jeudi 30 août 2012

FASSI EL FIHRI TAIEB, CE DIPLOMATE BENNI PAR LA PROVIDENCE, BALANCANT ENTRE SOUTIEN DES SIENS ET BIENFAISANCE PANACHEE AUX CONSANGUINS.Par Abdelaziz Ikkrou

IL EST DES HOMMES OUBLIANT TOUT CE QUI N’EST PAS LA JOIE DE LEUR ACCOMPLISSEMENT DANS UNE FORTERESSE IMPRENABLE, CROYANT ETRE SEULS DANS CE MONDE.
LEURS ATTITUDES LEUR VALENT DES REGARDS HAINEUX D’ANCIENS COLLABORATEURS PROCHES, COMME AUSSI DES JEUNES LOUPS NE SUPPORTANT PAS DE RESTER ÉCARTÉS NE POUVANT MONTRER DE QUOI ILS SONT CAPABLES.
IL Y A LONGTEMPS POUR VIVRE EN CHANCELLERIE, IL FAUT D’ABORD CONQUÉRIR SA PLACE SANS CONCOURIR, PUIS SAVOIR SOURIRE DE SA MINE DÉSAPPOINTÉE ET SE TENIR TOUJOURS EN SEMBLANT PRÊT A AGIR ET NON S’ABSTENIR.
Mais qui est-il FASSI EL FIHRI  Taieb?
       Un diplomate qui semble changé en homme d’Etat subtil, exploitant les hypothèses les plus hardies, parce que le voilà conseiller attitré auprès du Roi. Tout avait commencé pour lui dans un lycée, puis à sa grande surprise lors d’un voyage le sésame s’était ouvert sur sa prestigieuse carrière. Il faut dire que du point de vue linguistique il dominait déjà de manière polyglotte l’expression diplomatique qui se dissimulait derrière sa trompeuse nonchalance. Cependant, depuis son intégration dans la fonction en chancellerie il avait mené une vie calme, indolente mais confortable qui témoignait du sentiment d'étrangeté sur son utilité. En vérité cela n'avait été qu'un imperceptible tâtonnement de son redressement de façon convaincante, ce qui avait démontré que sa maturité diplomatique n'était pas dû au hasard.

Sachant qu'un homme doit savoir assumer son destin quel qu'il soit, brusquement il avait imposé son style depuis son ascension au poste de ministre des affaires étrangères et de la coopération. Parce que subjugué par le ton solennel de la fonction à mesure qu'il l'exerçait, s'appuyant sur des soutiens consanguins et sa détermination pour réussir. N’est-ce pas, que c’est ainsi, qu’il s’était construit un réseau de relation, d’où sa notoriété s’en trouvait consolidée? Son credo c’est la conciliation et non la confrontation, ce qu’il avait du reste confirmé preuve à l’appui, lors de son passage ontologique devant le parlement européen. Et qui a permis un relâchement rapide de la tension vis-à-vis du Maroc à propos des malheureux événements de Laayoun.


 En revanche, est-ce que, cette affaire du Sahara marocain préfabriquée et entachée de mensonges par des professionnels de l’émotion, restera-t-elle une interminable tractation? Pourtant le Maroc s'y était passionnément impliqué en particulier depuis son engagement dans beaucoup de chantiers de consolidation des droits universels humains, surtout dernièrement par anticipation en optant pour sa nouvelle constitution. En tout cas les marocains s'y sont investis corps et âmes jusqu'aux frontières du martyr, le reste pour eux n'est que littérature et / où témoignage de confirmation onusienne pour l'exécution testamentaire de leur volonté.  Et ce, au nez et à la barbe des soi-disant fondations rarement de retours positifs ne s’employant qu’à critiquer sans raison s’imprégnant de velléités veloutées. Surtout venant d’une dame entourée de de sa cohorte faisant semblant de faire de son mieux pour paraître aimable.  Alors même qu’on distille ici et là les quelques projets d’enlèvement surtout de la Kerry par l’AQMI à Tindouf avec une joie bruyante du Polisario leur compagnon d’armes. Tout cela semble orchestré à vingt lieues à la ronde pour montrer le soi-disant respect porté aux vrais maîtres de la fondation dans le but de contrer haute estime qu’à Ban Ki Moon envers Sa Majesté le Roi Mohamed VI.

Le printemps arabe et les marches non violentes du mouvement 20 Février, l'ont certainement ébranlé dans son amour propre, surtout quand il a vu ici et là des pancartes brandies, portant sa photo et les siens réclamant leur effacement. Son bémol de l'avis de ses proches collaborateurs, c'est qu'il est perso sans vraiment le montrer n’hésitant jamais à favoriser seulement sa duplication. N’a-t-on pas dit qu’un Fihri peut en cacher un autre si ce n’est plusieurs, alors que le temps des passages des témoins est révolu. Quoiqu'il en soit, bravo quand même de l'exploitation du tohu bohu à propos des atteintes des droits de l'homme  

dans  l'affaire Mustapha Mustapha Salma Ould Mouloud, et aussi de l'accompagnement diplomatique de l'écho du bloc antipolisario né en Mauritanie. Mais laissons de coté le couac qui n'en disait pas son nom avec le Sénégal de Wade l'objecteur des consciences quand ça l'arrange ayant tout de même perdu au deuxième tour contre Sall. Vu qu’en ce temps là l’hautaine obstination des marocains n’eut pas raison de la patience des sénégalais, rejetant avec irritation les reproches à propos des déclarations malheureuses d’un chef de parti n’étant pas au pouvoir.


 Ensuite, n'a-t-il pas de tout temps été bien accueilli par les émirs du golf surtout par suite à la ligne tracée par le souverain en réponse à leur appel à l'entrée du Maroc au CCG? Par conséquent il n'a fait que conforter cette vision de l’aisance marocaine de ne pas rester insensible à ce clin d’œil, malgré son engagement dans l’UMA restée à ce jour lettre morte. En effet, sur ce volet les choix politiques du Maroc se révèlent habiles pour des raisons précises d’accompagnement des décryptages des situations où se reflètent maints problèmes dus aux changements en cour, surtout dans le monde arabo-musulman. Pour autant n’en œuvrait-il pas pour l’union pour la méditerranée? Ce vœu pieux, repris par l’ex président Sarkozy et auquel deux marocains se sont vus attribuer successivement à l'unanimité le secrétariat général en terre espagnole, et dont le premier le destin l'a rappelé pour une nouvelle consécration aux affaires étrangères en tant que ministre délégué dans l'équipe Benkirane.


Au fond que pense-il des réunions d'avant, des ministres des affaires étrangères de la ligue  arabe, que le souffle printanier des insurrections en Tunisie Egypte Bahreïn Libye Syrie et au Yémen n'avait cessé d'effilocher? D’après lui commencent-elles à sortir des sentiers battus, en l'occurrence, vis-à-vis des certitudes outrancières de leurs chefs d’Etat, espérant remettre les insurgés en ordre de marche forcée, malheureusement à contre courant du long et sinueux chemin de la démocratie? Maintenant Kadhafi n'est plus, l'exemple du Yémen présupposé solutionné plus où moins pacifiquement depuis le départ de l’ex president, celui   de Syrie meurtrie   reste  frappant  à  cet  égard. Et dont le Maroc courageux n’a cessé de décrier partout, objectivement humainement, trouvant leurs attitudes bassement abjectes spéculant sur le nombre des morts. Ce  qui  montre l’esprit étrangement criminel de ces emmurés de l'orgueil, avec au fond d’eux quelque chose qui ressemble à une rancœur conjuguée de révulsion où barbotaient les détresses de leurs  images respectives. Que de difficultés et souffrances inimaginables rencontrées depuis par les insurgés, en franchissant les lignes de la peur où se cachaient jadis leurs ovations et adoration à ces mêmes chefs d'Etats.     
    
      Certes on lui avait reproché sur certains sujets sensibles, le fait d’avoir mis en exergue ses désirs qui n’auraient jamais dû quitter son rêve. Alors que ceux exprimés par le peuple à travers le Oui massif du référendum sur la nouvelle constitution y étaient étayés sans ambiguïté. Les choses sont différentes maintenant au Maroc, quelles que puissent être ses souvenirs pour essayer de les ramener aux circonstances de l'état de fait à l’ancienne. Ainsi, de fait, pour nombreux observateurs c'est le début d'une ère nouvelle de la politique étrangère, qu'en filigrane le discours royal à l'ouverture de la session parlementaire Octobre 2011, avait appelé à une allure infiniment plus percutante mais raisonnable. Il s'agit pour le Maroc de se lancer à l'assaut du moindre contre coup à sa moralité et/où à sa conscience, dans le respect de l'absolue intégrité territoriale. Le ministre actuel et même les suivants comme aussi tous les membres de la chancellerie et beaucoup d'autres de la diplomatie parallèle devront s'impliquer d'avantage pour maximaliser à profit la bénédiction du Maroc d'avoir réussi sa transmutation politico sociétale. Dont Ban Ki Moon l’insondable a fait bonne réception, témoignant son soutien à Sa Majesté le Roi Mohamed VI pour l’engagement exemplaire du Maroc du coté de l’ONU et de la légalité.


Aujourd'hui après les élections du 25 Novembre 2011, l’image encore plus sereine qu’il offre avec Othmani à ses cotés, est un geste de courtoisie le reconnaissant comme son égal interlocuteur. Malgré ceci, ce dernier se réfugie de temps en temps dans son âme lourde d’incompréhension, sachant que les professionnels en diplomatie se reconnaissent facilement au premier choc d’échange verbal. Il est vrai que l’heure n’est pas encore venue pour relater des souvenirs où des regrets qui les faisaient tous les deux auparavant vibrer dans l’hémicycle, se sentant obligés de s’entendre pour le bien du pays. Désormais leurs regards énigmatiques se comprennent formant la même chaîne de riposte contre les tentatives de brouillage au sein de la chancellerie par ailleurs toujours fermée.

mardi 28 août 2012

HAYDAR AMINATOU, UNE GIROURTTE EPOUVANTE A L’IMAGE FLOUE TRÈS LOURDE A SUPPORTER.Par Abdelaziz Ikkrou

IL S’AGIT EN EFFET D’UNE DIFFICULTÉ MANIFESTE POUR SA THÉRAPIE  QUE LUI PRÉCONISENT DES GENS SENSÉS VOULANT LA FAIRE SORTIR DE SON DILEMME.
EN RÉALITÉ IL EST VRAIMENT AISÉ  DE LA JUGER, MÊME DE L'EXTÉRIEUR  SUR SA PROPRE PROBLÉMATIQUE DE DÉPENDANCE D’AUTRUI. ELLE NE VOIT EN FAIT QUE CE QU’ON LUI PROPOSE DE VOIR A MÊME DE RÊVER AU PRIX NOBEL DE LA PAIX. ET CE, MOYENNANT MONNAIE ET AUTRES DIADÈMES POUR CONTINUER A PAVANER DANS SON INCONSCIENT.
CE QU’IL FAUDRAIT CREUSER, C’EST POURQUOI, ELLE NE SE CONSIDÈRE PAS INDÉMODABLE. SUREMENT PARCE QU’ELLE CROIT QUE LE FAIT SE VOIR DÉVELOPPER SA RÉVÉRENCE A SES MAÎTRES  EST UNE RÉUSSITE POUR SES COMMANDITAIRES LA POUSSANT MACHIAVÉLIQUEMENT A LA SURENCHÈRE PAR LA VIOLENCE ET A LA PROVOCATION PSYCHOLOGIQUE.
Mais qui est-elle HAYDAR Aminatou dans cette capture d’attention sans en avoir l’envergure pour séduire?
       Une renégate vilipendée par tous les marocains, la rejetant sans rémission tellement qu'on y lit dans sa pensée une inimitié haineuse pourvue de ragoûts même envers les siens. D'ailleurs dans son soi-disant bras de fer insidieusement fabriqué, elle s'était montrée à la fois radoteuse et ragoteuse à même de dire des choses pathétiques sans savoir pourquoi elle les balançait. Au point qu'au bout de son plan soupçonneux, c'est sa mégalomanie prenant un mimétisme qui ressemblait à de la pitié méritée, faisant en plus celle qui n'a jamais péché mais jetant la première médisance. Que par ailleurs elle a confirmé en voulant imposer son rythme de la marche du temps politique. N'est-ce pas qu'elle s'est faite l’hôte inappropriée de Kerry la fille de Robert Kenedy venue à la tête d’une délégation de la fondation pour la justice et les droits de l’homme visiter Laayoun? Alors qu’elle est sensée se comporter en neutre, et non devenir cet entonnoir d'assemblage de mensonges politiques presque montrant que la neutralité n'est pas son panacée. 
       Ce à quoi, nous marocains et marocaines, nous devons faire attention à ces danses Tango à la Djongo déjà essayées par Christopher Ross envers l’Algérie à nos dépens, croyant pouvoir nous ébahir voir nous divertir. Pourtant que de difficultés s’était-il créées en pensant atteindre les frontières du royaume, tellement que BAN KI MOON le secrétaire général de l’ONU s’en était soucié voire inquiété, réitérant de vive voix son soutien au Roi Mohamed VI à propos de l’engagement et du respect strict du Maroc à la charte onusienne dans tous les domaines et invoquant la neutralité absolue que doit respecter son envoyé et représentant quel qu'il soit dans la région. Sauf que cette délégation s’apercevant de la température montée par l’excitation du peuple et des associations en franchissant ces lignes rouges, a essayé de rétrécir cette distance par des rencontres limitées en nombre pour se repositionner en fausse neutralité. Se mettant dans la danse à fond espérant s’en sortir de l’imbroglio où elle est devenue atrocement malheureuse en se responsabilisant ainsi.


       Certes au départ, l’entêtement d’Aminatou, était une écume objet de curiosité, vu qu’elle se complaisait dans la critique systématique non fondée. Puis voyant que ça ne prenait pas, le sol se dérobant sous ses pieds, elle avait cherché à se pelotonner autour de suspicions dédaigneuses à l’égard de son propre pays. Rappelons-nous de son subterfuge  de  grève  de  la  faim, qui  était  dicté   de l’extérieur  par des fabricants professionnels de l’émotion  dispendieuse. Beaucoup de foin médiatique pour un non événement, surtout de la part des gouvernants algériens et des partisans de la droite populaire espagnole qui du reste est actuellement aux affaires, ayant commencé à changer d’avis sur cette supercherie. N'est-ce pas que le tribunal national espagnol, par la clairvoyance du procureur général à Madrid a déjà mis sur le grill les nababs du Polisario leur reprochant les dérives de tortures voire des massacres et autres détournements de fonds et denrées alimentaires. 

        Eh oui, tous ces gens préféraient la voir courir des dangers, la poussant de ne pas renoncer pour éviter qu'elle rentre dans la perspective de ralliement par l'abandon des discours illégitimes non viables et inadaptés à la réalité sur le territoire national. D’ailleurs c’est ce qu’ils font  tout le temps des jeunes sahraouis non tenus en main, les manipulant à coups de liasses, pour donner des images affolantes brusquement réapparaissant comme à Dakhla lors du fameux match de foot  de l'équipe locale contre Chabab Mohammedia. En plus de ce qu'ils ont fait lors du montage des mystères onusiens au mois d'Avril 2013, heureusement rattrapés par l'offensive royale évitant la crise USA-MAROC.
       Finalement, parce qu'en même temps croyant pouvoir maîtriser le déroulé des actualités elle ne voulait aucunement se sauver d’elle-même. Dommage, la pauvre croyait en s’attachant à ce rôle mal joué, elle pouvait accomplir l’action de sa vie sur ce que sous entend sa démarche perverse. De toute façon c’est au moyen de l’une des grandes idées que le Maroc ait proposées pour y monter une structure d’autonomie de gestion afin de clore définitivement ce dossier, en l’occurrence la régionalisation avancée, qu’elle pourrait participer comme bon lui semblera à la vie publique. Il s'agit certes d'une proposition d'outils d'action organisationnelle par  nécessité méthodologique d'intervention spécifiée de production et d'autogestion sous l'égide du royaume. Mais alors, pourquoi tous ces semblables par ailleurs peu nombreux, au lieu de s’assagir continuent à voir cette proposition comme quelque chose de suspect? Pourtant l’occasion était si parfaite et demeure toujours d'actualité, vu que tout le monde dans toutes les instances internationales s’y laissait convaincre.
       Et bien, elle ne pourrait pas être plus heureuse que le jour où elle fera son repentir, toute excitée d’oublier ses turpitudes en retrouvant sa raison. A ce moment, elle comprendrait qu'apparemment ses illusions avaient été si trompeuses et que son désarroi n’était que doute inapproprié d’elle-même. Ainsi elle rouvrirait les yeux longtemps révulsés par les effets psychotropes de la propagande,  pour ne plus être emballée de la sorte. Et, cesser de rêver au prix Nobel de la paix par l'usurpation des consciences, car c'est vraiment grave de continuer à se raconter des histoires. Il ne lui reste alors que calquer son attitude sur celle des revenants à la mère patrie, brisant la carapace de la détresse qu'ils portaient et du mensonge dont ils s'entouraient. Aussi pas une seule fois elle ne se sentirait inquiétée d'une quelconque poursuite où d'une maltraitance, contrairement à ce qu'elle pourrait endurer ailleurs dans les camps de la honte. Le calvaire vécu par  Mustapha Salma ould Mouloud dans les geôles du Polisario, est un témoignage consistant sur les secrets de torture et les privations qui font dégâts. Dont les défenseurs nationaux des libertés et des droits ne cessent de conscientiser la jeunesse sur ce malheureux épisode de l’histoire en lui glissant subrepticement des messages de vigilance. A bon entendeur salut!                 

vendredi 24 août 2012

MARRAKCHI ABDELAZIZ, CE LAMBIN DEBILE DEVENU AVEC LE TEMPS LARBIN SÉNILE.Par Abdelaziz Ikkrou


N'EST-IL PAS VRAI QUE CHEZ BEAUCOUP D’ILLUMINÉS COMME LUI SE SENTANT DÉTENTEURS DE  LEUR SOI-DISANT VÉRITÉ, LA DÉTRESSE SE FONDE SUR LEUR DIFFICULTÉ A SE SITUER FACE A CETTE MÊME VÉRITÉ ?

N’EST-CE PAS QUE DANS SON CAS, SA SUPPOSÉE AVENTURE EST TOUT SIMPLEMENT UN ARTÉFACT DU DÉROULÉ DES ÉVÈNEMENTS AU DÉBUT? ET DONT, NI SES PARENTS, NI MÊME AUCUN DE SA PLUS PROCHE FAMILLE, NE S’ÉTAIENT SENTIS PAR AILLEURS CONCERNÉS.

ACTUELLEMENT LA SEULE CHOSE QUI COMPTE POUR LUI, C’EST COMMENT S’EN SORTIR DE CE TRAQUENARD? AINSI LE FAIT EST LA , QUE NOS DGEDISTES SE BOUGENT! SON ENVIE DE SAVOIR QU’UN TEL ACTE SERA SANS CONSÉQUENCE SUR SON INTÉGRITÉ PHYSIQUE, EST TOUJOURS LIÉE A UN DOUTE NON FONDÉ QU'IL FAUT A TOUT PRIX DISSIPER.



Mais qui est-il vraiment MARRAKCHIl Abdelaziz dans cette jungle de désinformation?

      Homme écœurant par sa servilité aux ennemis de son propre pays le Maroc. Aussi, dès ses premiers pas au Polisario, suiveur sans conviction qu'il était il se sentit étouffé et ne faisait rien, parce que voyant apparaître des rivaux partout. A cet effet, il ne faisait que se mordre la main pour apprendre à s’empêcher de crier même en ayant les nerfs prêts à craquer. Ensuite comptant surtout sur son pesant silence pour se positionner, et caresser ceux de ses maîtres devenus impopulaires après avoir constaté leur erreur comme du reste lui en ce moment. 

     Aussi, à force de se laisser manipuler il est devenu affamé de pouvoir n’osant même pas lever ses yeux sur ses rivaux. A cet égard, à l’appui des dires de nombreux observateurs, il est suite aux défaites diplomatiques successives à bout de souffle par l’absence de perspective réaliste. Lesquelles ont miné son rêve chimérique et fait réapparaître au grand jour ses faiblesses, ne produisant que blocage du processus de négociation. Ce qui a provoqué des discordances et dissonances au sein de la population des camps, surtout de la JRS jeunesse révolutionnaire sahraouie de Rabouni. Tellement il est ostracisé, vu les démissions successives dans les rangs, il est maintenant banni de la conscience de toutes les tribus sahraouies marocaines dans tout le royaume.




       D'ailleurs avec ses acolytes, le fait d’avoir mis leurs dromadaires efflanqués avant la colonne de la caravane leur donne l’impression d’être dans un désert sans limite, ou s’éclatent entre les dunes des échos répétitifs de beuglements sans qu’ils puissent déterminer le vrai émetteur. De ce fait il ne sait quoi faire pour s’approprier ces faux prêches dont on perçoit l’inimaginable de sa fixation de frontière. Ainsi Il espère assurer le triomphe de sa supercherie pour sortir de cet enfer, en s’aidant de son joug autoritaire conjugué de la séquestration et la désinformation. Mais depuis le déclenchement des insurrections populaires arabes il se sent réduit à des suppositions d’inutilité quant à sa position géopolitique. Aujourd’hui il survit sous une forme superstitieuse, un malheur est  tombé sur lui, parce que Kadhafi n’est plus malgré le soutien encore aveugle du pouvoir algérien ayant lui aussi vécu une humiliation à propos de sa position abstraite vis-à-vis des insurgés syriens et du CNT libyen, en plus de son positionnement contre toute intervention militaire au Mali.

       Désormais on le voit rentrer dans une longue méditation sur ses rapports avec ses pourvoyeurs et même ses mercenaires. Alors qu’avant on le trouvait souvent déguisé dans des allégeances d’un autre temps, ne reconnaissant que leurs bonnes grâces sourire-réflexe aux lèvres. D’ailleurs pendant tout ce temps il n’a  gouverné qu’à leurs profits, réduisant ses séquestrés de Tindouf et autres camps de la honte à l’état de serfs, une honte pour ses soutiens subsidiaires. C’est comme ça qu’il a fait perdurer cette catastrophe humanitaire et dresser irrévocablement toutes les tribus sahraouies contre lui. 

     Déjà de jour comme de nuit le restant des sahraouis pleins de courage et de foi en leur pays le Maroc, continuent à tenter comme auparavant l’aventure d’échapper à ce calvaire pour gagner une oasis ou rejoindre une piste à pied sans rien manger ni boire dans l’espoir d’atteindre la mère patrie. Et ce n'est pas le mensonge algérien colporté par des relais à l'emphase datant de plus de quarante ans comme l’avait noté Manar Selimi à l'émission Panorama du 8 Novembre 2011 sur la chaîne Alarabia, qui fera reculer le Maroc dans sa détermination.   

       Visiblement inquiet de cette hémorragie il en a assez de cette peine supportée, mais reste toujours irraisonné comme d’ailleurs l'était son précurseur de surcroît payeur en l’occurrence Kadhafi qui refusait de voir la réalité en face. Ces danses diplomatiques équivoques à Manhasset et ailleurs, déplaisent toujours tellement que ce positionnement contre l’irrédentisme marocain alors qu’en vérité il en est un, a fait de lui le chantre de l’amphigouri à même de sembler le bruit de fond d’un compteur Geiger en mal d’étalonnage. 

     Cet homme n’a rien compris aux grandes mutations que connaît le monde, surtout depuis le retentissement du printemps arabe en particulier libyen. Et ce n’est pas la confusion dans la bande sahélienne, provoquée par la propension islamiste jihadiste et terroriste dans le cas malien qui l’aiderait à se soutirer des critiques virulentes à l’international. Comme le positionnement de l’Espagne de Rajoy ayant fermé plus de quarante succursales de liaison sur son territoire, pour incompatibilité d’exercice outrepassant la légalité. Quel dommage pour lui, ce n’est pas en fumant ses joints avec une angoisse facile à comprendre ne pouvant oublier que ses actes sont interdits, et qu'en plus de persister dans cet aveuglément, allant, jusqu’à s’illuminer d’idées plus extravagantes que débiles les unes des autres, à même rêver de l’illégalité du référendum de la nouvelle constitution, sur tous les territoires marocains.


       Le discours royal du 6 Novembre 2011 à l'occasion anniversaire de la marche verte, est à ce propos indicateur de la volonté du Maroc d'achever dans la légalité souveraine sa régionalisation avancée. Il semblerait que cette idée l'attire comme un aimant, mais sa position  dans  l'obscurité  qu'il s'était lui-même créée et  dont il ne peut pour le moment se dégager témoigne de sa détresse. Il brûlerait d'envie depuis qu'il ait constaté comme ses pourvoyeurs algériens, le déroulement exemplaire du scrutin législatif du 25 Novembre 2011. D'ailleurs monsieur Othmani en tant que nouveau titulaire des affaires étrangères a réitéré le même positionnement marocain face au corps diplomatique accrédité au Maroc, et aussi pendant sa participation au round des tractations informelles de Mars 2012 toujours à Manhasset. 

      C'est seulement dans ces conditions que cet exilé volontaire, serait en mesure de  pouvoir caresser le sable, dans le cadre de cette offre marocaine dont le président Obama avec beaucoup d’autres chefs d’Etat ont qualifié de sérieuse et viable. Ainsi que Martine Aubry secrétaire général du PS français lors de sa visite en éclaireur pré campagne présidentielle française, qu’au demeurant a confirmé Laurent Fabius l’actuel ministre des affaires étrangères français.N'en déplaise à tous ses relais n'usant que de délations par le mensonge et les contre vérités vis-à-vis du Maroc, Christopher Ross a changé de lunettes parce qu'enfin il a saisi le fond des choses. Dont madame Clinton avait forgé il y a longtemps son intime conviction et toujours commenté avec clairvoyance sans hésitation, que par ailleurs John Kerry cautionnera avec sa propre subtilité certainement. 

    Réjouissons-nous bien, nous marocains nous grandissons de toute la hauteur de notre traitement du printemps arabo-amazigh, face aux multiples déstructurations étatiques que vivent les autres sous des cieux non envieux. Notre gloire immortelle nous apprend à tous d'être vigilants, mais, en continuant à aller de l'avant pour assurer davantage de justice sociale et d'équité. Et ce, dans le respect des droits de l'homme à même jusqu'à la dernière extrémité de notre territorialité, fût-elle contre tous les propagandistes illuminés de séparatisme où d'islamité sournoise. Pour cela ni Abdelaziz Marrakchi, ni quiconque ne pourrait porter atteinte à notre unité territoriale, sachant que nos regards se porteront sur eux sans lassitude et sans flatterie démesurée inspirée d'intérêts personnalisés.

jeudi 23 août 2012

CHAMI AHMED REDHA: LA VALEUR NEUVE MAIS IMPATIENTE DE L’USFP….ENTRE LABEUR ET FUREUR. Par Abdelaziz Ikkrou

EST-CE VRAI QUE DANS LES RECOINS DE L’USFP CERTAINS S’ARROGENT LE DROIT DE DIRE QUI MIEUX QUE LUI, POURRAIT REDONNER, UN MORPHO-LIFTING AU PARTI, POUR QU’IL RETROUVE VITALITE ET SOLIDITE AU SEIN DE SES INSTANCES FACE AUX DURETES DES AVARIES ET PANNES?
APPAREMMENT C’EST UN SENTIMENT QUI FAIT SON CHEMIN CHEZ LA JEUNESSE USFP. SEULEMENT, C’EST BIEN CONNU! CETTE PREDISPOSITION, NE FAIT BOUGER QU’UNE UNE PARTIE ET DONC N’A AUCUNE VALEUR STATISTIQUE.
CE QUI ANNONCE UNE GUEGUERRE, PARCE QUE VRAIMENT QUAND ELLE EN TIENDRAIT UN, ELLE NE LE LACHERAIT PAS. PARCE QU’ELLE L’EN VOUDRAIT CERTAINEMENT UNIQUE NE RESSEMBLANT A AUCUN DES AUTRES POSTULANTS.

Qui est-ce CHAMI  Ahmed Redha?
       Un homme simple courtois dans l'air du temps, malgré son incartade malheureuse non calculée avec la jeunesse ittihidie du M20F. Ce geste surement venant de sa méconnaissance des secrets des mots et gestes, à tout moment, pourrait le bruler et incendierait les toits de sa batisse au parti. Il devait pourtant l’éviter vu que la jeunesse ittihadie du M20F diffuse dans tout le tissu usfpiste, cache un oeil où une Oreille partout.

       Malgré tout c'est un travailleur acharné, meme si, il a tardivement embarqué dans la sphère sans conséquence handicapante pour lui contrairement à beaucoup d’anciens du parti. En ce sens, il est impliqué par sa résistance effrénée à la tentation de stagnation sachant le prix que son parti avait payé de sa participation molle à la première alternance octroyée sous Hassan II. Et ce sans trop de garanties, uniquement par le serment de Youssefi sur le coran.

       A ses débuts au gouvernement il s'irritait de ne pas voir paraître l'impact de l'évolution encadrée de sa reprise du dossier stratégique de l'engagement du Maroc  pour l'industrialisation de  pointe. D’ailleurs dans  ce  choix  à  force  de persévérance il était parvenu à repousser farouchement cette idée s'efforçant de réconforter son équipe, parce qu'il se savait une des rares valeurs sûres du gouvernement, anticipant sur un éventuel attérissage à la tête du parti le cas échéant vu le brouhaha interne. Qu’au demeurant l'inauguration grandiose du site industriel de Renault à Melloussa-Tanger est une consécration à son suivi du dossier, que son successeur au ministère a bien martelé dans son allocution devant le souverain à cette occasion. Aussi, les préparatifs commencés par ses soins du sommet concerté de l'aéronautique en automne, en seraient de plus un vrai indicateur de son audace raisonnée, si et seulement si, la coalition actuelle donne de nouveaux vrais gages de son implication.
       Le plus incompréhensible pour lui c'était la passivité surtout des médias indépendants envers cette vision optimiste de construction d’avenir. Malgré cela il a continué à se démener, arrivant peu à peu à imposer ses possibilités de manœuvres avec en ligne de mire les pays émergeants. En se souciant tout de même des répercussions du printemps qui n'en fini pas des mutations des pays arabes et aussi de la crise financièro-économique de l'Euro zone.    

  Comment ne peut-on pas le comprendre d'avoir voulu anticiper sur la régionalisation? En traçant un cap où la visibilité et les mesures d'accompagnement sont de mises. Déjà des filiations partenariales décentralisées sont en place pour le suivi sur le terrain de ce rythme d'ouverture à plus d'investissements. Pour rappel il n'y a qu'à remémorer les technopoles, formation, offshoring, créations de grandes écoles et instituts, fonds publics et privés d'aide à l'entreprise et d'autres créneaux d'avenir. Par contre dans ce maillage du tissu industriel, on entend ses détracteurs se plaindre du favoritisme d'octroi des avantages toujours pour les mêmes. Parce que cette façon de voir, ce qu’il a fait, pourrait entacher cette belle aventure, où l'échafaudage téchnico-juridico-administratif couronnant ce montage risquerait de s'écrouler. Meme si, les partenaires sociaux, patrons de PMI-PME sous la nouvelle égerie du monde industriel madame Bensaleh et les syndicats conditionnés à ce défi, continuent à vouloir se laisser mettre en selle.
       C'est peut être le début de la victoire d'une espérance qui fut utopique il n'y a pas si longtemps, à condition que Benkirane sorte de ses flous emphatiques qui n’apportent rien à l’investissement. Prenant ses aises en se perdant dans les labyrinthes de la psychologie de la peur, ne maitrisant en plus rien de cette communication spin parallèle où antiparallèle. Qu’au contraire, elle le fait tomber en pature de la consommation médiatique nationale et internationale surtout après avoir parlé des Salahifs, Aafarits, et autres poches de résistance.
       Maintenant, en ces temps de bouillon d’idées après presque une année du scrutin des législatives du 25 Novembre 2011 et la formation de la coalition autour du PJD, il s’y est mis lui aussi au starting block de la course à la chefferie du parti. Mais au pas de celui-ci avec des doutes existentiels dans le champ national, conjugués de rivalités des protagonistes à cette chefferie, il est interloqué et déconcerté ne cessant de rappeler que c'est lui l'instigateur du doublement de cadence de défibrillation du tissu industriel marocain. 
Ce qui est vrai, en innovant jouant des clauses de sauvegarde avec les investisseurs et promoteurs nationaux et étrangers par une structuration ciblée d'échanges gagnants-gagnants. Pour preuve le secteur du textile longtemps enchaîné, qui se relève montrant un nouveau visage compétiteur où le marketing qualitatif et les délais de livraison se confondent parce qu'enfin envahi par le sérieux et l'esprit de la compétitivité. Il est vrai que sur le terrain surtout à Fes, face à Chabat et au PJD, il fait le poids semblant en harmonie avec l’alchimie socio culturelle de cette contrée. Alors que sur le plan national, meme étant un homme neuf toujours convaincu que les jeunes marocains impatients, veulent voir les effets du changement après la réforme de la constitution, il manque encore de soutien clivant pouvant lui permettre de se démarquer.

dimanche 19 août 2012

EL HIMMA FOUAD, L’HOMME DIFFERENCIATEUR DES DOSSIERS SENSIBLES…..ENTRE SIGNAL D’ENCOURAGEMENT ET STOP D’ENCOMBREMENT. Par Abdelziz Ikkrou


ON PEUT PARAITRE, CIRCONSPECT, INTRÉPIDE ET ACCEPTER D’ÊTRE CRITIQUÉ . CECI EST UN AVEU DE BONNE SANTE MORALE QUI AIDE A AVANCER, A ÉVOLUER ET A VIVRE TOUT SIMPLEMENT LA DÉMOCRATIE.

N’EST-CE PAS QUE DANS SON CAS, NOMBREUSES PERSONNES AYANT BESOIN D’ÊTRE EN RELATION, CROIENT TROUVER L’OREILLE POUR CELA. N’USANT QUE DE LOUANGES, VOIRE MÊME PAS DE CRITIQUES CONSTRUCTIVES? CONTRAIREMENT A D’AUTRES EN POSITION D’ENNEMIS, PRÉTENDANT ÊTRE INVESTIS PAR LA SOI-DISANT MUSCULATURE DE LEURS PENSÉES, MAIS PROFITANT DES PUBLICITÉS RÉALISÉES PAR LA GALAXIE DES MÉDIAS NE S’ATTELANT QU’A VILIPENDER?

DANS CE CONTEXTE N’A-IL PAS ANIMÉ LES CHRONIQUES POLITIQUES PAR SON COURAGE DE SE METTRE SUR LA BALANCE DU VOTE PARTISAN APRÈS SA CRÉATION DU PAM?

AVAIT-IL BESOIN DE LE FAIRE ALORS QU’IL NE PARAISSAIT PAS TOURMENTÉ ? SI CE N’EST DES SORTIES MÉDIATIQUES TONITRUANTES DE QUELQUES NONISTES ET AUTRES ISLAMISTES ZÉLÉS, ET CE, BIEN AVANT LE M20F.

AU DELA DU PRINTEMPS ARABE, LA QUESTION QUE L’ON EST EN DROIT DE SE POSER, EN DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE, Y A-IL SEULEMENT LA MORALE DU RESPECT DE L’AUTRE, OU, AUTRES CHOSES SANS LE MINIMUM DE COHÉRENCE DANS LES IDÉES?

Mais qui est-il EL HIMMA  Fouad? Son projet était-il un punsum?Serait-il devenu une bulle où un atout ?
       Homme du sérail, influent, à la fois circonspect et intrépide, toujours en tête d'affiche que ça soit en ON où en OFF. Pour preuve son officialisation en tant que conseiller du souverain laissant de coté ses rêves et projets politiques auxquels ses détracteurs n'étaient pas arrivés à s'y habituer. A ses débuts, il fut témoin informel au ministère de l'intérieur auprès de Basri sur instructions d’Hassan II, puis devenu acteur formel en plein centre décisionnel dès l'avènement du nouveau règne. Apparemment il était le seul des camarades de classe de Sa Majesté le Roi Mohamed VI à avoir ce double privilège grâce auquel il aurait été le grand frère de la loge des décideurs du début du nouveau règne, et serait le vrai lecteur des logiciels et grilles du monde politique marocain contemporain.



       Par contre disaient ses détracteurs, il aurait aussi partagé avec d'autres caciques nostalgiques de l’ancien système, l’existence d’un marché du serrage de la visse de fonctionnement autoritaire. Mais ce n’était pas non sans raison, vu la conjoncture terreau de la nébuleuse terroriste depuis le 11 Septembre 2001, surtout après le calvaire casablancais du 16 Mai 2003. Seulement est-ce que cet état d’esprit compréhensible à l'époque, ne doit-il pas s’absoudre dans le Maroc d’après le Oui référendaire de la nouvelle constitution du 01 Juillet 2011? Et ne continuer à s’exprimer que par le réalisme sans laxisme, dans la transcription, de tous les actes respectant cette même constitution.   


       Au fond de par ce constat, n’aurait-il pas appris en son temps que porter un projet politique par la création d’un parti, c'est sans doute voir mieux et être différemment vu par les politiques? Avec le recul, ne s’agissait-il pas d’une incitation subliminale à la contribution au renouvellement des partis par le rajeunissement et la mixité effective des compétences? Une sorte d'anticipation sur les événements pour ne plus rester dans la perspective abandons des doléances légitimes des marocains. Parce qu’il en était convaincu qu’il fallait faire ce soucouage des cocotiers pour éviter les gestions inadaptées à la réalité structurelle et conjoncturelle sur le terrain. De fait son départ inattendu du ministère de l’intérieur apparaît aujourd’hui comme la caution de sa liberté de mouvement pour pouvoir s’exposer aux divers suffrages votatifs. Ainsi, sa méthodologie suivie par objectifs visés des recommandations des rapports du cinquantenaire, du club think & think et de l’instance Equité et Réconciliation, sonnait comme le grand départ pour construire dans la durée cet avenir politique de masse par les urnes. Qu’au demeurant d’autres, ont réussi, dans les circonstances que tout le monde connait, avec les résultats que l’on connait pour le moment.
       En effet n’avait-il pas envisagé en partenariat et alliance avec certaines associations et groupements de pensées de proches affinités politiques, s’attaquer aux réformes souhaitées dans la sérénité et la clairvoyance bien avant le déclenchement du soufflé printanier marocain ? N’avait-il pas aidé en ce temps là à atténuer la virulence des sit-in, slogans et marches des jeunes diplômés chômeurs résonnant ici et là sur fond de cherté de la vie. Notons aussi qu’il avait appelé à assurer un développement équitable et équilibré en infrastructure adéquate entre les régions par l’élargissement des champs de leurs attractivités d’investissement surtout les mégaprojets.    
       Cependant quoiqu’on en puisse penser, ce fut courageux de sa part d’avoir voulu s’assumer en s’exposant au suffrage de votation que permettait la constitution d’alors. En effet, même les élucubrations politiciennes sur son sort et le pseudo présage sur sa pérennité politique, ne l’avaient fait changer de sa feuille de route. Laquelle comportait en filigrane une dimension opérationnelle limitative de dispersion du champ et du conformisme de la carte politique nationale existante. Ce que l’effet rebond de sa fracassante élection aux législatives 2007 à Rhamna avait notamment démontré renversant ainsi toutes ces formes de spéculation négative de l’époque sur ce désir d’avenir.

       C’est vrai qu’à ce moment là, El Himma donnait l’impression que rien ne le tourmentait, sauf peut être les sorties médiatiques tonitruantes de quelques islamistes irréductibles. Même le PJD version 2008, ne lui paraissait pas dédouané de ces discours brouillant le référentiel du PAM, les qualifiant, de jalonnement irrationnel non apaisé, de la situation de par leur teneur d’agressivité. Ce qu’apparemment le confortait dans son positionnement pour un islam tolérant paisible pragmatique et porteur de valeurs sunnites, loin de ces exclamations de réduction de la morale à des clichés propagandistes. D’ailleurs pour ne pas paraitre frustré, il ne se souciait guère, de la foucade de la gauche ambigüe surtout avec une USFP silencieuse sur les déboires de gestion du CIH, un PPS fébrile mais toujours aux abois se cherchant un avenir meilleurs et un PSU tétanisé démesurément affaibli. Ni de l’équilibrisme calculé du PI capricieux oscillant dans ses positionnements, ni du calme à la fois du RNI regardant passivement mais cautionnant et de l’UC intimidée mais soutenant, en plus du semblant de retenue qui n’a d’égal que sa pénibilité de la mouvance populaire.
       Cela faisait évidemment événement, vu que l’obturation des partis ne s'y prêtait pas, tellement que son projet sociétal du MTD devenu PAM leur semblait politiquement un pensum. Parce que construit autour d’anciens gauchistes auxquels  s’était rallié  à guichets levés un conglomérat formé d’opportunistes, transfuges, mastodontes, sportifs, artistes, affairistes et gotha économico financier, qui musardaient jusque là chacun dans son milieu. C’est à ce moment que tous ces partis politiques s’étaient tus, tétanisés et trop saisis pour parler, le regardant comme un manitou visiblement objecté d’une grande maîtrise du jeu politique. Par contre avait-il besoin de ce genre de mise en perspective pour montrer le sérieux de son discernement pour donner un nouveau sens généreux à l’intéressement des marocains à la politique? En tout cas, il avait conscience de son influence pour s'y impliquer et faire comprendre à tous, la valeur ajoutée de ce que pourrait apporter la complémentarité et le remplacement à la tête des instances dirigeantes au sein des partis. Ainsi au PAM, il avait mis fin  aux querelles des positionnements et autres aspirations de remontées rapides, en plaidant pour un partage des rôles. Ce qui avait permis, l’élection à la présidence de son parti, d’un sahraoui, en l’occurrence Biadillah au premier congrès en Février 2009 en remplacement de l'intérimaire Benaddi.

       Il est vrai que ces mêmes réticences politiques sentant leurs lignes de démarcations bougées ou même explosées par cette nouvelle donne, avaient doublé d’effort pour lui porter ombrage, l’accusant de vouloir récupérer en sa faveur le consensus national sur le Sahara. Quel strabisme politique ! Alors que pour lui, il s’agissait d’une preuve en plus de sa contribution par la réorganisation et la fonctionnalité du PAM sans tomber dans les pièges du parallélisme d’approche à l’exemple du FDIC en 1964. N’était-ce pas là un essai de rupture avec les stéréotypages d’arrière pensée des commanditaires du flou, et ce pour être prêt à toute éventualité de malveillance quelque en soit l’origine surtout en ce temps là? Notamment  par cette anticipation d’efficacité à donner corps au nouveau concept de régionalisation avancée, et du renforcement de la thèse marocaine par les actes et non les illusions partisanes.



       Etrangement, cette vaillance et surtout ce choix tacticien s’exprimaient dans la froideur et la méfiance. On dirait, qu’il présageait des lendemains politiques difficiles peut être même désenchantés, vu le soupçon d’interventionnisme administratif le tirant davantage vers le haut. Malgré cela, l’homme n’osait jamais se mettre au devant de sa démarche, car dans la discrétion de ses directives, seul comptait le résultat final. Après tout, Abdallah Kadiri du PND, ne s’était-il pas insurgé s’exclamant à haute voix! "El Himma ne serait-il pas l’un des maîtres des alpagues furtives ? Toujours en proie de saisir l’opportunité d’alpaguer, il l’aurait recueilli uniquement parce qu’il lui semblait posséder une valeur électorale". Le pauvre Kadiri manquait de discernement et de patience, ne voulant pas jouer au serviteur muet comme beaucoup d’opportunistes dans l’attente de jours meilleurs. Suite à quoi, on lui intimait de se taire où se faire valoir ses droits en recourant à la justice. Par contre d’autres par ailleurs peu nombreux savaient que des pamistes opportunistes zélés, excellaient trop bien au jeu des souffrances pour récalcitrants. Ils préféraient se prémunir d’eux par le silence où l’acquiescement à distance à défaut d’accepter la transhumance.
       Bien sûr sous cette emprise, les islamistes s’étaient unis aux partis de gauche oubliant leurs différents idéologiques. Ils firent un semblant de front commun renversé, contre ce soi-disant nouvel intrus. En effet la contestation prospérait, puis le doute s’installait, et la razzia sur les deux chambres du parlement et sur les collectivités communales s’estampait, ensuite, des défections s’annonçaient, provoquant un sentiment d'insolidarité avec lui. Ainsi la crise au sein du PAM semblait inévitable parce qu’on commençait ouvertement  à  le  critiquer. De  ce  fait  la  trêve  du  silence  était  rompue et  tout le monde s'écriait alors, ce projet était-il un fantasme où une bulle? Les supports médiatiques partisans comme d'autres indépendants en avaient même fait leur dada national, de sorte qu'ils étaient devenus ouvertement résistants, mais à la longue ils étaient poncés par le souffle et l'endurance de ce mentor au sang froid.
       A dire vrai c'est drôle encore d'assister à cette médisance orchestrée contre lui, alors que sur le fait ce n'était pas aussi prompt à dénoncer. Parce qu’il y avait des connivences de complaisance de toute part, voire même à ce jour une proximité frôlant l’hypocrisie politique en sourdine vis-à-vis de lui. Qu’au final, le M20F qualifiait, de vieille supercherie de transvasement allégorique trompeur, entre dirigeants des partis dont il aurait voulu arrêter l’écoulement emphatique. Au moyen duquel tous continuent hélas à expliquer la conceptualisation future de l’imaginaire collectif des marocains en matière de probité de droiture de transparence et de bonne gouvernance, bref de la démocratie. Oui, c’était un constat d’une contradiction flagrante dans leurs comportements vis-à-vis du PAM, tels des frondeurs manipulés scandant à tort son crépuscule l’assimilant au RCD tunisien où PND égyptien. Sauf qu’à ce moment, parmi ces partis certains ont même failli à aimer la réflexion du M20F, sur leur manque d’ambition avant le déclenchement de l’expression de la jeunesse marocaine. Laquelle au début n’était apparentée à aucune tendance et voyait en la notabilisation de beaucoup de ces dirigeants une sorte d’affront à la population. Mais même maintenant, qui croire après tout ce vacarme de spéculation spécialement distillé aux petites gens, en vue de projections conceptuelles sur l’avenir de tous ces partis. Alors qu'il s'agit toujours d'une situation, qui interpelle montrant encore la traçabilité d’un interventionnisme, et surtout informe voire incite à la réflexion sur les tentatives politiciennes de façonnage des devantures des partis.
       Aussi, depuis le début du printemps arabe, El Himma avait improvisé un campement de méditation pour le directoire sûr du parti, et affiché une volonté de modération pour en accompagner le déroulement. Pour ceux qui le connaissent ce n’était pas une reculade d’expiation, mais une résolution d’anticipation sur les risques d’emmurement du PAM. Sauf que le blocage psychologique des frondeurs, était déjà là quand foisonnaient les propositions des partis syndicats associations et société civile pour la nouvelle constitution, en marge des marches revendicatives hebdomadaires nonobstant ponctuées de débordements malheureux. De fait, même aujourd'hui ces dérapages sont toujours rapidement circonscrits parfois violemment, malgré que les responsables de l’ordre public s’en défendent annonçant que leur attitude n’est ni caprice ni haine. Et c’est pour ça qu’ils exercent objectivement ce devoir de rétablissement de l’ordre, ajoutant qu’ils ne le font pas dans l’allégresse et l’enchantement comme sous d’autres cieux non envieux. Dit comme ça, c’est peut etre bon mais pour savoir ce qu’il y a dans les profondeurs des non dits il faut être au parfun à couvert où un peu près du poste de commandement.
       Cependant dans ce nouveau PPM paysage politique marocain, El Himma s’est senti trahi  en  se  trouvant  lié  au  PAM  par  un  deal  qui n’a  jamais  été  respecté. De facto, il a sombrement réfléchi à son sort, mais au moment de prendre la décision il s’accorda le temps d’une ultime hésitation, car son avenir politique partisan était en jeu. En revanche, et ce n'est pas renchérir dans l'analyse en pensant que sa préoccupation, plutôt sa phobie c'était qu'un jour il entende Adieu l'Ami, vu la cristallisation de Benkirane sur son éloignement du jeu politique. Mais  nul ne pouvait le prédire, alors que son salut était de jeter l’éponge et ne pas continuer son bonhomme de chemin en période d'après législatives, sa nomination surprise en tant que conseiller du Roi bien rodé aux dossiers sensibles était saluée par tout le monde.
       Dans l'attente du mea-culpa des partis politiques à son vis-à-vis, lequel après  dix mois des législatives et la constitution du gouvernement, ne peut se concevoir que total. N'ayant tous vu que son coté ombre mais discret vu leurs déclarations laconiquement sentencieuses exprimant le doute, en comparaison à l’autre coté de la lampe à huile usant de l’emphase, mais sortie vainqueure par les urnes. Curieusement il n’en éprouvait pas une pénible impression, tout simplement parce que peut être qu’il était convaincu qu’il pourrait s’offrir un autre atterrissage hors champ politique partisan. Sachant que les dépannages, au sein des partis par suite, aux avaries de fonctionnalisation, comme les encouragements à l’adhésion contraires à l’ordre consenti, pourraient encore être plus décriés. D’ores et déjà la nouvelle constitution adoptée au premier Juillet 2011 est satisfaisante à cet égard.
       Certes il est déjà arrivé ce moment où lui et son principal détracteur d'avant et même d’aujourd’hui en l’occurrence Benkirane, doivent oublier tout ce qui n'était pas la base de se retrouver pour travailler ensemble. Aussi, la réponse du chef du gouvernement à ces questionnements n’a pas tardé à arriver, parce qu’épuisé d’avoir couru trop vite tout seul, fatigué par ses sorties médiatiques aventureuses par leurs contenus, il s’est laissé tomber à genoux pour s’excuser. En effet  leurs mains pour l'intérêt suprême des marocains et du pays, commencent à se croiser et se nouer, chacun dans son rôle institutionnel. A cet effet, dans l’avenir ils tacheraient de vider mutuellement méthodiquement avec application leurs “mzioudates” sans cri de fureur ni détresse de terreur. Comme ça Benkirane constatera sans stupeur que son regard ne vacillera plus dans le vide que lui procurait l’ivresse de ses paroles d’avant.