mardi 28 février 2017

LES RAPPORTS EN INTERNE DE L'ONU SUR LA CONFIANCE AU POLISARIO NE SONT PAS ENCOURAGEANTS, SURTOUT APRES LE RETRAIT UNILATÉRAL DU MAROC DE GUERGARATE.

N'EST-CE LA UN COURAGE DU ROI DU MAROC AYANT TOUJOURS LES INTÉRÊTS DE SON PAYS ET DE L'AFRIQUE DANS LA DURÉE DEVANT LES YEUX, CE QUI MESURE LE DEGRÉ DE PERCEPTION DES DÉFIS GÉOPOLITIQUES ET GÉOSTRATÉGIQUES MONTRANT QUE SON GESTE GRANDIOSE DE SE RETIRER DE GUERGARATE EST UNE GRANDE VISION D'HOMME D’ÉTAT ?

       Les investissements stratégiques effectués partout en Afrique offrant des opportunités avec à la clé beaucoup de postes de travail, n'est-ce ce qui corrobore que le Polisario n'est plus la bonne affaire ? S'ajoutant en plus de ceux qui seront annoncés à Dakhla que revendiquent le collectif Crans Montana comme un grand défi de l'utilisation des potentialités solidaires, et qui mettront les ennemis qu'on ne le veuille ou pas, sous d'autres pressions pour la protection et sécurisation de l'approche royale diversifiée audacieuse. D'ailleurs, n'est-ce là un courage du Roi du Maroc ayant toujours les intérêts de son pays et de l'Afrique devant les yeux, montrant que son geste grandiose de se retirer de Guergarate est une grande vision d'Homme d'Etat ? N'est-ce évidemment là ce que les gens de grande qualité en Etudes Stratégiques et Perspectives sur l'avenir de l'Afrique, appellent l'audace du Roi qui n'est autre que le suivi du tracé fait par son grand-père et son père pour recouvrer toutes les souverainetés ? En se saisissant de nouvelles ardeurs montrant que son action n'est pas dans l’instantanée promotionnel de faire parler, mais dans la référence du respect de ses perspectives diplomatiques en collaboration transparente avec les instances et institutions de l'ONU sans cachotteries. Bien sûr, il faut le dire, avec en clair le maintien de l'option du droit de poursuite pour ne pas fabriquer des déceptions, et donc anticiper les risques des contradictions partisanes par suite de surmédiatisation subordonnée border-line non bien étudiée. 

       Il est vrai que certaines situations en géopolitique, favorisent en temps de crise la diffusion volontaire de l'ingénierie des fausses informations au service des ennemis. Comme ce qui arrive aujourd'hui dans leurs masses médias, après le retrait unilatéral du Maroc de Guergarate en réponse favorable à la prise en compte dans l'urgence de ses doléances par Antonio Gutterres le Secrétaire Général de l'ONU. Dont, le Polisario malgré tout, n'en sent une envie très urgente de s’aligner sur cette demande onusienne d’évacuer la région sans condition, mais seulement il prend le risque de n'obtempérer et faire de l'opposition. D'où, l'on peut dire que pour lui, il a décidé de se mettre au travers de la légalité en louvoyant devant ses difficultés de ne pouvoir dire non à l'Algérie. Cachant son mépris vis-à-vis de la légitimité historique et surtout de rêver qu'il est nécessaire qu'un traitement différentiel des rapports de forces soit pris en compte en sa faveur. Et ce, comme seul moyen d'assurer sa continuité et donc de ne pas se voir déchirer ou se faire déchiqueter par suite à ce qu'il appelle la rétrocession de soi-disant sa fierté alors qu'il s'agisse de son Ego surdimensionné. Voilà donc sa façon de voir les choses, qu'au demeurant ne font qu'aggraver sa situation dans l’échelle onusienne, et d'où ressort la fermeté du Maroc en vue de construction de nouveaux rapports au Conseil de Sécurité après le départ de Ban Ki Moon le goupil. De ce fait, à l'issu de ce retrait marocain, pourrions-nous dire, l'ONU a-t-elle aujourd'hui vraiment tirer toutes les leçons de l'incursion du Polisario à Guergarate ?

       Maintenant, l'on peut dire le bras de fer Rabat-Alger est à l'ONU. Dont, évidemment, le Maroc a réchauffé par son retrait unilatéral de Guergatrate le cœur des membres du Conseil de Sécurité de l'ONU dans leurs tractations pour la Résolution d'Avril 2017 sur son Sahara. Quant à l'Algérie, elle n'offre qu'assistance pour l’organisation des obsèques du Polisario une fois son suicide acté par d'autres contre-attaques diplomatiques marocaines. D'autant plus, elle ne fait que le pousser à ne souscrire à l'appel du Secrétaire Général et surtout de montrer qu'il a choisi irrationnellement l'escalade, d'où conséquemment, tôt ou tard il aura à comptabiliser les coups politiques le vilipendant venant de partout. Ce qui confirmera qu'il est pour les Nations-Unies juste un bouillon de semence de mauvaises graines, en l'occurrence les mercenaires les terroristes et les trafiquants de tous les genres du petit au gros. Tellement, apparemment,  il n'y a rien à faire pour le sortir de cette situation désastreuse car ne sachant qu'il s'agisse d’enchaînement d'événements relevant de série noire qu'il ne maîtrise pas, qu'à l'évidence c'est en cela on le voit en tant que spectre sans mémoire politique et sans souvenirs. A noter aussi, que le retrait marocain de Guergarate est comme un puissant stimulant de l'observance de la Minurso de cet état d'exaspération favorisant la prévalence de l'ascendance de l'Algérie sur lui. Dont on suppose qu'il est question d'un stratagème incroyable délibérément voulu par les ennemis du Maroc, pour ne pas consacrer l'approche du Conseil de Sécurité via la volonté du Roi Mohamed VI d'anticiper l'attente handicapante pour la prise en compte de ses prestations en Afrique.

       Cependant, suite au tolet de la Communauté Internationale envers les agissements du Polisario à quelques encablures de la Mauritanie inquiète, tout montre que le pouvoir Boutaflika adore comme à l’accoutumée provoquer zizanie par ses incursions dans l'entourage par danses-transes diplomatiques depuis 1975 aux dépends du Maroc qu'il qualifie son ennemi juré. Alors que le peuple algérien mûrement averti, civilement parlant, n'en a jamais montré qu'il est concerné par les pratiques condamnables de ce pouvoir vis-à-vis du voisin de l'Ouest. Et donc, Boutaflika et sa cohorte ne gagneront jamais même en cherchant à trouver la moindre ombre dans la future Résolution du mois d'Avril 2017, et qu'il ne leur reste que d'améliorer leur mémoire grâce aux dictées diplomatiques conçues coté marocain. Dont, aujourd'hui à l'ONU, on leur doit la meilleure interprétation du retrait unilatéral du Maroc de Guergarate, ne voulant mettre la région à feu et à sang même en étant sur le pont pour la remettre en balance d'équilibre sous les prérogatives sans triche de la Minurso. A cet égard, les polisariens en randonnée quasi permanente en zone de séparation, ne risquent-ils qu'il pleuve des obus sur eux s'ils continuent à harceler les marocains sur la route vers les profondeurs africaines et vis versa ? Parce qu'au-delà de cette transcription de l'idéal, la seule option acceptable c'est qu'ils se mettent à bien réfléchir sur leur séjour non désirable dans cette région malgré les contre-ordres de l'Algérie de ne répondre par l'affirmative aux notifications du Secrétaire Général des Nations-Unies. Dont, toutefois évidemment, il ne faudrait espérer par la contrainte onusienne pour le moment, qu'il y ait un pilotage du retrait du Polisario via les éléments de la Minurso, au vu du vent qu'il vend par son langage généraliste creux et répété depuis 1991 après l'établissement du cessez-le-feu. 

       En résumé, n'est-ce pour cela, l'on peut dire, de ce coté le Maroc a bien compris que gagner une bataille par la performance sur le terrain, ne suffit plus? Et, donc, c'est aussi l'accompagner par l'ouverture à la communication concise et précise relevant de la stratégie adoptée qui compte, pour faire passer les messages sur son retrait immédiat sans condition. Qu'en effet le monde entier a salué, d'où il n'y a qu'à voir les rappels d'Antonio Guetterres ne voulant les édulcorer ni de compassion ni d’émotion et encore moins les laisser s’interpréter avec mépris dans le champs politique des ennemis du Maroc. Sachant, que même Laamamra dans ses sombres mélancolies et fanfaronnades de mauvais présages, il pourrait continuer à vendre ses mystères frelatés sous-forme de langage mielleux qu'il a fabriqué lors de son long passage au sein de l'UA. Surtout en remixant ses séquences favorites d'animations d'autres rythmes d'enfumage, pour essayer de saper l'interactivité du Conseil de Sécurité de l'ONU vis-à-vis du retrait des FAR (Forces Armées Royales) de la région de Guergarate alors qu'elles se trouvaient à quelques mètres face aux hordes propolisariennes. A bon entendeur, salut ! 

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