vendredi 10 août 2018

ENCORE UNE FOIS DE PLUS, HORST KOHLER EST RECADRÉ PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU !

C'EST INCROYABLE, HORST KOHLER EST INCORRIGIBLE DANS SES OPTIONS INTENTIONNELLES D'IMPOSER SON TEMPO DE NÉGOCIATIONS DIRECTES MAROC-POLISARIO SANS L’ALGÉRIE  !

       C'est désormais acté qu'au Conseil de Sécurité de l'ONU, on ne semble toujours pas disposé à faire une place au Polisario. Cela n'augure-t-il, par ailleurs, qu'on ne veut plus de racket des consciences sur le dossier du Sahara marocain qu'au demeurant n'a que trop duré ? Autrement dit, c'est peut-être la fin des exclamations peu élégantes d'Horst Kohler depuis son arrivée, ne faisant que renverser la pièce montée de l'espoir de mettre à table le couple Maroc-Algérie. D'ailleurs, n'est-ce ce qui corrobore que son satisfécit sur le déroulé de sa dernière visite aux provinces du Sud du Maroc, n'est pas suffisant ? Surtout, si par la suite il ne s'accompagne pas dès le 1-er Octobre 2018, de prise de décisions cadrant avec l'offre marocaine d'autonomie 2007. Dont, unanimement, tous les membres permanents du Conseil de Sécurité et pas seulement, le lui ont fait savoir sans ambages, après qu'il leur ait livrés sa note informative à son initiative et propre demande le 08-08-2018 sur l'évolution de son approche.  Alors, comment faut-il comprendre cet impact de recadrage se définissant par le haut niveau de prise de conscience des risques de dérives de l'approche d'Horst Kohler voulant imposer son tempo de négociations directes Maroc-Polisario sans faire appel à l'Algérie maitresse du jeu de l'autre coté du mur de sable ? Maintenant, n'est-il simple de tout deviner, sinon tout savoir au milieu de tant de revirements et comportements déviants de cet envoyé spécial, parfois un peu théâtraux il faut le dire ? Évidemment, sans faire dans la surenchère, n'est-ce pas que la première tentative berlinoise ne fut pas spécialement une réussite, même avec un marketing communicationnel extrêmement offensif ?

       Néanmoins, à présent, comment se fait-il qu'il ait cru pouvoir être applaudi sans réserve à propos de sa note informative devant le Conseil de Sécurité ? Pourquoi ne sait-il que le Maroc, non seulement dispose dans sa bataille diplomatique à l'ONU d'arguments redoutables, mais aussi le caractère historique de son Sahara est une force plus enviable que la position de l'Algérie avec toutes ses corruptions ? N'est-ce là la vraie raison qui a poussé le Conseil de Sécurité de le recadrer, en lui rappelant de ne rien entreprendre sans l'aval au préalable du Maroc pour une solution politique ? A cet égard, sans se livrer dans la lecture fictionnelle de son état-d’âme, ne peut-on avancer qu'une fois dans sa chambre d'hôtel il a certainement révisé ses notes. Tellement, l'on puisse dire que le fil conducteur du réalisme du Conseil de Sécurité de l'ONU l'ait probablement tiré vers un autodafé des notes qui lui étaient soufflées. D'autant plus, ça n'arrange aucunement les sentiments à son égard d'Antonio Gutterres, lequel devenu plus serein avec des prises de paroles incisives comprenant des mots et signaux négatifs envers les manipulateurs dans ce dossier d'où qu'ils soient. Certes, le Secrétaire Général de l'ONU ne porte pas comme par le passé Ban Ki Moon avec Ncosazana Dlamini, la nostalgie consolante d'un état d'esprit révolu de méta diplomatie surfant sur les mensonges. D'ailleurs, quand on analyse les raisons pour lesquelles Horst Kohler a du mal à se définir par rapport à l'offre marocaine d'autonomie 2007, n'est-ce ce pseudo-sadisme diplomatique que l'on perçoit ? Dont on en comprend la circonspection accompagnée de mélancolie sourdine de son patron envers ses égarements récurrents appartenant au passé.

       Aussi, maintenant, Horst Kohler a-t-il réalisé qu'il ne puisse s'engager dans une sorte de tournoi de l'instrumentalisation des contrevérités, comme ce qu'a fait des années durant son prédécesseur Christopher Ross ? En tous les cas, il faut l'espérer, même si, probablement, il en garde encore secrètes certaines de ses positions tranchées en commun accord avec Laamamra-Messahel-Cherqui et Schissano. Dont on ne peut pas dire, qu’eux-mêmes, ils n'en soupçonnent pas l'émoi à l'UA à l'UE et au Conseil de Sécurité de l'ONU, de n’accueillir positivement toute tendance de normalisation Rabat-Alger sur ce conflit qui dure depuis 43 ans. Mais, pourquoi aient-ils cru pouvoir s'imposer relais subtil pour torpiller tout essai dans ce sens, que ce soit au Conseil de Sécurité ou ailleurs en l'intoxiquant par de malsaines lectures ? N'est-ce parce qu'ils considèrent le dossier du Sahara marocain l'angle mort de la diplomatie onusienne ? Et, dont ils en meurent d'envie de l'externaliser au milieu d'autres témoignages pro la longue rêveries faite de contrevérités algériennes. Évidemment, l'on peut affirmer, ils ne se refusent aucune arrogance allant jusqu'à essayer de recontextualiser l'époque de Christopher Ross, comme ce qu'avait entrepris le fantoche et zélé Ibrahim Ghali  à Boumerdasse en pensant que ça l'interesserait. N'est-ce, ce qui indique qu'il est épris de leurs caprices à tous, en tant que crieurs-menteurs qui, croient toujours obtenir ainsi gain de cause dans les instances internationales ? Sauf que, il faut le marteler, le Maroc ne se laisse pas influencer montrant une fermeté d'où il est impossible à Horst Kohler de le faire changer d'avis. Lequel, en l'occurrence, se voyant contraint de poursuivre son show, avec amertume donnant une idée à sa nature perverse et non pragmatique comme on veut nous le vendre. A ce titre, n'est-ce ce qu'il a fait à Lisbonne, tantôt ayant l'air d’être à l'aise sympathique et attendrissant, tantôt suggérant sa pensée que dessous bat un cœur serré et non disponible à s'ouvrir à la thèse d'offre d'autonomie 2007 ? A bon entendeur, salut !