dimanche 5 février 2017

APRES TANT D'ATTENTE POUR LA FORMATION D'UN GOUVERNEMENT, RIEN N'EST PERDU QUI NE SERA GAGNÉ !

PEUT-ETRE ENCORE QUELQUES RÉGLAGES POUR S'OFFRIR UN NOUVEAU GOUVERNEMENT PRÉSUMÉ FORT ET RESPONSABLE, DU MOINS ON L’ESPÈRE !

       Maintenant que le trophée UA du challenge-réintégration par la preuve diplomatique ait été remporté par le Roi du Maroc au Sommet d'Addis-Abeba le 30-31 Janvier 2017, ne serait-il utile pour la future formation gouvernementale de l'utiliser comme formidable outil de communication et d'action sur le terrain africain pour accélérer le rythme d'engagement marocain sans faille ? Mais, à cet égard, ne faut-il encore le rappeler à Benkirane paraissant obnubilé en décalage déconcertant avec les temps diplomatiques modernes, de cesser de voir son désir vengeur sur l'Etat unique et unitaire triompher ? En plus sans aucun ajout à l'image internationale positive du Maroc, dont on voit que les alliances contre nature et celles pan-religiosité ne lui facilitent pas la tache d'éviter les couacs. Parce que penser que le sursaut démocratique n'est qu'une relation générationnelle de l'importance d'une carrière, c'est s'écarter voir se replier de la raison d'Etat capable d'en faire du Maroc la première nation africaine. 

       Aussi, parce que, au-delà des désirs cachés et des aspirations de certains parmi les siens en optant pour l'anti-bon pour le Maroc par des élucubrations mentales erronées, il se pourrait que son rang dans sa soi-disant posture du passé récent au moment des élections législatives du 07 Octobre 2016, serait dépassé et que personne ne fera rien pour lui. D'autant que c'est bien connu, pendant cinq ans ses suiveurs ''mouridines'' communiquaient en usant des structures étatiques, via désinformations sur l'essentiel restant souvent noyées au milieu d'autres bien réelles de leur manège de s'accaparer du communautarisme religieux qu'ils cherchent à imposer. Pour cela, ne convient-il pour lui de réunir un aréopage d'hommes et de femmes vertébrés compétents pour former son gouvernement, en sortant de l'usage de mots de glaciation inutile dans ses sorties médiatiques ? De surcroît, par ailleurs, ne lui servant que de promesses mirifiques et non d'évitement des incidents sur la route de gouvernance si jamais il y arrive à mettre sur pied une équipe d'Exécutif pour ça. En effet, n'est-ce en cela que c'est la seule façon d'accompagner les exploits glorieux de la diplomatie royale, qu’évidemment qu'on ne le veuille ou pas est maintenant sur le podium-piédestal réel africain des actions politiques économiques écologiques culturelles et cultuelles-sécuritaires ? 

       A l'évidence, c'est par un sentiment d'arriver à un arbitrage royal pour la formation d'un gouvernement de la sorte selon les conditions du discours de Dakar, tout semble à l’arrêt au vu qu'avec la constitution 2011 rien ne pousse très vite et que tout est fait avec des négociations. Et, donc rien n'est moins sûr que ce temps maussade de l'hivers 2017 de par les vents le froid et la neige qu'il s’éclaircisse d'une parenthèse de douceur et de bien-être pour Benkirane n'ayant subi jusque là que des douches froides. Ce qui anime l'interrogation sur le tableau intenable en ce moment des tractations où c'est carrément le contraire qui se miroite au vu de l'état de non sérénité et désordre dans les idées pour former le gouvernement. Surtout pour empêcher le radeau portant les inconditionnels-pjdistes zélés qui sont déjà en dérive emphatique de devenir hors portée et ne les laisser dans leur incompréhension de s'ouvrir au martyr politique de ce qu'est le jeu interdit lié à la sécurité de l'Etat. A ce propos, beaucoup d'observateurs pensent s'il y a lieu de procéder à une fermeture de la parenthèse Benkirane, ce serait du fait que son bulletin d'adhésion-reconduction est plein. D'abord, pour qu'il révise ses classiques avec sortie des questionnements sans réponses relevant du divin, et opter pour la ''rationalité-in'' de l’exercice de l'Exécutif qui règle le bon fonctionnement de l'Etat. Puis, peut-être pour qu'il ne puisse encore bénéficier du traitement de favoris et continuer à être accueilli en VIP dans ses déplacements à l'Etranger dans un monde dont la géopolitique est en plein chamboulement. 

       Alors, en effet, sur ce constat ne parait-il maintenant seul mais attend qu'une opportunité lui soit présentée pour l'orienter où se trouve la clé de son destin politique immédiat. Parce que de deux choses l'une, où bien il tuera les tendances jalouses comme aussi celles zélées au sein de son parti le PJD en formant un gouvernement, où bien il se verra envahir du chagrin en passant pour leur serviette de service. D'autant que rien n'est perdu qui ne sera gagné, dès lors qu'on abat pas le cèdre Gourou en l'occurrence l'Etat-Maroc aussi facilement, même en s'y rebellant politiquement contre la volonté et l'outil de la réponse qui serait le cas échéant donnée. C'est pour cela il faut le dire, c'est une interprétation qui figure sur la responsabilité à porter pour faire comprendre à ceux qui veulent tout remporter, en renvoyant des signaux vis-à-vis de la mission interminable et ardue de Benkirane de former un gouvernement  après quatre mois de tergiversations risquant même l'annulation. N'est-ce en conséquence de cela, la bande des quatre ne lui cédera pas si son expression verbale continue d'avoir des tonalités par manque de discernement et de rationalité de vouloir imposer le PPS, dont les marocains n'ont pas manqué de lui régler son compte de tout solde électoral le 07 Octobre 2016 ? Lequel, face à cette situation se sent sans assise populaire ni médiatique mais aspire rentrer au gouvernement par la cheminée du PJD, pratiquement à contre-courant du processus d'aspiration de la fumée déposant la suie qu'à chaque saison il faut la ramoner.

       Voilà pourquoi, tout cela risque de casser tant que Benkirane n'est pas dans la rigueur que préconise le discours de Dakar, tellement il prend les autres pour des glandeurs qui n'ont pas besoin d’être félicités à part la paire PPS-PI qu'il dorlote. En plus, tandis que ses yeux se fixent là-haut, même sachant que son objectif ne serait en aucune façon atteint sans obtempérer dans toutes ses mises en scène, Chabat lui les fait larmoyants à coup de communication scabreuse sentant l'atmosphère éthérée de préparation de son suicide politique. Mais, à les entendre, étant donné le désamour flagrant de la bande des quatre à ce duo dont tout un chacun voit qu'ils ne veuillent avoir ensemble affaire à lui, toute sollicitation à d'hypothétique resplendissement avec lui sur les trajectoires gouvernementales est improbable. Sauf si, et seulement si, cette solution en serait la façon de fixation de l'avenir qui resplendirait si clair à travers l'Exécutif pour relever les défis sous des conditions et garanties, pour ne les laisser être au bon soin uniquement du PJD. Dès lors qu'on a de la peine de les voir faire fi de leur historicité, se permettant même qu'il fasse maussade dans la gouvernance et ce pour dépasser le blocage de la formation du gouvernement rien qu'avec Benkirane. D'autant plus, qu'on ne l'accepte ou pas, chaque mois passé les marocains découvrent que ce conglomérat PJD-PI-PPS ne vit que pour faire front commun à travers leur jumelage dans les idées anti prospérité de l'Etat-Maroc. En plus, s'en foutant de la gueule du monde, alors qu'en vérité ils ne veuillent que parachuter leurs proches consanguins amis (es) et copains au gouvernement, même s'abritant derrière la fusion imaginaire de former l'atelier des réflexions sur l'avenir qu'au demeurant sont incapables de résister à la moindre secousse ou remue-ménage. A bon entendeur, salut !

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