jeudi 27 septembre 2012

EL OMARI ILYAS, LE PAMISTE QUI A DU FAIRE APPEL A SA PATIENCE POUR NE PAS ÉCLATER FACE AUX MÉDISANCES.



UN HOMME DU TEMPS PRÉSENT ACQUIESÇANT LES COUPS AVEC INTELLIGENCE. MÊME SI, LE TON AGRESSIF PARFOIS INQUISITEUR DE SES ENNEMIS POLITIQUES L’EXACERBE DANS SON AMOUR PROPRE ET L’EXASPÈRE AUTANT DANS SES MOMENTS DE SILENCE. SAUF QU’EN SE TAISANT PAR INSTANT JOUANT LE RÔLE DE CELUI AYANT L’HONNEUR OUTRAGÉ, IL RECOUVRE DU MÊME COUP  SON INTRANSIGEANCE. DONT CERTAINS PARMI EUX AVAIENT EU, DÉJÀ, TELLEMENT A EN SOUFFRIR. COMME AUSSI ACTUELLEMENT POUR D'AUTRES SE VOYANT CONTRAINT A REVENIR A LEUR STATUT DANS LA PRESCRIPTION-ÉQUIVALENCE-GÉNÉRIQUE DES CAS DE SOUFFRANCE.

C'EST AINSI QU'IL TROUVE DANS SA CONSCIENCE L’ESSENCE DE SA VAILLANCE PAR LE COURAGE D’ÉCRIRE ET L'AISANCE DE DIRE LES MOTS SANS COMPLAISANCE, NI LE MOINDRE ESSAI DE COMPRÉHENSION DES NUISANCES POUVANT SURGIR DANS LE CHAMP POLITIQUE MAROCAIN D’UN COTE COMME DE L’AUTRE DE SA PROPRE LIGNE DE CONDUITE.

EN TOUTE FRANCHISE IL SE POURRAIT DANS L'AVENIR S’ARRACHER CES PENSÉES DE SON ESPRIT, ET DIRE DES MOTS TENDRES QUE CHABAT ET D’AUTRES PRENDRAIENT POUR CAUTION D’UN CESSEZ-LE-FEU. ET CE, EN VUE D’ACTIVITÉS D’UNION NATIONALE POUR AFFRONTER LA PERTE DE LA CONFIANCE DÉJÀ INSTALLÉE VIS-A-VIS DES POLITIQUES MAROCAINS, ET DONNER SON VRAI SENS A LA NOUVELLE CONSTITUTION DONT IL SE SERAIT TARGUÉ  DE NE PAS L'AVOIR VOTÉE.

N'EST-CE PAS QU'EN POLITIQUE TOUT EST POSSIBLE, SURTOUT EN RÉAPPRENANT A PROVIDENCE LA MODÉRATION ET LA POLITESSE DANS LES PROPOS, LOIN DES OBSTINATIONS NE FAVORISANT QUE LA FRACTURE DE LA COHÉSION SOCIALE ET SOCIÉTALE? CE QUE LUI PERMETTRAIT CERTAINEMENT SA RIGUEUR ET QUALITÉ DE TRAVAIL POUR JOUER UN RÔLE DE RÉGULATEUR DANS LES POLITIQUES AVENIR.  

MAIS ATTENTION DE PRENDRE CETTE RÉFLEXION POUR ARGENT COMPTANT ET REFAIRE LE MÊME CHEMIN D’AVANT SUR LE DOS DES PETITES GENS. LES REGARDS DURS DU M20F ET DE LA SOCIÉTÉ CIVILE N’ONT PAS FAIBLIS, ILS CONTINUENT A SE POSER SUR TOUT LE MONDE EN SCRUTANT LEURS INTENTIONS, PARCE QU’ENCORE CHARGÉS  DE MÉFIANCE VU LE FLOU DES LIGNES DE DÉMARCATION.

De quel cosmogénie politique EL OMARI  Ilias se voit-il porteur dans ce brouhaha partisan bizarroïde ?

       Un homme politique confectionné à l'étranger, de sensibilité gauche sociale, ne s’illusionnant guère du sentiment que lui portent ses détracteurs à la société des érudits des cercles concentriques du sérail comme Hassan Aourid, Tayeb Fassi Fihri et d’autres. Mais aussi au PJD, à l’USFP et surtout au PI devenu depuis sous la houlette de Chabat qui officiait avant son élection à la tête du parti PI à visage découvert contre le PAM. Une attitude qu’il va falloir suivre de près, vu le désappointement des pjdistes suite à cette élection qui risque de tout faire capoter.

       De fait, sa présence dans l’entourage proche est considérée inamicale, provoquant pratiquement un front contre lui, parce que de plus, ne venant pas des mêmes itinéraires qu’eux. Alors qu’il avait brillé auparavant par son ontologie de l'amazighité, vu sa dépendance multitraitement par rapport au Rif son fief d’origine auquel il y est très attaché. 

      Mais, la question que beaucoup de gens se posent, est-ce la force de son raisonnement quelque peu autoritaire, qui l’a fait aboutir à une conciliation de la modernité et l'authenticité ? C’est encore à creuser, en regard de son soi-disant courage n’avalant guère son langage et s’affirmant par ses idées. Parce que c’est là où réside le substrat de finalité d’analyse de l'aura de son érudition, en plus de celle comportementale, signant sa nouvelle devanture politique en prenant pour caution l'amitié d’El Himma. N'est- ce, ce qui lui vaut encore injustement des échanges par médias interposés d’une virulence inouïe avec ces érudits, jusqu’à en arriver peu à peu à l’épuisement de leur résistance nerveuse ? En vérité est-ce utile à la démocratie ce genre de percolation des monographies non essentielles de leurs pedigrees, paraissant, ne servir que leurs jalousies respectives les uns par rapport aux autres? En tout cas, pour les scrutateurs du champ politique marocain, elles permettent les clarifications au cour desquelles leurs imaginations affolées par les déballages sont devenues matière à consommer journalistiquement. jusqu'à s'en rassasier.

      En revanche au début, du moment, que son étoile commençait à scintiller avec l'apparition du MTD mouvement de tous les démocrates crée sous l'impulsion d'El Himma,  soudainement  l'impossible  pour  lui était  devenu   possible. Contrairement à d’autres charmés de son agitation, plongeant dans le silence et le repos sur les coussins du MTD. L’attendant, le voyant d’un instant à l’autre faire  de  l'ombre  à ses compagnons au sein de ce mouvement qui se voulait citoyen. Et c’est vrai que c'est ensemble qu'ils l'avaient transformé en parti politique le PAM, réunissant beaucoup d'ennemis d'hier entre eux, en donnant l'apparence d'instaurer la normalité dans la diversité. Sauf qu'avec ses amis les plus proches en essayant de transposer leurs espoirs politiques tant attendus, ils avaient bunkerisé le secrétariat général sans le savoir. Un non sens politique à ce moment, compte tenu en plus de la filiation de ces transfuges ouatés orgueilleux recueillis tambour battant, et des mastodontes richissimes mais usés venus d'ailleurs en quête de nouvelle virginité politique.
       Pareille naïveté n'est pas anodine sur ces débuts marqués de dispositions spéciales seulement vers le tremblement et non l’épanouissement du parti. Vu qu'on commençait à douter, sur le futur du parti avant même les défections successives et surtout après qu'El Himma ait rompu le motus vivendi menaçant en subliminaire de rendre le tablier. Néanmoins toujours avec ses amis, au lieu de débarrasser le parti de ce lestage absurde, et tenter de le sortir des méandres coupés de fondrières, ils ont continué à porter des bandeaux opaques sur leurs yeux croyant réjouir les adhérents par seulement les excès de verbiage en réponse à leurs nombreux détracteurs, surtout les pjdistes. Aussi, comme si rien n’était, ils ne savaient quoi faire pour éviter la plongée dans la douleur des ombres des gueguerres endogènes, paraissant inéluctablement fabriquant un feuilleton risquant  l’inachèvement.


       Néanmoins, le concernant personnellement, c'est en percevant l'animosité dont il faisait l'objet qu'il décida de réveiller la mémoire non sans raison de son vrai visage en optant pour la poigne pure et dure antiPJD. Parce qu’il était blessé au fond de lui-même après avoir vu son portrait brandit, et vivement décrié dans les manifestations des rues par la jeunesse du mouvement 20 Février demandant sa disparition de vue. Il est vrai que ça sentait bizarrement la manipulation à coup de gros billets, vu la dureté des propos des écriteaux adoptés et la nature diversifiée des panneaux utilisés qui n'étaient en rien spontanés pour le déstabiliser. 

     Ainsi, avalant contre son gré l’embrouillamini provoqué, jugeant plus raisonnable de s’esquiver, comme ça il se laissa à son tour glisser vers la temporisation, réfléchissant à ce qui allait suivre ! Quand aux balivernes sournoisement distillées, elles contenaient des messages dont on peut maintenant bien entendu deviner les signatures. Et ce, dans le but d’attiser le feu des marches et rassemblements sur les places en se hâtant à vouloir le brûler avec d’autres sur les braises du souffle printanier marocain. Qu’au demeurant, même actuellement certains surfent encore sur cette vague, s’étourdissant pour oublier leur raté qui a  permis à d’autres de s’accaparer de la chefferie de l’Exécutif alors qu’ils n’ont pas participé à la criée du moment.



       Bien sur qu’à l'ores des élections législatives anticipées, suite à cette atmosphère de suspicion le concernant, il demeurait seul avec sa colère. Au point qu’il en était devenu le pestiféré de son propre parti, tellement qu'à l'apparition des premiers résultats on cherchait à lui endosser vainement cet échec. Finalement, on ne peut être trahi que par les proches et les siens, vu que le PAM était comparé par les analystes avertis, à un paquebot qui navigue à coté des récifs rappelant l’accident de Costa Concordia sur la cote italienne. En effet, l'improvisation et la surprise auraient pu être au rendez-vous, seulement, les efforts tardifs d'amaigrissement d'avant les législatives, consentis par Biadillah en débarquant les opportunistes ne laissant apparemment que les valeurs sûres, avaient amortis le choc. C’est vrai, le résultat du 25 Novembre n'a pas été aussi décevant pour le PAM, comparativement à tous les autres partis du gouvernement sortant.

       La démocratie des urnes est faite ainsi, et ce ne sont pas les explications caverneuses en ce moment, saupoudrées de questionnements narratifs sur la rentrée politique qui effaceront la résistance à l’échec. Seul le fait de sortir des caprices politiciens de bas de gamme dont tout le monde est conscient, permettra aux jeunes prétendants à la chose publique de s’élever au dessus du pareil au même d’antan. 

       N’est-ce pas qu’il est temps de rejeter le voile et s’apprêter à prendre position claire pour le bien de l’apprentissage de l’alternance par les urnes. Où, l’espoir de faire renaître la politique en serait de mise sans mystère d’élasticité d’attraction pour le pouvoir selon les moments, ni regret d’un quelconque éloignement de ministérialité. D’autant plus, le gouvernement de surcroît trop benkiranisé par ses attitudes emphatiques, n’est plus étendu de toute sa composition sur les maroquins comme au début de la législature, s’efforçant de ne penser qu’à vilipender les quelques ministres sortants du gouvernement Abbas Al Fassi. Dès lors qu'il commence à fermer les yeux s’essayant d’éviter de supporter leur regard encore plus puissant qu’il ne l’était auparavant. Parce que les ressentant, ne s’abandonnant plus aux soins de la politesse et la correction dans leur riposte, mais se l’appropriant toujours virulente, à propos du constat d’incompétence flagrante de  certains membres.


       En effet actuellement pour affronter la destinée assumée dans l'opposition, il parait beaucoup plus poignant mais serein, s’employant à s’accoutumer de ce nouveau rôle. Sachant que les gardes fous avaient été renforcés aux différentes portes d’entrées du PAM, ne laissant plus les professionnels des lamentations ridicules à leur aise et qui ne cherchaient qu’à les faire parvenir jusqu’aux oreilles de celui qui n’est plus dans les rangs. Il est vrai qu’avec Benchamass Ben Azzouz Aboulkacem et d’autres, ils n’ont nul besoin de conseils pour affronter les médisances les concernant, surtout celles instillées par des crieurs de service à la solde de leurs ennemis connus déclarés où pas.
  
      Désormais il se sont mis en devoir avec Bakkouri en tant que chef du parti, à vider la corbeille des badges du parti, dont beaucoup de faux adhérents voulaient juste se servir comme sauf conduit et être bien en cour, n’ayant rien compris du changement en la demeure. Aussi ils se sentent mieux armé, l’esprit plus libre pour répondre à l’arrogance non calculée de quelques amnésiques de leur propre historicité politique événementielle en intra où extra muros, et frapper sans courtoisie là où il faut quand il faut pour remettre les pendules à l’heure, quitte à réveiller la mémoire des morts.

       En effet, mais alors sans parti pris, quand des jeunots politiciens de la coalition gouvernementale s’aventurent sur un terrain qu’ils ne maîtrisent pas, s’écoutant raconter par analogie des histoires en appliquant des conseils et consignes sévères sans garde attentive, fatalement ils s’exposent à l’ire de leurs semblables de l’opposition usfpéistes pamistes rnistes ucéistes vraiment initiés à la politique, chacun dans son positionnement parce que bien rodés à l’expression par les chiffrages et non l’emphase. C’est en tout cas l’impression laissée partout sur les plateaux de télévision, notamment chez Adaoui à l’émission Qadaya oua Araa sur la rentrée politique du moment. N’a-t-on pas dit, dès lors qu’on habite une demeure à vitrage même fumé mais non armé, on ne s’amuse pas à lancer en premier les pierres à tort où à raison sur les ennemis ? Au Maroc, tout le monde le sait beaucoup de politiques traînent des casseroles mais se font plus discrets espérant de se faire oublier et se racheter. Que nos jeunes à l’heure de la toile internet, se mettent à potasser l’histoire non officielle des partis et aussi des politiques en piochant dans le déroulé du fil d’actualités, pour s’armer de conviction sur les étapes vécues par tous, et non à faire les perroquets disant des sottises et contre vérités.    
     

lundi 24 septembre 2012

ERRADI ABDELOUAHED, L’USFPISTE CHEVRONNE MONTRANT A LA FOIS SON INSTINCT DE CONSERVATION, ET L’IMAGE PARFAITE DE SON ORGUEIL ETALE.



 IL EST BIEN LA SUR LE DIVAN DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU PARTI, N’AYANT AUCUNE ENVIE DE CÉDER SA PLACE MAIS N’EMPÊCHANT PERSONNE DE VOULOIR S’Y DETENDTRE. N’EST-CE PAS QUE C’EST KAFKAÏEN TOUT ÇA ?

D’AILLEURS IL AURA BIEN DU MAL A SE L’EXPLIQUER LUI-MÊME, A PROPOS DES FUTURS POSTULANTS QU’IL CONSIDÈRE BONS A FAIRE QUE DES SBIRES, NE COMPRENANT PAS LEUR GOUT DE VOULOIR ACCÉDER A LA CHEFFERIE.

ALORS MÊME QUE DANS SON INTIME CONVICTION IL A DÉJÀ CHOISI SON POULAIN VU SON AGE AVANCE, ALLANT S’EN SERVIR COMME PROJECTILE DANS LA FOSSE COMMUNE DE L’USFP. MAIS IL TIENT TOUJOURS SA LANGUE ET VOILE SES REGARDS, POUR NE PAS SE TRAHIR ET JETER L’HUILE SUR LE FEU.

MAIS ATTENTION, TOUT CECI ANNONCE COMME AUPARAVANT UN RIDEAU DE BROUILLARD POUR LA PROMOTION DE COMMODITÉS D’ANTAN, RISQUANT DE NOURRIR A PRÉSENT LES INCERTITUDES SUR L’ ÉPANOUISSEMENT DU PARTI A MÊME DE PROVOQUER DU RIFIFI AU SEIN DE SES STRUCTURES.

Mais de quel élixir de jouvence politique ERRADI  Abdelouahed se nourrissait-il des années durant ?

       Un émule de notoriété et d’aisance au pouvoir, s’accomodant facilement aux aléas des évènements. Il est le seul homme qui a survécu à toutes les pannes institutionnelles qu’a connu le Maroc depuis l’Istiqlal s’en étant bien sorti dans les territoires Chrarda-Béni Hassine à toutes les élections. Mieux qu’Aherdane, qui avait perdu des élections légilatives à maintes reprises, dont la plus célèbre contre feu Hammadi Boumsiss l’istiqlalien khénifrien, et/où l’orgueil s’il était encore vivant, en demanderait davantage à son dévouement à la cour des Al Fassi, vu la victoire de Chabat sur l’un d’eux de surcroit fils de Allal Al Fassi. 




    A cet effet, malgré qu’on entendait depuis longtemps des grincements dans les rangs de l’USFP, il est un adepte de la politique consensuelle, s’adossant souvent contre la muraille de l’Etat même si son parti s’en trouve accablé. Il n’apprécie pas les exigences qui font peser beaucoup de pression en interne comme en externe de son parti. A l’exemple de la pression actuellement exercée par une composante jusqu’à aujourd’hui inconnue, se proclamant de la jeunesse usfpiste « Oulad Echaab » mais ne faisant pas d’émules. A propos du droit de regard des comptes des finances de l’USFP, que désormais permet la nouvelle constitution. Parce qu'il n’aime ne pas entrer dans le jeu du débat d'idées contraires, dont, la connaissance de soi en est la base fondamentale. De ce fait il a toujours proposé sa méthode particulière d'entraînement à l'affirmation de soi, distinguant émotions et opinions pour contourner les difficultés. Il n’y a qu’à se remémorer l’accueil qu’il a fait à Martine Aubry venue en éclaireur au Maroc pour tâter le pool des officiels sur l’éventuelle élection de François Hollande.

      Ainsi, ce travail de la psychologie politique l’accapare tellement, qu’il a l’élégance de s’intéresser à des petits détails quand son parti tout entier vacille. Khayrat en sait quelque chose ! Au moment où il l’attendait pour le soutenir après son show non moins défendable à la télévision, et ce, beaucoup bien avant son clash vis-à-vis du prince Moulay Hicham dont il s'en est excusé par sa lettre adressée au tribunal, sa capacité de mobilisation ne faisait pas le poids. D’ailleurs, plus il va de l’avant dans ce raisonnement politique plus il se désoriente faisant place aux incartades au sein du parti. L’exemple du positionnement flottant de sa Chabiba Ittihadia par rapport au projet de la constitution est en ce sens frappant, parce que, l’USFP s’était retrouvée amputée d’une partie d’elle-meme, la meilleure, l’essentielle, seule en face des reproches du M20F et de la société civile.

        Son malaise ne s’arrête pas à ces quelques maladresses d’orientation, n’aimant pas les rythmes politiques accélérés, ni les  prétentions et les arrogances des  jeunesses surtout  du mouvement 20 Février. Et  encore moins la surenchère du syndicalisme comme ce qu’il a vécu de visu à la justice en tant que ministre titulaire spectateur n’ayant rien entrepris dans les cas Benberka et Manouzi toujours en suspens. Et aussi, pendant la compagne sur le référendum constitutionnel par l’affront d'une partie de CDT ayant poussé pour le boycott. La démarche du parti entier est encore une empreinte de cette difficulté péniblement surmontable. Paradoxalement, et c’est là où ça coince,  il croit encore au principe de tout ou rien. Par la monopolisation du pouvoir à l’instar de quelques semblables chefs de partis,  pour éviter de faire réapparaître sur fond de  rivalité l’inconnu. C’est pour  cela  Hassan Tariq et d’autres ont du réviser  leur verbiage de soutien inconditionnel, et arrêter de semer le vent pour ne pas récolter l’ire de la jeunesse  déçue de l’USFP. N'ayant désormais d'yeux que pour éviter le danger mortel que courre le parti ensorcelé par des voix mystérieuses venant du passé ne se rendant pas compte de l'étape historique des lumières s'allumant dans le pavillon d'un certain Z. 

       D’autant plus il est loin de vouloir faire ses bilans d’étapes, comme sur son raid libyen des années quatre-vingt en service commandé. Malgré tout, d’après quelques confidences de certains de ses proches collaborateurs, il ne peut se défaire du sentiment de joie, celui qu’il éprouve en évoquant ces souvenirs auxquels son destin l’avait entraîné dans un torrent de missions la plus part secrètes. Et dont à l'époque il ne pouvait en parler, ce qui avait fait de lui un promu intégré mais bridé. Vraiment, tous ces éléments corroborent sa posture de sublime incompris se revoyant, seulement dans une destinée partisane mais quelque part usante. Sauf qu'avec le temps en tant que chef de parti, il ne lui restait alors qu'éviter la déconfiture en négociant à bien les investitures des candidatures, au moment des élections législatives anticipées. Mais sa réponse sur Midi1TV le soir des résultats du référendum, à une question à propos de son éventuelle représentation, augurait en l'occurrence de son désarroi où de sa vanité. Certes ce désir forcené de s'accrocher le conforta dans la position qui l’arrange. Un homme de la gauche désappointée et mitigée, qui ne s’avoue jamais vaincu. Que sa députation ininterrompue et ses passages au perchoir, l'ont valorisé et amené, juste au couloir promenoir avec d’autres flaneurs réveurs solitaires. Finalement, il est un acteur politique performeur par l’endurance, que la vraie performance de rester où de se démarquer dans l’histoire ne suit pas.     

       Mais voilà que les résultats du 25 Novembre l'ont fait malgré lui, pencher vers l'opposition. Parce que la glace de l'USFP et/où il se regardait était définitivement brisée, meme si, certains de ses proches s’étaient essayés à la recoller pour eventuellement réchauffer les épaules de Benkirane moyenant ministérialité. A cet effet, les jeunes loups du parti, ont consenti à dépasser ce désœuvrement de ces quelques aînés, étroitement entrelacés rien qu’entre eux pour le mieux et pour le pire. Parce qu’ils ne supportaient plus l'écœurante servilité par laquelle ils avaient perdu leur génie d'initiative sans le savoir, étant toujours sous leur joug. Les moments  d'élection  du  président  de  la  chambre  des  députés  et aussi des divers débats télévisés actuels, en sont le témoin de cette résurrection. Désormais le sourire mi-étouffé de la majorité, ne dément plus son désappointement, face, à la dureté du verbiage de l'opposition de ces nouveaux arrivants.

       En ce sens la démission officieuse de Zaidi de la chefferie du groupe socialiste au parlement, était-elle un artefact dans l’expression de l’USFP où non ? Alors qu’elle est perçue comme vecteur d’expression pour le vrai changement au sein du parti. Et ce, pour pousser au respect du cycle de rajeunissement et de mixité accompagnant la métamorphose initiée du parti. Mais, pourquoi les ténors  continuent-ils leur projection de réduction des effets des décisions essentielles dans la vie du parti, pour donner plus de place à leur narcissisme limitant ce genre d’engagement ? Ce qui compte c’est l’usfpéisation raisonnée du parti et non l’arraisonnement de l’USFP, parce que, à force de se comparer aux charismatiques et historiques fondateurs seulement par la longévité, ils donnent l’impression que se sont eux les exploitants légitimes, alors que la base populaire ne les veut plus. De fait, sans comparaison moraliste où une quelconque vexation, ils nous rappellent l’attitude des squatters ne voulant pas rétrocéder, sauf qu’ils sont toujours chassés par la force de la loi. Le neuvième congrès du parti s’annonce délicat et compliqué, vu que certains de ces ténors, croisent toujours leurs regards paradoxaux sur la position à prendre vis-à-vis des éventuels postulant au secretariat général  ne tenant pas du tout compte des désirs des forces vives du parti. D’ailleurs ils s’invitent mutuellement en subliminaire et continuent à s’apprécier, se cachant derrière des sourires et politesse sur fond de guerre larvée.

       Cependant, tout le monde sait que le bourgeon de la mésentente entre factions a déjà éclaté à l’USFP, afin de les sortir des réductions les faisant périr dans des supplices, tantot à grand feu tantot à petit feu. Et ce, en commençant à pourrir l’existence des patrons dans les rangs, ouvrant ainsi, la course des leaderships partisans et augurant des vrais changements à la chefferie du secretariat général. Et qu’on ne nous dise surtout pas que tout s’arrange entre postulants, il n’y a qu’à voir comment les uspistes dans les réseaux sociaux s’accaparent du sujet. Le PI par ailleurs, vient d’en faire la démonstration dans son congrès du 23 Septembre 2012 en élisant Chabat d’une courte tete, augurant d’un tremblement prochain entre les deux rangs désormais séparés, par les ombres des vingt points d’écart sur fond d’animosités, vexations et surtout devastations qu’ont laissés les positionnements des ténors du parti et leurs supporters d’un coté comme de l’autre.    

mercredi 19 septembre 2012

GUERRAOUI DRISS, L’HOMME DE GAUCHE QUI A MANGE SA LONGUE PRESEANCE EN SILENCE.

 DEPUIS SA CONSÉCRATION  ÉVOLUANT EN CE TEMPS EN SACRE AU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU CCSE-E, SES SOIRÉES DE LABEUR, LUI PARAISSENT PLUS LONGUES QUE LES JOURS. S’ATTELANT AU DÉPANNAGE DE LA ROUE DU TREUIL SOCIO-ECONOMIQUE DU PAYS QUE TOUT LE MONDE REGARDAIT AVEC EFFROI SANS BOUGER. 
TROP D’IDÉES SE HEURTENT DANS SA TÊTE SONGEANT MÊME AU MAUVAIS ŒILS PAR SUITE A L’ANGOISSE QUE LUI ÉVOQUENT LES ACTIONS GOUVERNEMENTALES LENTES SOUS PRÉTEXTE QU’IL Y A QUELQUE CHOSE QUI NE VA PAS DANS LA MANIVELLE DU TREUIL LONGTEMPS LAISSÉE SANS HUILAGE NI GRAISSAGE.
A CE TITRE, PAR LA SUITE CE NE SONT PAS LES SNIPERS DE L’OPPOSITION QUI L’INQUIÈTAIENT,  MAIS LE PEUPLE LUI MÊME PAR PEUR QU’IL SOIT TRACTÉ  PAR LA RÉSONANCE DE L’HIVER ISLAMISTE QUI N'EN FINI TOUJOURS PAS AILLEURS, FACE AUQUEL LES DÉMOCRATES MAROCAINS LA SOCIÉTÉ CIVILE ET LE M20F ONT   DOUBLER LA GARDE.
MAIS ATTENTION LE GOUVERNEMENT BENKIRANE DOIT SE SAISIR DE LA CHANCE COOPÉRATIVE DU CCSE-E ET EVITER DE S’ACCOUTUMER A LA VIOLENCE DE CE VENT HIVERNAL QUI SOUFFLE PAR RAFALES RÉPÉTITIVES. SINON CA POURRAIT L’OBLIGER COMME SES SEMBLABLES AILLEURS A SE COURBER RISQUANT DE FAIRE DE L’EXEMPLE SINGULIER MAROCAIN UNE TACHE INDÉLÉBILE.  

Mais qui est-ce GUERRAOUI   Driss dans cette cour intérieure attendant son tour?
       Un homme de gauche adepte du zen, que rien n’épuise même pas son long périple en tant que conseiller à la primature et ce depuis le gouvernement d’alternance Youssefi I. Cet universitaire au pedigree étoffé a vu son heure arrivée après son sacre à l’étranger, dont l’ami du Maroc l’ex président Sarkozy devenu marrakchi peut en témoigner, légion d'honneur faisant foi.  
       Et d'ailleurs il le disait lui-même, c'est tout naturel qu'il soit orienté à prendre la succession d'abord dans une première étape de son mentor du CNJA d'antan, ensuite après avoir brillé par ses travaux académiques notamment en recherche socio-économique et developpement des territoires ruraux marginalisés et aussi sur l’intelligence économique et veille stratégique, de postuler à mieux faute de ministérialité. Heureusement ça s'est fait en dehors de toute contagion de chocolaphagie où papillonnement de design fleuri avec ascenseur adapté et réservé.
       Une fois Nommé au secrétariat général du CCSE, il a tout de suite montré qu'il est en parfaite harmonie avec l'aspiration royale pour une mise à niveau plus volontariste de cette institution. Et delà, rester en phase avec l'esprit des articles socio-économiques de la nouvelle constitution, qui mettront sans doute le Maroc au travail, si et seulement si, le gouvernement sort de sa léthargie conjuguée par instant à l'enfumage emphatique. Ce qui les attend Benmoussa, lui et le reste des membres du CCSE peut difficilement être qualifié de très simple, quand on sait les vicissitudes endogènes aux actions gouvernementales d'avant et meme d’aujourd’hui, et qui demeurent  séparées par des interdits et non dits innombrables.
       Forcément qu'il soit obligé de prendre en ligne de compte les bouleversements économico financiers que vit la Zone Euro, surtout après la perte du triple A français selon Standard and Poor's et le climat délétère en Espagne Portugal Italie et Grèce. En ce sens il n’a de choix que de s'écarter de ceux qui ne font que des louanges de l'esthétisme budgétaire d'avant, alors qu’il fut outrancier à beaucoup d’égards. Voire de se mettre aussi en retrait, par rapport à la salve de huées, s’élevant contre les façonnages budgétaires d’aujourd’hui. Tout en évitant en plus de voir selon les circonstances les partenaires sociaux d'un œil soit de gauche soit de droite conservatrice. La charte sociale préparée par le CCSE par ailleurs étoffée de principes et droits fondamentaux qu'il faudra matérialiser sur le terrain, est encourageante à cet égard. La sévérité des diagnostics serait ainsi relativisée, par des partenariats issus de l'imagination du CCSE, en concluant de grands contrats afin d'atteindre les objectifs à réaliser. Un vaste chantier en l'occurrence que pourrait s'octroyer l'ensemble des partis pour ne plus continuer à glisser sous les anciennes pratiques qui n'éparpillaient que minces couches de glace où peaux de bananes entre décideurs, et dont certains politologues craignent peut etre à tort l'inaction contre la puissance de ce raisonnement. Et ce, parce qu'ils n'auraient pas tous fait, la jonction avec la poussée sociale que vit le Maroc, vu le constat flagrant du 25 Novembre 2011jusqu'à sembler se perdre dans leur conscience pour éviter d'avoir à s'expliquer de la perte de bataille.
        En ce temps present, et après presque une année de la nomination de Monsieur Benkirane à la tête du gouvernement, les défis à titre consultatif auxquels ils sont soumis au CCSE, ne peuvent se fondre que par l'abolition certes difficile de l'économie de rente et des privilèges dénoncés tambour battant par tout le monde pas seulement le PJD. Et ce par le combat des conventions et des hypocrisies conséquentes à l'absence de raisonnement politique probant et aussi par le bannissement des faiblesses des réponses gouvernementales d'autrefois, et surtout après la cacophonie provoquée dérnièrement à ce sujet par le chef du gouvernement sur Aljazeera. En effet, pour lui en tant que secretaire général du CCSE en ayant cette suite incontestée dans les idées, il aiderait à appaiser les pjdistes qui ne font qu’à leur tete par rapport à l’entente de façade entre coalisés, vu les anciennes faiblesses des uns et maltraitances des autres.
       Tout ceci est cité rien que pour concentrer par nécessité de cohésion gouvernementale, les éclairages sur les priorités indiquées dans la déclaration de politique générale. D'un coté, par un pacte éducatif social budgétaire et fiscal avec traitement sans sanctions automatiques, de l'autre, par le dépassement de la crise de la puissance publique au sein des collectivités territoriales en l'attente des  transfèrements des compétences juridico-financièro-administratives dans le cadre de la régionalisation avancée.  D'ailleurs d'après Noureddine Affaya et lui, la sagesse sublime pour pouvoir tenir la route, serait d'encourager la nouvelle génération d’entrepreneurs par une politique économique où les enjeux clés, seraient captivants via la capacité de réguler les  incertitudes et assurances des gestions gouvernementales, en usant  des leviers de compétitivité et accumulation de vraies compétences.  
       Mais comment peut-il faire le CCSE à l’heure où les déficits pédagogiques en bonne gouvernance dans tous les secteurs sont criards? Peut être, en instaurant la culture de la discussion franche et assez formelle entre tous les intervenants du maillage sociétal, quitte à ressusciter le mort, en l’occurrence l’historicité des événements et pratiques qui ont amené le pays au bord du précipice. Notamment, le rafistolage budgétaire par les consolidations et contraction de nouveaux crédits à chaque aléa, alors qu’il y a toujours des dépassements en matière de train de vie de l’Etat dans ses rubriques de fonctionnement. N’est-ce pas qu’une conférence nationale sans langue de bois, rien que sous sa direction, avec partis politiques, société civile, intellectuels, syndicats, chambres socio-professionelles, CGEM, oulémas, banques, chercheurs, académiciens, cour des comptes et d’autres, serait porteuse de solutions ciblées et adéquates à la situation du pays? Sans tomber dans le copiage exagéré où les méthodologies sont imposées par les instances financières à l’international ne provoquant que rigueur sans aucun volet de croissance ni bonne gouvernance.
       D’ailleurs rien qu’au ministère de l’éducation nationale pour ne citer que ce département toujours en souffrance paroxystique en infrastructure comme en compétence pédagogique, l’évasion leugorhéenne discourante des résponsables n’est plus supportable. Que le discours royal du 20 Aout dernier a montré du doigt, tançant le gouvernement à se  bouger effectivement  et trouver une issue rapide à cette hantise marocaine. Mais, hormis cette torpeur devant laquelle brûle la lampe à huile, se fanent les épis, oscillent les plateaux de la balance et se plient les livres, il n'y a rien que de retrouver énergie et raison de s'en sortir. Et si l’espoir pouvait venir des partenariats issus de l’imagination du CCSE-E et aussi des recommandations de la cour des comptes, pour atteindre l’objectif visé provoquant une révolution dans l’approche gouvernementale. Parce que, c’est ce manque de clarté des années durant qui a fait du Maroc l’un des pays au monde les moins bien classés, malheureusement en dilapidant des sommes colossales, surtout dans l'Education Nationale par des directeurs d’académies s’attelant qu’aux réunions stériles pas du tout efficaces pour justifier les primes honteuses des déplacements, avec entre autre des délégués seulement au service d’une pratique de confusion des genres. Sans oublier en plus la perte d’un temps précieux par suite aux différents plans d’urgence, plutôt de résurgence de nouvelles lignées d’aristocrates dans le privé ayant des accointances parmi les hommes du nonchalant Conseil Supérieur de l’Enseignement. Qu’heureusement il est rebaptisé depuis le oui référendaire sur la constitution (article168), Haut Conseil de l’Enseignement de la Formation et la Recherche Scientifique dont on attend toujours sa mise en place pour mieux retrouver le sourire et l'espoir d'antan, surtout que maintenant le président est nommé en l'occurrence Aziman le constant.    

lundi 17 septembre 2012

BADDOU YASMINA, UNE FEMME POLITIQUE, NE FAISANT QUE S’AUTO-ANNONCER SES HEURES DE GLOIRE.

TOUT CE QU’ELLE A FAIT APRÈS SON DÉBARQUEMENT SOLLICITÉ  DU GOUVERNEMENT, C’EST DE CRACHER SA HAINE A SES ANCIENS SBIRES QUI LUI ÉTAIENT PASSIONNÉMENT ÉPRIS MAIS DEVENUS INFIDÈLES, ET REGAGNER UNE TERRE DE SE SAVOIR EN FIN HEUREUSE ET/OU PERSONNE NE POURRAIT LA CHERCHER. POUVANT MÊME S'AGRIPPER COMME SON MARI, DE SES DEUX MAINS AU POSTE DE RESPONSABILITÉ D'UN OFFICE.
POUR ELLE A QUOI BON, DE SE LAMENTER MAINTENANT SUR SON SORT POLITIQUE? ELLE NE VEUT RIEN ENTENDRE, ET SURTOUT RIEN ADMETTRE DES SOI-DISANT SCRUPULES POUVANT LA METTRE DANS LA CONFESSION OU AUTRES REMORDS.
ELLE EST PLUTÔT DE MARBRE CHERCHANT LES FAILLES DE SES DÉTRACTEURS POUR LES GLACER DE POURSUITES, VOULANT EFFACER LE PORTRAIT DÉSENCHANTÉ  A LA LIMITE DE L’INVECTIVE ENCORE POLITIQUEMENT CORRECTE, QU’ILS LUI AVAIENT BROSSÉ.
MAIS ATTENTION A FORCE DE VOULOIR RÉAPPARAITRE SOUS LES FEUX DE LA MÉDIATISATION SANS GARANTIE, CA NE PEUT QUE POUSSER D’ANCIENS VASSAUX DE RETROUVER LA MÉMOIRE DE TOUT DÉBALLER, MÊME AVEC DE LOURDES LARMES COULANT LENTEMENT LE LONG DE LEURS JOUES EFFARÉES.

Mais qui est-ce BADDOU Yasmina dans la forteresse PI?
       Une avocate d’affaires, enracinée de par sa famille dans l’actualité politique depuis son bas âge. De ce fait, elle a volontairement décidé entre passion et mystère d’être dans la mêlée au point qu’elle fut plusieurs fois ministre jusqu’à en devenir exagérément nombriliste. Incontestablement avec cette façon de faire, elle ne s’était guère employée dans l’angélisme politique, tellement, elle se voyait géante indestructible au point d’être devenue notamment arrogante. 

     Il n'y a qu'à se rappeler son ricanement outrageant en hémicycle suite à une question d'un député d'Errachidia à propos des dégâts cicatriciels que laisse la LEISHMANIOSE au Tafilalet, malheureusement sans pouvoir bien articuler son interpellation. Un moment insupportable qui a failli faire pleurer ce député de tout son capital à la fois de ses divers quotas et d’orgueil de sa notabilité légendaire. Ne savait-elle pas qu'elle pourrait un jour être rattrapée par le balbutiement à son tour, jusqu'à menacer les siens au PI de liquidation corporelle?
       Avant, ses opposants disaient d’elle qu’elle n’avait que faire d’une santé par terre ou en l’air, mais la considéraient brillante et pertinente particulièrement dans la parole des coulisses. De fait, durant son passage au ministère de la santé de 2007 à 2012 elle ne faisait qu’éviter toute fictionnalisation de la réalité, par peur de l’écho de l’imprégnation médiatique. Comme ce qu’elle avait amèrement vécu auparavant sur les réseaux sociaux et les manchettes des quotidiens et hebdomadaires de par son incompétence flagrante, et surtout enduré au CHU Ibnou Rochd au moment de l’inauguration de l’aile de Feu Harrouchi. De facto, ne s’appuyait-elle pas seulement sur le principe de soutènement auprès de ses vrais soutiens mages de la santé privée à grande valeur ajoutée ?  Contrairement, quand c’est nécessaire seulement pour elle, ne s’appuyant que sur celui de sabordage des rétifs, pour redorer son image d'aristocrate symbiotique et symbolique chez une partie de la société marocaine. Mais malheureusement à beaucoup d’endroits cette ambivalence, l’avait conduit sur le plan politique à une défense non convaincue du système de santé des riches par rapport à celle plus juste vis à vis des pauvres.
        Quelles que puissent être les directives qu’on lui avait délivrées, elle savait qu’elle ne pouvait avoir de répit sans respect des engagements passés avec le privé, de l’humaniser, le rendre facilement accessible et le contrôler d’avantage. Par exemple, il n’y a qu’à voir les dépassements exorbitants des honoraires des praticiens dans ce secteur, la circulation des médicaments d’origines   inconnues dans les boutiques de para-pharmacie et à l'étalage dans les souks et autres lieux connus de tous. En plus des interpénétrations des compétences para-socio-médicales illégalement instaurées par un usage rodé loin de tout respect déontologique. 

       N'empêche qu’elle ait eu à s’enflammer de temps en temps, animée d’une animosité à pourfendre les rares journalistes et autres défenseurs selon elle, de ce funeste laisser-aller. Mais omettant d’en faire sa priorité surtout dans certaines cliniques privées, centres paramédicaux d’accompagnement vaguement définis et autres structures pour personnes désœuvrées. Et que le nouveau locataire le Professeur Lahcen El Ouardi y fait face sans hésitation ni tremblement à même de créer la polémique entre le PPS et le PI. Sauf que, si ça semble pour certains de bon augure par la généralisation discutable du R.A.M.E.D, lancé et expérimenté dans la province d’Azilal par madame Baddou dans le gouvernement sortant, il n’en demeure pas que les risques de dérapage persistent pour d’autres volets de sa gestion. En plus de la kyrielle de reproches et sous-entendus la concernant, surtout l’affaire des vaccins anti grippe A et autres équipements hospitaliers exorbitants ne répondant pas au bénéfice du quotient qualité-prix en même temps.   
       En revanche pour ce qui est des grèves dans la santé publique, la liste des revendications des grévistes loin d’être exhaustive avait pu être traitée en contre partie dans la douleur. Et ce malgré le soutien de son parti et du syndicat gueulard de CHABAT le vindicatif qui voyait la conspiration du PAM partout. Même si aujourd’hui avec Ouardi il y a encore de la surenchère par des grèves parfois inopinées. 



       Mais  personne  n’est  dupe,  vu que   l’espace  des  revendications  du  personnel,  des médecins, des internes et autres spécialistes,  qui ne cesse de s’élargir n’apportant que plus d’interrogations sur la marche à suivre dans ce département. Comme de son temps à elle, où tous battaient du pavé face au désintéressement et au manque d’argument de dissuasion de sa part, en l'occurrence couronnés par une bastonnade par les forces de l'ordre. D’ailleurs à l'époque les images parlaient d’elles même, seules les urgences étaient en apparence fonctionnelles. Et c’est peut être par un semblant d’ardeur à ne jamais s’avouer vaincue qu’elle a pu traverser ces moments des tractations difficiles pour elle et pour le parti. Par conséquent, sachant reconnaître une impasse elle avait fait volte face et accepté dans la perplexité les solutions de rafistolage trouvées pour arrêter l’hémorragie. Fatalement dans ce climat médical délétère elle y a laissé des plumes. De plus le gouvernement pouvait difficilement désavouer les manifestants et grévistes du fait de la conjoncture imposée par les bouillonnements multisectoriels concomitants du printemps marocain.
       De cette juxtaposition de beaucoup d’éléments, et qui avait fait du tort à la population, elle ne s’illusionnait guère sur les sentiments que lui portait le mouvement du 20 Février. Preuve en est le réquisitoire accablant, d’une violence rare prononcé contre elle et le PI en pleine phase paroxystique du printemps marocain. Aussi elle savait qu’elle n’était pour ce mouvement qu’une exécutrice zélée par sa proximité relationnelle à son tonton. Qu'au demeurant l’élevait paradoxalement au dessus de ses semblables ministres, ce qui déconcerta même les militants du parti. Mais après le temps de la guerre des tranchées pour le secrétariat général du PI, pourra-elle dire qu'elle avait tranché sans hésitation entre son ancien soutien Chabat, et son lien consanguin Al Fassi, n'en parlant pas de l'essai du trublion emmuré dans sa paranoïa aigüe Alkhalifa comme l’avait décrit Abbas Al Fassi?  

       Autrement dit, consentira-t-elle de continuer à éprouver son sentiment de joie pour la réussite de Chabat sans laisser apparaitre le coté de ses anciennes complicités syndicales au détriment de celles des liaisons étroitement nouées par les liens du sang et vis versa? Désormais on ne peut pas dire qu'elle n'ait été balancée dans son choix 50% par désœuvrement vis à vis de son allié pour le meilleur et pour le pire, et 50% par peur de se retrouver corps et ame désavouée par ses proches.



       N’est-ce pas qu’elle était seulement la coqueluche de ses amis mages et les siens? Même si, elle était considérée juste figurine pour le reste et les praticiens. Le PPS par l'intermédiaire du ministre de tutelle issu de ses rangs, ne manque pas de pain sur la planche. Il est averti que les surveillants praticiens ou non, nationaux et centraux des lieux, investis par madame Baddou, ne font pas mine de bouger qu'en cas de force majeur. Et que les sbires de filiation partisane qu'elle avait fait parachuter ici et là en périphérie, paraissent eux aussi figés dans leurs états de service, ne s'employant qu'à tuer le temps. 

       Que Dieu préserve le Maroc de cette léthargie gestionnaire d'accoutumance, conséquence du wait and see de cette période d'après, la naissance par forceps de la coalition qui se fissure jour après jour, pourtant venue de l’alternance démocratique par les urnes. Benkirane et les siens n'en disent toujours rien, par peur de la colère des istiqlaliens et surtout pour poursuivre leur maintien en forçant le destin. 

vendredi 14 septembre 2012

OTHMANI SAAD-EDDINE, LE PJDISTE QUI S’EST FAIT RAMENER SES DETRACTEURS A LUI, EN SE SCELLANT OPPORTUNEMENT DE LA CIRE DE LA CHANCELLERIE.

LORSQUE L’ON CONNAIT SON PARCOURS INSENSÉ  ON COMPREND MAINTENANT SON ESSAI DU DÉSIR D’OUBLIER SES BLESSURES PAR DES SORTIES MÉDIATIQUES DE SOUS-ENTENDEMENTS.
JUSTEMENT, C'EST CE QUI LE CARACTÉRISE APRES AVOIR JURÉ  DE SE FAIRE SA PLACE TANT QU’IL LUI RESTERAIT UN SOUFFLE DE VIE. D'AILLEURS ON NE PEUT PAS DIRE QU’IL NE L’AIT PAS EN PARTIE RÉUSSIE.
TELLEMENT IL S’EST MÉTAMORPHOSÉ  N’ETANT PLUS PROSTRÉ SURTOUT APRES SON DÉBARQUEMENT DU GOUVERNEMENT CAUTIONNÉ HAUT LA MAIN PAR BENKIRANE. DE FAIT, QU'ENSUITE, IL N’ATTEND QUE DE S’ENGOUFFRER DANS LA BRÈCHE DU TÂTONNEMENT OPPORTUNISTE DE SON CHEF AU PARTI POUR UN AUTRE ACCOMPLISSEMENT ET POURQUOI PAS NE PAS LE DOUBLER.
A CET ÉGARD, EST-CE ON NE PEUT PAS DIRE SON APPRENTISSAGE ACCÉLÉRÉ DES AFFAIRES DE L’ETAT, A FAIT DE LUI, UNE VALEUR DE SECOURS, VOIRE PEUT ETRE SURE, A UN ÉVENTUEL CHANGEMENT DE CAP ET/OU DE VITESSE DE L’ACTION GOUVERNEMENTALE LE CAS ÉCHÉANT?
C'EST VRAI, QU'AUPARAVANT IL A CRU CANDIDEMENT A SON AVANCEMENT ACCÉLÉRÉ, AU POINT D’ÊTRE AVEUGLE DEVANT LES EFFETS REBONDS DE SES PROPRES PRESTATIONS DIPLOMATIQUES TIRÉES PAR LES CHEVEUX. MAIS ATTENTION CELA VAUT POUR TOUT UN CHACUN, IL NE SUFFIT PAS D’AVANCER LES YEUX EXORBITÉS EN PENSANT QUE LA DE-CHANCE D’AUTREFOIS NE POURRAIT PLUS RIEN CONTRE SOI. PARCE QU’EN POLITIQUE, QUAND ON S’ASSOIT SUR UN SIÈGE PRES DU MIRADOR DE SURVEILLANCE ET DÉCISIONS, ON S’EXPOSE AUX CONVULSIONS PARFOIS A L’EFFONDREMENT SI ON NE FAIT PAS ATTENTION.
Mais qui est-il OTHMANI Saad-Eddine, à vouloir être intéressant faisant fi des confidences haineuses des siens et des détails d’observance et vigilance autour?
       Un homme qui se dit charitable passionné de justice et d’équité. Au début de sa déchéance à la tète de son parti il n’avait cessé malgré qu’il s’en défende, de faire allusion d’incompréhension à l’accordéonisme médiatique de son successeur en l'occurrence Benkirane. N’était-il pas l’héritier d’Alkhatib et véritable promoteur de la dé-diabolisation du PJD depuis l'avènement du nouveau règne, pour en faire un parti de gouvernement ? Ne brusquant rien mais offrant plutôt un aspect sage au visage encadré d’une mince barbe grisâtre par opposition à celle sauvage de ses homologues sous d’autres cieux.


       Sans doute, c’est ce positionnement qui le faisait passer à tort aux yeux de ses détracteurs pour le candide de la politique, parce qu'il croyait que la gentillesse est le seul remède contre l’usure au sein du parti. En tout cas, il avait laissé le souvenir de celui qui n’avait pas compris l’esprit interventionniste de l’autorité bis invisible par rapport à celle visible, et qu'il est arrivé à effacer facilement depuis. On se demande si tout ceci n’était pas pré pensé et savamment orchestré par lui, car dans ses décisions il lui fallait constamment tenir compte du plausible. 

      Bien qu'ensuite, à un moment ne maîtrisant plus rien malgré sa présidence du conseil national, il sentait sa stratégie se briser depuis l’éclatement du printemps arabe qui n’en fini d’ailleurs pas chez certains parmi les siens. A voir l’hécatombe syrienne, les manœuvres politiciennes tunisiennes d'accompagnement des événements, les cataclysmes politiques à dénouement tragique libyens, les abréactions politiciennes morsiennes égyptiennes résolument induites sans esquive comme par magie ayant aboutit à l'impasse. Cependant, lui, depuis le début il essayait de se faire tout simplement passer pour le symbole, voire mythe vivant de l’alternance saine et démocratique entre colombes et faucons au sein du parti. Une posture incomprise par ceux se croyant les nouveaux accréditeurs de sauf conduit au sein du PJD, continuant toujours dans leur aveuglement parce que n'ayant rien compris de l' état psychologique des marocains lambda qui commencent à comprendre qu'on les a roulé dans la farine. Alors qu’en vérité le concernant, c’était une humiliation qu'on lui a fait subi, que conséquemment lui avait laissé des stigmates qu’il voulait à tout prix effacer. Dont évidemment apparemment il a réussi le pari en partie de l'expliquer vu le déroulé de son destin partisan.
       Vraiment n'est-ce pas, dès l'enclenchement du printemps arabe il était interloqué par le constat de ferveur des manifestations et insurrections noyées dans divers courants? Dont l’islamisme bravant les éternels présidents autocrates, qui furent des années durant alliés en double aveugle à l’occident et à d’autres girons sans tenir compte du sacrifice de leurs peuples respectifs. Même si, les islamistes l'étaient aussi, encore plus proches parfois en catimini à cet occident comme à d'autres confréries. Il n’en demeure pas moins que lui aussi comme d'autres, bénéficiait d'entrées et sorties à l’ambassade des USA et ailleurs, ce qui ne l’empêchait pas d’être sévèrement critique sur certaines de leurs positions irrationnelles. 

       De cet état de fait, beaucoup de questionnements l'ont taraudé tellement, qu'il ne lui restait alors qu’adopter un profil plus ambitieux et ne plus craindre à se mesurer aux caciques du parti et se faire sa place. Apparemment sa formation d’origine l’aurait aidé à scinder le dédoublement de son hésitation, loin de tout ressentiment de haine de trahison ou d’abandon parce que comprenant c'est toujours la voie du désir d'avenir pour lui. Preuve en est sa consécration à la tête du département ministériel des affaires étrangères, même si se trouvant flanqué de deux autres ministres délégués auprès de lui, surtout d’un vétéran de la chancellerie ayant fourgué ses armes depuis Nairobi en l’occurrence Amrani, alors que l'autre il en faisait figure de bouée de sauvetage pour les marocains d'ailleurs.
       Ce faisant, on ne le saura sans doute jamais, lorsque le PJD a eu vent du soupçon de tendance à une civili-laïcité de l’esprit de l’Etat dans l’une des moutures de la constitution de 2011, apparemment, il aurait été le premier au parti à dénoncer cette tentative. A ce titre, était-il convaincu qu’elle serait avortée, si une menace par le non au référendum est clairement brandie? En tout cas il ne s’était pas trompé, les choses s’étaient vite arrangées et le oui référendaire l’avait ensuite amplement emporté. Ainsi le PJD avait appelé comme beaucoup d'autres partis à se lancer dans des consultations préliminaires sur la loi de programmation des élections législatives anticipées, ne laissant pas au ministre de l’intérieur de l’époque le soin de trancher seul ce destin alors qu’il n’avait pas cette prétention. A ce propos il se sentait pousser des ailes suite à ce positionnement du parti presque une menace feutrée de ne plus céder. Justement à l’époque son parti n’était plus prêt à laisser en suspens sans réponse les problèmes les plus épineux le concernant, surtout après sa soi-disant rafle de la mise électorale au soir du suffrage du 25 Novembre 2011 cher à tous les pjdistes.
       Ceci dit, c’est comme ça qu’il s’était racheté auprès de sa jeunesse montrant un talent rare, celui d’avoir tout de suite compris que parler de politique sans être rébarbatif, est le seul moyen de ne pas se faire passer comme du temps de son mandat à la tête du parti  pour la serviette de service de surcroît jetable. Mais le hic c'est qu'il n'en a pas fait sa ligne de conduite après un an de ministérialité pensant être franchi, allant même jusqu'à s'engouffrer sans en avoir les moyens référentiels linguistiques et autres plus stratégiques, à contre volonté dans les lignes rouges de la diplomatie marocaine. Même si, ses sorties médiatiques à l’ores de son installation à la chefferie des affaires étrangères étaient bien soignées, cependant après, malheureusement pour lui, elles étaient devenues porteuses de confusion touchant le socle longtemps battis pierre par pierre. 

       N'est-ce pas, il semblait au début s’être épanoui se positionnant triomphalement dans le terrain de son mentor Feu Docteur Alkhatib dans l'attente d'un autre accomplissement encore plus exaltant, qu'au demeurant croyant déjà le concrétiser par son initiative à se rendre en Algérie? Ainsi, à ce moment tous les observateurs admettaient que c'était élégant de sa part, de se poser face à face mutuellement avec le pouvoir algérien les véritables questions. Sauf que ça devait se faire, seulement à condition de ne pas confondre information s'appuyant sur des faits, et tractation risquant de tout placer sur le terrain de la revendication. Ainsi il pensait que ça pouvait prévenir des incompréhensions, parce que justement il voulait instaurer un nouveau ton communicatif rien qu'en parlant. De ce fait, il s'est fourré le doigt dans l’œil, car les résultats obtenus par ce rythme plus accéléré qu'auparavant étaient seulement fantaisistes.
       Son baptême du feu est longtemps resté amplement foisonnant sur le plan de la présentation et des salamalecs. L'ayant malgré tout montré atteignant un degré de maturité diplomatique, surtout en commençant par l'Arabie Saoudite passant ensuite en Egypte Tunisie Algérie et sommet de l'OUA à Addis Abeba. Puis en Espagne Portugal Mauritanie et aussi la réunion des ministres des affaires étrangères du Maghreb à Rabat. Mais sa participation au G5+5 devenu G10 à Rome en Italie n'apportait rien de concret si ce n'est un dialogue de conjugaison des mots au conditionnel, parce qu'en Tunisie comme en Libye les gouvernements attendent toujours les aides et aussi les déblocages de leurs avoirs gelés.  C’est vrai sa participation à Londres pour la Somalie, et sa prestation remarquée à Tunis lors de la conférence des amis de Syrie n’allant pas à l’époque dans le sens du positionnement dur des saoudiens et qataris, montrent qu'il était dans l’incompréhension politique du monde de l’invraisemblable, dont il allait par la force des choses se rattraper à la réunion au Maroc. Sa visite au Japon, comme sa réception en grande pompe d’Alain Jupé à son ministère l’avait mis en station orbitale des chancelleries internationales, malgré qu’après l’arrivée d’Hollande à l’Elysée il n’eut pu être reçu que par Moscovici en tant qu’ex-directeur de campagne devenu ensuite ministre de l’économie et des finances.
       C'est vrai, en plein dialogue stratégique maroco-américain à Washington, il était apparu plus à l’aise dans ses embrassades et saluts protocolaires, car se sachant encadré par une délégation plus étoffée au fait des dossiers depuis la signature du fameux partenariat particulier datant de 2006 de l'époque Fihri son formateur de circonstances. Voire chouchouté à bien des égards, vu la respectabilité dont s’honore Sa Majesté le Roi Mohamed VI à l’international pour la stabilité du pays. Et ce, en concomitance du train d’initiatives pour le changement sociétal paisible et démocratique dans le respect des droits individuels et collectifs, malgré la présence de quelques mains glacées cherchant le parasitage et l'embrouillage des messages envoyés. C'est tout de même la vérité constatée en subliminaire par les observateurs avertis à propos d'une frange d'individus dans l'administration Obama bien avant l'avènement du printemps marocain. Qu'en fait elle a changé de fusil d'épaule, mais ne voulant l'avouer dans l'attente de moment propice pour le faire voire le démontrer meme en ayant amorcé l'essai d'inconfiance avec l'ONU du mois d'Avril 2012. Et ce, malgré ce qu'on peut penser de l’atmosphère tendue, suite, à l’assassinat de l’ambassadeur américain en Libye et les manifestations dans le monde arabo-musulman, contre l’intolérable film-navet anti-islam produit catimini aux USA.
       Encore que pendant ce round là de dialogue stratégique, Othmani s’est laissé docilement mener, sentant son amour propre moins transi en constatant de visu les pourparlers engagés pratiquement d’égal à égal avec l’occupante de l'époque du foreign office Madame Clinton à propos de tous les sujets abordés. Passant par les droits de l’homme dans les camps de Tindouf, le développement socio-économique, la lutte antiterroriste pour la sécurité de la zone sahélienne et  notamment l’affaire du Sahara dans son traitement par l’autonomie dans la régionalisation avancée. Même si Christopher Ross et Madame Kerry Kennedy avaient montré presque en commun une partialité flagrante en défaveur du Maroc. 

       Désormais, à part le fil d'actualités très soutenues que vit le Maroc, il n’est plus l’inconnu dans la bâtisse luxueuse en face des remparts historiques shellaeens même étant hors circuit diplomatique officiel, contrairement à certains de ses semblables encore dans des départements ministériels ne s’employant qu’au verbiage. Parce qu’il ne sont pas sortis de leur dédoublement, restant toujours interrogateurs sur les mirages aprioristes qui se sont évanouis devant eux par le réalisme politique. N'est-ce pas c'est ce qui a fait perdre beaucoup de temps au Maroc avant l'annonce d'un remaniement, vu que les istiqlaliens dans l’attente de leur congrès le 23 Septembre 2012, en étaient favorables à même de quitter la coalition. Ainsi, pour lui, pendant son passage à la tete du ministère des affaires étrangères et de la coopération, il a cru encore par naïveté que c'en est fini le temps où il était abandonné, bafoué, voire rendu malgré lui pestiféré au parti. N'était-il même devenu de bonne humeur, prenant toujours garde de rendre les respects qu’il doit, à qui de droit en chancellerie et sur les bans de l'hémicycle? Même, pensant avoir compris où se trouve son intérêt, sans faire d’effort pour maîtriser ses réticences d’avant. Finalement, vraiment, il s’était métamorphosé, devenant de marbre devant les situations inconfortables, essayant de parler lui aussi ex cathedra d’un ton solennel mais moins pragmatique comme l’étaient souvent certains de ses prédécesseurs. Seulement c'était trop tard pour lui, car Benkirane avait décelé quelque chose qui grince dans la marche diplomatique officielle.
       Tout ceci, c’est pour dire que tous ces voyages itératifs aux USA Russie Chine Europe et ailleurs, c’est tout simplement le signe d’un profilage à une autre destinée beaucoup plus exaltante le cas échéant. Comme par exemple la présidence du gouvernement en restant dans l’esprit de la nouvelle constitution le cas échéant, même s'étant fait débarqué ne figurant dans la seconde mouture Benkirane II, pour raison d'incompatibilité d'humeur et de projection diplomatique de haute distinction. 

      Mais qu'en pense son chef, le titulaire actuel monsieur Abdelilah Benkirane, si un jour il est amené lui aussi à une autre tache beaucoup plus proximale de l’interférence islamiste, où, carrément à aller faire ses psalmodies en paix avec lui même chapelet en main en relisant des versets coraniques pour de bon ? Mais voilà, maintenant, on nous ne sort plus la théorie du complot contre Benkirane, parce que des observateurs avertis ont perçu une lassitude dans son mutisme voire sa désinvolture-désappointement manifeste face aux médias. Et ce, montrant que sa posture d'avant le 25 Novembre 2011 est érodée par incompétence dans le traitement des affaires de l’Etat, comme aussi chez certains membres de son gouvernement II. C'est justement de bonne guerre de faire cette prévision, même si, il aura peine à le supporter alors que le pays est en dérive socio-économique ne s'attelant qu'à contracter crédit sur crédit hypothéquant l'avenir des générations futures ! N'est-ce pas, que ça serait la fête dans la tête chez Othmani, de cette projection de l’écartement de Benkirane et ses proches protégés, une sorte de revanche de sa déconfiture au dernier congrès du parti et de son écartement forcé par Benkirane l'opportuniste ?