le volet diplomatique à l’ONU, à la Ligue Arabe du moins ce qu’il en reste, au Maghreb, au CCG, en Afrique, en Europe de l’Est Asie Océanie et aux Amériques ? Que pense-t-il de l’implication du Souverain sur le volet social et économique dans le cadre de l’INDH, voulant l’élargir à la production des richesses locales dans tous les domaines ? Que pense-t-il de ceux des siens se servant de leur qualité de parlementaire pour essayer d’imposer des décisions qui ne sont pas démocratiques ? Que pense-t-il de l’effort d’industrialisation sous l’impulsion et encouragement de Sa Majesté dans l’aéronautique l’automobile l’énergie renouvelable et autres nouveaux produits, pour augmenter l’efficacité et générer des économies de grandes valeurs ajoutées au Maroc et en Afrique par des partenariats ganant-gagnant ? Que pense-t-il de l’engagement du Maroc dans la conservation de l’avantage de ses actions dans la défense des droits de l’homme dans tous ses territoires de Tanger à Laguouira ? Que pense-t-il vraiment honnêtement du sacrifice du PI sous Chabat, voulant revenir au devant de la scène politique par les urnes et non par opportunisme conjoncturel RNIien actuel ? Que pense-t-il de l’essai de phagocytose par le gouvernement de projets de lois aux relents électoralistes, auparavant concoctés et pratiquement ficelés par le parlement ? Finalement, toutes ces interpellations sont d’ordre purement politique, mystérieusement encore baignant dans une atmosphère délétère loin de l’esprit de l’intégrité morale, dont il n’a cessé de faire la promotion avant le 25 Novembre 2011.  A bon entendeur salut !