jeudi 2 août 2012

NASRI ZOULIKHA, UNE TECHNOCRATE DEVENUE UNE PURE POLITIQUE EMPLIE D'UN SENTIMENT DE TRIOMPHE DE SES ACTIONS ENTRE LE SOCIAL ET LE MYSTÈRE.

Cet article du 02 Août 2012 est à relire, alors qu'elle est partie ce jour 16 Décembre 2015 !

MAIS QUI EST CETTE FEMME QUI S’EST FAIT REMARQUER PAR SON ATTACHEMENT AUX SEULES ACTIONS SOCIALES ÉQUITABLES ET POPULARISÉES ? SES PERFORMANCES TECHNICIENNES DANS LES ASSURANCES SONT-ELLES POUR QUELQUE CHOSE, ATTIRANT L'ATTENTION DE SON COUP D'OEIL SIGNIFICATIF DE CE QU'EST LE VRAI SOCIAL ? 
SURTOUT DANS LE DÉPASSEMENT DE L’APPROCHE VIEILLISSANTE D'AVANT, NE SÉPARANT PAS VISION D'ENVERGURE ÉTATIQUE DE L'INDH ET OPPORTUNISME MÉTHODOLOGIQUE D’ASCENSION SOCIALE DONT CERTAINS SOCIÉTAIRES RECELEURS S'Y  SONT ACCOMMODÉS AVEC JOIE DES ANNÉES DURANT.

ELLE A PEUT ETRE TROP CONFIANCE EN ELLE POUR NE PAS S'ABANDONNER ENTIÈREMENT RIEN QU'A SES PROPRES DIRECTIVES, ETANT CERTAINE QUE LES SOLLICITUDES DES RÉGIONS NE S’ÉTENDENT PAS SEULEMENT A SES INITIATIVES, COMME PAR EXEMPLE LE RÔLE DU MICRO CRÉDIT DANS LA PRODUCTION DES RICHESSES LOCALES CHEZ LES DÉMUNIS.

MAIS ATTENTION, ELLE EST DE TOUTE FAÇON BIEN RENSEIGNÉE N'IGNORANT PAS LA SITUATION INFRA STRUCTURELLE DANS LE MONDE RURAL. SACHANT LA PRÉSENCE DE DÉCIDEURS NONCHALANTS, SORTE DE PREUVE PARMI LES PRÉSIDENTS DE COMMUNES NE S'ATTELANT QU'A VOULOIR SE FAIRE VOIR MÊME A RECULONS PROTOCOLAIREMENT, LA FAISANT SURSAUTER D’INCOMPRÉHENSION DE NE POUVOIR RENONCER A LEURS PRÉTENTIONS.


Zoulikha NASRI : Que s’est-il passé pour elle de cesser de ruminer ce mal-être marocain, réessayant le circuit en pensant autrement la machine sociale ?

Une femme du sérail à la fois instinctive et mystérieuse, qui a aussi conscience d’être toujours sous les regards des autres. Elle est arrivée technocratiquement en politique, espérant en devenir une égérie. Sa prouesse technicienne dans les assurances lui avait servi à occuper un maroquin de secrétaire d’état puis ministre. Ce qui l’a aidé à se maintenir en bonne posture en tant que conseillère au palais, ensuite, à se rétablir dans le cercle émetteur d’idées initiatrices des différents plans de développement humain et d’essais d’affirmation sociale durable.

En revanche c’est en essayant de clarifier ces expériences par l'argumentation réelle, que sa fixation sociale semble d'après ses inconditionnels supporters magnifier sans encombre le septième anniversaire de l'INDH. Bien sur, en ce temps présent elle se voit avoir l'obligation d'en présupposer l'homogénéité de ces actions dans leurs singularités et finalités d'orientation. Sûrement pour continuer à œuvrer à la stabilisation du climat social tendu depuis l'avènement du mouvement 20 Février. Cependant dans le même temps, elle n'aime aucunement la contrariété subjective qu'il comporte, par laquelle l’entente partenariale des parties contractantes de son supposé contrat social moral pourrait se fragiliser, voire se fissurer en référence à ce printemps arabe sous d'autres cieux. Elle en préfère alors la docilité de plein gré des intéressés et intervenants, se conférant strictement au contrat acté sur des bases référées au savoir faire local, sans surabondance d’autosatisfaction du genre "Alaamzine" de l’ancien temps. En s’aidant en plus de l’appropriation de la diversification et la mobilisation des vrais moyens de financement publics où privés, conformément à la loi et aux règles requises pour les besoins de production équitable des richesses entre les régions.



Au fond, elle est convaincue comme tout un chacun, que la régionalisation avancée constitutionnalisée depuis le "Oui" massif du référendum du premier Juillet 2011, est le contre coup aux désillusions suscitées par les politiques sociales et économiques des copinages et affiliations communautaires d’avant l’ère nouvelle. Vraiment pour beaucoup d’observateurs nationaux et internationaux le Maroc s’y était préparé, malgré des réticences réflexogènes des nonnistes irréductibles sûrement pour se donner d’autres buts. Et n’en prenant même pas acte de la réconciliation avec son passé dans la dignité et la responsabilité, sous l’égide d’HIER (Haute Instance Equité et Réconciliation) par des tentatives réparatrices des préjudices causés aux régions longtemps mises à l’écart. Et qu'en début du mois de novembre 2011 le CNDH en avait celé les derniers projets à Azilal Khémisset et Tantan.
Nantie de ce constat de fait, elle ne se prive pas aussi de décrier l’Etat providence, refuge de l'attentisme accélérateur de la négation de l'individu. Et dont le gouvernement Benkirane en a fait sa tasse de café préélectorale, avant de faire marche arrière une fois au pouvoir. En effet il en a tiré les conséquences, par anticipation sur les risques de dérives budgétaires laissant sa réserve électorale sur le carreau. Eh oui ! Le réalisme politique est déconcertant, parce que quelque chose de plus bouillonnant commence à s’installer contre ce gouvernement. Vraiment ne pense-elle pas que cette conviction de sortie de ce feuilleton d'immersion qu'est l'économie de subvention conséquence de la solidarité nationale durable, ne suffit pas ? Et qu'en plus les mécanismes du marché n'assureraient un meilleur équilibre social qu'à l'usage raisonné de doses d'adaptabilité et interventionnisme étatique circonstancié, mais non sur le dos des déshérités seulement. A ce propos le discours royal du 09 Mars 2011 dans son volet social la conforte toujours. Suite à quoi elle en avait tiré hors frontières surtout qui la séparent des partis et associations comme du mouvement 20 Février, une leçon de continuité défendant les intérêts de ces mêmes déshérités en fonction de la nature de leurs conditions de vie et aussi du développement infrastructurel de leurs régions. Mais attention de se faire piquer les idées ça rend vulnérable.

Aujourd'hui, même s'agissant de succès de ces idées il ne faudrait plus toucher aux prérogatives du chef du gouvernement, seul responsable de l’exécution de son programme suivi, parce qu’il en serait comptable devant les électeurs. Ce faisant s'accommodera-t-elle de les propager en proportion de leur efficacité, où contribution en terme d’activité gouvernementale? Mais comment ses propres solutions audacieuses apportées, se répercuteraient-elles sur le fonctionnement harmonieux de ses initiatives face à l’orientation gouvernementale ? De façon très simple, comment réagirait-elle lorsqu’elle sentirait que ça ne marche pas, voire que ça foire de partout parce que le gouvernement n’arrive pas à dépasser ses propres frustrations ? Il y a la une image de démocratie d’intégrité morale normale, qui peut être, effacerait les comportements et attitudes interventionnistes d’avant l’entrée en application des fondements de la nouvelle constitution. Contrairement aux dires de Benkirane à Bilahoudoud, n’ayant pas évité de tomber dans l’extravagance usant de contes de magnificence politique ne voulant ni poursuite des faussaires ni traque des voleurs des deniers publics. N’est-ce pas que ça compte en politique d’être évaluer sur ses propres comportements borderline, par rapport aux lignes de démarcation matérialisant les positions constitutionnelles de tout un chacun ?

Aussi, que nous dit-elle à propos des débats en cours opposant les intervenants politiques entre eux ? Vraiment ce vacarme ne les pousse-t-ils pas à faire seulement des vagues d’où sort trop de mépris entre eux, avec leurs joutes sur l'exemplarité de la pratique politique en l’occurrence celle mise en place par le pjdiste Benkirane ? Et par voie de conséquence ne pense-t-elle pas qu’ils doivent s’accepter mutuellement par le processus d’apprivoisement des passions électorales, en vue d’une traduction apaisée des nouvelles lois de la nouvelle constitution ? En effet, tous les brouhahas sur les réseaux sociaux, les couvertures de magazines et les commentaires négatifs ici et là sur les premières décisions gouvernementales, montrent la présence de ces forces antagonistes. Alors qu’il n y a pas longtemps, il y avait une sorte de fougue seulement des pjdistes, qui trouvaient très bien d’élever la voix contre les gouvernements successifs précédents. Maintenant ils s’en fichent éperdument, croyant bien gérer cette incertitude, même si ça n’attenue pas leur douleur d’après le ministre Najib Boulif. En ce sens, croit-elle comme beaucoup d’observateurs, que c’est peut être du à leur incurable optimisme s’aidant de plusieurs mémoires surtout celles les avantageant ? Ne s’impliquant que dans des projets positifs, d’autant plus qu’ils savent qu’ils sont à leur début d’exécutif, contrairement à leurs détracteurs rodés et aguerris.

(Maintenant qu'elle est décédée ce jour du 16 Décembre 2015, que Dieu l'ait dans sa sainte miséricorde. Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons).

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