IL EST DES HOMMES OUBLIANT TOUT CE QUI N’EST PAS LA JOIE DE LEUR ACCOMPLISSEMENT DANS UNE FORTERESSE IMPRENABLE, CROYANT ETRE SEULS DANS CE MONDE.
LEURS ATTITUDES LEUR VALENT DES REGARDS HAINEUX D’ANCIENS COLLABORATEURS PROCHES, COMME AUSSI DES JEUNES LOUPS NE SUPPORTANT PAS DE RESTER ÉCARTÉS NE POUVANT MONTRER DE QUOI ILS SONT CAPABLES.
IL Y A LONGTEMPS POUR VIVRE EN CHANCELLERIE, IL FAUT D’ABORD CONQUÉRIR SA PLACE SANS CONCOURIR, PUIS SAVOIR SOURIRE DE SA MINE DÉSAPPOINTÉE ET SE TENIR TOUJOURS EN SEMBLANT PRÊT A AGIR ET NON S’ABSTENIR.
Mais qui est-il FASSI EL FIHRI Taieb?
Un
diplomate qui semble changé en homme d’Etat subtil, exploitant les hypothèses
les plus hardies, parce que le voilà conseiller attitré auprès du Roi. Tout
avait commencé pour lui dans un lycée, puis à sa grande surprise lors d’un
voyage le sésame s’était ouvert sur sa prestigieuse carrière. Il faut dire que
du point de vue linguistique il dominait déjà de manière polyglotte
l’expression diplomatique qui se dissimulait derrière sa trompeuse nonchalance.
Cependant, depuis son intégration dans la fonction en chancellerie il avait
mené une vie calme, indolente mais confortable qui témoignait du sentiment
d'étrangeté sur son utilité. En vérité cela n'avait été qu'un imperceptible
tâtonnement de son redressement de façon convaincante, ce qui avait démontré
que sa maturité diplomatique n'était pas dû au hasard.
Le printemps
arabe et les marches non violentes du mouvement 20 Février, l'ont certainement
ébranlé dans son amour propre, surtout quand il a vu ici et là des pancartes
brandies, portant sa photo et les siens réclamant leur effacement. Son bémol de
l'avis de ses proches collaborateurs, c'est qu'il est perso sans vraiment le montrer n’hésitant jamais à
favoriser seulement sa duplication. N’a-t-on pas dit qu’un Fihri peut en cacher
un autre si ce n’est plusieurs, alors que le temps des passages des témoins est
révolu. Quoiqu'il en soit, bravo quand même de l'exploitation du tohu
bohu à propos des atteintes des droits de l'homme
dans l'affaire Mustapha Mustapha Salma Ould Mouloud, et aussi de l'accompagnement diplomatique de l'écho du bloc antipolisario né en Mauritanie. Mais laissons de coté le couac qui n'en disait pas son nom avec le Sénégal de Wade l'objecteur des consciences quand ça l'arrange ayant tout de même perdu au deuxième tour contre Sall. Vu qu’en ce temps là l’hautaine obstination des marocains n’eut pas raison de la patience des sénégalais, rejetant avec irritation les reproches à propos des déclarations malheureuses d’un chef de parti n’étant pas au pouvoir.
Certes
on lui avait reproché sur certains sujets sensibles, le fait d’avoir mis en
exergue ses désirs qui n’auraient jamais dû quitter son rêve. Alors que ceux
exprimés par le peuple à travers le Oui massif du référendum sur la nouvelle
constitution y étaient étayés sans ambiguïté. Les choses sont différentes
maintenant au Maroc, quelles que puissent être ses souvenirs pour essayer de
les ramener aux circonstances de l'état de fait à l’ancienne. Ainsi, de fait, pour
nombreux observateurs c'est le début d'une ère nouvelle de la politique
étrangère, qu'en filigrane le discours royal à l'ouverture de la session
parlementaire Octobre 2011, avait appelé à une allure infiniment plus
percutante mais raisonnable. Il s'agit pour le Maroc de se lancer à l'assaut du
moindre contre coup à sa moralité et/où à sa conscience, dans le respect de
l'absolue intégrité territoriale. Le ministre actuel et même les suivants comme aussi tous les membres de
la chancellerie et beaucoup d'autres de la diplomatie parallèle devront
s'impliquer d'avantage pour maximaliser à profit la bénédiction du Maroc
d'avoir réussi sa transmutation politico sociétale. Dont Ban Ki Moon
l’insondable a fait bonne réception, témoignant son soutien à Sa Majesté le Roi
Mohamed VI pour l’engagement exemplaire du Maroc du coté de l’ONU et de la
légalité.
Sachant qu'un homme doit savoir assumer
son destin quel qu'il soit, brusquement il avait imposé son style depuis son
ascension au poste de ministre des affaires étrangères et de la coopération.
Parce que subjugué par le ton solennel de la fonction à mesure qu'il
l'exerçait, s'appuyant sur des soutiens consanguins et sa détermination pour
réussir. N’est-ce pas, que c’est ainsi, qu’il s’était construit un réseau de
relation, d’où sa notoriété s’en trouvait consolidée? Son credo c’est la
conciliation et non la confrontation, ce qu’il avait du reste confirmé preuve à
l’appui, lors de son passage ontologique devant le parlement européen. Et qui a
permis un relâchement rapide de la tension vis-à-vis du Maroc à propos des
malheureux événements de Laayoun.
En revanche,
est-ce que, cette affaire du Sahara marocain
préfabriquée et entachée de mensonges par des professionnels de
l’émotion, restera-t-elle une interminable tractation? Pourtant le Maroc s'y
était passionnément impliqué en particulier depuis son engagement dans beaucoup
de chantiers de consolidation des droits universels humains, surtout
dernièrement par anticipation en optant pour sa nouvelle constitution. En tout
cas les marocains s'y sont investis corps et âmes jusqu'aux frontières du
martyr, le reste pour eux n'est que littérature et / où témoignage de
confirmation onusienne pour l'exécution testamentaire de leur volonté. Et ce, au nez et à la barbe des
soi-disant fondations rarement de retours positifs ne s’employant qu’à
critiquer sans raison s’imprégnant de velléités veloutées. Surtout venant d’une
dame entourée de de sa cohorte faisant semblant de faire de son mieux pour
paraître aimable. Alors
même qu’on distille ici et là les quelques projets d’enlèvement surtout de la
Kerry par l’AQMI à Tindouf avec une joie bruyante du Polisario leur compagnon
d’armes. Tout cela semble orchestré à vingt lieues à la ronde pour montrer le
soi-disant respect porté aux vrais maîtres de la fondation dans le but de contrer haute estime qu’à Ban Ki
Moon envers Sa Majesté le Roi Mohamed VI.
dans l'affaire Mustapha Mustapha Salma Ould Mouloud, et aussi de l'accompagnement diplomatique de l'écho du bloc antipolisario né en Mauritanie. Mais laissons de coté le couac qui n'en disait pas son nom avec le Sénégal de Wade l'objecteur des consciences quand ça l'arrange ayant tout de même perdu au deuxième tour contre Sall. Vu qu’en ce temps là l’hautaine obstination des marocains n’eut pas raison de la patience des sénégalais, rejetant avec irritation les reproches à propos des déclarations malheureuses d’un chef de parti n’étant pas au pouvoir.
Ensuite,
n'a-t-il pas de tout temps été bien accueilli par les émirs du golf surtout par
suite à la ligne tracée par le souverain en réponse à leur appel à l'entrée du
Maroc au CCG? Par conséquent il n'a fait que conforter cette vision de
l’aisance marocaine de ne pas rester insensible à ce clin d’œil, malgré son
engagement dans l’UMA restée à ce jour lettre morte. En effet, sur ce volet les choix
politiques du Maroc se révèlent habiles pour des raisons précises
d’accompagnement des décryptages des situations où se reflètent maints
problèmes dus aux changements en cour, surtout dans le monde arabo-musulman.
Pour autant n’en œuvrait-il pas pour l’union pour la méditerranée? Ce vœu pieux,
repris par l’ex président Sarkozy et auquel deux marocains se sont vus
attribuer successivement à l'unanimité le secrétariat général en terre
espagnole, et dont le premier le destin l'a rappelé pour une nouvelle
consécration aux affaires étrangères en tant que ministre délégué dans l'équipe
Benkirane.
Au fond que pense-il des réunions d'avant, des ministres des affaires étrangères de la ligue arabe, que le souffle printanier des insurrections en Tunisie Egypte Bahreïn Libye Syrie et au Yémen n'avait cessé d'effilocher? D’après lui commencent-elles à sortir des sentiers battus, en l'occurrence, vis-à-vis des certitudes outrancières de leurs chefs d’Etat, espérant remettre les insurgés en ordre de marche forcée, malheureusement à contre courant du long et sinueux chemin de la démocratie? Maintenant Kadhafi n'est plus, l'exemple du Yémen présupposé solutionné plus où moins pacifiquement depuis le départ de l’ex president, celui de Syrie meurtrie reste frappant à cet égard. Et dont le Maroc courageux n’a cessé de décrier partout, objectivement humainement, trouvant leurs attitudes bassement abjectes spéculant sur le nombre des morts. Ce qui montre l’esprit étrangement criminel de ces emmurés de l'orgueil, avec au fond d’eux quelque chose qui ressemble à une rancœur conjuguée de révulsion où barbotaient les détresses de leurs images respectives. Que de difficultés et souffrances inimaginables rencontrées depuis par les insurgés, en franchissant les lignes de la peur où se cachaient jadis leurs ovations et adoration à ces mêmes chefs d'Etats.
Au fond que pense-il des réunions d'avant, des ministres des affaires étrangères de la ligue arabe, que le souffle printanier des insurrections en Tunisie Egypte Bahreïn Libye Syrie et au Yémen n'avait cessé d'effilocher? D’après lui commencent-elles à sortir des sentiers battus, en l'occurrence, vis-à-vis des certitudes outrancières de leurs chefs d’Etat, espérant remettre les insurgés en ordre de marche forcée, malheureusement à contre courant du long et sinueux chemin de la démocratie? Maintenant Kadhafi n'est plus, l'exemple du Yémen présupposé solutionné plus où moins pacifiquement depuis le départ de l’ex president, celui de Syrie meurtrie reste frappant à cet égard. Et dont le Maroc courageux n’a cessé de décrier partout, objectivement humainement, trouvant leurs attitudes bassement abjectes spéculant sur le nombre des morts. Ce qui montre l’esprit étrangement criminel de ces emmurés de l'orgueil, avec au fond d’eux quelque chose qui ressemble à une rancœur conjuguée de révulsion où barbotaient les détresses de leurs images respectives. Que de difficultés et souffrances inimaginables rencontrées depuis par les insurgés, en franchissant les lignes de la peur où se cachaient jadis leurs ovations et adoration à ces mêmes chefs d'Etats.
Aujourd'hui après les élections du 25 Novembre 2011, l’image encore plus sereine qu’il
offre avec Othmani à ses cotés, est un geste de courtoisie le reconnaissant
comme son égal interlocuteur. Malgré ceci, ce dernier se réfugie de temps en
temps dans son âme lourde d’incompréhension, sachant que les
professionnels en diplomatie se reconnaissent facilement au premier choc
d’échange verbal. Il est vrai que l’heure n’est pas encore venue pour relater
des souvenirs où des regrets qui les faisaient tous les deux auparavant vibrer dans
l’hémicycle, se sentant obligés de s’entendre pour le bien du pays. Désormais
leurs regards énigmatiques se comprennent formant la même chaîne de
riposte contre les tentatives de brouillage au sein de la chancellerie par
ailleurs toujours fermée.