mercredi 31 janvier 2018

A L'UA, 2018 SERA L’ANNÉE DE LÉGITIMATION DES PROPOSITIONS DU ROI DU MAROC SUR LES MIGRATIONS PAR-DELÀ LES GRILLES DE L’ALGÉRIE.

N'EST-CE LA, LE VRAI DÉPASSEMENT DE L'APPROCHE MALFAISANTE TRÉBUCHANTE ET DISSONANTE JUSQU’À L'INTOX DU POUVOIR BOUTAFLIKA ?

       L’avènement de la diplomatie marocaine a fini par arriver à marquer l'UA. Tellement, elle est maintenant, qu'on ne le veuille ou pas, définie comme sa caractéristique dans l'avenir. Lui conférant l'aptitude à évoluer pour satisfaire ses nouvelles exigences exprimées et/ou implicites. Parce qu'actuellement, après le Sommet de l'UA 28-29 Janvier 2018 au réalisme précis et concis par les réformes engagées, on ne parle plus seulement de la qualité de l'action du Roi Mohamed VI mais de la hauteur de vue du message-management mettant l'homme et la femme africain(e) au centre vital de ses propositions sur les migrations. Une démarche qui, désormais, s'impose comme une priorité incontournable et aussi le meilleur levier pour relever ce challenge qui n'est pas resté dans l'indifférence des relais médiatiques internationaux. Surtout, à un moment où les contributeurs de l'UA commençaient à désespérer de la kermesse des souhaits sans lendemain, à chaque Sommet. Alors, que faut-il comprendre de ce pas, si ce n'est l'espoir prend forme, encore relatif certes, mais il se dessine pour crever l'abcès des xénophobes et des débatteurs controversés. Autrement dit, c'est fini le temps des discours tendancieux trébuchants et dissonants de l'Algérie avec ses lobbys au sein de l'UE à propos des flux migratoires en Afrique. Dès lors qu'elle passe avec la Libye au yeux même des africains, pour l'asphyxiante de la flemme de la renaissance de la solidarité avec l'Afrique dont le rêve sans frontières se construit.

       De toute évidence, n'est-ce pour cela il aurait fallu pour Ouyahya Messahel Laamama Cherqui et toute la clique derrière faire appel aux tests politiques d'identification du sérieux des propositions du Roi du Maroc pour la création d'un observatoire sur les migrations à Rabat ? Au lieu de pratiquer ce qu'ils appellent sournoisement l'éblouissement de leurs obligés au sein de l'UA et l'UE, par leurs dérapages itératifs successifs à l'égard du Maroc. Et, dont ils pensent que c'est un indicateur de confiance inestimable pour la sauvegarde de leur manœuvre-intox  au CPS qu'ils ne contrôlent plus. Jusqu'à vouloir en aveugler certains  des commentateurs africains et européens des Centres d’Études Stratégiques qui, par ailleurs, semblent aujourd'hui revenir à bons sentiments envers la stratégie du Roi du Maroc Mohamed VI. Mais, pourquoi ne savent-ils pas, que rester sur cette concurrence malsaine par leur indiscrétion de se mettre sous les feux médiatiques qu'ils sont dans leur marché des contradictions jusqu'à se décrédibiliser à l'international ? C'est vrai, ils croient avoir la formule lucide en restant sur leur position sans être polis, alors que ce sont la coordination et la concertation inter africaines qui prévalent pour garantir l'impact des propositions royales. D'autant plus, les objectifs sont clairs, dont le Roi n'en a pas manqué d'indiquer les lignes directrices, appelant à faire de sa démarche une constante pour l'activité et l’efficacité de l'observatoire.

       En effet, cette stratégie d'observance-observation créera des interrelations entre services des pays africains, à la fois en amont et en aval de l'accumulation du capital informatif et les perspectives de son exploitation au-delà des grilles de l'Algérie. Sachant que le Satellite Mohamed VI-A y sera de la partie car possède des caractéristiques élevées de surveillance sur le terrain, pour faire face à tout envenimement imprévu via les flux migratoires contraignants et sans déséquilibrer la stabilité de la Région MENA-Sahel subsaharienne africaine. Il est même certain que l'observatoire renforcera la position de lutte anti terrorisme de l'UA qui, au demeurant, a du pain sur la planche et le choix du Roi Mohamed VI pour préparer cette plateforme n'est pas anodin. Surtout que tous les chefs d’États africains, au Sommet de l'UA à Addis-Abeba ont appelé à faire l'économie de la dilution des efforts et ont invité les chercheurs enseignants et universitaires africains à adhérer au montage rapide de l'observatoire. Soit, une option en plus de l’indépendance stratégique de l'UA qui réoriente et valorise ses atouts par la voix du Maroc dans le concert mondial. Espérons qu'elle fasse mouche ou boule de neige, et ce, pour montrer aux agents de Boutaflika qui circulent dans le monde, qu'ils se trompent lourdement à ne pas statuer à la légitimation de la logique du message que porte la missive royale adressé au Sommet fin Janvier 2018 sur les migrations, qu'elles soient économiques politiques climatiques voire pour des Etudes-formations-stages. A bon suiveur, bonne lecture !  

lundi 29 janvier 2018

VERS L'EXCLUSION DE LA RASD, SANS HEURTS AU SEIN DE L'UA !

N'EST-CE PAS LES CHAINONS MANQUANTS DE MISE EN TOUCHE DU POLISARIO SE METTENT EN ORDRE APRÈS LE 30-IEME SOMMET DE L'UA ?

       Les déplacements du Roi Mohamed VI dans les Sommets sont porteurs de messages directs, même si, parfois ils sont plus ou moins codés pour faire reconnaitre la place du Maroc à l'international. Aujourd'hui, à ce propos, au 30-ième Sommet d'Addis-Abeba 28-29 Janvier 2018, ce n'est pas un hasard que la délégation marocaine est très en vue, montrant la densité des réseaux d'influence du Maroc et son efficacité diplomatique sur le plan des relations internationales. Par ailleurs, cette attention n'est-elle surtout due au volume de production des grandes idées par le Roi par sa démarche méthodique d'inoculer la vision du Maroc usant d'éclairages utiles sur les thèmes sensibles, tels le terrorisme l'émigration la corruption et le libre-échange. Dont les marocains s'y reconnaissent déjà au sein de l'UA, car il y a dans toute l'offensive diplomatique marocaine multi-sectorielle une cohérence. Les ayant rendus fiers et heureux face aux défis et perfidies des ennemis par rapport à leurs acquis leurs priorités et leurs préoccupations.  En quelque sorte, le Maroc est déterminé de par sa stratégie de faire le point après le 30-ième Sommet fin Janvier de mettre son expertise à la question cruciale des zones de libre-échanges en Afrique ? Compte tenu des enjeux de la tendance et de sa capacité à imaginer d'autres voies pouvant privilégier les complémentarités non seulement entre les sous régions. 

       Néanmoins, n'est-ce pas les chainons manquants à la mise en touche du Polisario sont là, dont le Maroc au CPS n'en manquera de par sa politique africaine structurante d'instaurer un suivi et une surveillance ? D'où émaneront des mesures concrètes destinées à s'attaquer à la mise en chantier d'un nouveau recadrage partenarial sécurisé financièrement techniquement et propice à son retour à l'UA. Alors, n'est-ce pour répondre aux impératifs et contraintes qu'impose ce recadrage, l'UA a affirmé à l'issue du Sommet plus que jamais un souffle nouveau s'y est implanté ? Se sentant, de surcroit, une organisation de tout premier plan par l’extension et l'augmentation de sa puissance économico-politique que lui apporte le Maroc. Parce qu'en effet, il fait un credo pour poursuivre et accélérer son ancrage politique panafricain via l'économie la culture le cultuel l'écologie et la sécurité. A l'évidence, de fait, comment ne pas sentir que c'est le moment d'appeler à une mise en cause de la présence de la RASD au sein de l'UA ? Ce genre d'initiative ne serait-il pas en phase avec les reformes initiées par Paul Kagamé et qui sont dans l'air du temps de la nouvelle Afrique ? C'est-à-dire en adéquation avec la stratégie vers la mise en quarantaine du Polisario, dès lors que désormais au sein de l'UA l'on sait que le temps mondial ne pardonne pas pour éliminer les héritages paralysants qui ne sont ignorés de l'instance exécutive. N'est-ce là, pour l'UA une œuvre politico-médiatique à monter au siège à Addis-Abeba, ce qui symbolisera un gage fort pour mieux négocier le saut de l'avenir vers l'exclusion de la RASD sans heurts ? 

       A cet égard, s'agissant de cette relance pour remédier à la supercherie de l'époque de l'OUA à Nairobi 1984, cela ne veut nullement dire, bloquer le processus des réformes engagées. D'autant plus, cette parenthèse n'a fait que fortifier le Maroc et qu'en plus les 43 ans d'acharnement du pouvoir algérien ont été le cauchemar et le mauvais rêve pour lui. Alors qu'au contraire, le bilan diplomatique multipoint du Maroc dont le monde entier en a pris acte, dégage une plus-value politique qui s'inscrit dans le processus d'enclenchement de mise en ordre des chainons de l'exclusion de l'excroissance algérienne RASD. D'ailleurs, à y regarder de près et à décrypter consciencieusement le message de la déclaration de Moussa Faki Mahamat, c'est à peu près envisageable et donc c'est même souhaitable. Après tout, la RASD n'est-elle en situation qui ne respecte ni la charte de l'ONU, ni les diverses dispositions pouvant mettre l'UA à l'abri des manipulations des lobbys destructeurs ? N'est-ce là l'engagement du Maroc, notamment, pour ne réaffecter autrement le centre d’intérêt du dossier de son Sahara et le laisser entre les mains du Conseil de Sécurité de l'ONU ? Même si, non pour me répéter, les manœuvres des ennemis du Maroc sont sous télescope du CPS. Et d'où en fonction des données géopolitiques et géostratégiques, il ne badinera et donc prendra ses responsabilités pour éviter la longévité de la tromperie honteuse du Sommet de l'OUA à Nairobi 1984. Gageons que cette stratégie en subliminal apportera sérénité objectivité et rigueur à l'UA, pour faire taire le lot résiduel des pays-surfers sur les perfidies algériennes. A bon suiveur, bonne lecture !

vendredi 26 janvier 2018

AINSI VA LE SENS DU 30-IEME SOMMET DE L'UA FIN JANVIER 2018.

N'EST-CE ÉVIDEMMENT LA, LA NOUVELLE STRATÉGIE DE L'UA DE CONTRIBUTION AU RENFORCEMENT DU NIVEAU DE SA PRODUCTION POLITIQUE ÉCONOMIQUE ÉCOLOGIQUE ET SÉCURITAIRE ?

       Maintenant, le sens du Sommet 28-29 Janvier 2018 s'inscrit dans le registre du programme prioritaire de Paul Kagamé qui s'est fixé des objectifs où le Maroc prend des initiatives et fait des propositions. Rendant à l'UA un service précieux par sa préparation d'une convention sur l'émigration et contre les corruptions à travers un contrat-rapport qui normalement sera adopté en séance plénière du 29 du mois courant. En plus, faisant comprendre à l'Afrique l'ampleur de ses actes à l'international qui l'ont rendu un pays d'admiration la poussant vers une voie durable du progrès. Parce qu'à force de nourrir les débats géostratégiques prometteurs et les engagements géopolitiques forts et judicieux, l'UA a fini par lui rendre hommage par suite de son élection haut la main au Conseil Paix et Sécurité. Autrement dit, n'est-ce fini le temps des magouilles-reconversions algériennes selon les sessions et les  lieux des Sommets ? Alors, à ce propos, que peut-on dire après cette entrée du Maroc à ce Conseil très convoité ? N'est-ce pas les dés, maintenant, sont jetés dès lors que le président Rwandais ne sera plus inquiet des dérives qui s'y greffaient auparavant par la présence de l'incivil Smail Cherqui et dont Alpha Condé les avaient combattues avec sa rigueur reconnue. Tellement, déjà, l'on perçoit que Paul Kagamé nourrit l'ambition d'apporter un plus pour éviter que l'Afrique soit relégable même avec sa croissance insolente pour l'Occident. D'ailleurs, le Roi du Maroc n'en a-t-il lancé des appels pressants de contribution à l’élévation de la coopération avec l'Afrique dont cet occident, lui-même, en a accusé réception ?

       A l'évidence, l'on peut dire, c'est un bon signe que l'UA est devenue exigeante pour s'autoriser d'en rendre compte que le Maroc est un pays pivot, nullement prétentieux ni vantard. Cela s'appelle le réalisme au sein de cette organisation panafricaine qui ne s'égare plus au point d'en douter de la marocanité du Sahara, objet d'embrouille montée et entretenue par l'Algérie. A cet égard, c'est même effarent qu'elle reste récalcitrante délatrice sans fondement et semeuse de discorde sans y parvenir à ses fins. Et ce n'est pas Horst Kohler avec ses invitations tendant à conférer aux pourparlers directs entre l'Algérie la Mauritanie et le Polisario des atouts référentiels à Berlin, qui pourra créer un climat de confiance. Aussi, l'on peut affirmer, consciente du désarroi provoqué par son attitude non bien réfléchies et contrôlée jusqu'à ce qu'elle en soit irritée, l'UA s’intéresse désormais à la formulation de la proposition marocaine d'autonomie 2007 dans la régionalisation avancée. Une action prometteuse en l'occurrence, soutenant la cadence la charge et la teneur politique des Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU pour une solution politique viable. Ce qui augure d'une embellie entre les pays africains et le Maroc, sachant qu'elle ne manquerait pas d'avoir des retombées économiques écologiques culturelles et sécuritaires dépassant le cadre des coopérations dans les 05 sous-régions. En effet, n'est-ce là l'occasion pour le nouveau ministre de la coopération africaine marocain d'étaler sont art en Consultation stratégique commerciale et entrepreneuriale ? Notamment, en y greffant la dimension politico-médiatique qui donne la preuve que jamais les déplacements des entreprises marocaines en Afrique n'ont bénéficié d'autant d’intérêt.

       Bien entendu, ce nouveau profilage diplomatico-économique marocain exprime la détermination du Souverain qui déjà se traduit sur le terrain par un dégel dans les milieux des affaires, même des pays longtemps restés réservés à la coopération avec le Maroc. Ce qui est pour l'UA avec Paul Kagamé à la présidence et Moussa Faki Mahamat au Secrétariat Général, une aubaine dont certainement ils en useraient par de meilleures appréciations des équilibres des influences non seulement en Afrique mais à l’échelle internationale. En effet c'est une image qui interpelle sur le décalage perçu par le peuple algérien frère, du fait qu'il a le sentiment de vivre hors nouveau temps de l'UA. N'éprouvant par ailleurs nulle joie de n’être devenu le contre-pouvoir nécessaire pour arranger la situation socioéconomique dangereuses et donc de remédier à ses frustrations et souffrances dans un pays immensément riche. Ainsi, va aujourd'hui le sens du Sommet de l'UA à Addis-Abeba 28-29 Janvier 2018 pour la dynamisation du programme Paul Kagamé. Lequel n'est-il conçu en étroite concertation avec des experts dont l'attention particulière fut la contribution à l'augmentation de la production africaine dans tous les domaines, tout en apaisant les conflits ? D'abord, pour éviter que l'Afrique ne se vide de ses potentialités humaines ses cerveaux et ses penseurs, et ce, sans en faire une appétence où l'appétit économique soit le mot d'ordre au détriment des petits pays. D'où, il faut signaler à ce propos, la financiarisation de l'UA par les grands afin qu'elle arrive à suivre la réhabilitation et la promotion du co-développement via partenariats gagnants-gagnants Sud-Sud d'égal à égal. Dont, il faut le rappeler, le Maroc s'y est impliqué en soutenant la mise à niveau des entreprises africaines par son appui à la transition écologique et aussi par ses interventions humanitaires nombreuses. Tellement, aujourd'hui il apparait ayant un rôle encadreur porteur du nouveau style diplomatique en essayant de faire de la Commission de l'UA la vitrine convenable à l'international. A bon entendeur, salut !

mardi 23 janvier 2018

HORST KOHLER FAIT-IL LA CONCURRENCE ACHARNÉE A L'OFFRE MAROCAINE D'AUTONOMIE 2007 ?

ASSEZ DONC DES MANŒUVRES QUI PLOMBENT LES RÉSOLUTIONS DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU !
       
       A quoi joue-t-il Horst Kohler, bon sang ?  Pourquoi veut-il que le Conseil de Sécurité de l'ONU soit à la portée des cancres du pouvoir Boutaflika ? Ne peut-on dire, il n'a pas réussi son premier passage dans la région et donc, il n'est pas encore au bout de ses peines pour boucler son rapport pour fin Avril 2018. Ainsi, comme on le craignait, sa méconnaissance du dossier n'a de similaire que la désinvolture qui a conduit Donald Trump à faire sa déclaration fâcheuse sur les pays africains. En effet, sachant la genèse du pourquoi et du comment de ses prestations, l'UA ne doit céder à aucune d'elles ? Autrement dit, cette situation ne peut durer indéfiniment, c'est du moins ce qu'il faut espérer se réaliser au prochain Sommet de l'UA à Addis-Abeba pour dépasser le déficit d'appréciation de la situation désormais noté chez-lui. D'autant plus, quand on se réfère à son évaluation de ce conflit, on voit que ça ne sera pas facile pour lui face à un Maroc vigilant qui reste sur la belle série d'offensives diplomatiques 2017. Parce que, ce qu'il appelle son package de campagne de sensibilisation proposé lors de son périple à l'UA à l'UE surtout en France chez Le Drian, n'est autre qu'une tentative d'impliquer ces cancres afin qu'ils parviennent à leur fin.  Et dont la France n'a pas hésité à le recadrer pour qu'il ne s'engage plus dans des prestations dépassées.

       Néanmoins, le nouveau ministre marocain délégué aux affaires africaines fraichement nommé, doit-il communiquer tout de suite sur ces pollutions qu'a provoqué Horst Kohler ? La réponse est oui, dès lors qu'il s'agisse d'une manœuvre qui s'apparente à une véritable partialité maquillée de la part de cet envoyé spécial onusien ? Notamment, en montrant le penchant de celui-ci à une solution de défiance à l'égard du Maroc jusqu'à vouloir faire la concurrence acharnée à l'offre d'autonomie qui existe depuis 2007. Même si, à presque trois mois, les prémices de la Résolution fin Avril 2018 ne sont pas encore sorties des coulisses du Secrétariat Général de l'ONU. D'ailleurs, n'est-ce pour cela les observateurs avertis commencent à réviser l'idée qu'ils faisaient de lui, avec l'objectif majeur de saluer le rôle du Maroc à la faveur de la paix et la prospérité de son Sahara ?  N'est-ce aussi pour cela qu'Horst Kohler n'a pas trouvé de soutien franc à son approche au sein de l'UA dont la transformation des mentalités a remplacé l'immobilisme d'antan ? A ce propos, pourquoi il n'en est toujours pas convaincu que l'Algérie y est laminée par la fronde de presque 48 États africains qui préparent l'exclusion programmée de la RASD ? 

       C'est encore heureux que le Maroc en ait anticipé le suivi efficace destiné à limiter au maximum l'impact des pollutions relationnelles avec le Conseil de Sécurité. Sachant que ce dernier a toujours eu tendance dans le dossier de son Sahara à se régler sur les débats qui se déroulent en huis-clos, en réitérant par ses Résolutions le soutien à la solution politique viable, sans rien sacrifier de la clarté de l'offre marocaine d'autonomie. A cet égard, pourquoi Horst Kohler ne sait-il qu'il tient là l'occasion de ne montrer qu'il est l'une des caisses de résonance pour le pouvoir algérien par ses attouchements avec Smail Cherqui le président de la commission Paix et Sécurité ? Dont, l'UA dans sa nouvelle exigence de la qualité de représentativité en demande qu'elle englobe la santé publique, et ce en accord avec les spécificités de l'action marocaine reconnue à l'international. Comprendront ceux qui voudront ! Évidemment, c'est pour relever le challenge qui s'étend à la lutte contre les épidémies et les catastrophes naturelles que tous les membres de cette commission ont obligation désormais de faire vivre la charte de l'UA dans ce qu'elle a de plus noble en matière de solidarité sanitaire

       Cependant, avec la nomination de Mohssine El Jazouli qu'apparemment il s'estime géniteur de la nouvelle mécanique des affaires à la CGEM, la question qui taraude les fins analystes politiques c'est comment peut-il dynamiser l'appareil diplomatique marocain en Afrique ? A l'instar de la nouvelle vision royale qui accrédite l'idée de ne pas rester dans les sous-entendus sans réelles avancées sur le dossier du Sahara marocain. N'est-ce, en soulignant la nécessité d'adopter une stratégie claire pour faire face aux grandes manœuvres des ennemis, afin d'accompagner les mutations que l'UA préconise pour imposer ses points de vue sur les différents volets politiques socioéconomiques écologiques et sécuritaires ? Dont le Maroc apparait soucieux de mener en même temps la mise à niveau des partenariats gagnants-gagnants Sud-Sud et tripartites, en faisant preuve d'adaptabilité et de réactivité tout en s'attaquant au déficit communicationnel. Par ailleurs, n'est-ce là où le nouveau ministre ne doit en aucun cas tourner le dos à la manne providentielle de soutien des observateurs internationaux au vu que l'enjeu est de taille ? Surtout en montrant qu'il y a lieu de pousser à la maitrise des nuisances quelles qu'elles soient, par un programme de mise en place de garde fou. En tout cas qui vivra verra ! A bon suiveur, bon décryptage !  

mercredi 10 janvier 2018

ENCORE DES DÉFIS DE TAILLE A RELEVER PAR LE MAROC A L'UA ET A L'ONU !

N'EST-CE POUR CELA LE MAROC ESSAYE D'INSTAURER UNE CULTURE DIPLOMATIQUE PANAFRICAINE ALLIANT PRAGMATISME, ÉTUDES SUR LE TERRAIN ET CONTACTS DIRECTS ? 

       Ce n'est plus l'époque où l'idéologie guidait le différend Rabat-Alger en Afrique. Maintenant, c'est vraiment le leadership économique qui est à l'ordre du jour dont le Maroc vient d'en faire la démonstration en 2017 après son retour triomphant à l'UA. En faisant, notamment,  très attention aux retombées diplomatiques pour des raisons qui semblent avoir déterminé ses choix géopolitiques bien mûris. D'ailleurs, la rencontre des ministres des Affaires Étrangères et la coopération, la Sud-africaine et le marocain le 09 Janvier 2018 à Rabat n'a-t-elle permis d'examiner plusieurs idées portant sur la nécessité de s'entendre sur les arrangements et les garanties liés à leur fonction ? Un défi en plus à concrétiser dans l'avenir proche  en se penchant sur les moyens d'assurer dorénavant une position commune appuyant la volonté exprimée par le Roi Mohamed VI et le président Jacob Zuma à l'issue de leur rencontre d'Abidjan. A cet égard, ne s'agit-il là de demandes et non de conditions sur cette nécessité, s'ajoutant à l'activation du pont diplomatique entre Rabat et Pretoria faisant état d'un accord bilatéral de soutien mutuel sans attendre une autorisation de qui que ce soit ? Ce qui sans doute facilitera de relever d'autres défis sur les dossiers en suspend à l'UA qui sont trop souvent à l'origine de débats étriqués, du fait des divergences aux impacts négatifs sur l’éventualité d'avoir un représentant africain permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU. Comprendront ceux qui pourront ! C'est donc pour le Maroc, une évolution maîtrisée qui contraste avec le désir des inconditionnels anti Maroc de l'intérieur, voulant la faire apparaître trop noire. De fait, combien même ils l’espéraient entre leurs mensonges et illusions distillés obsessionnellement sur le Net et les réseaux sociaux, cela ne l'empêche pas d'envoyer ce signal aussi bien à l'Algérie qu'au Polisario. 

       Comme ça, l'on peut dire, dans sa production diplomatique 2017, n'est-ce pas il a plus misé sur l'Afrique en tant que capital humain précieux ? Un défi important face aux enjeux de la mondialisation, en appelant à s'y adapter tout en étant chaque jour en alerte sur le plan économique écologique et sécuritaire. Sachant, de surcroit, il est quasiment impossible de séparer son analyse géopolitique en Afrique des décisions en faveur des partenariats économiques Sud-Sud d'égal à égal via les opportunités qui s'offrent dans ce continent. Ainsi, l'histoire montre que l'Afrique du Sud a besoin d'un Maroc fort qui cherche des solutions d'investissement gagnant-gagnant dont les liens entre le secteur public et privé sont étroitement complémentaires. D'autant plus que cette façon de faire fait parler de lui, tant dans des manifestations internationales d'ordre économique qu'au sein de rencontres privées et sélectes de coopérations bilatérales ou multilatérales. Ce faisant, n'est-ce là la chance saisie par certains de nos diplomates valeureux dans leur activité de défense de la cause nationale, particulièrement d'avoir su montrer le Maroc compétitif dans plusieurs domaines stratégiques de grande valeur ajoutée ? Ce qui a fini par rendre le pouvoir Boutaflika fou furieux de rage, dont la suite de ses agissements était prévisible tombant sur les voisins limitrophes en s'adonnant aux diatribes voire menaces sans détour contre eux. Mais, pourquoi avec ses porte-flingues diplomates et médiatiques enragés, continuent-ils tous de considérer le Polisario comme principal bouclier stratégique contre le leadership du Maroc en Afrique ? En plus sans prendre garde de le heurter dans ses intérêts géopolitiques pour la stabilisation de la région MENA-Sahel subsaharienne africaine. C'est dire qu'ils sont tombés sur la tête, n'acceptant qu'il soit devenu prospère en privilégiant la stabilité qui lui permet de s'affirmer avec beaucoup de succès partout en Afrique. 

       En effet, le pouvoir algérien est pris de court par son propre jeu de la surenchère diplomatique ayant mené l'Algérie inéluctablement à la panne. Et ce, par suite de l'avalanche de ses défaites diplomatiques en l'absence d'un guide posé alerte et responsable, qu'à l'évidence cela veut dire qu'Ouyahiya-Messahel-Laamamra et Gaid Salah ont sérieusement compromis ses chances de se relever. D'ailleurs, quand on sait à quel point la haine des gens du pouvoir Boutaflika envers le Maroc, on n'est pas surpris de les voir participer directement dans des entreprises qui ne favorisent pas le dégel Rabat-Alger. Et donc, pour le Maroc qui commence à être excédé par leurs agissements perfides sous-entendus polisariens de leur part et par les appels de l'ONU à la retenue, n'est-ce pas il se pourrait qu'il lance une opération-éclair dans la zone de séparation à Gargarate et au-delà du Mur de sable contre cette entité fantoche ''quand ce sera nécessaire'' ? Le voilà Antonio Gutterres averti pour qu'il sorte de ses déclarations non moins dilatoires et insuffisantes, dont les diplomates onusiens chevronnés en ont démonté l'écheveau avec sagacité magistrale en rendant hommage au courage du Roi du Maroc Mohamed VI. N'est-ce, cela, minimiserait presque à néant l'approche de Horst Kohler même en s'apercevant que l'Algérie est connue d’être imaginative dans la tromperie de la communauté internationale ? En cela au ministère des Affaires Étrangères et de la coopération marocain, certainement, on a du s'expliquer avec lui à ce propos en tant qu'envoyé spécial du Secrétaire Général de l'ONU lors de son crochet dans la région pour tâter les pools avant de rendre son premier rapport au Conseil de Sécurité. Quoi qu'il en soit, si après tout ceci, Colin Stewart le nouveau chef de la Minurso successeur de Madame Kim Bolduc, veut donner l'impression de se rendre à l'argumentation partiale et non neutre de laisser le polisario s'agiter et même menacer la paix, le défi du Maroc sera total en s'octroyant son droit de suite par l'obligation de s'ancrer militairement dans la zone tampon car son Sahara n'est ni Timor-Est ni Darfour.  

       C'est vrai, aujourd'hui, l'on peut dire, le Maroc ne cache pas son ambition d'accompagner le changement au sein de l'UA, de le promouvoir et le rendre permanent. Parce que, lorsque Said Boutaflika dit : C'est impardonnable de se faire laminer de la sorte à l'UA, n'est-ce pas qu'il faudra impérativement doubler de vigilance  en continuant sur la lancée diplomatique tracée par le Roi Mohamed VI pour éviter toute mauvaise surprise ? D'autant plus,  ce bienheureux Said frère du président algérien invalide, n'a-t-il fulminé en fin d'année 2017, tant il est écœuré du recul démesurément dangereux de son pays à l'UA et à l'international. Convaincu que ses cadeaux corruptifs pour relancer le moral de ses soutiens en Afrique ne produisent plus l'effet escompté. A même que ça n’empêche aucunement le Maroc à poursuive sa marche et à relever ses défis dans sa stratégie de codéveloppement maitrisé via ses partages d'expériences positives. Non seulement par un structuralisme d'effectivité chargée de réfléchir aux meilleures approches de gérer le changement des esprits en Afrique. Mais aussi par une conjoncture d'accélération de la mise à niveau relationnelle de sa part avec tous les pays, dont on peut en imaginer la nature du redoux diplomatique qui s'amorce avec l'Afrique du Sud le Malawi l'Angola le Mozambique et d'autres. N'est-ce pas que c'est dans ce sens que le Maroc encourage le groupe d'experts sous la houlette de Paul Kagamé, en se proposant de l'aider par son expertise reconnue dans les taches qui lui sont assignées et qui ne sont pas de tout repos ?  Pour débureaucratiser l'UA, accompagner la déconcentration des pouvoirs des sous-commissions et insuffler la revalorisation organisationnelle des ressources humaines pour la meilleure communication dans la rythmique saccadée et effrenée de la mondialisation.

       Par ailleurs, le Maroc de par les défis à relever n'a-t-il déjà en ce sens organisé à ses frais de nombreux séminaires animés par des intervenants issus de milieux politiques économiques et culturels divers, venant de toute l'Afrique et du monde ? Après tout, aujourd'hui, tout un chacun sait que les réticences d'autrefois ne sont plus réelles, et qu'il y a même beaucoup d'imagination pour contourner les blocages par la nouvelle culture du panafricanisme diplomatique d'excellence qu'a insufflé le Roi du Maroc lors de ses tournées. On raconte qu'à présent, dans le logiciel de réflexion de la nouvelle UA, toute réponse qui n'est pas aisée à une problématique exige un véritable décryptage pour éviter de s'enfoncer dans des tractations où les vraies confrontations d'idées sont ailleurs. En tout cas, l'histoire récente de l'UA l'illustre parfaitement bien par les messages qui se partagent entre les représentants permanents des pays africains au siège à Addis-Abeba. Une manière de ne plus essayer d'unir les contresens en diplomatie africaine, et surtout ne plus trop compter sur l'Algérie qui par sa mauvaise foi politicarde datant du temps du rideau de fer, essaye de faire oublier qu'elle est la créatrice de toutes pièces du conflit sur le Sahara marocain. Tellement, elle continue à soutenir son avorton même sachant que le Maroc est sur ses terres et qu'il n'en bougera jamais. N'est-ce, désormais à l'UA comme à l'ONU on la surnomme ''le mouton noire'' avec seulement trois pattes, Said Boutaflika à Ksar Lamradia-Messahel au ministère des Affaires Étrangères-Gaid Salah à la défense ou plutôt à la guerre ? A bon entendeur, salut !