mardi 12 janvier 2021

LE CNI EMBARRASSÉ PAR LA PHOBIE DE "VOX" ET LES FANTASMES DE "PODÈMOS" SUR SOI-DISANT L'ACTIVISME DE LA DGED EN ESPAGNE.


POURQUOI "PODEMOS" ET "VOX", ONT-ILS PEUR DE CE QU'ILS APPELLENT GRENOUILLAGE DE LA DGED EN ESPAGNE ?


       Depuis le 16 Mai 2003, le Maroc a bouleversé son approche anti terroriste. Tellement, aujourd'hui, il est devenu "Allié majeur non-OTAN" de l'UE, mettant en avant sa participation active non sélective dans cette lutte implacable. Au point que l'Espagne la France et la Belgique veulent, maladroitement, lui imposer d'être le gardien-gendarme de leurs frontières contre l'immigration clandestine en contrepartie seulement de subventions et aides. Néanmoins, pourquoi, tergiverssent-elles notamment l'Espagne à ne pas emboîter le pas aux USA pour la reconnaîssance de souveraineté totale marocaine sur le Sahara ? Ce qui, par ailleurs, forme en ce moment le cœur de l'argumentaire des voix médiatiques libres, contre cette attitude de refus de voir la réalité en face. Avec en plus, pour le CNI (Centre National d'Intelligence) service unique depuis 2002 de renseignement et contre espionage en Espagne, il est clair que le voisin du Sud n'est plus la partie minime dans la réalité géostratégique de la région. Au contraire ses services de renseignement intérieur et extérieur sont craints, à en croire les expressions de la MAE et de l'Europe et de celle de la Défense espagnoles, comme quoi il faudrait pour leur pays de ne pas provoquer de vagues dans les circonstances du moment. De fait, dans leurs informations distillées à propos de Sebta et Melilia, il y a la dissimulation consciente de beaucoup de vérités pour tromper les services marocains. Et ce, loin de la certitude du gouvernement de pouvoir se dérober au moment des futures négociations Rabat-Madrid, sur fond de tensions renouvelées à chaque événement pro Maroc dans son Sahara.


       C'est vrai, pendant longtemps les colons espagnols usurpaient la marocanité de ces territoires par l'appelation "Trab Al Bidan" (terre des blancs) par opposition à "Trab Al Soudan" (terre des noires). Et, ce n'est pas parce que Franco ayant fait comme Salazar au Portugal, de transformer les colonies en provinces à l'instar des Iles Canaries, des Iles Baléares et Ifni, que le Sahara spolié n'était pas marocain. D'ailleurs, les visites du Sultan Mohamed V en 1958 jusqu'aux confins de la Mauritanie actuelle et la récupération de Sidi Ifni et Oued Eddahab, témoignent des regards intéressés des marocains pour la continuité de leurs territoires envers l'Afrique noire. Et, ce ne sont pas les soi-disant Intifada de Zemla, Gdeim-Izik, les manipulations des Généraux vert-kaki et les escarmouches ici et là des protopolisariens en Zone Tampon le long du Mur côté oriental, qui entâcheront l'intégrité territoriale souveraine du Maroc. D'autant plus, le CNI est convaincu qu'aujourd'hui le Maroc renvoie par ses relations priviligiées avec l'UE et avec le Royaume-Uni après le Brexit, des signaux très forts sur cette phase cachée de l'Histoire de ses relations avec l'Espagne, particulièrement depuis 1900 au Sahara marocain. À ce titre, et c'est là oū il y a un os, pourquoi le CNI est-il ambarrassé de voir VOX et PODÈMOS, avec une peur bleue de ce qu'ils appellent grenouillage de la DGED en Espagne ? Sans avoir de preuves tangibles sur la surveillance des mosquées, des sympathisants protopolisariens et aussi des séparistes rifains. Alors que le gouvernement Sanchez n'en fait pas un sujet, et donc sans intérêt pour lui voire non tabou. À bon suiveur, bon décryptage !

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