LE MARASME PRINTANIER ARABO AFRICAIN
EST-CE QUE CA VAUT LE COUP DE CREER DES COALITIONS QUI RISQUENT L'EUTHANASIE POLITIQUE? VU LE MARASME PRINTANIER ARABO AFRICAIN ?
EST-CE QUE CA VAUT LE COUP DE CREER DES COALITIONS QUI RISQUENT L'EUTHANASIE POLITIQUE? VU LE MARASME PRINTANIER ARABO AFRICAIN ?
Certes,
tous nos politiques reconnaissent aujourd’hui que le temps marocain d'amorçage
du chantier de la démocratie paisible avait commencé sous Hassan II, depuis la
libération des prisonniers politiques et le retour des exilés aboutissant à
l'alternance. Il n'en demeure pas moins que sa construction dans la durée s'est
faite sous le nouveau règne de manière soutenue et réaliste. Et ce, malgré un
certain nombre d’idées reçues où préconçues, notamment celles nourries de haine
pour le Maroc, alors que grandissaient sensiblement les libertés individuelles
et collectives.
Le mouvement 20 Février émanation du collectif de la jeunesse Facebook, a
accéléré ce qu'il est convenu d'appeler ce temps marocain exceptionnel, passant
du blog de diffusion généraliste à l’ère du micro-blog spécifique, et/ou de
véritables idées et conception sur l’avenir immergeaient de ces réseaux
sociaux. Ainsi la curation politique s’y était invitée à travers ces outils,
aboutissant au moment des élections législatives au soupesage des duels
programmatiques entre les intervenants de tout bord et à la mise en perspective
de quelques avancées escomptées. Ce qui a mis fin au concept hégémonique
d'octroi du temps au temps, comme sous d'autres cieux au dépens de la
conscience générale et du bien-être des peuples.
Mais sans vouloir polémiquer, à ce moment qui était là pour répondre
sereinement à l’impatience qui s’animait ? Alors qu’éclataient de partout,
des actes de séduction quelque part sectaires ou populistes, des témoignages
d’encouragement voire de récupération de cette soufflerie printanière
menaçante, des conférences plus ou moins téléguidées inquiétantes et même des
interviews déplacés voire décevants sur des chaines satellitaires connues. La
réponse est cet essai sans ambages, dans lequel il a été démontré preuve à
l’appui qu’en politique la vraie victoire c’est d’abord de pouvoir rendre le
moral aux concitoyens. Ce que par ailleurs le souverain a réussi par son
discours mémorable du 9 Mars 2011 dont on a célébré humblement le premier
anniversaire. Sauf qu’hélas, chez certains décrypteurs de ces moments de
tension se comportant comme des aliens aux raisonnements étranges, ne vivant
pas la réalité du codage instillé comme ouverture d’un nouvel ordre sociétal,
ils avaient envoyé notamment une demande excessive à la jeunesse, surtout à la
frange des jeunes diplômés au chômage de se mettre en colère. Evidement dans
ces conditions de par ce raisonnement, le clash et l’incompréhension auraient
pu être au bout. Sauf que finalement ils s’étaient fait démocratiquement
blackbouler au référendum du premier Juillet 2011.
Ce fut même une phase initiatique pour de nombreux jeunes à s’embarquer dans le
processus des réformes installées, sans se transformer en brouhaha de mystification
par la propagande instillée par ces plagistes de l’expression rigide et de
l’étrangeté violente surréaliste. De fait, ils se sont trouvés face au
clash de leur propre incompréhension, ne leur permettant
pas de comprendre la levée du projet sociétal préconisé. Sous prétexte qu’ils
ont besoin d’un cadre normatif plus solidement expressif de leurs seules
aspirations, par comparaison des contenus des programmes revendicatifs de la
société civile et de tous les partis politiques d’avant le scrutin du 25 Novembre
2011.
En revanche, cette interrogation source de transformation des choix n’a pas
trouvé preneur ailleurs, surtout en Syrie. Et/où l'agressivité racontée par un
fil d'actualité d'images insupportables par suite à un double veto, est
toujours incompréhensible. Qu'au demeurant avait en l’occurrence
favorisée cette incroyable coopération de résilience de la charte onusienne
contrairement au cas libyen. Et dont on pense qu’elle est structurelle pour la
Russie de Poutine le vainqueur préprogrammé de l’élection présidentielle, et
conjoncturelle pour la Chine victorieuse économiquement à l’international et
imposant peu à peu son raisonnement. Ce qui nonobstant interpelle sur ces deux
pays à vitrage fumé, risquant ainsi de fragiliser le vieil apprentissage de la
démocratie le transformant en quête initiatique du doute sur son utilité. Et
que normalement l'ONU a cherché à bannir de la conscience collective des
peuples comme des Etats par sa résolution non contraignante, avec l’espoir de
mieux faire par l’envoi de Kofi Annane. Mais les attitudes du pouvoir vont dans
le sens contraire des vents de ce printemps syrien usant de sa ruse de toujours
gagner du temps.
Tellement
que Bachar Al Assad après son référendum constitutionnel tout en continuant ses
tueries, s’est permis d’organiser des élections législatives au nez et à la
barbe de toute la communauté internationale. Et Toz à elle, peut être dirait-il
cyniquement ! Parce qu’il sait qu’il y a une absence de recours vu le
précédent libyen, dont tout le monde en parle constatant de visu et en
direct les premières retombées au Sahel Mali Niger Mauritanie Tchad Nigeria et
Kenya dans l’attente d’autres points de chutes comme le cas désolant de Guinée
Bissau.
Les
exemples d’Ethiopie Soudan Somalie Rwanda et autres bien avant le prouvent par
ce genre d’objectif nul de refus des réalités d’où ils ont presque atteint le
zéro. Pas facile de s’y retrouver dans cette infinie variété de théâtres
d’expositions, se transformant du rituel de conception coloniale jadis
ordinaire, en moment d’exception de bouillonnement voire d’implosion. Bien sûr
qu’actuellement, chaque pays possède sa fragilité spécifique face à ce tsunami
arabe pour contenir les procédés d’incubation du terrorisme où des aspirations
séparatistes. Mais encore, ce qui les rend vulnérables c’est le déni commun des
dirigeants inconscients de la réalité géopolitique qui devient
inéluctablement étape par étape un temps africain mondialisé. Qui n’est d’autre
qu’une conséquence directe de leurs biens mal acquis, ainsi que de leurs
familles et proches collaborateurs au détriment des peuples. L’Afrique mérite
mieux que le traitement qu’on lui prodigue sur fond de guéguerre larvée, entre
nostalgie des anciens colonialistes en dérive économique ne sachant plus
comment faire après avoir profité des richesse des pays, et tromperie des
nouveaux arrivants ne respectant aucune des clauses de la démocratie sociale
environnementale écologique et encore moins politique, surtout dans
l’exploitation minière, forestière, et ressources humaines.
N’est-ce
pas qu’Alain Peyrefitte l’avait prédit sommairement dans son livre « quand
la chine se réveillera le monde tremblera » ? Et que notre éminent
penseur Mehdi El Mandjra l’avait subtilement distillé dans ses nombreux travaux
de futurologie par l’argumentation et l’analyse des malentendus s’exprimant
d’un coté par des jugements négatifs et de l’autre par des rejets violents de
l’ordre mondial actuel. Qu’on le veuille où pas, n’y avait-il pas fait allusion
en subliminaire en posant les vraies questions sur le choc des civilisations de
par le déroulé du fil d’actualité depuis la première guerre d’Irak à ce
jour ? Confirmant que le travail intellectuel aussi puissant soit-il, ne
peut aucunement se substituer à l’aspiration réelle des peuples à la
démocratie. Sauf que, si on ajoute cette envie expressive à cet intéressement
des peuples, la question qui se pose c’est de quelle démocratie
s’agit-il dans ce monde de jungle n’avantageant que ceux toujours au
Startup ? Est-ce, celle qui consiste à nier les autres par des discours
xénophobes, à les refuser ou à les refouler sous des prétextes électoralistes
restreints, mais jamais sans se remettre eux même en question, autant de
provocations pour la conscience humaine ? Où est-ce, celle qui puise dans
la réserve humanitaire de solidarité entre les peuples, avec des limites
évidentes de structuralité dans l’action, voire même de sa conjoncturalité, ne
faisant qu’aider à faire disparaitre ponctuellement et momentanément les symptômes
des vecteurs du tiers-quart-mondisme, sans résultat probant ?
Actuellement
l’apprentissage de la démocratie pour beaucoup de pays touchés par le souffle
printanier arabe, passe inéluctablement par une période d’affirmation de leur
moi autonome différent de celui de l’occident. Des moments certes difficiles
d’improvisation et de temporisation pour tous ces pays, parfois en s’essayant
de tordre le sens des dérives et déstabilisation avec le risque de tout faire
capoter par le sentiment d’impuissance voire découragement. Justement pour le
Maroc, c'est vrai qu’il n'a jamais eu la maladie du mal maudit, en l'occurrence
le parti unique que connaissait la plupart de ces pays. Ce qui l’a mis à l’abri
de l’impression de pénibilité dans les taches à accomplir pour sortir du
déferlement printanier arabe tète haute. D’ailleurs n’est-ce pas pour cela
qu’il a réussi petit à petit ses métamorphoses constitutionnelles, une sorte de
récompense de sa longue démarche s’attribuant à ses propres mérites surtout depuis
les gouvernements Youssefi I et II ? Un programme qu’il a vécu comme des
purs moments d’interrogation sur quelques torsions, et aussi de satisfaction à
chaque étape des transformations sur-mesure intégrant les fondements du bien
être de la population. Ce qui l'eut franchement et pas n'importe comment
dédouané des années de plomb, usant habilement le premier de l'Instance Vérité
et Réconciliation. Et qu'en Tunisie révolutionnaire on essaye actuellement de
dupliquer pour sortir de l’embrouillamini installé, en lançant une conversation
franche sur le devenir du pays et s’efforçant de prendre les devants pour
retrouver des couloirs d’application de la future constitution sans tomber dans
les excès.
En
effet ces essais marocains racontent fort bien sa lutte contre le destin
handicapant du manque d’une manne pétrolière gazière ou autre, malgré que les
attentes sociales économiques soient nombreuses. Et qu’en plus le vrai pouvoir
financièro-économique est entre les mains du FMI et les banques, prônant plus
d'orthodoxie budgétaire et de rigueur de fonctionnement de la machine des
Etats. Mais la méthodologie suivie du Maroc, c’est de se faire confiance à ses
capacités créatives par le bon usage de son orgueil où le rythme de
l’innovation structurelle ne s’estompe pas, se conjuguant malgré tout au désir
de croissance. Certes depuis l’avènement de l’alternance cela lui a permis
également de faire le point sur cette conviction par anticipation, espérant en
récolter une satisfaction même avec quelques déconvenues ça et là. Aussi il
était allé loin dans les essais contre les manques et les frustrations de sa
restructuration financièro économico socio politique pour améliorer son
positionnement au 130ième rang dans l’échelle internationale du développement
humain qui laisse encore à désirer.
Maintenant,
est-ce que le fait d'avoir des élections libres honnêtes sans
encombres et satisfaisantes du point de vue éthique démocratique,
est une garantie de perspective suffisante pour une justice sociale culturelle
écologique économique voire politique face à ces supports financièro-bancaires?
En tout cas au Maroc, après l'euphorie du 25 Novembre 2011 et les moments
heureux de l'état de grâce qui s’en est suivi, l'équipe gouvernementale apprend
à affronter tant bien que mal cette incertitude. Toutefois en étant attentif au
déroulé de l’actualité nationale, on peut percevoir sans aucune complicité une
sorte de bribe légère du concept d’hégémonisme politique commençant à la
traverser. Ce qui augure du risque de séduction à contre courant des réalités
sur le terrain, et de somatisation de dysfonctionnement de sa machine. Parce
qu’on la voit déjà commencer à produire une forme de fatigue-égocentrisme,
l’empêchant de vivre comme étant une coalition normale. Allant jusqu’à arborer
à mimétisme chez une minorité de ses membres d’éventuelles démissions, en
risquant de nuancer les aspirations proposées d’avant les élections, une fois
la charge d’espoir tombée. L’échange verbal très soutenu au parlement entre
Khayrat et Lkhalfi sur le projet de lois des finances 2012 en deuxième lecture,
en est révélateur de cette tension K² attestant de profondes difficultés
relationnelles entre la majorité et l’opposition. Alors qu’en subliminaire
elles font tout, en se demandant ce que chacune pense de l’autre, pour qu’elles
ne soient pas comprises par les petites gens ne supportant pas d’être
sujettes à ces troubles de paranoïa. D’ailleurs, vu l’image qu’elles ont des
gestions gouvernementales respectivement, par le passé proche s’écartant de
leurs doléances légitimes pour l’une, et par le présent créant une coalition de
circonstance politique s’éloignant des slogans préélectoraux pour l’autre,
elles ne se laissent plus émouvoir par ce genre de parodie menant toujours à la
réconciliation sur leur dos.
En revanche, encore heureux pour ce gouvernement que le Maroc ayant réussi
auparavant une croissance de 5%, est bien noté par les agences de notation
gardant son BBB -, surtout par Standard & Poor's usant des rapports rédigés
par ces mêmes supports, qui sont eux aussi toujours
renflouées par l'argent des contribuables du monde
entier. Sinon quand bien même que l'on soit ce bulldozer de charme et de
volonté politique à la poursuite des événements qui défilent à toute allure, le
premier défi à Benkirane pour délivrer une véritable ordonnance ciblant les
différents besoins, c'est comment répondre par une nouvelle gouvernance sans
coloration uniquement maison, aux questions qui taraudent les fins analystes
politiques au Maroc et ailleurs, sur la faisabilité technico-administrative du
programme gouvernemental de sa coalition hétéroclite qui commence d’ores et
déjà à se craqueler? Parce que se sentir sûr et avoir l’air convaincu seulement
des vertus du souffle électoral, ne suffit pas, pour intégrer les avancées
réalisées et soutenir les combinaisons des innovations politiques attendues
selon la nouvelle constitution.
Benkirane
est sûrement attentif à ce qui se passe ailleurs surtout que les exemples des
pays en situation difficile ne manquent pas. Pour ne pas se renfermer dans des
réflexions nuancées de messages divinatoires, qui torpillent les volontés à
aller de l’avant et n’entendant pas le besoin de prise à bras le corps des
problèmes en attendant DIEU faire le nécessaire. Son usage de ce concept de
gestion des affaires de l’Etat, en l'occurrence non innovant, ne peut
aucunement stimuler les défenses-outils d’intervention pour améliorer
visiblement son apparence, et de ce fait révéler sa vraie compétence. Parce
qu’à ce jour le concentré de clichés qu’il offre, croyant répondre à tous ses
engagements, est comme s’il part à la recherche de son image envoyée avant
les législatives à la classe politique et qui s’est perdue dans les arcanes de
l'executif. Mais que dire, du fait de ne pas se poser les questions intrusives
en entrant dans ce bain de langage pernicieux productif que d'intrication
intrigante ? En revanche, loin d'une quelconque introspection de ses
motivations, nombreux sont les pays qui refusent le fait accompli, dont la
France notre premier partenaire économique qui avait perdu son AAA en pleine
tempête électorale se soldant par la victoire d’Hollande le socialiste, et
aussi l'Espagne qui est rentrée en récession avec un taux de chômage record
dépassant 22% et un déficit budgétaire représentant plus de 78% du PIB,
augurant des jours difficiles pour nos RME. Sachant pertinemment que le
cocktail de vérité ingurgité par l’Espagne de Rajoy par exemple, accélère la
production du rejet presque naturel de cette rigueur par la population se
sentant la première victime.
Mais
à dire vrai, Benkirane est-il vraiment convaincu que sans cette cure de
revitalisation des comptes publics l’aspect de la crise ne s’estampera pas,
pouvant mener au traitement restructurant à dose de cheval par le FMI et les
instances financières européennes comme pour la Grèce ? Certes, en
dépit d'un fond de tensions sociales généralisées qu’il n’est pas le seul chef
de gouvernement à vivre, la motivation reste une force qui pousse à agir vers
un objectif précis. A ce titre, ça ne sera pas de tout repos pour lui sur bien
des sujets d’actualité, pour éliminer les problèmes socio économiques les plus
tenaces, vu qu’à Davos il avait mesuré que tous les dirigeants de ces pays se
démènent pour clairement imaginer des solutions plus où moins impopulaires mais
nécessaires. En effet pourquoi actuellement tous ces dirigeants se lancent et
agissent avec ténacité pour tenter de mieux influencer le destin de la vie de
leurs concitoyens ? Sûrement pour ne plus avoir le sentiment de ne pas
exister, aussi ils espèrent tous par la suite, arriver à instaurer dans un but
pédagogique, des contres pouvoir à cette nouvelle donne créée par ces mêmes
supports gérés par des technocrates sans légitimité de suffrage.
Déjà
des pays par le passé proche avaient réussi à relever ce défi, même si c'était
fait dans la sueur les manques et la peur du lendemain pour certains à
l’exemple de l’Argentine, et dans l’euphorie de la manne pétrolière pour
d’autres comme le cas de la Russie lors de la première arrivée de Poutine aux
affaires après Eltsine. De fait, est-ce que seuls les essais politiques
d'anticipation du gouvernement Benkirane, par la sensibilisation à l'effort
partagé de solidarité fiscale par tous, lui permettraient d'aborder sa
gouvernance d'une manière non dualiste ? Alors qu’il n y a pas encore
d’action par la structuration et la mobilisation du secteur informel, en
l'occurrence entre l'abondance d'idées et suggestions que l’on entend ici et là
sur les modalités et finalités d'élargissement de l'assiette fiscale comme
l’impôt sur la fortune. Que faire lorsqu’il vient à manquer l’analyse objective
par une radioscopie socio économique audacieuse des états des lieux des PMI-PME
surtout après l’arrivée de madame Bensaleh la pragmatique à la tête de la
CGEM ? Bien sûr, qu’en plus de la consolidation de la compétitivité des
produits marocains sur le marché international, c'est aussi sous l'effet des
échanges intérieurs loyaux et équitables entre les acteurs économiques et les
consommateurs que le Maroc deviendrait performant pour la relance de la
croissance en dynamisant le pouvoir d'achat. N’est-ce pas qu’en ce temps, cet
univers de débats et forums sur la croissance est devenu dans beaucoup de pays
un espace transitionnel pour la symbolisation de gouvernance anti rigueur, ce
que tout le monde a vécu de visu au dernier G8 à Camp David aux USA ? Sauf
qu’au Maroc aussi, cette gouvernance risque d’être dénoncée avec véhémence si
elle ne tient pas compte des rejets des favoritismes existants pouvant
l’entacher, loin du discours de la duplicité et la manipulation. Notamment pour
le compte des copinages alliances et allégeances en matières de ces échanges,
ce qu’au demeurant serait néfaste pour l’équité et la justice sociale.
Ne faudrait-il pas que l’exécutif actuel, doit montrer et exercer une
réceptivité vis-à-vis de cette gouvernance et sortir de la monotonie qui
s’écoule jour après jour surtout après les cent premiers, et ne pas rester dans
l’attente passive ? Sinon ils risqueraient d’être réveillés brutalement par
des retombées comme chez des pays amis, brossant un tableau de dangers
conséquents par les temps qui courent. N’est-ce pas là un éclairage sérieux et
argumenté à la fois, pour ne pas se condamner à une vision boiteuse concernant
tout bilan sociétal équilibré ? Lequel est souvent utilisé pour éviter de
construire le futur sur la somme de des non-actions risquant de l’alourdir de
choix superflus. D’ailleurs un équilibre sociétal de surcroit sans effort de la
part des nantis dans le cadre du patriotisme solidaire, sans joie pour tous les
citoyens, sans sueur dans le travail honorablement rémunéré voire honorifique à
certains égards et surtout sans contrainte dans le respect des fondamentaux de
la nouvelle constitution, aura du mal à se préserver pour persévérer dans ce
temps présent. En somme, voilà l’un des principaux volets de bonne gouvernance,
et /où toute attitude gestionnaire négative même involontaire est
strictement observée et analysée.
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