vendredi 10 août 2012

KHAYARI Thami : politique rouspéteur par Abdelaziz IKKROU

KHAYARI THAMI: LE POLITIQUE ROUSPETEUR QUI CHERCHAIT DE L’ENDURENCE EN AMÉNAGEANT SA RÉSISTANCE. EST-CE VRAI QUE CHEZ L’HOMME POLITIQUE, TOUT COMPLÉMENT A SON SOUTIEN PEUT L’AIDER A PRÉSERVER SES ALLIANCES POUR D’AUTRES PERFORMANCES? SAUF SI, L’APPÉTIT POLITIQUE EST DÉTERMINE PAR DES CALCULS DE SE FUIR DANS DE VAINS AVEUGLEMENTS DE POURSUIVRE DES BUTS IMAGINAIRES.LES TEMPS ONT CHANGE, POURTANT ON VOIT ENCORE DES POLITIQUES NE S’ETANT PAS LIBÉRÉS DE LEURS PASSIONS, DE TOUJOURS SE LIER PAR IMITATION DICTÉE PAR UNE INFLUENCE EXTERNE.
Qui est-il KHAYARI Thami? A-il finalement redecouvert la sérénité mise au service de son ambition?
Homme politique, de formation gauchiste et chef du parti FFD. Ex ministre de la pêche de nature plutôt solitaire pour se donner raison de sa longue traversée du désert usant du dicton (qui m'aime me suit). Vraiment il était le chantre de sécessionnisme partisan donnant l'impression qu'il n'avait pas de garde-fou, allant vite en besogne alors que l'avenir c'est sortir de la dialectique d'émiettement du champ politique. En effet, cette approche de recherche de soi des hommes politiques fut longtemps silencieusement supportée par l'interventionnisme du pouvoir, l'avait rendu une sorte de moutonnier avançant la nuit malgré lui. C'est ainsi qu'il avait énormément perdu, de son esprit rouspéteur d’antan avant de devenir prédisposé à l'initiation prospective d'intéressement de l'époque de sa PPSité bigame, à force de vouloir tout faire sans avoir d'assise. D'ailleurs quand il est revenu à lui au moment des grands débats d'idées sur la constitution après sa longue déshérence, il eût la sensation d'avoir été plongé dans un spasme au pouvoir délirant.
Ainsi on le sent n'ayant pas le sens de l'histoire subissant seulement le rythme des évènements qui commandent ce qu'il fasse, de ce qu'il n'en ferait pas. Et ce n'est pas sa marche d'indignation contre le terrorisme avec les siens en premier sur la place Djamaa El Fna au lendemain de l'attenta d'Argana, ni son appel à plus de garanties constitutionnelles pour les petits partis surtout pour le seuil d'éligibilité qui l'exonéraient de son intime formatage politique ou réfuteraient son mode d'emploi de s'exécuter d'antan. A l'appui des dires de ses proches quand il raconte à qui veut l'entendre, comment il avait soutenu la majorité sortante sans en recueillir le moindre bénéfice, il se fait seulement psychologiser. Pire encore la voie de Koutla demeurait impénétrable pour lui malgré les quelques photos d'avant, les ayant pris pour preuve de son désir d'avenir koutléen.Désormais tout le monde le voit partir chercher l'oubli surtout après la déconfiture des dernières législatives. Parce que, Benkirane au moment de la formation de sa coalition n'en a pas montré le moindre intéressement.
Vraiment la nouvelle constitution lui a donné une espérance de vie politique croyant en s'opposant à la cristallisation des idées du mouvement 20 Février qui ne sont pas toutes des exigences contestataires de la réalité, qu'il obtiendrait le sésame de l'entrée de sa troupe au parlement. Mais il s'était fait broyer lui aussi par les secousses et les vagues du tsunami législatif du 25 Novembre 2011. Mais voilà qu'après cette rafle de la mise électorale du PJD, l'entité koutléenne qui fut modèle pour lui à la pointe de tous les combats, elle aussi était rattrapée par le nouveau ton électoral, au temps plus rapide que celui politique. Seulement, savait-il que l'utopie en politique c'est une force d'inertie d'abord, qui devient rêve la transformant en réalité politique potentielle pour réparer les déficits des actions du passé pour changer les choses? Ainsi sa propre réélection à la tète du FFD contribuera au maintien de sa rente viagère partisane, et peut être aussi pour rétablir un deal de confiance avec la population au-delà des adhérents en essayant d’aller de l’avant. Ce que le PJD a démontré profitant du charivari printanier arabe en manipulant serré posant de vraies questions, mais n’apportant rien de concret si ce n’est, de semblant de réponses qui toutes laissent à désirer. Sauf que, même en ayant quelques fois des discours de vérités volontaristes face au peuple, les hommes du baratin et surtout du déclin, ne seraient jamais des hommes du destin. De toute façon que Dieu ait son âme et qu'il reste en paix maintenant qu'il se trouve dans l'au delà. Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons!

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