lundi 29 juillet 2013

ET SI ON JOUE AU SAUVETAGE DE BENKIRANE ! EN ESQUISSANT UNE EQUIPE GOUVERNEMENTALE BENKIRANE II, DONT PERSONNE NE S’Y ATTEND.

DANS L’ESPOIR DE CHANGER LA MARCHE DU TEMPS POLITIQUE GOUVERNEMENTAL, SEULE UNE INITIATIVE RÉALISTE D’ASSEMBLAGE DE COMPÉTENCES POLITIQUES ASSURERAIT UN SAUVETAGE ACCEPTABLE POUR SORTIR DE CE LAISSER ALLER QUI N’A QUE TROP DURER. SINON, PAR LE FAIT  D’AJOUTER DES ADDITIFS NE POUVANT QU'ÉDULCORER L’ACTION DU GOUVERNEMENT, CE DERNIER RISQUERAIT L'ÉCLATEMENT RAPIDE ET SANS PRÉAVIS.  

JUSTEMENT QU’EN PLUS A PLUSIEURS NIVEAUX, UNE BONNE COALITION COHÉRENTE AMORTIRAIT LES COUPS DURS DE L’OPPOSITION INSTITUTIONNELLE. ET, DONC, ÉVITERAIT TOUT RISQUE DE DESCENTE AUX ENFERS DE BENKIRANE,  DU RESTANT DE SES COALISÉS ET SURTOUT DU PJD. AUSSI, SI TOUT VA BIEN DANS LA FORMATION DU NOUVEAU GOUVERNEMENT, BENKIRANE POURRAIT DÉPASSER SON INDIFFÉRENCE D’IL N’Y A PAS SI LONGTEMPS. PAR CONSÉQUENT IL POURRAIT S'ATTELER AU TRAVAIL SÉRIEUX AVEC PRESTANCE ET INTELLIGENCE A COTE ET EN PARFAITE HARMONIE AVEC L’INSTITUTION ROYALE. N’EST-CE PAS CE QU’IL VENAIT DE RAPPELER DE VIVE VOIX D’ABORD AUX SIENS, PUIS A TOUT UN CHACUN DEVANT UN HÉMICYCLE SEMI DÉSERTIQUE, SACHANT QUE SON MESSAGE NE PORTE AUCUNE SOUFFRANCE NI HÉSITATION ?

A CET ÉGARD PARTOUT AILLEURS, N’EST-CE PAS QUE DE PLUS EN PLUS, LES CHEFS DE GOUVERNEMENTS FONT APPEL AUX COMPÉTENCES EXTERNES POUR FAIRE FACE AUX DÉFIS NOMBREUX QUI LES ATTENDENT ? VU QUE CE QUE L’ON A VU À CE JOUR AVEC LE GOUVERNEMENT BENKIRANE I, CA N’A NULLEMENT DONNÉ  SATISFACTION. PLUTÔT, CA N'A FAIT QUE RELEVER ET MONTRER L'INCOMPÉTENCE DE CERTAINS MINISTRES PJDISTES, EN PLUS S’INVESTISSANT SEULEMENT DANS DES JEUX POLITICIENS DE NUISANCES DANS L’INSOUCIANCE.

N’EST-CE PAS CE QU’IL FAUDRAIT FAIRE, AFIN D’EVITER AU PEUPLE D’EMBARQUER VERS L’INCONNU DES ELECTIONS ANTICIPÉES ?

       C’est vrai le désir trop voyant d’embarquement du RNI et à moindre acuité de l’UC dans le navire Benkirane revu et corrigé, ne se fait pas sans couler l’encre dans l’attente de son hypothétique levée d’ancre. Tout compte fait, il est facile de faire des pronostics à tire larigot pour telle où telle personne à un poste ministériel, dans l'espoir de donner à l'action publique un avenir rayonnant. Surtout après que Benkirane s’était livré dans une transe inédite à un piètre spectacle à la chambre des conseillers qui n’est pas digne d’un chef de gouvernement le mettant dans le passé. Parce que c’est de la composition d’un gouvernement amalgamé de sauvetage dont il s’agit, même restant sous influence de son dédoublement et schizophrénie, dont il lui faut tempérer les excès. En tout cas, c’est ce qu’on cherche à ne pas revivre, si on se fie aux aspirations des nouveaux éventuels ministrables les uns par rapport aux autres, à défaut de ne pouvoir former un gouvernement de salut national se voulant fort et resserré par diverses compétences et de tous les bords.

COMPOSITION FICTIVE DU GOUVERNEMENT BENKIRANE II.

1-CHEF DU GOUVERNEMENT : Abdelilah Benkirane PJD (sauf qu’il faudrait qu’il se débarrassasse de ses chroniques emphatiques, et surtout de ses sournoiseries politiciennes n’ayant engendré d’une part que télescopage avec l’opposition et les forces vives. Et, d’autre part elles n’étaient à l’origine que d’actions niaises évoquant les années pas lointaines de biaisement des réalités vis-à-vis du RNI et du PAM. Ce qui a mis aujourd’hui Benkirane, ses ministres et tout le PJD  dans une situation insoutenable. Dont il va falloir pour s’en sortir se mettre en état de parti rabougris même s’accrochant voulant continuer d’être aux affaires. Sinon, c’est la traversée du désert assurée qui les attend tous, malgré ce qu’en disent en subliminaire les faux faucons PJDistes se référant au déroulé du film d’actualités égyptiennes).

2-MINISTRE DU BUDGET DE L’ECONOMIE ET FINANCES : Salaheddine Mezouar RNI (se devant quand même par ce retour aux affaires, s’autonomiser de la conception du prestige des athlètes qui lui était néfaste avant. Et ce, en se faisant laver des soupçons dont le PJD doit publiquement s’en défaire par le repentir, sinon il en perdrait tout. Car en politique, et cela ça vaut pour tout un chacun, il faut accepter de se plier aux règles de la probité sans façonnage esthétique jusqu'à la jouissance. Primo pour pouvoir honnêtement durer avec humilité dans la transcription sur le terrain des dépassements gestionnaires du passé, et secundo surtout pour sortir de la certitude de l’instantané selon les circonstances, et rallier le réalisme merveilleux de création du Maroc vigilant libre et réconcilié).

3-MINISTRE DE L’INTERIEUR  DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL: Aziz Akhennouch LIBRE (De fait la raison de ce choix en est simple pour assurer d’autres réussites dans ce département sensible. En usant de sa méthodologie reconnue l’ayant rendu populaire, car se mettant à suivre un programme pré pensé et préétabli avec minutie sans se disperser comme à son habitude. C’est d’ailleurs ce qui consiste à vaincre les difficultés en étant tout le temps dans l’action sur le terrain sans protocole ni Bahraja).

4-MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION: Mohamed Loulichki LIBRE (Pour faire bénéficier le pays de son aura à l’international et prouver au monde que le Maroc s’est réellement projeté dans le futur respectant ses engagements sans se raconter des histoires. En effet, son passage à l’ONU rendrait possible la collecte d’informations de toute importance pour palier aux éventuelles  souffrances des chancelleries dans l’affaire du Sahara marocain)

5-MINISTRE DE LA JUSTICE : Mohand Laenser MP (Tout simplement pour éviter le risque de parasitage de la faisabilité de réforme de la justice, par ailleurs planant malheureusement seulement pour raison de manquement d’encouragement à toutes les composantes du système judiciaire d’y participer à l’avant projet. Si bien que dans la mesure où elle serait possible de la mettre en exécution après l’aval du projet, le ministère de tutelle disposerait de tout l’encouragement des intervenants pour réussir le défi.)

6-MINISTRE DE LA SANTE ET AFFAIRES SOCIALES : Saad Eddine Othmanie PJD (Comme ça de par sa formation initiale pourvue d’envie charitable, il trouvera matière à s’épanouir en ces départements de contact direct avec la population mieux qu’aux affaires étrangères demandant un carnet d’adresses bien étoffé et un profilage linguistique diversifié élaboré. Ainsi, par suite à cela il exercera sûrement cette nouvelle nomination avec soif de bien faire, vu que la santé est l’un des principaux critères d’évaluation de l’indice de classement des pays en développement humain. De fait, de surcroît elle est l’une des préoccupations majeures de la majorité des gouvernements dans le monde, sans omettre le volet social large disparate et onéreux qui y est lié demandant clairvoyance pertinence et rigueur dans sa gestion par la proximité.)

7-SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT : Driss Guerraoui LIBRE (Pour préserver l’équilibre dans l’action gouvernementale, et ce, avec abnégation et surtout discrétion. Parce que désormais il faut éviter la suprématie de ce département gouvernemental, surtout celle instaurée par le fait accompli de surcroît non codifiée par la force de la loi. Et de fait ne portant qu’équivoque, en se prêtant à des applications discutables alors qu’elles sont cernées par la constitution)

8-MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE ET LA FORMATION DES CADRES : Lahcen Daoudi PJD (Parce que c’est l’un, voire, le seul ministre pjdiste ayant compris l’enjeu de la recherche par des partenariats, faisant montre de réalisme didacticiel et budgétaire. D’autant plus il a beaucoup fait en matière d’outillage et matérialisation dans tous les secteurs sous sa tutelle nécessitant encouragement. Même n'ayant pas tenu compte de la démarche de son prédécesseur, malgré ses coups de colère dans la fourmilière des ondes n’arrivant pas à faire passer son message de s'auto-justifier de la déconfiture que connait l'enseignement en général.

9-MINISTRE DE L’EQUIPEMENT ET TRANSPORT : Talbi Alami RNI (Même si il est intéressé par le perchoir, il est l’homme pouvant sortir ce département des guéguerres d’influence des écoles d’ingénierie pour sa meilleure fonctionnalité seulement technicienne. Et donc, lui donner sa vraie place politique parce que la technicité ne suffit pas à assurer le bon déroulement de la projection du Maroc dans les grands défis relationnels futurs qui l’attendent. Seul la détermination positive de tout gouvernement au Maroc loin des cercles concentriques d’influence puérile, peut l’aider à bien passer cet examen, parce qu’en effet il est trop jalousé par beaucoup de pays).

10-MINISTRE DE L’HABITAT ET DE LA VILLE : Nabil Benabdallah PPS (Pour continuer sur sa lancée salutaire à endiguer les bidonvilles, et en même temps faire face à la boulimie de quelques promoteurs immobiliers jouant aux lessiviers budgétivores des petites bourses. Même si, il en souffrirait du probable ajout d’autres ex G huitards tels le RNI et UC dans la future mouture de la nouvelle coalition gouvernementale).

11-MINISTRE DU COMMERCE DE L’INDUSTRIE ET TECHNOLOGIES NUMERIQUES : Abdelkader Amara PJD (Parce que pour beaucoup d’observateurs, il est la valeur sûre des PJDistes au gouvernement usant d’un self-contrôle pour continuer à se mettre docilement en concordance avec l’économie mondialisée. A même de le pressentir prochain chef de gouvernement s’il s’avère que Benkirane n’en fasse rien, malgré ce qu'en disent ses détracteurs au PJD. En effet il donnerait en l’occurrence avec l’encouragement du CGEM, du sens à l’industrialisation de colocalité engagée par l’Etat marocain sous l'impulsion de la dynamique royale usant de partenariat gagnant-gagnant. Ainsi, s’ajoutant à son désir de montrer ce qu’un souffle nouveau puisse apporter à la prévalence du commerce  marocain dans tous ses volets pour s’affirmer davantage en réduisant même de peu le coût de la balance du commerce extérieure).

12-MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE ET LA FORMATION PROFESSIONNELLE : Amina Benkhadra RNI (Rien que pour faire sortir ce ministère du sensationnel dont il se trouve aujourd’hui, parce qu’elle en est capable qu’on le veuille où non. Et par conséquent le faire rentrer dans le sérieux de planification par l’imagination de simplification des programmes, et didactique en s’écartant des politiques de la simultanéité des actions de brouillage des plans d’urgence. Ce que El Ouafa a suivi n’ayant servi qu’à délapider l’argent des contribuables. Y a en on marre de ces ploucs se prenant actuellement pour des boucs émissaires, alors que l’évidence de leur incompétence est si flagrante. En plus des msiehs se croyant intelligents par leur façon de procéder d’endormir les gens les prenant pour des incapables de faire la part des choses).

13-MINISTRE D’AGRICULTURE EAUX ET FORETS : Ali Kabiri MP (Même si c’est quelqu’un du système basrien, il peut relever ce défi pour sa maîtrise assez impressionnante des données et études de ce département. D’autant plus, apparemment s’étant allégé de son autoritarisme du temps passé, s’étant fait virer sa cuti ayant définitivement saisi la valeur ajoutée de l’action dans le respect des lois et des droits. Par exemple ceux des riverains à jouir de la production locale, en eau en bois et en herbe dans les pâturages pour cheptels tout en sauvegardant l’environnement des lieux et l’écologie des biotopes)

14-MINISTRE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT: ANIS BIROU RNI

15-MINISTRE DES MINES DES ENERGIES NOUVELLES ET DE L’ECOLOGIE : Lahcen Haddad MP

16-MINISTRE DES AFFAIRES ISLAMIQUES ET HABOUS : Taoufiq Ahmed LIBRE

17-MINISTRE CHARGE DES ANCIENS COMBATTANTS PORTE PAROLE DU GOUVERNEMENT: Bassima Hakkaoui PJD

18-MINISTRE DU SPORT DE LA JEUNESSE ET LA CONDITION DE LA FEMME : Nezha Sqali PPS

19- MINISTRE DES DROITS DE L’HOMME ET LIBERTES CHARGE DES RELATIONS AVEC LE PERLEMENT : Khadija Oumelbachayir MP

20-MINISTRE DE LA CULTURE ET LA COMMUNICATION : Amine Sbihi PPS

21-MINISTRE DU TRAVAIL : Amina Maaelainine PJD

22-MINISTRE DELEGUE CHARGE DE LA DEFENSE : Loudiyi LIBRE

23-MINISTRE DELEGUE DE L’INTERIEUR : Draiss LIBRE

24-MINISTRE DELEGUE CHARGE DES RME AUX AFFAIRES ETRANGERES : Mbarka Bouida RNI

25-MINISTRE DELEGUE CHARGE DU COMMERCE EXTERIEUR : Azami Idrissi PJD

26-MINISTRE DELEGUE AUPRES DU CHEF DU GOUVERNEMENT CHARGE DES AFFAIRES GENERALES DE L’ADMINISTRATION ET LA GOUVERNANCE: Houcine Berrahou PJD

mardi 23 juillet 2013

CE QUE VEUT AUJOURD’HUI LE PEUPLE MAROCAIN DES USA DANS LE TRAITEMENT DE L’AFFAIRE DE SON SAHARA!

Mais pourquoi toujours cet embarras d'obtempérer de l’administration américaine vis-à-vis du Sahara marocain?

       Aujourd’hui plus qu’hier au Maroc à l’aune du quatorzième anniversaire du nouveau règne, l’expression désormais célèbre « Achaab yourid » représente une façon claire du désir du peuple pour le changement de braquet de gouvernance dans le Sahara marocain. Par conséquent, de fait, elle prendrait toute sa charge significative d’aller de l’avant dans le traitement rapide de cette affaire préfabriquée par l’Algérie de Boumediene avec bénédiction de la Libye de Kadhafi et d’autres sous-traitants longtemps restés dans l’ombre. Pour cela, il advient alors en procédant à l’assainissement strict du jeu de souffrance entretenu au Sahara par des vendeurs de leurs âmes, de donner l’exemple du bon vouloir des sahraouis eux-mêmes d’arrêter définitivement cet écoulement inspiré pour une large part par des motivations dictées de l’extérieur.

       N'est-ce pas par ailleurs, que peu de mots suffiraient à donner du tonus à cet appel de marocanité des territoires dans le but de moralisation de l’action publique entre autre? C'est-à-dire situer l’action politique en premier dans cette zone délimitée connue et sécurisée, pour passer à la phase d’autogestion dans l’esprit de la proposition marocaine de régionalisation avancée en l’occurrence. Et donc, ne plus attendre en se bunkerisant derrière les tergiversations du gouvernement benkiranisé, n’ayant rien entrepris politiquement dans ce domaine dans ces régions les unes les autres vis-à-vis des tentatives de contamination. Alors qu’il fallait surtout passer à l’offensive par une ligne effective de valorisation politique des frontières des institutions nationales par rapport à celles régionales en matière de transfèrement des compétences administratives juridiques et financières au Sahara sous l’emblème Allah Alwatan Almalik. 

       C'est parce que toute action politique ne peut être efficace que si l'on connait bien le terrain et les interactions qui s'y greffent de temps à autre pour raison du fil d'actualités parfois imposées. De sorte qu'un tel engagement notamment avec détermination influencerait considérablement l'analyse et la description des observateurs nationaux et étrangers, ne pouvant que confirmer l'unité des marocains dans la recherche d'une solution politique viable, car d'emblée ayant ouvert le chantier sans aucun complexe du respect des valeurs universelles des droits de l'homme sur tous le territoire marocain. Ce qui laisserait l’administration Obama doublement Kerry dépendante sans outils de pression, parce qu’apparemment n’ayant avalé leur déconfiture du mois d’Avril, voulant projeter l’installation d’ébauche de contrôle onusien du respect des droits de l’homme au Sahara. Dont on soupçonne un désir caché du lobby Kerry Kennedy, où aurait été promis pratiquement l’indépendance au moyen cour aux renégats polisariens, si on s’en réfère aux signaux échangés avec les généraux nababs algériens pour quelques dinars petro gaziers.  

       N’est-ce pas que cette idée de faire face aux tentatives synthétistes de doute, est le fruit de réflexion du développement du Sahara préconisé dans la note du CNSE-E du partant restant Benmoussa. N’a-t-elle pas fait à l'évidence qu’augmenter le sentiment de fierté chez les sahraouis, de grouper leurs efforts pour échapper à l’intrigue des mercenaires à la botte de l’Algérie? En plus, et, surtout elle a assuré à tous les marocains un pas important vers le respect strict de la constitution, jusqu’à arriver à pouvoir automatiquement en promouvoir les évolutions tenant compte de leur volonté de vivre dans l’unité la sécurité et la paix sans grabuges ni brouhaha. Bien sur tout cela sans toucher aux fondamentaux de la royauté que tous de Tanger à Lagouira adorent, ni imposer selon les événements des  restrictions des droits de l’homme et/où libertés individuelles et collectives. Non pas pour faire plaisir aux USA, mais par conviction de faire encore mieux dans ce domaine et donner une bonne image du Maroc nouveau qui se construit à pas sûrs.

       A cet effet, n’est-il pas temps de réactiver pour de bon les gardes fous d’auto régularisation de l’action de l’Exécutif gouvernemental préfigurant dans la constitution du 01 Juillet 2011 ? D’abord, pour faire cesser les irrégularités et autres antinomies de fonctionnalité que la cour constitutionnelle pourrait débouter voire retoquer. Ensuite, d’éviter tout autre renverse de gouvernance, par la rente où préférence tribale consanguine voire de castes, que la loi jugerait répréhensible. Comme ce que le Maroc malheureusement a vécu dans les territoires du Sahara d’un passé récent au sein de certains départements ministériels tels ceux de la pêche et mines. Dont Benkirane en fait fi aujourd’hui (Aafa Allah Aamma Salaf), après avoir lâché ses crieurs pour faire face à l’écho salutaire de la visite de Chabat l’istiqlalien au Sahara marocain. Tout ceci, rien que pour sauver son poste et celui de ses acolytes PJDistes, maintenant que les istiqlaliens ont claqué la porte du gouvernement l’ayant laissé entre dilemme de faire appel à un ennemi caractérisé d’hier si ce n'est à d'autres aussi, et jet volontaire d’éponge parce que ne pouvant basculer vers l’inconnu par des élections anticipées, en plus pouvant s’interpréter sorte de défi lancé à qui de droit avec les temps qui courent.

       Aussi, n’en déplaise aux clameurs ne faisant montre que d’esprit interventionniste de l'Exécutif en leur faveur, étant fondamentalement attachés à leurs privilèges politiciens du moment. Ne pensent-ils pas qu’à toute entorse au bon déroulement du fonctionnement de l’Etat, ne pourrait automatiquement se manifester un arbitrage royal (article 42) ? Dont le rôle décisionnel ne serait à chaque fois où il a lieu, seulement d’apaisement juste efficace et promotionnel d’entente entre les protagonistes, comme ce qu'on a vécu dans la crise Chabat-Benkirane. Mais la question que tout le monde se pose, pourquoi à ce jour la puissance politique de l’Exécutif sous Benkirane cachait sa faiblesse face à ces castes rentières au Sahara ? Comme partout ailleurs, dont il n’y put deux ans après prendre conscience se laissant traîner dans sa religiosité politicienne, dont l’ami Baha en a expliqué clairement le fondement de l'inexistence de projet sociétal PJDiste, tout en brouillant le message délivré par sa parenthèse d’historicité événementielle incorrectement dite ? Parce que, si vraiment ça continue encore comme ça avec le futur gouvernement sous domination PJDistepour raison de pure politique, c’est de l’application des autres dispositions (article 47 où carrément article 174) dont il faudrait s’en acquérir pour tenir en échec les ambitions des faucons PJDistes par l'emphase, de surcroît n'ayant que de fausses griffes et ne pouvant faire face aux mystères de l’Ouest tellement Kerrynophiles, vu leur incompétence démontrée qu'on le veuille où pas dans le domaine diplomatique.

       Evidemment, qu’il y a une différence entre combat politique des institutions, et celui réglementé des partis politiques de l’opposition comme de la majorité dans le cadre de la diplomatie parlementaire pour ne pas se laisser faire. Sans en perdre le vraie potentiel constitutionnel de surcroît fort du concept d’union nationale, s’ajoutant à d’autres combats revendicatifs des intellectuels et groupes d’influence. Même si, ils sont parfois non reconnus pour raison d’encombrement des canaux diplomatiques, mais tolérés à l’exemple de ceux des mouvements issus de la société civile et des MRE. Qu’en plus de par l’étendue de leurs propos dans les médias et sur les réseaux sociaux, la rapidité presque insoupçonnable de leurs réactivités sur la toile traitant le contre-balancement onusien en Avril 2013 les a fait aussi maîtres du jeu politique.

       C’est ainsi qu’au Maroc, désormais la diplomatie officielle par ses formes d’ordre structurel de toutes ses chancelleries ne pourrait les disqualifier, surtout s’ils n’enfreignent pas les lignes rouges constitutionnelles en restant dans le volet seulement des doléances légitimes du peuple voulant jouir de la totalité de son territoire. N’est-ce pas, la légitimité (Achar’iiya) de toute revendication se termine généralement par la victoire du dialogue serein paisible pour trouver des solutions politiques ?  Dont Sa Majesté le Roi Mohamed VI en a fait une leçon de maîtrise de soi depuis son mémorable échange téléphonique avec le président Obama, malgré ce qu’en colportent les portes flingues ici et là de la vision Kerry Kennedy l’invasive. Un tel manquement à la parole donnée, risquerait de porter atteinte au pacte stratégique entre le Maroc et les USA, surtout si rien n’est entretenu pour bâtir l’espoir de trouver une solution politique acceptée par tous. Parce qu’elle ne pourrait aucunement s’imposer par les basses manœuvres à l'exemple du refus de recevoir une délegation officielle par John Kerry, et qui n’aboutiraient qu’à des processus préfabriqués reflétant sommairement faux espoir. Parce que le Maroc ne pourrait l'oublier, ne comprenant toujours pas cet embarras des USA d’obtempérer vis-à-vis de l'affaire du Sahara marocain.

samedi 20 juillet 2013

N’EST-CE PAS QU’EN DEMOCRATIE QUAND LE TEMPS POLITIQUE EST EN GEL DE BONNE GOUVERNANCE, IL FAIT SAUTER LE GOUVERNEMENT EN PLACE ?

Au Maroc est-ce que la nouvelle constitution peut-elle changer la marche hélas encore incompréhensible du temps politique de l’Exécutif version Benkirane?

       La réponse est sans hésitation oui, surtout si le chef du gouvernement s’arrête de se raconter des histoires à soi. En revanche toujours dans ce sens, vraiment, est-ce que l’incohérence dans toute coalition gouvernementale n’est-elle perceptible, surtout de par les additifs et/où ingrédients involontaires incrustées dans sa structure ? Sachant qu’un gouvernement ne pourrait garder sa cohésion que grâce à ces différentes incrustations pour la bonne gouvernance. Notamment par l’usage de facteurs politico-surfactifs facilitateurs d’entente entre ses composantes, lesquels assurant rapidité agilité mobilité et détermination dans l’action. 

       Sauf que preuve étant, depuis presque deux ans sous la nouvelle constitution, on a tous vécu pratiquement en direct l’une des propriétés insupportables chez certains politiques au Maroc. Qu’au demeurant c’est leur inaptitude à régler leurs différents qu’ils soient idéologiques pourvus d'opportunisme conjoncturel où autres, ne tentant même pas à les domestiquer pour l’intérêt du pays. N’est-ce pas qu’un grand nombre de solutions pouvaient être trouvées à mesure que l’agitation politicienne ne diminuait aucunement ? Et ce, en arrêtant les cacophonies endogènes sans raison porteuses de flou, voire en plus de filouteries préméditées de part et d’autre en essayant dans la mesure du possible de surmonter les forces exogènes qui les entretiennent peut être à tort.

       Ainsi, n'est-ce pas qu'au moment où Benkirane fut nommé chef de gouvernement, il ne savait qu’il allait vivre l’une des pires desquamations de sa couverture politique intime islamiste dépendante? De fait donc, maintenant il est pratiquement politiquement nu, parce qu’il a cru à l’absence de contraintes se mettant inconsciemment sur une autre planète. D’autant plus l’historicité événementielle rapide sous des cieux qu’il envie farouchement avec les siens de toute leur volonté de fréroté politique, ne lui a pas facilité son parcours pour coexister avec Chabat l’infatigable. Ce politique proche confident du temps marocain présent, et dont ses manœuvres ne sont disposées politiquement que par le moyen spécifique qui lui est propre. Celui se définissant à ton revendicatif avec succès seulement pour son compte, en se référant à quelqu’un sûr de lui de surcroît trop habile voulant dominer ses colocataires au gouvernement.  

       Comme ça, on ne peut pas dire que ce gouvernement a fait appel au rythme du temps politique que tous les marocains attendaient. Par conséquent est-ce que Benkirane ne donne pas l’impression que rien ne se passe, vu que c’est devenu un constat flagrant que vraiment rien ne se passe du coté de son gouvernement? Et oui, sa façon de penser l’instantanéité de temporisation dans l’action, par exemple le parachutage des siens dans les postes clés de l’administration, n’est réellement pas au dessus des soupçons. S’ajoutant à l’immédiateté déroutante en course effrénée non judicieusement pensée, tel le hold up sur certains projets de lois organiques déjà concoctés par le parlement, seulement pour des raisons politico électoralistes. N’ayant pas compris qu’il y a des frontières politiques à différentes temporalités dans l’action gouvernementale par rapport au pouvoir législatif. Alors qu’il le faut bien, car l’idéal n’est pas le même pour tous les membres, au point qu'on assiste déjà à de nouveaux repositionnements du PPS par rapport au PJD. Incroyable mais vrai cette volte-face, n'est-ce pas? 

       N’est-ce pas ainsi, le chef de gouvernement marocain actuel est arrivé jusqu’à prouver que ses promesses ne pouvaient se projeter dans le futur. Et qu’il est difficile pour lui de rapatrier ses espérances d’autrefois, lesquelles étaient façonnées en catimini à l’international islam-connexion. Dont on a eu dernièrement une bribe d'idée du fonctionnement au sommet des Morchides en Turquie. Tellement, qu'au Maroc vigilant rien ne se fera de cette projection islamiste, pendant l’exercice de cette législature qu’apparemment risquerait de capoter, et même après, si on s'en tient au rapport décapant de Wali Bank Al-Maghrib n'ayant aucunement ménagé le gouvernement. Evidemment, Benkirane est tenu responsable central de cet état de fait, même si par ailleurs, posant le privilège de légiférassions des parlementaires comme objet de réflexion non pas pour atteindre plus de rigueur possible dans le domaine, mais seulement pour brouiller les cartes en attendant le renouvellement de la deuxième chambre. C'est-à-dire, le fait de tenir un raisonnement kafkaïen de ne pas sortir de sitôt de cet état invraisemblable, et/où la tentation d’extrême plaisir de ne rien faire de la part de l’Exécutif sous Benkirane, n’est autre qu’une combinaison de dilution des aspirations du peuple ayant cautionné le oui référendaire à plus de 98%.

       Certes, cette analyse fait décrire par ricochet l’échec du concept de l’islamité politique du PJD, laquelle, est extraordinairement vaste brassant les activités autonomes où pas de la vision prospective benkiranéenne. Parce qu’à force de vouloir paraître l’acteur qui anticipe les assemblages politiques, et montrer hautainement savoir comment les construire sans être maître du temps, il ne fait que débrayer usant d’engrenage embrayage qui tourne dans le vide. Encore ne fallait-il pour lui donner à l’action politique un passé et un avenir sans perdre pieds, en trouvant des critères de validité universelle la liant aux institutions constitutionnalisées depuis le 01 Juillet 2011 ? Au lieu de tergiverser ne prenant acte des démissions des ministres istiqlaliens, en continuant à porter entorse à cette meme constitution. Voilà pourquoi il ne faudrait jamais cessé de s’interroger sur les comportements à l’emporte pièces du chef de gouvernement. Allant et s’agrippant à des positions doctrinales saugrenues dépassées n’étant plus dans l’air du temps, alors même qu'elles semblent représentatives du suffrage d’un instant, mais décriées de vives voix en ce moment par toutes les composantes de la population en l’occurrence. N'est-ce pas, c’est ce que vivent les frères musulmans et leurs acolytes dans le monde arabo-amazigho-musulman, de par la rigidité et l’hiératisme les caractérisant eux et leur Tandim inculqué depuis plus de quatre vingt années? 

jeudi 18 juillet 2013

AH CE CHEF DE GOUVERNEMENT SE VOULANT ARDOGANISÉ , SAUF QU’IL EST PLUTÔT MORSISÉ À OUTRANCE NON CONNECTE AUX RÉALITÉS!

Gare à la surenchère non essentielle au sein du parlement marocain !

       C’est désormais un constat itératif, à chaque fois que Benkirane passe au parlement, que ça soit chez les députés où chez les conseillers, il ne cesse d’être hors temps de l’universalité politique juste. Ne sachant que ses explications volent en éclats, au profit du spectacle télévisuel jusqu’à en perdre l’avantage voire la chrono temporalité qu’instaure le règlement intérieur de chaque chambre. Il pense même que la profusion de ses dérapages constitue une valeur ajoutée aux plateformes informatives en matière de traitements des questions posées. Pourtant seule la valorisation des compétences et des potentialités intéressent les marocains, parce que constituent le véritable socle de réussite de toute politique. Ainsi, le reste pour ces mêmes marocains n’est que blabla s’inscrivant dans le cadre du jeu politicien bas de gamme n’apportant aucunement de concrétisation explicite actée et documentée de bonne gouvernance.   

       Quel dommage qu’il en soit encore si en retard, pour comprendre comment améliorer la qualité de ses prestations télévisuelles ! Remarque, dans une certaine mesure on ne peut donner que ce que l’on est capable de produire, ni plus ni moins. Parce que prétendre maîtriser et savoir ce que l’on fait, sans pour autant le montrer sur le terrain par des résultats probants à tous les niveaux, ne reflète que sentiment d’auto remboursement d’autosatisfaction rien qu’à soi. Une sorte de parodie dans les thèmes traités de façon réductrice, à même de penser pouvoir s’accaparer la conscience des marocains en passant pour une victime des comploteurs autour contre soi.   

       Sauf que, compte tenu de ces considérations les médias surtout les réseaux sociaux jouent leur rôle, donnant une bonne illustration de ce machiavélisme orienté par ce genre de vulgarisation logorrhéique qui n’en dit pas son nom. Mais, si l’échange informationnel bénéficie d’une large écoute auprès du grand public durant ces séances du questionnement du chef de gouvernement, il n’en est rien pour la qualité ne menant qu’à la déformation de l’information notamment de la part de certains supports  tirant seulement vers le sensationnel. Déjà que des voix d’observateurs avertis du champ politique marocain, s’élèvent pour pointer du doigt les dérapages verbaux les diatribes coléreuses les insinuations de mauvais goût à même de risquer de provoquer rixes jusqu’à en arriver aux mains.  

       D’autant plus, alors que le contexte régional prône plus de calme et clairvoyance dans la gestion des affaires de l’Etat, il n’en faudrait pas  perdre le filon de l’efficacité d’action qu’au demeurant contribue à améliorer le vécu des gens. Tout au moins, pour ne pas d’une part parasiter la singularité marocaine et d’autre part pour une meilleure et véritable prise en charge du capital constitutionnel marocain. Heureusement que l’empreinte vrai symbole de la marche de Sa Majesté le Roi Mohamed est là, bien au diapason de ce qui se passe, sinon que des explications sur le déroulement de l’Exécutif en ce temps présent. Cette marche qui coïncide avec le 14eme anniversaire de son intronisation, s’inscrit dans la ligne directrice du Maroc nouveau stable unifié sécurisé et unitaire soulignant l’importance du côtoiement générationnel sans perte de confiance en la jeunesse.


       N’est-ce pas qu’il suffit pour l’Exécutif d’un rien pour se faire valoir et donc rendre confiance à la population toute entière. A quoi bon perdre son sang froid et rentrer en ire de langage dans ces lieux de souveraineté nationale contre toute l’opposition, optant pour le flop de désinformation et non le scoop de l’information. A quoi bon montrer que l’on est au bord du surmenage face aux représentants de la Oumma, privilégiant des sorties qui consistent à faire perdre le temps au lieu de passer à l’effectivité des loi organiques pour donner son vrai sens à la constitution du 01 Juillet 2011. A quoi bon essayer de disséquer son temps de réponse, lui conférant une consonance de théâtralité lors de ces séances afin que personne n’en comprenne l’utilité du travail parlementaire. A quoi bon vouloir faire porter le chapeau de son propre échec aux journalistes, les traitant avec d’autres composantes de la société civile de Salahifs et autres Aafarits. A quoi bon nier que son engagement et ses efforts ne se font qu’en faveur de la promotion des siens des proches et des voisins, alors que le fait est si criard dans les nominations aux postes de responsabilités. A quoi bon continuer, tantôt à se faire passer pour celui qui fait de la résistance en milieu hostile, tantôt celui qui sait tout faire bien dans sa peau  prétendant combler le vide laissé par les précédents premiers ministres. A quoi bon nier, lors de la visite officielle du Roi d’Espagne Juan Carlos Ier, que l’engagement du chef du gouvernement marocain dans le grand chantier de promotion de la nouvelle ère entre le Maroc et l’Espagne, est apparu en retrait si ce n’est secondaire. A quoi bon, en attendant la concrétisation de son intime conviction faire croire avoir mué pour se montrer ardoganisé, alors qu’en fait, plutôt morsisé à outrance loin des réalités. N’est-ce pas là un désappointement non caché des marocains face à ce concept caméléon, ne pouvant  provoquer que désamour à l’égard de la posture Benkirane ?

mercredi 17 juillet 2013

APRES L’INITIATIVE DONT L’OBJECTIF EST DE MOTIVER LE RNI A POUSSER LA PORTE DES COALISES, PEUT-ON ENCORE FAIRE CONFIANCE AU PJD?

Mais à quoi pense-t-on devant un cas pareil ?

       Aujourd’hui avec tout ce qui s’écrit et ce qu’on entend ici et là à propos du RNI, s’agit-il de son soulagement de l’incontinence politique reflétant un opportunisme bas de gamme, où, seulement du plan de sa libération de ses sueurs dans l’opposition ? Aussi, pour échapper au risque de ménopause, de fait, son objectif n’est-il de mettre en pratique prospective la relation de tous les partis avec les postes ministériels aussi bien pour la majorité que  l’opposition ? En plus du comportement des chefs et ténors avec l’assurance de chacun que l’avenir serait meilleur avec lui, mais tous ne comprennent pas que la relance interventionniste de guidage d’autrefois pour la prévention des avaries de fonctionnement de l’Etat se fasse attendre.

       N’est-ce pas qu’après le départ du PI, le PJD s’emploie à clôturer cet épisode dans la mesure du possible, par une remise d’attestation de bienvenue au RNI lui octroyant un sauf conduit d’honorabilité, même si, longtemps il l’avait surnommé des pires qualificatifs ? Alors qu’à l’évidence, tout le monde sait qu’ils n’ont fait qu’instaurer la notion de fracture politique en choix des priorités. Comme quoi tout ça, ça fait piètrement défaut ! Même avec l’existence au sein du RNI d’un formidable potentiel d’experts ayant des capacités de réponses, contrairement au PJD n’ayant pu faire face aux différents défis notamment sur le plan de la cohésion de sa ligne politique. De sorte qu’on peut faire le lien avec plein de thématiques politiciennes du moment, sans entrer dans l’effet pervers de l’impact des tractations entre Benkirane et Mezouar si un jour elles ont lieu.

       Mais, c’est parce qu’à tout aventurisme son désarroi, on notera que cette différenciation sélective est un aveu de faiblesse de la part du PJD pour se permettre d’inscrire sa démarche dans une logique de rattrapage constructif d’un nouvel élan à coté du RNI. Surtout dans un contexte de réveil du M20F secondé intérieurement par le mouvement Tamarroud, attisant plus encore le déferlant printanier arabo-amazigh. Lesquels au Maroc ils sont tous les deux de plus en plus en déphasage avec le gouvernement Benkirane voulant précipiter sa chute qu’apparemment elle risquerait d’arriver par le jet d’eponge. Et/où les partis surtout de l’opposition après l’arrivée du PI, ont besoin de revoir leurs repères en matière de leurs positionnements politiques, d’abord les uns les autres par rapport au M20F sans s’en référer aux esprits sataniques, puis ensembles à l’égard de Tamarroud sans être à front retourné en se remémorant les Aafarits où autres Salahifs.  

Par le tintamarre actuel l’Ex G8 risquerait-il de devenir l’atout au service du PJD son ennemi juré d’hier à même sans Benkirane ?

       N’est-ce pas que normalement la politique sert à sauver les emplois dans les structures de productions en renforçant la concertation entre partenaires socioprofessionnels ? Mais non à se donner à soi un coup de pouce vers des positions à reconquérir, simplement à travers le fonds de cadeaux ministériels désormais mis sur pied par le PJD. Finalement tout ceci reflète une perspective sans stratégie, seulement, de récupération comme à l’ancien temps, mettant en relation étroite cette demande PJDiste avec le placement des éléments ministrables toujours les mêmes ici et là.

       Parce que et jusqu’à preuve du contraire, malheureusement nos politiques ont coutume à confiner leurs lignes de démarcation en un simple rapprochement d’intérêts conjoncturels, pour que le présent soit comme hier et peut être même demain. N’est-ce pas que c’est désolant pour ne pas dire honteuse cette absence d’ambition, si par hasard le RNI s’y greffe au PJD faisant fi à propos des garanties de bonne gouvernance usant du concept compétitif ? A cet égard, pourquoi donner cette image de l’ex G8 en tant que marché où l’on peut aller faire ses courses, rien que pour épargner aux coalisés les avaries de fonctionnement au détriment de la volonté populaire ? Alors qu’il n’y a même pas la moindre articulation dans la note de réintégration de la majorité sous la houlette PJDiste même nouvellement concoctée, en plus ne découlant pas de débat ouvert et fructueux entre les protagonistes. Et ce, pour l’activation de l’adhésion de la jeunesse RNIste à cette aventure et aussi la diminution du risque de compromettre les avancées réalisées dans la constitution du 01 Juillet 2011 en évitant tout basculement vers l’incertitude suffragiste.

       Ne faudrait-il pas dans l’intérêt des marocains hommes et femmes pour leur pouvoir d’achat, leurs emplois, leurs retraites médication et protection sociale, que le RNI définisse d’abord ses priorités dans seulement la trilogie économique sociale et politique ? Ne faudrait-il pas pour Mezouar par un bref aperçu mettre en évidence le travail difficile fastidieux mais solidaire presque enthousiaste qui attend le futur gouvernement quel qu’il soit usant de recette de base entre identification des problèmes et intéressement des ministrables ?  Ne faudrait-il pas pour le RNI remontrer son bon vouloir de pouvoir améliorer la perception du patronat en les rassurant ? Comme ce qu’a fait Madame Bensaleh la chef du CGEM en présence du Roi Juan Carlos Ier devant un parterre de chef d’entreprises marocains et espagnols. Boostant voire poussant la réflexion en vue de la promotion de l’entreprise mixte, entre nationaux et leurs homologues espagnols de part et d’autre du détroit. Evidemment, tout cela relayé par pas moins de sept télévisions espagnoles aux larges et grandes diffusions, en plus d’une cinquantaine de journalistes représentant toutes les sensibilités politiques. D’ailleurs n’est-il pas vrai que c’est de là que l’on peut deviner la lourdeur des investissements en jeu, ainsi que l’importance des différents groupes répondant aux normes internationales surtout ceux cotés en bourse ?  En tout cas tout le monde est ravi de la visite du Roi d’Espagne, dont certainement l’impact sur la croissance sera conséquemment un impératif à valoriser à sa juste dimension.


       N’est-ce pas que c’est une mécanique d’investissement enclenchée pour permettre aux chefs de PME-PMI une bonne connaissance du terrain, d’identifier les mesures à prendre pour bien être au top des gestions communes et surtout d’aider à la formation pour que les employés acquièrent des habitudes en harmonie avec la production. Parce qu’apparemment c’est ce que reprochaient les istiqlaliens sous Chabat à la méthode Benkirane, n’ayant pas su tenir le gouvernail pour définir un cap et/où un objectif pour gagner la confiance du CGEM. Dont le couac de la visite d’Ardogan a montré l’amateurisme des relais PJDistes en la matière. En tout état de cause, est-ce que Mezouar saura négocier le dépassement d’entêtement de Benkirane où un autre PJDiste le cas échéant ? Et, dont le risque subsiste toujours s’il est reconduit en tant que chef du gouvernement, laissant de coté les défis porteurs d’avenir pour le pays, pour ne continuer qu’à faire à sa tête par l’emphase et les diatribes. Notamment en infiltrant les siens dans les interstices de l’administration comme ce que faisaient les frères musulmans sous Morsi en Egypte. N’est-ce pas que le Maroc mérite mieux ?

vendredi 12 juillet 2013

LA VISITE DU ROI D’ESPAGNE AU MAROC ENTRE, ASSURANCE TRANSACTIONNELLE ECONOMIQUE ÉTROITE DURABLE ET COLLABORATION EFFICACE D’OBSERVANCE RELATIONNELLE !

Maroc-Espagne, cette histoire hors paire continuerait-elle dans l’usage délicat (je t’aime, moi non plus) ?

       Cette visite, n’est-elle une façon douce et simple pour mieux se comprendre mutuellement, et faire face ensembles aux défis sociaux économiques culturels et territoriaux sécuritaires ? Parce qu'en raison de l'intérêt stratégique relationnel, justement, lorsqu’on sait que la dépression que vit l’Espagne peut être curable, si son traitement est bien adapté à tout point de vue au bon voisinage avec le Maroc. N'est-ce pas ce que la France a déjà acté lors de la visite du président Hollande? De sorte qu’aussi pour l’Espagne cette méthodologie en soit appropriée mutuellement au cas par cas, pour ne s’enliser plus dans la flaque de la saignée imposée par le FMI. Et, sans pour autant oublier aussi d'abandonner sa posture hautaine envers ses voisins du Sud que tout le monde lui reproche. Et ce, en acceptant avec humilité des partenariats gagnant-gagnant aidés de communication maîtrisée sans relents égocentriques ni faux fuyants.

       C’est vrai qu’à chaque époque son réalisme par le Maroc, vu qu'aujourd'hui acquérant les compétences pour signer accords et conventions de collaboration et d'encadrement dans tous les domaines. Mais qu’en pensent les espagnols généralement de ce réalisme marocain du temps présent, en actes socio-économiques évidents et en images politiques luisantes et certaines, malgré ce qu’en disent et imaginent les détracteurs ? N’est-il pas temps pour les quelques personnes de la droite populaire d’arrêter les discours d’idéalisation de relance de discorde selon les circonstances des avancements des rounds des discussions et tractations avec l'UE à propos de la pêche? Même, parfois de façon muette sur bon nombre d'autres sujets vis-à-vis du Maroc, par ailleurs n’aboutissant rien qu'au double langage de surcroît déroutant alors que sont vraiment séduites par le plan Halieutis. N’est-ce pas qu’ils doivent savoir eux aussi que, telle est l’action du souverain marocain qui vise à sensibiliser l’Espagne le Portugal la France comme d’autres pays au charme du Maroc à travers ces conventions et notamment les accords sur les produits agricoles émanation du Maroc vert ? Ne s’agit-il pas en fait, du meilleur scénario qui représente un réel appel par la vraie prise de responsabilité en matière d’investissement sécurisé et porteur d’avenir en commun avec ces pays? Même s’il y a en subliminaire des encadrés ponctuant cet appel, concernant les informations sur les étapes futures du traitement des sujets de notre souveraineté nationale avec l’Espagne, notamment les cas des terres-subsides Ceuta Melilia et les îlots Laila.

       De plus pour toucher à tous ces sujets encore en suspens, ne faudrait-il pas une prise en charge sérieuse des deux rives afin d'accompagner cette volonté commune? Par des dimensions socio économico politiques, redonnant du souffle aux commissions mixtes spécialisées pour la diagnose de l’état des lieux sans faire exploser le chaudron patriotique ? Au lieu de continuer à reprocher au Maroc souverain son bon vouloir de développer le Nord, à l'exemple des grands chantiers structurants patriotiques comme Tanger-Med, la colocalisation de l'usine Renault à Melloussa et d'autres. Dont, coté marocain le ministre des affaires islamiques et habous Ahmed Taoufiq dans sa causerie inaugurale ramadanéenne 2013, en a relaté essentiellement le processus de maturation du concept patriotique à travers le temps vécu des dynasties successives ayant gouverné, en mettant l’accent  sur ce même sentiment patriotique qui a forgé l’identité politique et culturelle du Maroc. D’autre part, sachant que c'est dans cet esprit que ce thème a été choisi, ne faut-il pas crier fort que la réduction de mauvais usage du patriotisme se basant notamment sur les dictées de l’étranger, soit en ce moment désirable et recommandable. Parce que créer un espace de participation active de plusieurs horizons, comme ce qu'on voit ailleurs se basant sur la fréroté de religiosité, ne ferait qu’attiser les tensions pour n’assurer aucune maîtrise de sensibilisation pour l’ouverture d’une négociation dans la maintenance de relation de bon voisinage. Comprendra qui pourra, surtout quand on ne maîtrise pas encore les gribouillages codés des chancelleries vu les quelques couacs observés ça et là !

       Aujourd’hui le constat est là, c’est des terres marocaines où il est né un espoir pour les jeunes espagnols de vivre la croissance rapide par son pouvoir absorbant de l’humiliation interne de l’individu. A cet effet, les inhibitions sélectives mais prolongées sur les finances et l'économie que vit l'Etat espagnol sont dangereuses en référence aux conséquences sociale de la bulle de l'immobilier. Qu’auparavant a vu naître le mouvement des indignés qui a fait tomber le PSOE et voir arriver le PPE de Rajoy l’actuel chef du gouvernement n'échappant à ce jour à cette récurrence risquant de le pousser lui aussi à rendre le tablier. Mais, attention le prochain gouvernement marocain est vraiment appelé à maîtriser les voies d’accès, pour ne pas tomber par la suite dans les actions de décongestion forcée et d’expulsion imposée par le fait accompli de ce renversement du flux migratoire. Aussi, c’est par la création de relais économiques dans beaucoup de secteurs en référence à ce que l’Espagne a vécu lors de sa réintégration de l’espace CEE devenu depuis UE, qu’il pourrait réussir ce challenge d’offrir du travail aux nationaux revenant comme aux nouveaux migrants arrivant. En plus, sachant qu'il est impératif pour lui de sortir des polémiques stériles et s’atteler au travail avec abnégation et sérieux.

       C’est parce que, malheureusement, aujourd’hui l’Espagne se trouve dans le marasme financièro-économique, qu’elle ne peut y faire face seule. Même avec l’aide de l’UE, cette chaîne importante il n'y a pas si longtemps de solidarité, mais devenue presque d'insolidarité n’arrivant plus à éloigner les mauvaises idées. Plutôt, les attisant par la xénophobie le rejet voire par endroit la vague d’un racisme qui n’est plus sournois mais voyant. En effet, n’est-ce pas que ce réalisme marocain est une propriété bénéfique, d’où se prolifèrent et se transmettent bon nombre de valeurs pour la prévention des dérapages ? En plus de son rôle éminent dans l’équilibre sociétal efficace contre les énormités mises sur le tapis ici et là pratiquement en Europe toute entière faisant renaître de vieux démons.


Cette visite assurerait-elle le souffle durable de traitement de fond de la relation bilatérale hispano-marocaine ?

       Qu’on ne nous dise pas que ce réalisme marocain, ne fait pas partie des indications menant au respect des valeurs universelles et des droits de l’homme. D’ailleurs, depuis l’avènement du nouveau règne, ce concept a vu le jour avec l’aide de l’intervention de la société civile, poussant les politiques à plus de pragmatisme surtout après l'arrivée du M20F. En revanche, toujours dans ce contexte, n'est-ce pas que l'apport de la nouvelle constitution se devant normalement être déterminant à travers l’évaluation de son effectivité, n'est pas en phase avec la publication des performances structurelles déjà instaurées où en voie de réalisation par le gouvernement Benkirane? Et c’est ainsi que cette même société civile, espère que cette visite du Roi d’Espagne permettra au futur gouvernement marocain, d’accompagner et de rentabiliser les accords et partenariats dûment signés entre les deux pays. Une sorte de souhait d’union sacrée des futurs coalisés par les projets communs, pour ne plus vivre de Benkiranisation-Chabatisation en raison de recherche de positionnement politico-stratégique par rapport aux partenaires européens de part et d’autre du détroit Gibraltar. Comme, malheureusement ce qu'on a vu faire par le PJD en préparation de la visite du premier ministre turc Ardogan enregistrant un flop. Dont le CGEM cherche à en rattraper le coup en acceptant de se rendre en Turquie sur invitation d'Ardogan lui même.     

       En ce sens, beaucoup de tables rondes et d’études de dossiers spécifiques, ont marqué la préparation de cette visite officielle du Roi Juan Carlos d’Espagne au Maroc sur invitation de Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Dont certaines en particulier traitant le volet sécuritaire par nécessité urgente de réactiver tout azimut le pole commun d’observance déjà existant, ont attiré plus l’attention des observateurs. Justement, parce que la prévention contre les actes déstabilisants partout dans le monde est devenue une urgence. N’est-ce pas, c’est ce qui a fait du Maroc l’un des pays africains et même au monde, par les temps qui courent donnant satisfaction aux investisseurs étant stable serein et sûr ? Ce faisant, il n’y a qu’à voir la débandade euro méditerranéenne après le déferlant temps printanier arabo-amazigh, pour en comprendre la composition de la délégation étoffée qui accompagne le Roi d’Espagne, visant à créer une compétitivité positive entre les différents départements ministériels. En cela la présence de neuf ex-ministres des affaires étrangères en plus de l’actuel José Manuel Garcia Margayo, n’augure-t-elle de l’intéressement de l’Espagne à ne plus rester dans un état oscillatoire à l’égard du Maroc ? En tout cas, il ne faudrait aucunement laisser cette belle occasion sans lendemain encore plus rayonnant dans les relations hispano-marocaines. 

       Bien sur, qu’à coté de l’approche sécuritaire par la présence des ministres de l’intérieur et celui de la justice, c’est l’industrialisation de colocalité dans les nouvelles technologies les assurances les banques et l'automobile en partenariat gagnant-gagnant, qui est le critère essentiel de réussite de la visite du Roi d’Espagne de par l’imposante présence des confédérations patronales des PME et PMI. En plus des ministres des départements de l’Enseignement et Recherche, l’Energie, le Tourisme, le Commerce et l’Equipement, lesquels, auraient beaucoup à faire pour palier certains problèmes de mobilité traditionnelle. Encore mieux maintenant que, le Maroc est considéré comme un tremplin de reconquête économique de l’Afrique par excellence, regroupant des sociétés et entreprises mixtes dans les différents secteurs offrant des prestations de qualité irréprochable. N’est-ce pas que l’Espagne ce pays vecteur du tourisme gardant toujours son troisième rang mondial après la France et les USA, pourrait conférer force et tonus à l’adaptabilité d’engagement de ces unités au Maroc et peut être même en Afrique ?


       Désormais tous les actes terroristes où qu’ils soient, comme ceux barbares survenus à Madrid, Casa, Marrakech, In Anemas et ailleurs représentent pour les marocains une source exclusive de réflexion permanente sur le comment y opposer des réponses adéquates loin du défaitisme ni fétichisme. En l’occurrence, la coopération entre les services compétents avec tous les pays, permettra d’ouvrir des horizons de vigilance pour vaincre le terrorisme et faire face à tous ces risques. A cet égard, le Polisario n’est pas exempt de cette surveillance, il demeurera surveillé et épié jour et nuit tant ses dérives bellicistes et ambitions extravagantes ne sont pas corrigées et revues en baisse, et ce, en acceptant l’offre marocaine d’autogestion dans la régionalisation avancée dont le monde entier ne cesse d'encourager. Déjà le gouvernement espagnol a montré plus de cohérence dans ce sens, en interdisant l’accès de son territoire à beaucoup de ces dirigeants polisariens s’étant vus impliqués dans des détournements d'aides alimentaires et dans des rapts de citoyens espagnols au Sahara. En plus de leur présence démontrée dans les structures terroristes au Sahel en Libye et même en Tunisie.

mardi 9 juillet 2013

LE MOUVEMENT « TAMARROUD » AU MAROC, CETTE SONNETTE D’ALARME N’EST-ELLE PAS UTILE AU FUTUR GOUVERNEMENT ?

Pourquoi à l’opposé de l’opposition institutionnelle, le mouvement Tamarroud fait-il peur aux coalisés au sein du gouvernement ?

Les fondateurs par copiage de ce mouvement par ailleurs issu du M20F, semblent se baser sur la confiance dans leur capacité de faire tomber le gouvernement Benkirane.

Sauf qu’il faudrait bannir de leur soif de faire changer les choses, leur coté rancunier à l’égard des coalisés et s’auto immuniser des dictées de l’étranger.

En effet, il est vrai qu’à chaque gouvernement surtout du monde amazigho-arabo-musulman, ses méthodes spécifiques de prise de conscience par rapport au déroulé du fil d’actualités nationales et internationales. Et ce, selon ses capacités intégratives des données sociologiques économiques et surtout politiques après l’embrouillamini provoqué désormais mondialisé.

Ce mouvement qui fait tache d’huile dans les pays du Maghreb a-t-il besoin d’une promotion ?

       Alors même que tous les regards sont braqués sur l’Egypte il n’en reste pas moins, que les observateurs du champ politique marocain trouvent que Tamarroud est une sonnette d’alarme très utile. Bien sur, au Maroc aujourd’hui chemin chabatisé en l’occurrence, probablement par anticipation sur ce mouvement, tout se fait sans aucune obstruction sur les valeurs universelles de la démocratie, désormais devenues incontournables parce que l’institution royale veille au grain. Surtout, en allant chercher les meilleurs créneaux d’acquisition de création d’un nouvel espace d’échange entre opposition et majorité sans atteinte à la légitimation, simplement par le bon sens et le respect de la constitution du 01 Juillet 2011. Ainsi, loin d’être un cas d’école d’efficacité probante en Egypte vu l’intervention des militaires dont il faudrait éclaircir calmement la nécessité et l’intérêt pour éliminer les connotations négatives de la gouvernance Morsi, le mouvement Tamarroud au Maroc verra sûrement sa perception évoluer avec le temps. Certainement il ne serait nullement un témoin de l’historicité d’accomplissement du gouvernement, mais plutôt un élément correcteur des dérapages et autres mauvais positionnements dans l’accomplissement de la politique du pays. Même si, à toute fin utile par un concours de circonstance un gouvernement d’union nationale y voit le jour, ne laissant pas au RNI et UC de jouer aux substituts du PI.  

       Ainsi pour le prochain gouvernement marocain, c’est en usant des fusions de consolidation sectorielle des biens de consommation dans l’équité de production des richesses locales, qu’il pourrait échapper à la vindicte Tamarroud. Evidement en rentrant dans le processus de bonne gouvernance sans illusion excessive, ni sournoiserie afin que les perceptions des membres du gouvernement, ne soient pas naïves si par la suite déceptions il y a. Parce que c’est comme ça et pas autrement, que l’on pourrait apprécier la singularité et sa puissance de cet hymne à l’entente. Qu’en effet, il relancerait sans aucun doute la vraie recherche de réussite politique de l’histoire contemporaine marocaine. Dont les passionnés des relations entre opposition et majorité trouveraient matière à déchiffrer toutes les déclinaisons des origines des malentendus d’auparavant. Ce qui aiderait à déterminer le laisser aller, plutôt, le pourquoi ce bras de fer Benkirane-Chabat basé seulement sur le surmoi où chaque composante des coalisés n’est notée que selon son mérite électoral et non sur son apport participatif.

       Mais n’est-ce pas la question c’est comment y arriver à développer cette notion de rapprochement d’amitié entre coalisés, et non chercher d’adosser le maillot de leader au sein de la coalition gouvernementale ?  Tout simplement par constatation du degré de paroxysme des faits et événements lors des crises s’activant et s’entrechoquant les uns les autres. Ensuite par évaluation des facteurs inducteurs endogènes et autres relais informationnels exogènes pouvant être considérés sonnette d’alarme pour palier au désordre risquant de s’installer. Aussi ces stratégies d’y faire face doivent être axées sur l’amélioration sans ambages, d’abord du rapport social avec les partenaires socioprofessionnels, puis du confort sociétal du vécu des populations.


       Dans cette optique, au Maroc, maintenant que la coalition est arrivée à la ménopause logorrhéique Benkirane-Chabat dépendante, est-ce que pour le futur gouvernement la recherche de l’affrontement entre coalisés doit-elle constituer une priorité ? La réponse est non, parce que l’objectif en soi pour tout Exécutif qui se respecte, n’est pas de continuer à recourir à des traitements systématiques par la surenchère surtout pour des situations ne les méritant nullement. Mais à veiller pour faire éliminer les décantations relationnelles immatures par le procédé le plus normal possible se basant sur la mise à disposition de recommandations viables justes et porteuses d’avenir sans espièglerie. Par conséquent, le genre de traitement des crises en recourant à des solutions de causticité d’ironie et d’autodérision physionomiques, n’apporterait aucune confiance à l’Exécutif de la part de toutes les composantes du peuple marocain partis politiques compris. Au contraire, il n’induirait que virulence dans les propos de Tamarroud envers tout spectre de convulsion gouvernementale basée sur l’hyper agitation non motivée à propos des valeurs de la bonne gouvernance en démocratie participative.  

lundi 1 juillet 2013

N’EST-CE PAS MALHEUREUX DE VOIR ENCORE LA DIMENSION POLITIQUE DE L’ALGÉRIE ENTRE LES MAINS D’UNE GRANDE COMPAGNIE MILITAIRE ?

N’est-ce pas qu’il est maintenant établi chez les faucons algériens, que la marche du Roi du Maroc tout azimut sur le plan social et économique, nuit à la balance de leurs mensonges à l’égard du peuple algérien ?

Certes par ce constat, pour les observateurs avertis, il est aussi évident que des conflits d’objectifs se manifesteront tôt où tard entre eux. Sans parler de la compétition déjà ouverte suite à la longue absence du président Bouteflika, vu sa maladie reconnue invalidante. Et que désormais elle a mis en exergue leurs difficultés à s’en sortir, surtout pour faire face à la détermination des marocains et au réalisme du Roi du Maroc.

Cependant, en sus des connaissances du fil d’actualités algériennes, on ne peut pas dire que le pouvoir algérien vis-à-vis du Maroc manie avec prudence ses instruments diplomatiques. C’est vrai, il ne le fait pas dans la dentelle coutumière des chancelleries, si on s’en tient rien qu’à ses différents positionnements sournois d'envie d'avoir un comptoir sur l'atlantique, corroborés par les divers indices de contrôle draconien des structures du Polisario. S’ajoutant à l’autre instrumentation majeure, qui n’est autre que la politique d'essai d’achat des consciences de quelques brebis galeuses, concessionnaires de la vindicte non fondée à l’égard de leur propre pays le Maroc. Fort heureusement se comptant sur les doigts d’une main, se voulant paraître par médias interposés comme les initiateurs d’éventuels changements rien qu’à leur avantage. Quelle tartuferie dont ils font montre, de vouloir ne plus se faire voir comme du temps du ministre omniprésent. Parce que, tout simplement, ils ne pourraient jamais effacer leur dû envers ce même Etat quoi qu’il arrive.

Mais pourquoi cet aveuglement du pouvoir algérien?

       Personne ne peut nier que depuis le début de la prise du pouvoir par Feu Président Boumediene, le vrai pouvoir politico-économique est passé du capital civil à celui de l’intelligence rancune militarisée non moins structurellement organisée. Ce qui a donné naissance à des organes secrets et groupes d’individus furtifs greffés à cet état de fait, dans le but de  travailler un agenda maintenant connu. Bien sur, tout cela sans aucun renouvellement de l’esprit de vengeance à propos de la guerre des sables, ni dans l’approche ni dans l’attitude vis-à-vis du Maroc. Ainsi des années durant, cette Algérie des militaires et leurs acolytes serviles, s’est trouvée empêtrer dans un basculement du temps politique à l’encontre du Maroc, entre ton corsé absurde irraisonné et celui flou incertain.

       N’est-ce pas qu’au cours de toutes ces années, les sorties médiatiques officielles du pouvoir algérien de type belliciste à l’égard du Maroc, ont été plus nombreuses et plus graves que les situations de type réajustement apaisant ? Dont l’exemple le plus criard est sans doute la relance mensongère menée tambour battant à l’ONU à propos du soi-disant non respect des droits de l’homme au Sahara marocain, en accompagnement du faux-pas flagrant du Foreign Office américain après le départ de Madame Clinton. Alors qu'en parallèle du coté algérien furent exécutées les pires atrocités par l’ALS et ses sbires polisariens sur les séquestrés dans les camps de la honte à Tindouf la marocaine et ailleurs, sans que personne ne pipe mot. Nous n’en oublions pas, du coté américain donneur de leçons qu’en corollaire furent aussi utilisées des politiques conséquence de Patriot-Act, de surveillance par les drones prédateurs et d’écoute dans le but d'espionner tout le monde par la NSA, jusqu’à en irriter même les pays européens amis demandant plus d’éclaircissement à l'administration Obama.

       En ce sens, est-ce que les soi-disant obligations par lesquelles le pouvoir algérien s’engage seulement à assurer sa pérennité, sans faire valoir le droit du peuple à vivre dans la dignité sociale et l’équité sociétale, ne sont-elles pas absurdes ? De facto, il est facile de constater que le peuple algérien conscient du caractère peu moral et peu enthousiasmant de l’attitude de ses généraux vis-à-vis du Maroc, va beaucoup plus loin. Il estime, vu qu’en effet c’est une  systématisation politicienne militarisée subjective dont il est question, qu’il va falloir briser ce monopole d’ingérence non justifiée destructeur de l’avenir du Maghreb. Par ailleurs, faisant peser négativement sur les objectifs de solidarité entre populations maghrébines depuis le début. Alors que Benkirane continue naïvement d’y croire de pouvoir renverser la vapeur par les embrassades à tout bout de champ d'Othmani en guise d'hypothétique concordance avec ces généraux, maintenant que le PI sous Chabat a entamé officieusement de quitter le navire gouvernemental. A cet égard, est-ce que Benkirane ne sait-il pas que le débat initié par Chabat le timoré un certain 01 Mai 2013, est beaucoup plus profond, surtout vis-à-vis de la réalité historique des faits ? Et, c’est parce qu’en rouvrant ces plaies, que les décideurs algériens sont sortis de leurs petits calculs même usant d’excès de langage basé sur l’analyse à pétards mouillés.

       D’autant plus, avant, pour le pouvoir algérien, toutes ces politiques ont été exécutées par petites touches, bien souvent conduisant à des insuccès flagrants. Alors qu’aujourd’hui ce n’est pas le cas, leurs interventions jusqu’à l’enragement sont massives, voulant cacher de graves lacunes gestionnaires de recel des biens gaziers et richesses pétrolières  ne les ayant mené qu’à leur désenchantement. En tout cas, ce n’est pas grave coté marocain comme a distillé en filigrane le ministre délégué aux affaires étrangères Youssef Amrani, parce que la lecture politique de toute charge de leur part est toujours proportionnelle au degré d’intégration des données géopolitiques sur le tas.  Et non à l’emphase blessante et sans valeur ajoutée, qu’au demeurant s’ils sont convaincus sans tricher ni usurper  l’histoire, ils n’ont qu’à s’associer officiellement aux tractations pour dire les choses. En revanche, et c'est là l'essentiel, n’est-ce pas qu’il n’est nul doute que, comment, ont évolué les interventions royales qui fait peur au pouvoir algérien ? Dont beaucoup de moments de poses de pierres inaugurales entrecoupés de mise en service de grands chantiers, étonnent et interpellent les consciences vives. Et oui, les cadences d’intervention et leurs hauts niveaux d’accomplissement sur le terrain depuis l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, ont obligé les experts honnêtes à réviser de fond en comble leurs approches sur le devenir du Maroc. Ne s’agit-il pas en l’occurrence de la part du Maroc, du vrai investissement en politique se définissant comme une conversion du capital revendicatif en bien et production des richesses locales diversifiées, en concomitance du respect des valeurs pour l’Etat de droit désormais en bonne voie qu’on ne le veuille où pas ?

       N’est-ce pas, parce qu’après le déclenchement du déferlant printanier amazigho-arabe au Maghreb, les peuples s’intéressent de très près aux nouvelles dispositions qui définissent les politiques économiques sociales cultuelles et culturelles pragmatiques, au lieu de continuer à faire la promotion de réunions interministérielles entre Etats, en usant d’instruments ayant fait leur temps s’étant révélés décevants? Pire encore, à la lumière de ces déconvenues constatées et même dernièrement actées par tout un chacun, ce marché du Maghreb n'est-il pas l’otage de la confrontation des vanités des décideurs au sein du pouvoir algérien? En ce sens, cette production en grande quantité des nuisances seulement, n'incombe-t-elle pas au pouvoir des généraux devenus nababs propriétaires de grands holdings dans les paradis fiscaux et autres pays moins regardant sur l’origine des fonds? Voilà pourquoi le Maroc n'accepterait jamais leurs conditions puériles d'ouverture des frontières, sachant que l'histoire est en marche ne pouvant que faire éclater la vérité! 


       Mais les questions que tout le monde se pose : Qui c’est qui a refusé le recensement des séquestrés malgré eux dans les camps de la honte, rien que pour s’enrichir à leur dépens ? Qui c’est qui a torpillé la nécessité de se mettre ensemble en matière de politique économique commune du Maghreb, pour ne pas paraître au grand jour comme le trublion de service ? Qui c’est qui a mis le fonctionnement et la stabilité des pays de la région dans des situations politiquement insupportables et intolérables, en joignant les illusions et les chimères polisariennes à sa politique conjoncturelle des faux-frais maintenant que le vrai bailleur de fonds n'est plus ? Qui c’est qui a mis en surchauffe la plus longue frontière terrestre du monde entre deux pays, par la contrebande organisée et maîtrisée de l’essence et gasoil,  les drogues sophistiquées fabriquées dans des laboratoires ambulants, les médicaments douteux et même toxiques ne respectant aucune biodisponibilité posologique, les armes et minutions adéquates, l’immigration clandestine subsaharienne exploitée, les mercenaires polisariens et autres pour déstabiliser le Maroc ? Qui c’est qui s’est résigné à la joute verbale où médiatique à l’encontre du Maroc, parce que ne pouvant y parvenir à juguler les revendications légitimes du peuple algérien ? Qui c’est qui a mis la manne gazière et pétrolière, juste un avatar économique sans apport probant dans la structuration et l’organisation sociale du pays, pratiquement en contradiction avec ce qui se fait ailleurs ? Qui c’est qui a mis les relations algéro-marocaines en léthargie dogmatique comme du temps de la guerre froide, en continuant à rompre honteusement les liens du sang, dont la note salée commence à lui être humainement préjudiciable ? C’est probablement, si ce n’est sûrement, la conjonction de toutes ces déceptions qui fait du Maroc l’un des pays en bonne voie de développement comptant sur ses seules capacités certes limitées, mais toujours en état de vigilance cherchant la paix par la raison et le raisonnement au moindre coût sociétal et sans risque possible de déstabilisation. Contrairement à l’Algérie riche par le gaz et le petrole, et dont tous les rapports des organismes de veilles sécuritaires lui prédisent des moments difficiles à affronter.