lundi 6 août 2012

AZOULAY ANDRE :Entre réconciliation de l'âme et la pensée

AZOULAY ANDRÉ: UN POLITIQUE DONT ÂME ET PENSÉE SONT EN PERPÉTUELLE RÉCONCILIATION SI CE N'EST PURIFICATION DE SA CONSCIENCE. A CET EFFET, EST-CE VRAI QU’A PARTIR DE SES NOMBREUX EXPOSÉS A L’INTERNATIONAL SUR LE MULTI-CULTURALISME, IL A VULGARISÉ  LA NOTION DE CAPACITÉ DE REBONDIR APRES CHACUNE DE SES TRAVERSÉES DU DÉSERT ? PEUT-ETRE MÊME QU'IL L'AIT POPULARISÉE A L'ECHELLE NATIONALE POUR FAIRE FACE A TOUT TRAUMATISME SOCIÉTAL.
VRAIMENT CE N'EST PAS DE TOUT REPOS POUR LUI, MÊME EN S'INCLINANT DOCILEMENT IL NE SEMBLE AUCUNEMENT INSENSIBLE AUX DÉROULÉS DES ÉVÉNEMENTS. MAIS ATTENTION, IL LUI FAUDRAIT NE JAMAIS OUBLIER LES BONTÉS DU PAYS EN RENDANT L'ECHO PLUS SAIN ET SURTOUT POSITIF DANS LA POPULATION ET NON SEULEMENT DANS L'ENTOURAGE DES AFFAIRISTES SANS SCRUPULES.
POUR EN SAVOIR PLUS SUR AZOULAY ANDRÉ, NE FAUT-IL PAS SE FIER À
L’ABONDANCE D’INFORMATIONS DE SES ÉCHANGES DANS LES FORUMS?
   Comme se plaisait à dire beaucoup de ses proches, c'est un marocain coté à l'international. Qu'en effet a vu sa vocation de banquier à Paris transformée en conseiller économique au palais depuis le règne Hassan II. D'ailleurs, par cette capacité intégrative des opportunités conjoncturelles de l'époque, n'est-il devenu par la suite populairement l’homme volontaire du grand écart? Tantôt musical-social-culturel comme dans les festivals à l’exemple de la sauvegarde du patrimoine d’Essaouira. Tantôt doctrant libéral comme dans les grandes salles nationales et internationales,surtout à Davos Toronto Barcelone et au club de Paris. Il s’agit sûrement d’une source d’inspiration, substrat de l’authentique tradition familiale et aussi de sa marocanité traversée de riches héritages multiculturels. A cet égard, n’avait-il pas dit à l’académie royale d’Espagne dont il est membre éminent ”On peut parler la même langue, avoir la même religion et s’identifier avec légitimité à un déterminisme historique qui est celui de chacun de nos pays”. Si ce n’est pas profond tout ça, il va falloir tout repenser n'est-ce pas ?
    Aujourd'hui la mutation transcendantale que connaît le Maroc lui a fait discuter cette vertu phénoménale d’être populaire dans l’opinion, comme semble-t-il aussi dans le sérail. Parce que la cadence, et quelques fois les non-dits de ses positionnements, trouvaient leur origine dans ce qu'il avait lui-même appelé manque d’ossature politique mais cette fois-ci le concernant lui personnellement. Certes, il avait provoqué en ce temps de cette malheureuse diction-formule qu'il ait dite, une confusion. Une sorte d'introduction d'un rituel-vocable jusqu'à en être intentionnellement critique même vis-à-vis de l'État de surcroît employeur. Sauf qu'avant cette bourde on l’imaginait en possession de facultés extraordinaires, alors qu'il avait montré comme beaucoup d’autres douillets de la politique, des faiblesses de jugement acquis dans leurs différents destins en tant que mercantis des temps modernes. De fait l'historicité du fil d'actualités politiques lui a donné tort, surtout après la grande controverse printanière marocaine faisant rage, les ayant tous rattrapé. Et ce, dans l’espoir de les voir s'autonomiser de leur fantasme et non à continuer à pallier ce manque presque d'humilité qui les a rendu conformes rien qu'à leurs propres désirs, ne s'en souciant qu'un jour ils pourrait subir d'effroyables lessives de leur conscience.

    N’est-ce pas qu'avant le bouillonnement arabo-amazigh marocain porté avec fougue par toutes les composantes du M20F, beaucoup de personnalités leur doivent leur ascension se voyant eux aussi ''kouddam Addawla'', tellement qu'ils en avaient fait une génération spontanée dans le maillage de l’État? Conséquemment, invraisemblablement illustrée par l’impossibilité d’appréhender normalement l’avenir du pays, parce que l’absence de l’égalité des chances et aussi de méritocratie ne sont prises en considération. A dire vrai, ils les avaient transformés surtout dans l’ancien temps en dehors du vrai jeu de la démocratie, en correspondants-comis économiques financiers et politiques attachés auprès de leurs plateformes de réflexions et d’interventions. Ce qui fait perdurer cette atmosphère actuelle de doute envers eux, et même sur les nominations futures. Vu qu'ils sont en majorité encore en poste, et ce, malgré les appels aux grandes avancées de restructuration des fondements démocratiques, nécessairement d’émancipation et d’épanouissement de tout un chacun qu'offre la nouvelle constitution.
    On comprend qu'à l’aune des élections législatives anticipées du 25 Novembre 2011,il ne pouvait se proposer en tant qu'acteur précepteur économique de participer aux débats d’idées du moment, au lieu de surfer sur les événements concomitants en signalant leur danger après leur arrivée. Pourtant dans l'absolu, en projection-prospection ça aurait servi de contribution à bannir l’indifférence résultat de distanciation par rapport aux événements étape après étape. Et, à montrer la force rédemptrice de la confiance faisant renaître l’espoir, que seul le discours royal du 09 Mars 2011 a réussi à faire rejaillir. Même si, après, chemin faisant d'installation dont la coalition gouvernementale ne doit en aucune façon s'en écarter, parce qu'un espoir miroité ou faussement idéalisé, est presque une insubordination à l'esprit de la constitution et aussi outrage à la conscience collective. Surtout de ceux qui se trouvent dans le marais en attente d’une visibilité censée transformer leur vie au travers d’une politique salutaire. 
Mais attention, le concernant vu son positionnement dans le sérail de fragiliser l'équilibre de la fidélité bidimensionnelle, en ne faisant qu'observer leur mal-être espérant d'eux à positiver leurs échecs. En ce sens, ça ne rendra pas service au symbolisme de tolérance et dialogue de civilisations en terre marocaine.
  N’empêche qu'un questionnement lancinant taraude les marocains nantis du savoir, concernant l'expression de retrait et d’isolement qu'est le droit de réserve. Encore que, certains décideurs s’y étaient accommodés aisément par conformisme, en l'utilisant comme échappatoire compensatoire peut être pour masquer seulement des frustrations. Alors qu'en vérité ça forme un réceptacle d'idées pour décryptage d'arrière plan, notamment dans son rôle de conseiller. Et non un feu vert leur permettant d’outrepasser parfois les garanties constitutionnelles en usant des pratiques expérimentées dans l’ancien temps. De fait, "Al Iftaa Assyassi" n’a plus sa place dans le Maroc d'aujourd’hui, cette solution de facilité incomprise par le citoyen moyen. Aussi, elle ne devrait plus se refléter dans les nouveaux préceptes directeurs de conscience, même si c'est fait, pour limiter ces productions conformistes. Sinon, elle ne ferait que troquer les engagements acceptés et partagés par 98% des marocains lors du Oui référendaire, contre d’abord le mutisme implicite de prise de parole, puis contre l’emphase à tire larigot. Et ce, seulement dans un but d’épaissir le smog relationnel entre décideurs et le peuple. N’a-t-il pas dit, quand l’histoire frappe à nos portes, le sens de la durée doit s’imposer et être privilégié? Bien évidemment dans le respect des fondamentaux du pays, à même par l’usage du droit de réserve ne provoquant pas la confusion et le doute. Et c'est avec plus d'acuité encore, que le bien constructif apporté par ce même droit de réserve dans les situations de raison d'État, par opposition au mal destructif supporté par tous dans les cas contraires et/où il n'y aurait que conservation de privilèges.
    Mais qu'en pense-il de tout cela? Qu'attend-il de nos éminents penseurs constitutionnalistes pour la mise en place des lois et dispositions accompagnatrices de la nouvelle constitution par la coalition gouvernementale ? Surtout après l’expérimentation à outrance par Benkirane de cette exploitation à mauvais escient de ces données toujours en attente de mise à disposition au parlement, pour des raisons purement politiciennes parfois à connotation de meeting, que Rabbah n'a pas manqué de distiller dans l'émission 90 minutes pour convaicre sur Midi1TV? 
    A cet effet, ne voit-il pas qu'apparemment ces pjdistes commencent à se laisser envahir, par leurs désirs de veiller sans faillir pour réussir leurs nouvelles postures de contre-balancement hégémoniste malgré les publications des listes des bénéficiaires de l'économie de rente, et non à respecter leurs engagements d'alors se prétendant de bonne gouvernance d’avant les législatives par les vraies mesures d'assainissement et de lutte contre la corruption? Dont des observateurs n'y adhérant pas à leur projet, le qualifiaient bien avant populiste en son temps, ce à quoi ils  n'imaginaient sa durabilité qu'en courant le risque de s'atteler volontiers à y aménager une assise de démocratie de conjoncture miroitée par les mesurettes de saupoudrage des yeux et la violence des échanges verbaux. Malheureusement pas pour l'efficacité et la performance dans l'action politique, selon les normes des priorités sociales et économiques du temps présent usant du RAMED souffrant, de langage de l’ivraie de non contraction de crédits alourdissant l'ardoise, de manipulation électoraliste sur la réforme de la caisse de compensation, et d'autres sorties non moins intéressantes à relater. 
    Après ce brossage, ne peut-on pas l'imaginer éclatant d'un rire joyeux? Parce que, de desserrement de cravate pour encore paraître plus à l'aise contrairement à un autre propulsé dans l'Exécutif sur le dos du M20F et qui commence à en goûter apparemment les avantages de mieux vendre son image dans l'hémicycle ? RELISEZ CET ÉCRIT JE NE VISE PERSONNE!

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