jeudi 23 mai 2019

DÉGAGISME ET DÉMISSION D'HORST KOHLER : CES PHOBIES DU RESTANT DE L'ÉTAT ALGÉRIEN BOUTAFLIKIEN.

FINI DONC L'ESSAI D'INSTAURATION D'HIÉRARCHISATION DES DÉCISIONS A PRENDRE PAR HORST KOHLER.

      D'ores et déjà l'on peut dire, le Maroc n'est nullement résponsable de la démission d'Horst Kôhler. Et après tout, pourquoi cet inconcevable geste de sa part, malgré l'affirmation  du Secrétariat Général de l'ONU que c'est pour des raisons de santé ? Evidemment, le Maroc est conscient que pendant longtemps cet envoyé spécial d'Antonio Gutterres a joué sur la gamme des perspectives d'évènements ou se joignaient mensonges du pouvoir algérien et gesticulations polisariennes. Qu'en définitive l'ont dépassés et fait paniquer après le départ forcé de Boutaflika. Sans omettre l'impact de la purge et les placements en géoles dans  les prisons de beaucoup de membres de sa bande. Dont Gaid Salah humilié et ridiculisé par la mobilisation, montre lui-aussi sa phobie des conséquences de cette démission subite. Aussi, de cette situation paradoxale, n'est-ce pas les algériens commencent à s'appliquer à la version "hard" de leur révolution du sourire en l'appelant à s'éffacer de leur chemin. Et ce, grâce au potentiel cumulé de leur vigilance durant quatorze semaines en faisant barage aux manoeuvres pro Polisario dans les camps de la honte à Lahmada-Tindouf ? D'oû, peu à peu ils s'aperçoivent que c'est une nécéssité pour ne laisser les lobbies anti Maroc modifier la cadence et l'intensité de leurs marches revendicatives chaque vendredi. 

       Pour faire court, le rafistolage politique de Gaid Salah n'est pas fondamentalement différent de celui classique de Boutaflika dans sa dérive de l'exercice du pouvoir. Considérant, bizarrement, que les plaidoyers du Maroc pour son Sahara dans les instances internationales, ne sont pas construits dans des argumentations claires et solides. Un déni manifeste des réalités, duquel, Gaid Salah continue d'espérer en attendre une cristallisation différenciée de la mobilisation de la jeunesse algérienne qui ne supporte plus la fermeture des frontières terrestres avec le Maroc. Mais cette stratégie du pire, n'a-t-elle montré Horst Kôhler inquiet fébrile et désorienté ? Ne pouvant plus faire appel à son ami Laamamra pour le conseiller et le soutenir, comme au firmament de la crise de Gargaratte. Voilà pourquoi le Maroc a réagi avec discernement et doigté diplomatique à cette démission. Non seulement en isolant toute contribution perfide pouvant rendre inopérantes les garanties du Conseil de Sécurité de l'ONU. Mais, aussi pour ne laisser les pays ennemis et autres faux-amis tenter d'endiguer la dynamique de soutien à la thèse de recouvrement de l'intégrité territoriale marocaine au sein de l'Assemblée Générale de l'ONU. A cet égard, il faut le marteler sans gêne, la Résolution 2468 de fin Avril 2019 en a estampillé l'alignement du Conseil de Sécurité sur l'offre marocaine d'autonomie 2007.

       C'est vrai, à ce propos, le Maroc a durci sa glaciation diplomatique avec les Emirats Arabes Unis et le Vénézuella, tout en maintenant les canaux ouverts avec l'Afrique du Sud l'Algérie et l'Arabie Saoudite. Autant par interêt géopoltique que par compensation de sa détermination à réajuster sa diplomatie connaissant leur talon d'Achille. Cela ne signifie-t-il qu'ils ne puissent jamais transpercer la détermination du Maroc ni de l'intérieur ni de l'extérieur. Chose dont est convaincu Horst Kôhler, sachant que  les services marocains en ont été prompts à comprendre les dessous de cartes. Comme ça, vouloir mettre le Maroc à genou, il n'y a que de débiles dirigeants pour rêver réussir ce coup de force. N'est-ce, ce qui révèle une curieuse incidence diplomatique avec laquelle ils entretiennent leurs relations dans le dossier du Sahara marocain ? A dire vrai, de cette situation irrationnelle, que peut-on prévoir pour l'Algérie sans les services d'Horst Kôhler ? Autrement dit, est-ce que la prolongation du statuquo ni guerre ni paix, ne se fait-elle pour cacher les mensonges grossiers colportés des années durant pour dénigrer le Maroc ? A coup sûr, pour Gaid Salah, il s'agit de préserver le déroulé d'actes retraçant une attitude hostile au Maroc pour faire plaisir à l'État des Emirats Arabes Unis. En tous les cas, qui vivra verra ! A bon entendeur, salut !