jeudi 2 août 2012

AHMED MIDAOUI, L'HOMME QUI AURAIT DIT ; SI LES FAUSSAIRES ME CHERCHENT, ILS AURONT TOUT LE LOISIR DE ME TROUVER EN FACE D’EUX !

Tant d’histoires dites à son endroit, entrecoupées tantôt d’encouragements tantôt de médisances, il les entend encore avec discernement et confiance. Sachant que l’aube des trompettes de sa victoire annoncée sur les receleurs du tempo politique nouveau, fait déjà partie du passé.

Que de choses vécues depuis son débarquement du navire de l'Intérieur malgré qu'il les ait prédites ! Ne voulant jamais tomber dans le crédit consenti par l'Etat aux manipulateurs bouclant leurs avancées n'usant que de palliatifs mensongers?  

MAIS QUI C’EST MIDAOUI Ahmed ?

       Homme venant des finances se distinguant par sa pugnacité légendaire. A l’époque dans son âme coexistait déjà un double tempérament marquant un style énigmatique. Duquel il avait monté une barrière psychologique faisant fonction d’isolant vis-à-vis de ses collaborateurs et administrés. Mais depuis, à force donc d’explorer des chemins de travers des institutions publiques, il s’est poli l’ego sans cesser de se répéter son discours déterminé, comme un leitmotiv obsédant par lequel il est devenu d’une efficacité redoutable.
      
       Cependant, c’est en intégrant la cour des comptes qu’il s’était vraiment transcendé redevenant lui-même, ayant l’innovation facile essentiellement dans l’ampleur de conception lui donnant un nouvel éclat dont l'essence n'est pas en contradiction avec son désir de rationalité. En effet, un coup d’éveil farouche et salutaire l’avait frappé, il n’est plus la personne figée comme du temps du Gouvernorat et Ministère en remplacement du célébrissime Driss Basri après son remerciement voir même sa déposition. Néanmoins, on se rappelle de sa mine défaite non sans hargne et son attitude rigide en tant que ministre de l’intérieur descendant de sa tour de contrôle, et proférant des menaces explicites d'usage de la force de l'autorité à l’encontre des religieux des plages de la djamaa justice et bienfaisance de Cheikh Yacine, qui recouraient aux méthodologies et comportements invasifs intolérables.

       Cette fois-ci, de par ce coté scrutateur factuel du changement qui semble après l’adoption de la nouvelle constitution et la formation d’un nouveau gouvernement, accréditer l’hypothèse incarnant objectivement l’espoir, il est à juste titre considéré le préposé des nouvelles frontières de la bonne gouvernance. Mais, cela ne lui instillait pas que des satisfactions, parce qu'il y avait aussi des dénonciations commentées sur sa lenteur d'exécution par ces mêmes pjdistes le concernant, surtout avant le oui du référendum sur la nouvelle constitution. A cet effet cruauté bien sournoise distillée à son endroit par l’ensemble de ses détracteurs, allant des fois jusqu’à essayer de lui endosser une part de responsabilité sur l’impunité et même sur les failles de quelques décisions de justice à deux poids deux mesures dans des cas de détournement des deniers publics. D’ailleurs pendant ces temps il se sentit pâlir, les yeux éparpillés, à cause de cette inquiétante suspicion regrettant qu’il en demeure ainsi une ambiguïté constante même chez des observateurs avertis. Alors que fort de ses nouvelles compétences et prérogatives constitutionnalisées depuis, il se sentit bien prêt à marcher sur tout le monde, sans aucun doute dans le respect de la légalité absolue. A ce propos pour lui, annonçant que le bal des faussaires s’accrochant aux tableaux des commandes est fini, et que s’ils continuaient à récidiver le parquet ne désemplirait pas. Sauf que la question qui taraude les marocains aujourd'hui, est-ce que la coalition gouvernementale trop benkiranisée n'aurait-elle pas rechigné à l'aider dans son engagement de lutte contre les dérapages gestionnaires des comptes et deniers publics ?

       En effet, à titre de rappel, son dernier rapport accablant sur le train de vie de l’Etat, était une mise en garde solennelle, presque une menace de rompre partout les silences sur les dépassements gestionnaires et surtout sur les enrichissements illicites dans toutes les institutions publiques. Alors même, déjà le treuil de la justice a remonté en surface les lourds dossiers de CNSS, ONDA et CIH renvoyant par ailleurs les décideurs à la réalité des procédures judiciaires à double porte battante se refermant comme un piège ne lâchant pas facilement prise. C'est dire qu'il avait anticipé sur les programmes électoraux semblables, parfois à tire larigot de certains partis politiques d'avant le 25 Novembre 2011. Certes, à l’entendre il n’en fallait pas plus, pour que des fax télex sms msn et coups de fil pourrissent frénétiquement l’atmosphère relationnelle des tenants et aboutissants de certaines institutions à l’exemple du CIH, Collectivités Territoriales, Caisses et autres Offices. Ainsi, il ne lui resta bien sûr qu’à prendre son courage entre ses mains et franchir le Rubicon de Bank Al Maghrib, l’intérieur, tous les services de sécurité connus où parallèles, les finances, les universités, SNRT, OCP, ONE, ONEP, RAM, FRMF, ONCF, SODEA, SOGETA, COMARIT, COMANAV et les deux chambres du parlement pour déterrer d’éventuelles passions et/où autres casseroles de mauvaise gouvernance. N’est-ce pas là un vrai programme d'inspection-innovation détonnant et pyrotechnie de maîtrise de faire éclater la bulle de mauvaise gouvernance de contraction des crédits hypothéquant l'avenir? Et ce, pour pallier seulement à la souffrance de fonctionnement de l'Etat, dont son successeur monsieur Driss Jettou en tirerait surement la sonnette d'alarme, en faisant fi des Aafa Allah Aamma Salaf de Benkirane à l’émission Bilahoudoud sur ALJAZEERA. Parce qu'attention, comprendre n’est pas pardonner, même s’il y a des repentirs derrières ou sollicitations de pardon en vue d’un quelconque calendrier de remboursement exprimé surtout concernant les détournements.

       Cependant n'est-ce pas que Midaoui savait que son propre regard sur cette réalité de gouvernance marocaine, fut aussi si scruté par les forces vives du pays? Dont il devinait qu’elles ne pourraient plus s'endormir sur leur laurier, surtout si son successeur n'accepte pas de tout déballer en pleine lumière. C'est vrai une fois débarqué de la tour de rétrocontrôle des gouvernances et gestions des deniers publiques, est-ce que cette situation s'estampera-t-elle, alors même qu’il fait partie de la haute instance de dialogue national pour la réforme de la justice? Certes, même acquiesçant son éloignement il n'a cessé d'en propager l'idée de sa rationalisation espérant qu'un jour les professionnels du monde judiciaire en feraient la leur sans leurre ? D'autant, les marocains espèrent que c’en est fini le temps de la somme de réciprocité de savonnage et rinçage du linge sale, entre corrupteurs et corruptibles de toutes ces cités interdites d'il n'y a pas si longtemps. Citons encore cette consommation intello-défaitiste pour ne pas dire de gaspillage d’énergie, même en plein drame du suicide d'un juge à Sidi Bouzid, dont les conséquences seraient lourdes sur les taches humanitaires de toute la profession, seulement afin de comprendre l’émotion provoquée. Parce que des langues agiles commencent à s'agiter franchissant le mur du silence de ces jardins secrets. Ce que semblent faire avec professionnalisme les médias sérieux pour accompagner le décorticage de ces faits malheureux. En plus de tous les rapports de beaucoup d'instances depuis 2010, suite aux débats houleux que connait le Maroc à propos des bastions des économies de rentes, mais aussi sur bon nombres d'affaires encore dans les tiroirs.  

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