dimanche 9 février 2020

IL FAUT DES INITIATIVES DIPLOMATIQUES OSÉES POUR SORTIR LE MAROC DES MARCHÉS DES CHANTAGES À L'UA, UE ET ONU.

ON NE PEUT PAS DIRE QUE LA COMMUNAUTÉ DES NATIONS-UNIES ET LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DÉCOUVRENT CETTE ALTÉRNATIVE DE SAUVEGARDE DES INTÉRÊTS DU MAROC.

       A Washington, pour raison de processus géopolitique encore tu par les officiels, l'on croit dur comme fer, que la caution du Maroc, si elle a lieu au deal du siécle, elle régulera, sauf surprise, la normalisation avec Israel. C'est vraiment sans compter sur le label diplomatique marocain de sauvegarde de souveraineté décisionnelle. La visite de Nasser Bourita portant un message royal verbal à Abou Mazen à Ammane en Jourdanie en dit long à ce propos. Ce qui, il faut l'assumer, incarne une stratégie de la sagesse et de la gagne en diplomatie. Sans oublier, qu'au fond de la cause nationale elle découragera, les séparatistes polisariens et leurs soutiens à l'UA. Reste que l'inclusion du Maroc dans cette combinaison USA-Israel qui fait couler beaucoup d'encre, semble ne pas être du goût du chef du gouvernement marocain. Même si, elle est saluée par les observateurs avertis qui en ont démêlé l'écheveau avec sagacité magistrale. En plus de ça, pour le Maroc, l'essentiel c'est comment entretenir tactiquement cette dynamique, qu'effectivement, inciterait l'administration Trump à se rapprocher encore plus, et, sans réserve de lui. Malgré que certains zélés trop idéologisés au sein de l'Éxécutif vont jusqu'affirmer qu'elle ne pourrait répondre aux inquiétudes sur l'avenir du Sahara marocain. Et, que d'autres félés de l'intérieur de la société civile, de surcroît inféodés au régime algérien, pensent que ça ne sortirait pas le pays de l'attentisme où l'avaient plongées les dix dernières Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU sur le Sahara marocain. 

       Évidemment, ce chassé-croisé de propos dilatoires des refuzniks de l'intérieur ne parviendra pas à cacher leurs défaillances et manque de patriotisme en cas de coup dur ou d'évènements inquiétants. C'est beaucoup plus compliqué que ça, sachant Trump enclins à la paix au proche-Orient, seulement, via son deal du siécle. De fait, il est de l'intérêt des marocains de rompre cette chaine des suppitations miséreuses anti-USA sur le dos de l'État et pour le compte de pays étrangers. Autrement dit, ce qu'il faut pour les marocains, c'est de se mettre, au centre de cette formidable occasion qui ait jamais existée. Comme ça, chemin faisant, ils pourront aider à clore le différend maroco-algérien qui a fait beaucoup de dégâts à l'UA incluant des chantages de l'Afrique du Sud. De fait, on a rarement vu les diplomates marocains à l'UA, à l'UE et à l'ONU aussi rassurés, pour ne pas dire heureux de la tournure des choses ? Car, convaincus que c'est la voie où s'engageraient les pays permanents du Conseil de Sécurité, et qui les conduirait à briser la croûte qui étouffe les aspirations à un Maghreb stable et prospère. 

       Néanmoins, avec toutes ces données, est-ce que le nouveau pouvoir algérien se prêtera-t-il au resserement des liens entre pays du Maghreb ? Pas sûr, au vu de l'alliance exclusive que Tebboune a inauguré denièrement sous le signe de l'ATAL (Axe Tunis-Alger pour la Libye). Et, où il s'est conforté aux avis de ses soutiens résiduels dans l'UA, qui lui ont conseillé de ne faire aucune concession sur les ouvertures des Consulats à Dakhla et Laayoun. De toute évidence, Tebboune se met le doigt dans l'œil, parce qu'avec les indiscrétions émanant de la Maison Blanche, Trump prépare un joli coup. Une probable future installation de mission consulaire américaine dans le Sahara marocain. Dont, on peut d'emblée dire que les Généraux en vert-kaki se verraient contraints d'obtempérer. Sinon céder, en chassant les terroristes polisariens les trafiquants de tout genre et les mercenaires de la terreur des camps de Lahmada-Tindouf. Oui, c'est comme ça que Tebboune ne vouera plus son énergie à tromper l'occident, ni de pousser à l'isolement du Maroc des réunions internationales sur la Libye. En effet, le Maroc a repris la main, dignement, sur ce dossier. Annonçant des pourparlers prochains, toujours à Skhirat entre les protagonistes sur le terrain. A bon entendeur, salut !

jeudi 6 février 2020

LA MÈRE DES BATAILLES DE LA DIPLOMATIE MAROCAINE A-T-ELLE COMMENCÉ ?

N'EST-IL TEMPS DE DIRE OUI, AU PRAGMATISME DIPLOMATIQUE VAILLANT DE L'ÉTAT MAROCAIN ?

      Aujourd'hui, c'est le moment opportun de dire Non, sans sourciller, aux tartuferies idéologiques au sein de la société marocaine ? Autrement dit, seul un acte diplomatique plus fort à l'international, déstabilisera les ennemis du Maroc. Justement, quoi qu'ils pensent les vendeurs de leur âme à l'Algérie de TEBBOUNE le mal élu et CHENIGRIHA le mal aimé intérimaire, de cette thématique, elle ouvrira la perspective de la victoire pour la reconnaissance du Sahara marocain par le Conseil de Sécurité de l'ONU. D'une manière générale, c'est là  où réside la mère des batailles diplomatiques, qu'on ne le veuille ou pas, que cherche TRUMP à mettre en oeuvre.  A cet effet, ne convient-il, toutefois, pour les diplomates marocains d'agir avec doigté s'il faille proclamer un quelconque désinteressement à la cause palestinienne ? Pour ne pas passer outre le soutien qui, longtemps a marqué la conscience du peuple marocain. Parce qu'il s'agit du problème des plus sensibles du point de vue diplomatique et moral pour le Maroc. 

       Voilà pourquoi, l'Amérique (USA) de TRUMP est bien convaincue que la victoire marocaine est inévitable et que tôt ou tard elle se concrétisera ? Comprendront, ceux qui pourront, étant donné que ce n'est nullement déshonorant de livrer cette bataille sur fond géostratégique ! D'autant plus, c'est clair à présent, le Pentagone la CIA et le foreign office débarrassé de John BOLTON, s'y préparent à se préoccuper sérieusement des lacunes géopolitiques du Maroc. Afin de faire face à l'Algérie supportée en catimini par la Russie dans sa croisade contre lui. Comme ce qu'elle a fait lors des réunions de Berlin Alger et Brazzaville sur la situation dangereuse en Libye. A cet égard, déjà, l'on peut affirmer, à l'impréparation du chef d'État-major par intérim algérien de circonscrire le conflit libyen qui menace de déborder à tout moment, les américains se montrent nettement scéptiques. Non seulement, parce qu'il s'agit d'un agenda algérien décevant sur le fond, ne mentionnant qu'une inflation d'idées saugrenues anti-Maroc. Mais aussi, pour en contrôler, dans un but géostratégique, les dessous des cartes de la région MENA-Sahel et Afrique subsaharienne. Sans oublier le rôle de la France qui, dans sa lutte anti terroriste au Sahel, se réserve la possibilité de prendre des initiatives allant le même sens des USA. Ce qu'évidemment, l'éminente visite d'état de Macron au Maroc confirmera sans doute.

       C'est vrai, les observateurs les plus au diapason de ce qui se trame, sont impressionnés par le calme constant dont font preuve les diplomates marocains. Même si, tout un chacun aura remarqué la gêne de Nasser BOURITA le ministre des Affaires Étrangères marocain, concernant l'offre de Donald TRUMP pour la construction de sa paix au Proche-Orient. Tellement, il n'en pouvait dissimuler, ne pas pouvoir s'en contenter à l'avenir du "deal du siècle" sur ce qui restera de la Palestine de 1967. Allant jusqu'à le marteler à redondance à qui veut l'entendre, qu'on ne peut pas être plus palestinien que les palestiniens. Affirmant ainsi, que la priorité doit rester la cause nationale en l'occurrence le Sahara marocain. C'est-à-dire, faire tout ce qui aidera à la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la communauté internationale. Et donc,  ne plus laisser ni l'UE ni l'UA continuer de s'aveugler encore plus, en suivant la rythmique désolante du sautillement politico-diplomatique algérien. Dont, il faut le savoir, c'est une incapacité flagrante de ce régime à sortir de ses faux-fuyants, par crainte de la vérité qu'il ne veuille pas entendre. Tellement il s'acharne de montrer, à tort, le Maroc faisant cavalier seul au Maghreb. A bon suiveur, bon décryptage !