jeudi 29 mars 2018

LE DÉSAMOUR MAROC-ALGÉRIE DONT L'EXPLOITATION PAR LES C.E.P.S (CENTRES D’ÉTUDES ET DE PROSPECTIVES STRATÉGIQUES) FAIT PEUR A TOUTE LA REGION.

MAIS POURQUOI LES CONTES DE CETTE EXPLOITATION NE SE RACONTENT PAS MALGRÉ QU'ILS NE SE RENCONTRENT PAS SUR BEAUCOUP DE POINTS ?

       Dans le dossier du Sahara marocain, il est des prises de positions de certains lobbys qui frisent l'absurde si ce n'est le ridicule, car ne font que confirmer leur degré d'agressivité envers le Maroc en contresens de l'Histoire. D'ailleurs, leurs critiques infondées et matraquages médiatiques mensongers via presse sous leur emprise contre lui, ne dérogent pas à cette règle. D'autant que, maintenant, en plus de leurs attaques juridictionnelles de ces derniers temps, c'est une autre guerre qu'ils lui livre via des rapports de certains CEPS (Centres d’Études et de Prospectives Stratégiques) qui leur sont inféodés. Et ce, à propos de sa constance et sa détermination de rester souverain dans ses décisions géopolitiques, le tout dans une atmosphère internationale lourde en tensions entre les grands pays notamment ceux permanents au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU. N'est-ce pas, il suffit de décrypter leurs messages rendus dernièrement dans leurs rapports pour être marqué voire interpelé par le mystère de leur non transparence ? A ce propos, leurs contes ne sont-ils, si démentiels et si diaboliquement structurés parce que aussi raccordés, tous, rien qu'à l'idéal sournois de Boutaflika et son équipe de provoquer le doute la zizanie et attiser encore plus la tragédie dans la région ? Laquelle, heureusement, elle fut longtemps évitée entre les deux peuples frères algérien et marocain, car incarnant le destin exceptionnel de leurs identités communes à travers le temps. Symbole d'engagement et résistance au moment de la colonisation pour l'un et du protectorat pour l'autre, dont les tireurs de ficelles veulent en anéantir l'espoir encore s'y greffant aujourd'hui. Tellement, il s'agit pour eux, de modélisation de l’entrechoquement d'Histoires concurrentielles sous le thème ''Décalage'' par la mauvaise exploitation de ces rapports ambigus sur bien des choses. D'où ils conçoivent en aboutir à l'imparable ouvert sur l'inconnu dans toute la région Sahel subsaharienne africaine, comme l'aiment se réaliser les chroniqueurs de bas de gamme.

       Néanmoins, n'est-ce le vrai décalage qui ne se raconte nul part ailleurs, c'est quand on voit que ce régime boutaflikien aime le Polisario qui aime Aqmi qui coopère avec Daech qui soutient Boco Haram voire les Chababs et ainsi de suite... ? Quel dommage, que toute l'équipe dans sa composante civile et militaire à Ksar Lamradia, l'en a fait de ce montage de l'enfer sa priorité au détriment du développement du pays ! Ce qui démontre qu'elle est vraiment prise aux pièges de la non raison de par sa confusion des sens politiques militaires et diplomatiques et de la responsabilité. Parce qu'elle n'en a pas encore su que sa vanité interprétée de la sorte ne compte aucunement à l'international, en plus que ses bavardages à tire larigot exprimés ici et là ne lui font occuper aucune place centrale dans l’échelle onusienne. Et, qu'elle est entrain d'acheminer le pays vers la déperdition de sa valeur ''État'', dont l'immaturité et l'aventurisme y sont pour beaucoup au vu qu'ils se rencontrent sur beaucoup de maladresses. A cet effet, c'est tout le peuple algérien qui est emprisonné, retenu en otage par les désirs narcissiques de cette équipe qui use du dispositif machiavélique de ces rapports émis par les Centres d’Études et de prospectives Stratégiques précités. Ne s'agit-il là, de la conséquence directe d'une gouvernance d'un président diminué par les maladies jusqu'à l'invalidité, s'appuyant sur une mémoire fléchissante non épurée voire sombre même avec quelques moments d'éveils furtifs ? On peut même dire, c'est bel et bien une épreuve pour tout le système politique algérien d'après la dernière déclaration de Ali Benflis, et dont effectivement le président tunisien Caid Essebssi n'en a pas mâché ses mots voyant l'année 2018 celle de la clarification vis-à-vis des voisins notamment le Maroc. 

       D'ailleurs, plusieurs raisons plaident dans ce sens, parce que des facteurs surdéterminants ont neutralisé toutes les lectures optimistes, et ce du fait de l'entrée d'autres enjeux eu égard de leur dangerosité ancrée dans l'irréel réalisable poussant à l'instabilité les scissions et les séparatismes. A cet égard, ce n'est pas un simple épisode de vie diplomatique de la région Sahel subsaharienne africaine qui s'annonce mais un moment délicat voire difficile. D'où l’importance de rappeler que l'Armée de Gaid Salah multiplie les signaux de continuer son ordre de marche avec plus d'agressivité sous forme de bras de fer déconcertants avec les voisins. Qu'évidemment, pour se faire, ces derniers se sont déjà dotés d'atouts de lutte anti terrorisme en s'engageant dans des initiatives organisationnelles tel le G5 Sahel. Certes, qui n'a pas été ne tache aisée notamment, face aux calculs pro polisariens du pouvoir Boutaflika qui a usé de tous les moyens de semer le discrédit sur cette initiative menée avec la France visant en premier à limiter les risques d'infiltration des terroristes. Alors, que peut-on dire du Coté Maroc, car si le Conseil de Sécurité de l'ONU à travers ses Résolutions reconnait le sérieux et la faisabilité aisée de son offre d'autonomie 2007, n'est-ce il n’empêche que cela ne peut se faire, avec dans les parages un tel voisin perturbateur, que dans le cadre de critères précis significatifs et permanents devant garantir la souveraineté intégrale sur ses provinces du Sud et pourquoi pas au-delà ? A bon entendeur, salut ! 

dimanche 25 mars 2018

PLUTÔT AVEC LE MAROC DIT LA RÉPONSE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU A HORST KOHLER, EN PRÉLIMINAIRE DE LA RÉSOLUTION DE FIN AVRIL 2018.

NE S'AGIT-IL, BIEN ÉVIDEMMENT, D'UNE INDICATION DE FIN DE NON-RECEVOIR PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU OPPOSÉE AUX FOURBERIES DE L’ALGÉRIE AUX PROPOSITIONS DE MOUSSA FAKI ET AUX ABERRATIONS DE LA CJUE ?

       Ces derniers temps le paysage géopolitique marocain en pleine refondation, est attaqué par les ennemis du Maroc. En faisant les Unes sur des supports médiatiques Internet pro Polisario, dont on ne peut pas dire que le Conseil de Sécurité de l'ONU et la Communauté Internationale en aient été marqués. Surtout de l'impact des filouteries juridictionnelles subjacentes, et ce au mépris de l'Histoire réelle de ce conflit préfabriqué et monté en toutes pièces par l'Algérie. Autrement dit, aujourd'hui, c'est parce que la CJUE eut préparé son coup tordu par l'Arrêt de non justice rendu, que Rabat Bruxelles et Strasbourg n'ont pas tardé à réagir ensemble à cette tartuferie prétendument idéologique. En montrant, voire démontrant de par le monde que le resserrement des relations Maroc-UE n'est pas un bluff. Aussi, les quelques marocains de l'intérieur ayant adopté le mode conspirationniste contre leur pays par leur silence sur le coup fourré de la CJUE, ils devront encaisser à leur dépend les effets de ce resserrement encore plus renforcé qu'auparavant. Donc, qu'ils soient de l'intérieur ou de l'extérieur, même dissimulant leur soutien à toutes les concurrences de l'offre marocaine d'autonomie dans la régionalisation élargie, ils doivent savoir que le Maroc fait fi de leurs impressions. Et donc, pour leur faire comprendre cela, ne faut-il invoquer le dernier rapport présenté par Horst Kohler devant les membres du Conseil de Sécurité de l'ONU, qu'au demeurant, tous, ont constaté une amélioration générale dans l'esprit la lettre et l'objectif en faveur de l'offre marocaine d'autonomie 2007.

       Désormais, c'est dans cette perspective qu'il convient de répondre à tous les ennemis, en mettant en relief l'alliance qui se consolide avec l'UE. A laquelle, l'on peut dire sans réserve, s'attache le surnom de ''Pacte de l'Avenir'' qui liera sur bien des points les destinées de l'UE et du Maroc. Une sorte d'instrument géopolitique et diplomatique, à vrai dire, qui ne vise pas l'Algérie en tant qu’État, mais son activisme subversif déstabilisateur de la région sous le couvert du terrorisme via le Polisario. N'est-ce d'ailleurs pour cela, déjà le Conseil de Sécurité de l'ONU avant d’émettre sa résolution fin Avril 2018, il s'est informé, objectivement, sur l'approche d'Horst Kohler par rapport à l'équipe Boutaflika ? Dont on ne l'a jamais vue aussi malheureuse après le recadrage de cet envoyé spécial d'Antonio Gutterres. Mais, pourquoi s'abuse-t-elle du nouveau langage que lui tient désormais Horst Kohler ou comment ose-t-elle le résumer de manière inexacte, étant donné l'accusation en filigrane du Conseil de Sécurité à l'encontre de la CJUE dont il l'assure de ne rien entreprendre contre le Maroc ? Alors, si le pouvoir algérien tient à de nouvelles relations avec le Maroc, ce dernier y sera disposé. A condition que ce rapprochement repose sur l'obligation que les caciques civils et militaires du pouvoir algérien n'interviennent plus dans les affaires marocaines. Et pourquoi pas que le gouvernement Ouyahiya sorte, primo de sa vanité projetée à toute occasion quant à sa valeur à l’International, secundo de sa légèreté d'autosatisfaction s’avérant n’être que dérobade face à ses responsabilités et tertio de ses bavardages comme élément de retardement d'une entente en bonne et due forme avec le voisin de l'Ouest. 

       A cet égard, pour l'Algérie n'est-ce fini le temps où sa non neutralité dans le conflit du Sahara marocain satisfait son opinion qu'elle place dans ses capacités défensives et offensives de ses forces militaires et mêmes diplomatiques ? Évidemment qu'à Washington Paris Madrid Berlin Rome Pékin Moscou Londres Brasília New-Delhi et au CCG du moins ce qu'il en reste, on n'est pas enclin au même constat notamment, si le Maroc se voit un jour contraint de tirer l'épée pour continuer à assurer son intégrité territoriale. D'autant plus, et c'est le point culminant de la mise en demeure du Polisario sur ses agissements dans la zone Tampon particulièrement à Guergarate et Bir Lahlou, et aussi concernant la dénonciation par la CJUE des accords de pêche Maroc-UE. N'est-ce la preuve que cette Cour est dans le secret des tireurs des ficelles, duquel ils considèrent comme inéluctable affrontement Rabat-Alger. Parce que pourquoi aurait-elle statuer en annonçant un tel Arrêt de non justice, si ses juges-girouettes n'avaient prévu ce scénario dont ils pensaient que ça allait contraindre l'UE et le Maroc à faire marche arrière ? C'est de ce pourquoi, le Conseil de Sécurité de l'ONU ait invité Horst Kohler à prendre l'appui de la Résolution 2351 pour la solution politique viable et faisable qu'est l'offre d'autonomie 2007, et ne plus élargir ni d'y associer dans ses contacts les exigences de l'Algérie et les aberrations juridictionnelles d'ici et là. 

       En quelque sorte, c'est là l'arme sous-entendue du Maroc qui découle de son attitude claire tranquille et bienveillante en tant que leader au sein de l'UA, dont tout le monde voit ce que cela veut dire. A savoir qu'il n'est pas dans l’intérêt de l'ONU de laisser s'installer l'UA usant ou pas des propositions de Moussa Faki Mahamat et/où l'UE avec ou sans l'accord de la CJUE, sur les décombres d'un acte illégal injuste et honteux commis du temps de l'OUA à Nairobi 1984. Et oui, n'est-ce ainsi qu'en Afrique on se fait, d'ores et déjà prêter à un resserrement encore plus accentué avec lui, et ce à travers ses relations inaugurées sous le signe de l'axe UA-Maroc-UE ? En tout état de cause, quelque insignifiant qu'est cet Arrêt par lequel la CJUE s'est décidée à vouloir rompre avec les engagements souscrits par le Maroc, le Conseil de Sécurité de l'ONU et le Conseil de l'UE justifient leur intransigeance en se fondant sur le Droit et sur les assurances que présente le Maroc dans le cadre de la perspective de son offre d'autonomie 2007. Dont on note l'énergie marquée avec laquelle ils ont procédé à contrer cette décision qui n'est qu'un instrument de propagande pro Polisario. Et qu'ils ont qualifié sans ambages ''usurpation'' des prérogatives du Conseil de Sécurité, en plus conditionnée d'agression d'un pays souverain reconnu à l'ONU. A bon lecteur, bon décryptage !

mercredi 21 mars 2018

MAINTENANT QUE RIEN NE RESSEMBLE A RIEN EN ZONE DE SÉPARATION AVEC UNE MINURSO PERDUE, NE FAUT-IL AGIR AVEC ÉNERGIE POUR CHASSER LE POLISARIO ?

VIVRE EN PAIX DANS CETTE RÉGION, C'EST NE LAISSER NI L’ALGÉRIE NI LE POLISARIO ET ENCORE MOINS LE HASARD IMPOSER LE TEMPO ET FAIRE L'AGENDA OU LES PERFIDIES FONT LOI DE LA TERRE BRULÉE.

       Après des gesticulations incongrues et intolérables du Polisario dans la zone Tampon, notamment à guergarate face à une Minurso apathique le regard hagard et un Horst Kohler faiblard, c'est maintenant l'essai de construction d'un édifice-dépendance à Bir Lahlou de soi-disant ministère de la défense plutôt ''défonce'', avec plaque commémorative de Abdelaziz Marrakchi. En somme, une escalade de plus sans respect du cessez-le-feu 1991, sorte de défiance au Conseil de Sécurité de l'ONU à la veille de sa nouvelle Résolution de fin Avril 2018. Ce qui démontre que l'Algérie poursuit son plan de sape contre les certitudes du Maroc à l'UA à l'UE et au Conseil de Sécurité. Et, c'est parce qu'elle est convaincue que son voisin de l'Ouest entretien partout ses balises géopolitiques et diplomatiques depuis Mohamed V, qu'elle cherche à tout prix à le faire déraper et le sortir du cap tracé  par Hassan II et accéléré dextrement en ce moment par le Roi Mohamed VI depuis le discours de Laayoune en commémoration du 40-ème anniversaire de la Massira (Marche Verte) 1975. Notons que pour la première fois dans les annales des Résolutions concernant le Sahara marocain, en une année plus de cinq tentatives de saper les efforts du Conseil de Sécurité sont montées dans des instances à mêmes celles juridictionnelles ici et là pour mettre en difficulté le Maroc. Dont, il faut croire que cette évidence n'apparait plus comme telle à Moussa Faki Mahamet après son dernier passage à Alger. C'est même l'image des services de renseignements algériens qui ressort dans sa dernière déclaration. Alors que, son idée initiale était de mettre en exergue la capacité du Maroc à tracter l'Afrique sans heurts et loin des complotismes de l’État algérien. D'ailleurs, ce revirement en ON du président de la Commission de l'UA n'est-il fait afin de porter préjudice à l'offre marocaine d'autonomie 2007 dans la régionalisation élargie ? Et bien, si c'est le cas, qu'il aille au diable ! Surtout, d'avoir cru qu'il puisse la dénigrer par sa recherche de pseudo-régulation pour le moins ambiguë de sa part entre le Maroc et l'Algérie. Parce que, pour le Maroc, vivre en paix dans cette région c'est ne laisser ni l'Algérie ni le Polisario et encore moins le hasard imposer le Tempo et faire l'agenda où les manœuvres perfides font la loi de la terre brulée.

       Apparemment, d'après des indiscrétions, la part financière de ce scénario qui fait penser au vagabondage pour la dernière danse ''Guedra'' du Polisario à Bir Lahlou dont Moussa Faki Mahamet connaissait le montage, serait répartie comme suit : 22% pour les Généraux algériens, 10 % pour la propagande, 15% pour les entremetteurs terroristes, 23% pour la cohorte au sommet de cette entité ses pseudos-chioukhs corrompus et corrupteurs, 15% pour la construction de l'ébauche de l'édifice en question et les 15% restant pour la réfection et maquillage de l'arsenal guerrier avec recherche des ADM (Armes de Destruction Massive) biologiques chimiques et radiométriques. Or, et c'est là la force du Maroc, à l'UA tout le monde sait qu'il y a une autre vision en pleine genèse en faveur de la thèse marocaine, dont il n'existe à ce jour que moins de cinq pays reconnus à l'ONU qui se plaignent de l'engouement pro Maroc. Et qu'au demeurant s'explique par le fait qu'avec le temps après son retour triomphal à l'UA, il a fini par roder sa logistique diplomatique. Non seulement en investissant davantage en Afrique, mais aussi en mobilisant le corps diplomatique en vue d'assurer un franc succès à l'offre d'autonomie 2007 des provinces du Sud sous souveraineté marocaine. A cet égard, que ceux des marocains de l'intérieur qui pensent que les officiels au Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération n'ont pas mis en avant le souci de tenir au courant la presse nationale et à travers elle les citoyens de ce qui se passe, s'abstiennent de véhiculer ce genre de messages. Parce que, tout un chacun est informé sur les moindres détails des différentes étapes du jeu algérien, de la procédure berlinoise d'Horst Kohler et du rôle de figurante de la Minurso dans sa composante civile et militaire. N’est-ce, d'ailleurs pour cela, d'une part la réponse du Maroc opposera, toujours, un refus à toutes les propositions de cet envoyé spécial d'Antonio Gutterres qui ne vont pas avec la perspective de l'offre d'autonomie 2007 ? Et, d'autre part, n'admettra ni l'argumentation de Moussa Faki Mahamet ni la garantie de la Minurso n'étendant l'application de son interventionnisme pur et dur contre le Polisario en Zone de séparation.

       Cependant, au Forum de Dakhla du 15-20 Mars 2018, n'est-ce pas qu'il y eut 49 pays africains qui ont participé, montrant qu'ils s'y emploient à empêcher toute turbulence venant de l'Algérie et ses lobbys contre le Maroc ? D'où, par ailleurs, les organisateurs ont tenté une stratégie qui consiste à rallier dans le futur plus de pays de par le monde, par un nouveau cycle de conférences sur les grands thèmes à l'exemple de la démocratie participative, la bonne gouvernance, l'économie circulaire, les sécurités diversifiées, l'antiterrorisme, les émigrations et les protocoles sur les zones de libre-échange l'écologie les énergies renouvelables et autres. Voilà pourquoi, dans cette édition 2018, chaque fois qu'un expert ait pris la parole il démontait le pouvoir Boutaflika de façon indirecte. Mais méthodique, en démontrant ce que le Maroc fait de ses coopérations bilatérales tripartites et multilatérales spécifiques hors ''système-Alger'' qui n'est malheureusement fondé que sur des rêves chimériques et aspirations non exécutoires. Et, c'est là, où l'on apprécie à sa juste valeur la stratégie de Jean Paul Carteron le cofondateur de ce Forum, de par laquelle année après année il a réduit la méconnaissance du dossier du Sahara marocain en Afrique et dans le monde. C'est même devenu aujourd'hui la plaque tournante de l'anti perfidie et manœuvre de l'Algérie de Boutaflika de plus en plus ouvertement critiquée à l'international. En effet, quand on scrute voire quand on décrypte l'évaluation de l'influence géopolitique du Maroc faite par beaucoup d'experts, on en comprend pourquoi, tous, confirment qu'elle est trop bien meilleure pour ne pas dire mille fois en décalage avec les mensonges de l'équipe au pouvoir à Ksar Lamradia à Alger. Tellement, l'on peut d'ores et déjà dire, l'Algérie aura fort à faire pour convaincre à l'international, et ce n'est pas l’Arrêt de la CJEU sur les protocoles de pêche qui va empêcher le Maroc d'évoluer comme leader, en laissant l'Algérie souffrir entre le souffle du terrorisme qui monte et la guère civile sans issue en vue. Dès lors que, de rapports en témoignages vifs sur l'état des services de sécurité algériens et les compétences des décideurs au sommet de l’État dans ce volet sensible, le Congrès américain se gorge d'informations sur le pouvoir Boutaflija. Comme quoi, via lesquelles les GI'S s'en trouveraient englués dans le bourbier de la bande Sahel subsaharienne africaine, si ils ne s'attaquent pas en premier lieu au Polisario ou bien laisser faire le Maroc. A bon entendeur, salut !

vendredi 16 mars 2018

LA POLÉMIQUE S'AMPLIFIE ENCORE PLUS, AUTOUR DE LA PRÉSENCE DES FORCES SPÉCIALES AMÉRICAINES EN ALGÉRIE.

N'EN POURRAIT-ON EN VOIR DANS CETTE POLÉMIQUE EN INTERNE DE L’ALGÉRIE, LES PRÉMICES DE CONFIANCE RENOUVELÉE ET AMPLIFIÉE PAR LE PEUPLE ALGÉRIEN A L'OFFRE D'AUTONOMIE 2007 SOUS TUTELLE ET SOUVERAINETÉ MAROCAINE DES PROVINCES DU SUD ?


       Malgré que le pouvoir Boutaflika continue de nier la présence des forces spéciales sur le sol algérien, les premiers enseignements montrent le contexte difficile qu'il vit sur fond de polémique. Tellement, il cherche à se justifier comme quoi il respecte la constitution, alors que des sources dignes de foi avancent qu'il y a des opérations montées par les GI dans le sud algérien et dans la toute la bande Sahel subsaharienne africaine et même au-delà. Évidemment, dans le but d'aider à éradiquer le terrorisme, dont il ne faut détailler les montages en kidnapping et en capturation des responsables exécutifs et leurs assistants proches. S'ajoutant en plus aux attaques des ''drones-prédateurs'' sur leurs groupements géolocalisés ici et là, que la nouvelle patronne de la CIA les aurait ordonnées et supervisées. N'est-ce pas qu'il y eut déjà 5 soldats GI de l'antiterrorisme qui sont morts dernièrement au Niger d'où en effet, si le pentagone et la CIA s’intéressent à l'Algérie c'est qu'il y a danger imminent au niveau des accès-passoires terrestres dans tous le Sud algérien ? Et qu'il faut surveiller par des dispositifs et équipements modernes, à l'instar de la capacité d'épiage maintenant reconnue du Maroc dont on peut deviner comment. En cela, aujourd'hui, avec l'arrivée de Mike Pompeo au DEA et Gina Haspay à la tête de la CIA, ne pourrait-on dire c'est là une opportunité de faire de cette présence des forces spéciales une étape pour chasser le Polisario de Tindouf comme le demande avec insistance le peuple algérien ? Notamment pour que les USA ne vivent plus l'expérience du coup de main que cette entité fantoche ait donnée dans l'attaque de leur Ambassade à Benghazi. Dont, la légèreté et la faiblesse de la candidate malheureuse à la présidentielle  2016 Hillary Clinton en avait payé le prix en tant que Secrétaire d’État.

       D'ailleurs, à ce propos, les Généraux algériens ont peur d’être poursuivis pour assistance au terrorisme, après avoir accordé logistique au Polisario désormais très impliqué dans ce machiavélisme de la terreur ? Déjà, apparemment, le Trésor américain étudie la possibilité de geler indirectement les avoirs de certains parmi-eux. Et, donc, quelles que puissent être les raisons qui sont à l'origine de l'acceptation d'ouvrir en catimini l'espace aérien terrestre et maritime aux forces spéciales américaines, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas dans ce sens de la part de Donald Trump une cohérence avec son discours de Riyad. Soient, des messages forts adressés au peuple dans toutes ses composantes politiques syndicales socioprofessionnelles et société civile. Comme quoi, rien ne va plus dans l'architecture sécuritaire algérienne face au terrorisme, que les services de renseignement algériens civils et militaires eux-mêmes ont nourris et soutenus des années durant, d'abord avec Taoufiq puis Tartag sous l’œil perfide de Gaid Salah. En tout cas, aujourd'hui, l'on peut dire que leurs manipulations et gesticulations de leur protoplasme tindoufien ne sont plus en phase. Bien sur, sans donner des détails sur les manœuvres utilisées par le Polisario pour l'objectif de l'intrusion des terroristes dans la Zone Tampon sous le regard de la Minurso. Et dont l'UA et l'UE, en ont pris tardivement conscience du danger, même sachant que le Maroc est le seule rempart plausible. N'est-ce aussi, une preuve retournable contre les caciques du pouvoir Boutaflika, laquelle est savamment appuyée et expliquée par l’intelligentsia comme quoi ils ont failli et n'ont pu attirer l'adhésion du peuple à leur projet chimérique ? D'ailleurs n'en pourrait-on en avancer que ce sont là, des prémices pour plus de confiance dans le futur à l'offre d'autonomie marocaine 2007 ?

       Néanmoins, pourquoi d'autres sources mentionnent-elles par-ci par-là que le pouvoir Boutaflika voudrait seulement par la présence renforcée des GI sur le sol algérien, maintenir une pression sur les voisins notamment le Mali la Mauritanie la Tunisie et la Libye ? Mêlant de cette façon dans une contradiction criarde, le soi-disant non alignement au populisme patriotique de défense dont ce pouvoir en est porteur de belle lurette. D'autant plus, le faisant aussi, dans un but de développer un pole de refus de la France dont il n'accorde aucun crédit à sa contribution sécuritaire au G5 Sahel sans savoir que ça ouvre une opportunité aux apprentis-terroristes à sévir quand ils sentent qu'il y a relachement. Et oui, le Maroc n'est pas dupe pour tomber dans ce piège, reconnaissant que l'Histoire des vingt dernières années interpelle et appelle à agir par tous les moyens contre le terrorisme et non à critiquer pour critiquer. A l'évidence, s'il en est ainsi, c'est parce que l'idéologie et les valeurs véhiculées par ce pouvoir à Ksar Lamradia à Alger ne servent plus les normes de sécurité interne et, par conséquent, ne le préserve des dangers de Daech et Aqmi via polisario interposé. Très clairement, face à ces données, le peuple algérien est aujourd'hui préoccupé par la polémique qui s'amplifie jour après jour autour de la présence des forces américaines sur sont sol. N'est-ce pour cela, toutes les ambassades occidentales conseillent à leurs ressortissants résidents en Algérie et ceux désirant s'y rendre des mesures de prudence, dans plusieurs notes publiées sur leurs sites spécifiques Internet ? Parce que le quotidien n'est pas si simple à vivre entre les queues les bousculades rendant les gens des cibles aisées aux tireurs solitaires aux commandos aux kamikazes et aux voitures-béliers comme ce qui arrivé à Batna. 

       Voilà pourquoi ce n'est nullement participer à la polémique en interne de l'Algérie, que de dire, les médias libres trouvent que c'est une aubaine pour en finir avec ce pouvoir irrespectueux qui veut la paix tout en encourageant l'interventionnisme terroriste au sujet du Sahara marocain. Une stratégie de nature à insuffler le doute et encourager sciemment la terreur comme ce qui est arrivé dernièrement à Ouagadougou au Burkina Fasso. Par ailleurs, ne sachant que critiquer le Maroc en l'exhortant à adopter un profil bas dans l'affaire des séparatismes qui grondent en Kabylie à Mzab et dans le territoire Touareg du sud algérien, n'est nullement responsable. D'autant que le Maroc n'a jusqu'à présent fait le moindre commentaire sur la présence de l'Armée américaine même à Tindouf qui est couverte par une sévère censure de l'APS. En définitive, la question qui taraude les observateurs n'est-ce, ce choix d'avoir ces forces américaines sur le sol algérien, n'est-il fait avec l'un des partenaires politiques et économiques du Maroc ? Dont l'on ne peut imaginer qu'il ne soit réalisé sans concertation avec lui outre-Atlantique, et ce par la mise en œuvre d'un programme de lutte antiterrorisme avec diligence sérénité et pragmatisme dont les fruits seront partagés par tous. A cet effet, ne peut-on dire du récent passage de la mission américaine, après celle des congres-mans dans les provinces du sud du Maroc, qu'il évoque une différence significative d'approche entre le DEA avec Rex Tillerson le magnat du pétrole qu'avec Mike Pompeo le maitre du renseignement américain d'avant et le Pentagone ? A bon suiveur, bon décryptage !  

dimanche 11 mars 2018

MAROC-ALGÉRIE 2018 : QUI DOMINE, PLUTÔT QUI ECLIPSE L'AUTRE ?

A L’ÉVIDENCE, C'EST LE MAROC QUI DOMINE MALGRÉ QUE L’ALGÉRIE USE DE LA NOUVELLE GUERRE DES NERFS OU TOUS LES COUPS SONT HONTEUSEMENT PERMIS.

       Maintenant, on peut le dire, seule une mise en garde solennelle peut remettre l'équipe Boutaflika sur le droit chemin. Comme ça, avec ce pouvoir algérien, il ne faut plus se voiler la face. Autrement dit, fini le temps où on ne savait pas quand il faut ou quand il ne faut pas lui répondre à propos de son comportement indigne.  D'ailleurs, ses coups fourrés pour ouvrir le dossier du Sahara marocain à l'UA et l'UE dans le but de renverser la tendance des Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU ne sont pas que vernissage. Ils sont d'une perniciosité politique de soutien au Polisario, en droite ligne des attaques juridictionnelles anti Maroc ci et là de ces derniers temps. Même sachant pertinemment que le Conseil de Sécurité est séduit par l'initiative d'offre d'autonomie 2007 lancée par sa Majesté le Roi Mohamed VI. N'est-ce pour cela, on doit le confirmer sans détours, pour ce pouvoir Boutaflika la guerre des nerfs est maintenant déclenchée après plus de 43 ans de celle d'usure à l'ONU ? Elle est même, qu'on ne le veuille ou pas, aujourd'hui, arrivée à l'insolite se déroulant en concomitance avec des événements sociaux et sociétaux non comparables dans chacun des deux pays ? Pourtant, pour le Maroc, il faut l'affirmer sans réserve, il a les moyens de créer à ce pouvoir des problèmes insolubles à même par l'affrontement médiatique direct sur tous les supports. Ce que le journal algérien ''Chourouq'' dans ses diatribes anti Maroc a omis de s'en référer au rôle de la société civile algérienne dont le prestige laisse deviner que l'ambition du Maroc vise seulement à réduire la polarisation avec l'Algérie et à instaurer une paix durable dans la région. Et c'est pour cela qu'il n'est pas va-t-on guerre n'ayant jamais rien annoncé de ce genre, malgré la présence indéfinie et illimitée de l'Armée algérienne au coté du Polisario et qui risque de l'amener à une autre catastrophe.

       De fait, il est maintenant clair que l'équipe au pouvoir en algérien tente de faire trainer le processus du règlement du dossier du Sahara marocain, même sachant qu'elle a échoué à fournir une raison convaincante de sa stratégie faussée pour détourner l'attention internationale de ce qui se passe en Algérie. A cet égard, par cet éclairage de ce qu'est vraiment ce pouvoir, n'est-ce pas il est utile de le rappeler le marteler et l'expliquer sans ambages devant les instances internationales avec force et arguments ? D'abord, pour montrer que le Maroc terre d'accueil, de tolérance et d'ouverture ne se laissera pas faire et qu'il servira toujours comme levier entre les cultures et les civilisations. Puis, pour confirmer au monde que l'Algérie, ce pays fabriqué par la France de De Gaule est maintenant soumis à rude épreuve de tous genres de turbulences structurelles et/où informelles. Et oui, comprendront ceux qui pourront ! Vraiment, elle est en ce temps présent entre le marteau des séparatismes qui grondent en Kabylie à Mazab et dans l'espace Touareg du sud algérien, et, l'enclume des grèves et protestations des corporatismes socioprofessionnels qui ne manquent par ailleurs pas d'attirer l'attention sur le non respect des droits de l'homme. S'ajoutant aux courses queues et bousculades au quotidien des consommateurs algériens en butte aux surfactants tensionneurs en interne dus à la cherté de la vie et à la pénurie pour l'achat des denrées et pas seulement. D'autant plus, dans ce chaos, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, du fait des dispositions sélectives prises par ce pouvoir en faveur de ses privilégiés pour les approvisionner prioritairement eux seulement, avec en plus fraudes à tous les étages de la chaine.

       C'est même bizarre qu'il soit à ce point irrécupérable au vue de sa tendance actuelle à semer la discorde à l'UA qui a l'impression d'entendre les caciques du pouvoir déposer leur marque comme si, ils sont dans une criée des ventes de chimères de misères et de mirages. N'est-ce cela qui montre que le Maroc domine et éclipse l'Algérie à l'international, ce qui lui permettra d'en faire de son Sahara la plateforme d'échanges commerciaux culturels et technologiques avec l'Afrique ? Dans un cadre de rapprochement et de coexistence sur ce qu'il pourra apporter de plus et de mieux à l'espace MENA-Sahel subsaharien africain par le changement radical de stratégie de développement qui s'est opéré dans les provinces du Sud. N'est-ce, ce qui lui confère le rôle de leader en mesure d'assurer harmonie dans les relations internationales, dont les grands dirigeants de ce monde en saluent et en reconnaissent solennellement ce qu'ils considèrent un exemple à suivre ? Contrairement à l'Algérie, dont l'attitude des décideurs politiques à Ksar Lamradia autour de Boutaflika vis-àvis du Maroc est telle qu'on dirait dictée non seulement par la haine la rancœur et la rancune datant de l'épisode de la guerre des sables en 1963, mais aussi par la peur et l'angoisse du lendemain. Parce qu'ils sont maintenant convaincus que le Maroc est hors de leur portée à tout point de vue, ne leur restant que harcèlement juridictionnel de basse besogne pour ne montrer qu'ils sont dépassés et/où épuisés. Ce sont là dans l'ensemble, les réponses du Maroc au sujet de la guerre des nerfs que lui livrent le pouvoir Boutaflika et son protoplasme à Tindouf. Et qu'au demeurant sont porteuses d'une certitude dans l'évaluation de la conduite tenue sur les protocoles d'accords de pêche avec l'UE et les contrats de reconnaissance gazière-petrolière signés souverainement avec les sociétés de renommée. En faisant respecter les clauses portant sur la géolocalisation sur diverses zones en Onshore et Offshore, leurs superficies  et les durées de validité en travaux géologiques géophysiques et les forages.

       Voilà pourquoi, croit-on savoir, de sources africaines européennes et onusiennes que la guerre des nerfs de l'Algérie sera arrêtée. A travers le lancement du processus de soutien franc de l'UA  de l'UE à l'offre marocaine 2007 au Conseil de Sécurité de l'ONU qui ne ressemblera à aucun d'avant, pour contrer toutes les mises en scène perfides de l'Algérie de son excroissance et des lobbys anti Maroc. Bien sur, sans revendication ni de rôle de l'UE dans la formulation de la Résolution de fin Avril 2018, ni de spécificité relationnelle de l'UA dans le souffle existentiel diplomatique sécuritaire et spirituel-cultuel que dégage le Maroc en son sein. Ce dont on peut comprendre, qu'il n'y aura ni voie ni brèche d'ouverture du dossier du Sahara marocain à cette spéculation pouvant créer un précédent voire permettre à l'Algérie d’enrichir son interventionnisme anti Maroc. Aussi, les questions qui taraudent c'est pourquoi en est-on arrivé à cette situation avec l'Algérie ? Pourquoi les politiques algériens au pouvoir n'ont-ils réservé toute cette énergie dissipée à assurer les nécessités primordiales pour ne plus souffrir et hypothéquer l'avenir du pays et du Grand Maghreb ? D'ailleurs, et c'est là l'essentiel, n'est-ce pas l'UA l'UE et l'ONU sont désormais axées, cette année, sur la nécessité de planifier les opportunités de rendre hommage au Roi du Maroc Mohamed VI pour tout ce qu'il a fait et accompli  dans son offensive diplomatique sans égale avec responsabilité devoir et abnégation ? Ce qui nuit, aujourd'hui, non seulement à l'avenir de l'émigration anarchique et du terrorisme pléthorique qui s'y greffe, mais aussi à la contrebande au trafic et à la traite des hommes et femmes dans la zone MENA-Sahel subsaharienne africaine et même au-delà. A bon lecteur, bon décryptage ! 

jeudi 1 mars 2018

TANT QUE L'UE AURA BESOIN DU MAROC, LA CJUE PEUT RENDRE L’ARRÊT QU'ELLE VEUT !

ÇA SUFFIT, Y EN A MARRE  DES INTERFÉRENCES JUDICIAIRES POLITICIENNES MARCHANDES AU SEIN DE LA CJUE (COUR DE JUSTICE DE L'UNION EUROPÉENNE).      

       D'emblée l'on peut dire à propos de la formulation de l’Arrêt de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) concernant l'accord de pêche Maroc-UE, qu'elle n'est pas si claire. C'est évident, l'Algérie et son avorton ne peuvent s'en contenter à deux mois de la future Résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU de fin Avril 2018 sur le dossier du Sahara marocain. D'ailleurs, en décryptant finement le coté structuralisme-juridictionnel, de quoi se mêle-t-elle cette Cour. En plus, on en décèle la faiblesse de son Arrêt d'où on en devine aussi sa non réserve que ce n'est nullement en faveur du Polisario. Déjà, le fait qu'il n'y a aucune référence dans ce sens dans le préambule, montre que la Cour s'engage vers la tendance des lobbys anti Maroc. En tout cas, même comme ça, il y a lieu de s'étonner et de douter de l’incroyable attitude des juges notamment l'avocat général le belge Melchior qui n'est plus en fonction, lesquels n'ont fait montre que de légèreté sous la forme la plus énervante. Ainsi, cet Arrêt est exploité par les ennemis du Maroc qui propagent l'idée comme quoi il s'agit d'un jugement recoupant, si exactement, celui qu'ils tiennent ici et là notamment dans certains pays nordiques. N'est-ce pour cela, le Maroc doit s'activer et se montrer plus difficile plus poignant et plus exigeant sur la limitation de l'effet tunnel de cet Arrêt ? En un mot, il ne doit nullement à aucun moment acquiescer à leurs demandes de changement de sa ligne, ni changer ses intentions de s'assurer le meilleur accord de pêche avec l'UE. Et ce, au-delà du pourquoi cette Cour n'ait pu s’empêcher d'envoyer ce mauvais signal trop politique, non indépendant et à contresens de l'histoire. 

       Et pourtant, beaucoup d'officiels européens amis du Maroc y ont cru bon qu'elle allait rompre avec cette tradition de s'en prendre, sans l'avouer, à ses intérêts vitaux. N'est-ce ce qui montre par ailleurs, que Mme Moghirini se trouve en présence de difficultés interférant les unes avec les autres ? Néanmoins, tenez le pour dit, le Maroc dont l'influence est marquante dans les milieux d'affaires et politiques excepté chez les gauchistes, face à cette maladresse de la CJUE ne se laissera pas faire. Non seulement en usant d'une mobilisation extrême dotée d'une puissance d'argumentation, mais comme vecteur d'attaque frontale contre elle, via des plumes plus acérées qu'évidemment recommanderaient à l'UE de procéder à l’éclaircissement de sa volonté sans diversion ni débordement. En effet, est-ce que les négociateurs marocains comme ceux de l'autre coté de la rive méditerranéenne ignoraient-ils que la CJUE prendrait un tel positionnement qui démonte leur déclarations euphoriques ? Vraiment, à ce jour, il est difficile de trancher cette interrogation par oui ou par non, en particulier de supporter de se faire frustrer de la sorte. Et, c'est là ou la sincérité de l'UE doit être observée avec plus d'attention au cours des futurs rounds des négociations à propos de ce jugement établi par la CJUE dont on a jamais lu de tel semblable. N'est-ce là une légitimité pour l'UE de se dire qu'il s'agisse de compromission qui n'est pas conforme au principe de neutralité et d'impartialité ? En quelque sorte, il convient, toutefois, pour elle, d'agir avec un sens rigoureux de la mesure en confirmant son bon vouloir de finaliser un traité d'accord en bonne et due forme qui respecte la souveraineté totale du Maroc sur ses territoires et eaux maritimes. Sans pour autant tenir la porte ouverte aux lobbys anti Maroc, et ce, par des actes et non par des déclarations devant les pupitres pour faire bonne figure en attendant de saisir l'échéancier de ce jugement autrement. 

       S'ajoutant à ce qu'elle doit aussi négliger d'apporter au dossier du Sahara marocain le moindre instrument qui ne puisse la lier aux Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU. N'est-ce ainsi, de fait, elle se déchargera des sentiments d’antipathie et de défiance qu'éprouvent les groupes d'influence et de pression anti Maroc en son sein ? Notamment de leur réserve sur la la ligne de conduite que recommandent expressément la France l'Espagne la Belgique l'Italie et la Norvège en faveur du Maroc. En cela, il doit toujours évoquer cette crise dans ses raisonnements en conclave décisionnel fermé, et pourquoi pas aller jusqu'à revoir l'architecture et la composition des cellules en charge des négociations ? Parce que pour le marocain lambda, il ne faut plus donner l'impression d'impuissance sur le suivi diplomatique et politique en ce qui concerne la première cause nationale. Alors la question qui taraude, après la sortie de cet Arrêt de justice, est-ce qu'on doit s'en tenir pour satisfait de l'attitude de l'UE vis-à-vis des signes marchands que porte l’Arrêt de la CJUE ? Quoi qu'il en soit, ni le Maroc ni l'UE ne tiennent à couper les ponts entre eux et encore mois à acculer les juges de la CJUE à une détermination désespérée. Sauf que, et c'est là le hic, la fragmentation des accords qu'ils recommandent rendrait inopérante la garantie politique dont la France et l'Espagne en sont les porteuses principales. 

       Cependant, ne peut-on dire, tant que l'UE a besoin du Maroc et pour cause, la CJUE peut rendre l’Arrêt qu'elle veut, ce sera sans intérêt. D'ailleurs, n'est-ce pas qu'elle déchantera de sitôt, parce que le peuple marocain n'acceptera jamais ce genre d'instrumentalisation de sa cause, tellement il pourrait en faire de cet Arrêt un vulgaire chiffon de papier ni plus ni moins. Du reste, il eut été plus raisonnable pour cette Cour de paraitre une garantie suffisante dans l'obligation des négociations sur les accords de pêche Maroc-UE par l'insertion des frontières pérennes des eaux territoriales des provinces du Sud, au lieu d'attiser la confusion de soi-disant ajournement de ces accords dans leur globalité. En effet, de nombreux observateurs soutiennent que cette confusion aurait été épargnée à l'UE, si la CJUE avait laissé entendre qu'elle ne viole sa neutralité. N'est-ce en se référant à cette lacune que l'UE et le Maroc ont proclamé à la face du monde leur étonnement et en même temps leur résolution pour se soutenir mutuellement pour des conventions communes viables et équitables dans tous les domaines ? D'autant plus, le Maroc n'en demande pas moins que de respecter sa souveraineté basée sur le principe de ''tout ou rien'' et dont semble-t-il l'UE serait disposée à en faire sien, par rapport aux problèmes que pose l’interprétation de l’Arrêt de la CJUE en question. A bon suiveur, bon décryptage !