mercredi 30 janvier 2013

POURQUOI BENKIRANE ET BOULIF VIS-A-VIS DE BENSALEH, SE SONT-ILS TOUS RÉSIGNÉS A ABANDONNER LEURS PRÉJUGÉS POUR ALLER ENSEMBLE A DAVOS?



   BENKIRANE LE CHEF DU GOUVERNEMENT, BOULIF LE MINISTRE PJDISTE CHARGÉ  DES AFFAIRES GÉNÉRALES ET GOUVERNANCE, AINSI QUE  MADAME BENSALEH LA PATRONNE DU CGEM, ONT FORMÉ  UN TRIO INÉDIT POUR REPRÉSENTER OFFICIELLEMENT LE MAROC A DAVOS. L’ONT-ILS VRAIMENT FAIT DE PLEIN GRÉ  ET CE, AVANT PEUT ETRE L’ADIEU QUI SE PROFILE À L’HORIZON ? OU, SEULEMENT RIEN QU'EN SE GUIDANT ENTRE RÉALISME DE TRANSITION GESTIONNAIRE DES AFFAIRES DE L’ETAT, ET TOURISME TRANSITAIRE D’ECHANGES DE VŒUX ENTRE ETATS.

EN CE SENS, SI DAVOS NOUS EST CORRECTEMENT CONTÉ PAR NOS MÉDIAS, ON  COMPRENDRAIT SUREMENT QUE CE QUI EST SATISFAISANT ET DYNAMISANT DE L’ENRICHISSEMENT PRODUCTIF DES PAYS ÉMERGENTS DANS L’ORDRE DE LA GLOBALISATION, EST AUSSI BON POUR LE MAROC.

IL EST VRAI QUE POUR BEAUCOUP D’OBSERVATEURS AVERTIS ET AU PARFUM DE CE QUI CE PASSE DANS LE MONDE, LES COULISSES ET PODIUMS A DAVOS NE SONT QUE DES LIEUX DE PEAUFINAGE D’IMAGES A L’INTERNATIONAL. CE QUI CONSTITUE  POUR EUX, PLUTÔT  UNE PRÉCIEUSE OCCASION DE RELATIONS PUBLIQUES MONDIALISEES. N’EST-CE PAS QUE DAVOS ÉTAIT UN EXCELLENT SUPPORT POUR RALLIER AU MAROC D’AUTRES SOUTIENS A SA CAUSE NATIONALE PAR L’EXPLICATION DES FONDEMENTS DE SA RÉGIONALISATION AVANCÉE ? DE SORTE QUE LE TRIO NE POUVAIT DÉTACHER SES YEUX DE CE FABULEUX CHALLENGE, DE SURCROÎT ÉTALÉ AVEC SAINE RAISON DEVANT LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE.

D'autant plus comme avant, c'est d’échanges entre les intervenants économiques, normalement, en réponse à l’attente des peuples dont il s’agit. De fait, aujourd’hui avec le traitement minute de l’information, désormais, rien n’est plus tu, vu qu’il y a un appétit auprès du grand public à prendre part aux débats. Twitter Facebook et d’autres réseaux sociaux ont distillé en temps réel les conversations, comme ça les utilisateurs en ont profité filtrant les tweets et notifications en fonction du type du contenu et même recherchant des tendances spécifiques, hashtags et mots clés.

     Vraiment cette année Klauss schwarb, le fondateur du forum a mis les bouchées doubles. Plus de 2500 invités et visiteurs de marque dont 50 chefs d’Etats et de gouvernements, avec en plus 300 ministres et représentants de gouvernements. Beaucoup de chefs d’entreprises chinois russes et africains, montrant une mutation de plus en plus diversifiée avec une représentativité des femmes à 17%. Tous ces affairistes, dirigeants politiques, universitaires et autres de la société civile, se sont engagés à améliorer l’état du monde par de nouvelles stratégies mondiales et régionales. Alors que la religion et autres questionnements philosophiques s’y sont invités au World Economic Forum WEF, plus pertinents que jamais de par le fil d’actualités du moment en l’occurrence.


Est-il vrai que Davos reste encore ce terrain où, certains valeureux planificateurs n’en n’ignorant aucun des recoins se félicitent hypocritement mutuellement ?

       EN TOUT CAS, APRES LE DOUTE ANXIOGÈNE QU’À VÉCU LE MONDE DES FINANCES ET DE L’ECONOMIE DEPUIS 2007, CETTE ANNÉE AU FORUM DE DAVOS, UNE GRANDE MAJORITÉ DES PARTICIPANTS ONT MONTRÉ UN OPTIMISME. DE FAIT, S’AGIT-IL D’UNE MATURATION COLLECTIVE POUR EVITER TOUTE AUTRE IMPROVISATION A PROPOS D’ÉVENTUELLES SECOUSSES ? OU, ENCORE DE VRAIS RESSENTIMENTS DU BESOIN DE CES DÉCIDEURS  D’INFLUENCER LES PENSÉES GESTIONNAIRES ET LES ACTES DÉCISIONNELS LES UNS PAR RAPPORT AUX AUTRES. ET CE, MALGRÉ QUE LES ALTERMONDIALISTES LES CONSIDÈRENT TOUJOURS COMME DES VISITEURS D’UNE FOIRE AUX VANITÉS POUR LES VANITEUX.

       D’AILLEURS, BENKIRANE DANS SON DISCOURS A MONTRÉ SON BON VOULOIR DE RÉSISTER A TOUS LES RISQUES DU CONTINUUM CONTRASTÉ ENTRE LYRISME ET CYNISME DU GOUVERNEMENT. DISSERTANT A BENKIRANISATION FORCÉE SUR L’HISTORICITE DU DÉROULEMENT DU PRINTEMPS ARABO-AMAZIGH, MÊME N’AYANT RIEN FAIT, MAIS RAFLANT LA MOISSON ÉLECTORALE DU 25 NOVEMBRE 2011 PAR OPPORTUNISME. EN EFFET, POUR CE GOUVERNEMENT FORT DE L’AJOUT-ATOUT CONSTITUTIONNEL DU 01 JUILLET 2011, NE FALLAIT-IL PAS D’ABORD S’ATTAQUER DE FRONT À LA BUREAUCRATIE ET LA CORRUPTION ? POUR MIEUX FAIRE FONCTIONNER ET PROMOUVOIR LES ATOUTS MAROCAINS POUR L’INVESTISSEMENT.

     N’EST-IL PAS VRAI QUE RIEN N’A VARIÉ  AU TRAVERS UNE GESTION ALÉATOIRE ET OSCILLATOIRE DES AFFAIRES PAR LA COALITION GOUVERNEMENTALE, QUE DAVANTAGE D’ESSAIS D'ENFUMAGE SUR LA CORRUPTION ? CAR, CETTE TROMPERIE DÉLOYALE CONTINUE TOUJOURS DE GANGRENER LES ROUAGES DE L’ADMINISTRATION, MALGRÉ L’EXISTENCE  DE QUELQUES CAS DE SANCTIONS ICI ET LA. PARFOIS, RELAYES TAMBOURS BATTANT PAR DES MÉDIATEURS PROTÉIFORMES TANTÔT POUR TANTÔT CONTRE. N’EST-CE PAS QUE LE TEMPS DE PRÉVENTION ET DE RÉPRESSION TOUT AZIMUT EST ARRIVÉ ? PARCE QU'EN PLUS, C’EST UNE NÉCESSITÉ DANS LAQUELLE SE TROUVE TOUTE LA SOCIÉTÉ MAROCAINE DE NE PAS CÉDER. AINSI, CETTE LUTTE SERAIT JUSTIFIÉE CONTRE TOUS CES ÉLÉMENTS NUISIBLES VOULANT CONTINUER À LA RONGER. ET DELÀ ELLE SERAIT AUSSI PORTEUSE D’ESPOIR POUR EVITER LES MANŒUVRES FALLACIEUSES D’ANTAN ET GÉNÉRIQUES D’AUJOURD’HUI.

  NE SAIT-ON PAS QUE SOUS D’AUTRES CIEUX, CETTE AUTODÉFENSE SOCIÉTALE ET ÉTATIQUE A REVÊTU DES FORMES DIVERSES, PARVENANT A UNE ADÉQUATION CIBLÉE DES MOYENS DE LUTTE ET CLARIFICATION MÊME SEGMENTÉE DES BUTS A ATTEINDRE CONTRE CE FLÉAU ? QUE PAR CONSÉQUENT À CET ÉGARD  UNE BONNE REFORME DE  JUSTICE, SURTOUT DANS SON VOLET D’UNE MISE À NIVEAU DU SYSTÈME JURIDIQUE SPÉCIALEMENT PERFECTIONNÉ ET QUI N’A QUE TROP TARDE, SERAIT INCITATEUR AIDANT À L’ERRADICATION PROGRESSIVE DE CETTE HÉCATOMBE.

Mais à quoi joue Benkirane par son langage d’affrontement en se télescopant aux fortes têtes de l’opposition? Peut être sent-il que l’herbe est entrain d’être coupée sous ses pieds, voulant assez vite les brûler sur les bancs de l’hémicycle.

       C’est bizarre comme pour se donner raison, Benkirane après son deuxième passage à Davos ne commence-il pas à garder la porte de sortie basse, afin de pouvoir se courber sans être gêné en quittant la chefferie du gouvernement ? Tellement qu’il donne l’impression que mentalement il s’y prépare déjà, avançant reculant comme un somnambule lampe à huile éteinte à la main. Car sub-consciemment, il sait que la perspective économique est inquiétante, surtout avec un taux de chômage en hausse de 3% dans tous les secteurs PTP Industrie Agriculture et Services. Même si au WEF, il s’y est engagé à améliorer le climat social à même de rechercher les tendances spécifiques de l’apaisement. Apparemment en recourant aux distributions de subsides aux classes démunies, pour raisons humanitaires de solidarité nationale et non politico-électoralistes, rien que ça.

       Certainement, il n’aurait idée à s’impliquer comme ça, que pour faire tomber l’opposition dans des escarmouches de langage, les amenant aux frontières de l’insupportable par ces mêmes démunis. En cela, l’opposition pourrait se trouver en mauvaise posture politique, et donc doit faire attention de ne pas manquer ce rendez-vous avec la couche sociale ciblée. Parce que, ne pouvant le décrier sans arriver à démontrer qu’il s’agit d’artifice de rafistolage social par l’argumentaire et non la surenchère. Bien sur, c’est en intégrant un positionnement d’expert comptable de l’Etat, pour carrément l’en empêcher de procéder ainsi. Même si, c’est vrai la technicité de mise sur pied est difficile il aurait tout à fait raison d’appliquer la politique qu’il considère juste et équitable. Aussi il y a risque d’une autre rafle de la mise électorale par le PJD, dont l’opposition en avait eu un avant-gout aux législatives partielles dernières. Ce à quoi le PI sous Chabat apeuré, a compris, en lui envoyant des flèches traumatisantes sous forme d’un mémorandum  devenu sujet de débats entre politologues de tout bord, voire de discorde entre composantes ministérielles de la coalition ne voulant que conforter leurs titres de cotation dans le tableau de  bourse gouvernementale.  

       C’est vrai que pendant longtemps ses sorties médiatiques  aux dires indiscrets de ses proches, ne l’ont pas aidé à se démarquer de ce genre d’improvisations que ses détracteurs irréductibles qualifient de basses productions. Ce faisant, elles l’ont quand même fatigué, l’ayant rendu, irrité et horripilé s’énervant rien qu’à entendre la moindre critique, notamment après avoir vu Chabat le narguer et le défier en plein jour. Au point d’en être devenu anxieux, voire révulsé du manque de préparatif de sa coalition face aux principaux défis qu’il s’était lui-même intimement fixé pour son mandat à l’Exécutif. Ainsi, ne faut-il pas par ailleurs pour lui, de chercher à utiliser les atouts du Maroc de la façon la plus rationnelle, en veillant à leur réorientation et à leur renouvellement en fonction du rythme et capacité d’une bonne gouvernance ? Sans  s'éterniser dans sa course de lenteur n’accélérant que les déficits à tout point de vue, même si, parfois il a tout à fait raison de remettre à leur place certains vendeurs de faux espoirs dans l’opposition. 

       En revanche, faire les louanges de la stabilité politique même à Davos n’est pas suffisant, alors qu’il y a des carences de fonctionnement de par l’embrouillamini décisionnel sans objectifs clarifiés de la part de l’Exécutif. Aussi, il ne suffit pas d’établir un catalogue de souhaits où des « sawfas », il faut pouvoir avec maîtrise l’accompagner et le compléter de dispositions et réglementations qui vont avec. Et, dont il convient de ne pas avoir recours automatiquement au subterfuges et solutions brutales et irrémédiables, que les syndicats pourraient d’emblée rejeter. En plus, que peut-on dire en matière de  de sécurisation par la bastonnade exagérée par les forces de l’ordre à l’égard des grévistes, des marcheurs revendiquant plus d’équité dans les territoires et/où autres faiseurs de sit in ? Elle n’apporterait que désappointements et désapprobations de tout un chacun, pensant que c’en était fini de cette prospection de découragement et de déni des réalités.

       Qu’en est-il du stade de clarification du processus de régionalisation avancée et stabilisation du découpage administratif pour annoncer le calendrier électoral que tout le monde attend ? En revanche, plus il y a retardement dans le dépassement du langage de je m’en foutisme du chef du gouvernement ne montrant qu’une obsolescence de mentalité gestionnaire des affaires de l’Etat, plus la cérémonie du thé d’Adieu s’approchera montrant sa faiblesse de ne pouvoir aller vers des horizons qui semblent ne pas cesser de se succéder  Et, c’est là ou Benkirane est déconcerté  parce que ses conseillers son entourage comme aussi les députés pjdistes devenus indociles, n’ont rien compris à l’appel entre les lignes du discours royal à l’ouverture de la session parlementaire.

       Tout ce beau monde n’usant que de piques plus que jamais controversées  envers leurs opposants et aussi vis-à-vis de leurs amis de la coalition gouvernementale, donnant une assez désolante image de sa gouvernance sous la nouvelle constitution. Parce que, ce n’est pas comme ça qu’on pourrait se faire valoir par la péréquation d’historicité politique des grands hommes du pays, à l’instar de Mehdi Allal Omar Abderrahim Ali S’iid Abdelkrim et d’autres encore. En effet, désormais, ils se distinguent tous seulement selon le type d’auto-satisfaction personnalisée et non de l’enrichissement dynamisant du parlement. Vraiment cet état de fait, usant d’autres mobiles de domination pensant les rendre hors portée de l’opposition par le brouhaha de la ligéfairassion en sous-entendement, ressemble bizarrement à l’hégémonisme à propos de tout et dans tous les domaines.  

mardi 22 janvier 2013

LA FRANCE EN GUERRE AU MALI, TRAQUENARD OU SIMPLEMENT RESSENTIMENT BAVARD.


C'était il y a trois ans. A relire impérativement !

    Il est étrange de voir en 2013 combien encore l’hypocrisie rend les politiques en chef, hommes et femmes, à l’international tous semblables entre eux.

En effet, à mesure que la secousse malienne dure, au risque même de s’élargir peu à peu à toute la bande saélo-maghrébo-africaine, on comprend que la bataille livrée par la France risquerait d’être vaine.

Et ce, de par leurs positionnements en OFF et ON, cherchant tous les prétextes pour refuser de s’y engager en plein jour, ne s’employant qu’à des tentatives d’aide et d’assistance à distance.

Justement, peut être savent-ils que cette guerre idéologique précipitée, mal préparée et combien-même serait-elle tactiquement à court terme efficace face aux inconditionnels idéalistes religieux au nord Mali, ne fera que prolonger leurs indocilité, vu qu’ils savent le contexte socio-économique et financier difficile européen ?


La France, n’est-elle peut être pas entrain de vivre une mésaventure ?

       Car s’exposant pratiquement seule sur les dunes et les sentiers menant aux galeries cavernes et  grottes parsemées ici et là ? Dûment construites avec des engins performants et technicité adaptée dans ce désert apprivoisé, par ces tribus et groupements bigarrés et diversifiés, si passionnément regroupés autour de l’idéalisme de la nébuleuse jihadiste multi-ségmentée pour des raisons faciles à comprendre. Parce que c’est du long court dont il s’agit, même à l’encontre des crieurs s’essayant à décomplexer cette guerre, ayant poussé Hollande assumant ce rôle avec force et sang froid à s’imposer avec célérité défendant ses ressortissants le Mali et les soi-disant valeurs. En ce sens, tout freinage de l’activité anti terroriste n’assurant pas à court terme la stabilité des accrochages au sein de toute la bande maghrébo-sahélienne et africaine, serait catastrophique. Alors même que l’Europe est coupable de faiblesse vis-à-vis du terrorisme et depuis longtemps. Et, ce ne sont pas la brutalité compréhensive et la violence potentielle à raison, au demeurant à huis-clos du traitement de la prise d’otages d’In Anemas par l’armée algérienne, qui apporteraient plus de répit dans la région. 

       D’autant plus, contrairement aux prévisions de Romano Prodi l’envoyé onusien au Sahel, la France pense pouvoir jeter les jihadistes terroristes, au dehors de ce pré carré d’approvisionnement actuel et futur en matières premières minières gazières pétrolières et terres rares. Même si, déjà en sus des renseignements et connaissances livrées par des relais indicateurs de part et d’autre au sol, elle ne pourrait avoir un contrôle efficace de l’exécution de cette lutte anti terroriste, parce que se faisant guider ses frappes aériennes et les incursions des forces de la CEDEAO surtout maliennes comme à Diabali Tambouctou et Gao. N’est-ce pas que tout conflit de cette nature d’objectifs sous-entendus non clarifiés, ne peut qu’engendrer confusion d’interprétation et d’assimilation de cet imbroglio, que de fait, enclencherait le processus de s’étendre du présent au futur. Parce que touchant d’autres consciences, dont le président égyptien Morsi s’en déclare ouvertement porte parole, heurtant de face les occidentaux filipendules.

       N’en déplaise aux souffleurs sur le brasiers, cette guerre n’est pas faite avec toute la vigilance nécessaire pour éviter de nouvelles turbulences. Car les touaregs et arabe du nord Mali subissent déjà les rétorsions et autres manifestations racistes à leurs égards et dans leurs biens. Avec cet état de fait qui n'est qu'à ses débuts, ne peut-on pas saisir et delà comprendre une fois pour toutes, que les désirs et prières de Hollande de ne pas exciter voire irriter les consciences n’a rien d’innocent? Voulant sans en avoir les moyens, à tout prix démontrer que le principe de l’engagement de la France sur ses valeurs, est plus déterminant que ses propres intérêts.  En effet le président Hollande à la recherche de son orgueil perdu en interne, hâtivement,  ne s’est-il pas mis dans une posture de gardien de ces lieux des richesses de l’Afrique ? Pour qu’après, la France puisse s’en servir à son aise avec maintien sous perfusion d’un Mali apeuré d’être à tout moment disloqué, et donc rester à la merci des services secrets français. Rappelons-nous donc ses paroles au non attachement au précepte qu’on croyait caduc de la France-Afrique ! Souvenons nous de ses visites en Afrique, de ce qu’était sa rage contre les pays ne respectant pas les droits de l’homme, et sa fureur pour faire payer à quiconque voulant perturber ce nouveau ordre de dignité et d’égalité entre pays !

       Enfin, il a montré qu’il est comme les autres, tous, sont formatés de la même façon. Faisant partie d’un macérât d’individus pour l’interventionnisme d’intérêt direct seulement ni plus ni moins. Surtout quand il s’agit de géo-stratégie de haute valeur ajoutée, en l’occurrence le pouvoir économique pour se maintenir dans les hauts rangs mondialisés décisionnels. Et dire, que beaucoup y ont cru à ses serments plus virulents et à sa haine fougueuse lors de sa campagne présidentielle, haïssant les marchés financiers. Se ressourçant même de la panoplie fluctuante de l’offre et la demande de ces matières premières responsables de tant de catastrophes géopolitiques pour les vilipender. En effet, et ce n’est pas pour paraphraser notre illustre hôte devenu marrakchi d’adoption en l’occurrence son adversaire aux présidentielles, il n’aurait pas menti à ce point à moins qu’il ne fût pas convaincu pour autrement tromper les électeurs. Disant à qui voulait l’entendre que la meilleur des politiques c’est l'honnêteté, rien que ça!     

       En revanche, en ce moment in-vraisemblablement crucial, la France peut-elle s’en sortir étant en pleine cure d’austérité qui ne dit pas son nom ? Son unanisme de façade en interne du début, ne trompe personne parce que cette union sacrée commence à se fissurer. Alors qu’elle  parait à travers les dires des commentateurs et observateurs internationaux, de si peu d’importance économico-politique. 

       Aussi,  face à ceux-là qu’elle combat, même épaulée d’armées africaines de CEDEAO et bénéficiant d’apports logistiques et couloirs d’espaces aériens facilitateurs de cette besogne, est-elle donc, oui ou non maîtresse de ce jeu ? Parce qu’apparemment pour certains de ses détracteurs surtout nationaux de surcroit de la tendance présidentielle, ne va-t-elle pas uniquement faire une scène de jalousie sans lendemain, aux prédateurs du BRIC, la Turquie et autres pays émergents postulants? En tout état de cause ça risquerait de la livrer à plus de mépris de la part de beaucoup de ces pays, n’acceptant pas ce nouveau sursaut de néocolonialisme abradacabresque contre productif. Et ce ne sont pas les qataris qui vont s’en offusquer, ayant fait main basse sur des plateformes économiques françaises, en plus, de leur aura dans cette région par l’argent et le sang versé entre fractions jihadistes combattantes, jouissant de la confusion au point qu’en sous-traitance ils exigent plus de surface et d’espace.


Mais, comment l’admiration de Hollande à l’égard du Maroc droit dans ses bottes dans sa lutte anti terroriste, et la mansuétude vis-à-vis de l’Algérie détentrice d’une des clés du nord du Mali, ne faciliteraient pas la diminution des spasmes relationnels entre ces deux pays ?

       En France, ce pays ou la diplomatie et la politique ont longtemps fait bon ménage, paraissant de tout temps l’exemple à suivre, ne peut absoudre les causes positives telle la paix, le développement, la sociologisation des droits humains et l’environnement d’une façon aussi brouillonne. D’ailleurs un pays comme le Maroc, qui a mis son cycle politique temporel et intemporel à intégrer et promouvoir dans la sérénité et la bienveillance ces mêmes valeurs, ne cesse de faire  l'équilibriste par la démonstration d’estime et d’amitié à l’Afrique, malgré ce qu’en disent ses détracteurs viscéraux. Contrairement, à ce que font en subliminaires certains décideurs occidentaux, malheureusement, poussant au recul effectif dans ces domaines. Seulement en distribuant des primes de ralliement à leurs façon de faire, pour des pays loueurs de leurs services voire  leurs armées. Mais, ce que ne savent pas ces pays novices, cette manne statique considérée de retour d’ascenseur, cessera dès lors que les conditions de retour seront modifiées par les apports de stabilité dans la sécurité, et non la démocratie dont tous leurs peuples respectifs en demandent avidement.

       Décidément, il va falloir très rapidement admettre que l’émulation du Maroc dans ce domaine, n’est pas un package d’entretien des retours voire d’attente de quoi que ce soit et de quiconque. Mais, un apport d’un souffle nouveau de lutte anti-salafisme jihadiste terroriste, basé sur la vraie mise à niveau des préceptes de l’islam tolèrent en dehors des annonces traditionnelles. Dont, aucun pays ne peut rien dire, puisqu’il s’agit d’effort volontaire et conscient du Maroc. Ayant même manifesté son raidissement, et montré du dédain envers ce que peuvent penser ses propres islamistes officialisés où non comme la Djamaa "Islah Wa Attaouhid", les tenant par la force de la constitution et des lois en vigueur. 

     Nonobstant, cette évolution du coté algérien était devenue d’autant plus impérative, vu son parcours de lutte anti-terroriste à elle aussi, depuis le débuts des années quatre vingt dix. Faisant d’elle, un allié inconditionnel qui ne négocie guère avec les terroristes, certainement, pour modifier les états d’esprit des gouvernants encore rêveurs dans le Maghreb. Sauf que, malheureusement le climat politico-social d’après le printemps arabo amazigh, par son volet de traitement sécuritaire, a limité toutes les initiatives de développement sociétalement équitables. Qu’au demeurant il ne faut pas tarder à traiter ensemble, et dynamiser coopérativement avec sérieux et abnégation, parce qu’il y va de la stabilité et de l'avenir de la région.

       Finalement tout se ramène, primo, au savoir-faire communicatif, pour ne plus donner l’illusion de mollesse, mais plutôt l’effectivité dans les propos tenus face aux idéologues populistes de tout bord, dont Loulichki le representant permanent du Maroc en fait une séparation de fait, entre consolidation et rétablissement de la paix partout ailleurs. Secundo, au savoir y faire, pour clairement diminuer les déficits de communication l’ayant trop officialisé par des gestes allant  seulement vers l’apaisement dont l’espoir d’en arriver au déblocage. Et enfin, surtout au faire savoir, par la transparence et les débats informationnels de manière aisée, ne pouvant que vanter cette volonté des Etats séculaires maghrébins à déstabiliser ces cavaliers n’entretenant que des liaisons dangereuses.

       N’est-il pas temps pour l’Algérie d’arrêter de croiser les bras, face aux turpitudes du Polisario par son attachement fanatique à l’essor du terrorisme au Maghreb, et ce, au su et à la barbe de la communauté internationale ? N’est-ce pas, qu’elle fait mauvais marché surtout actuellement, risquant encore de la bousculer et la laisser vivre des moments insoutenables par d’éventuelles souffrances. 


       N’est-il pas vrai que celui qui est connu par Belaouer (le borgne) en l’occurrence Mokhtar Belmokhtar, cet homme est en connivence et de longue date avec le Polisario.  Toujours ne marchant que par la vengeance, et qu'à l’évocation cruelle de surcroît méritée de la fin de ses acolytes à IN AMENAS, il ne fermera l’autre paupière qu’après avoir pu rendre son soi-disant (Al Aar) tant qu’il est vivant. Et ce, malgré qu’il ait réussi son coup communicatif inespéré, de par son logiciel et pedigree formaté auprès d’Al Dhawahiri le spécialiste. Ce qu'apparemment l'aiderait, pour se repositionner en bonne posture dans la nébuleuse terroriste l’ayant écarté auparavant des premiers rangs d’AQMI.
                                                                                   
                                                                                               Abdelaziz IKKROU