dimanche 19 février 2017

C'EST QUOI CE MESSAGE SOURNOIS ''ADVIENDRA QUE POURRA'' QUI, PRESQUE RESSEMBLE A UN DÉFI A LA ROYAUTÉ A LA VEILLE DE LA DATE DU 20 FÉVRIER ?

COMMENT PEUT-ON VOIR LE RETOUR DU MAROC COMME ÉCLAT ET BRILLANCE, SI L'ON NE CONSENT L'EFFORT DE LE SCRUTER DANS LES DÉTAILS ET D'EN COMPRENDRE LA CONFIANCE DES AFRICAINS SANS DISSIMULATION ?

       Que l'on soit d'accord ou pas, le retour du Maroc à l'UA est un magnifique triomphe. Du coup, ceux des marocains qui se dépensent à le critiquer parce que ne sont considérés vrais contributeurs à cette saga mémorable, ils doivent savoir qu'ils sont insignifiants à l’échelle africaine. Même si, au vu de la conjoncture politique ils croient pouvoir de la sorte avoir, eux aussi, une place du bon coté sans le moindre message productif de bonnes d'idées. Alors que, ce sont des harceleurs comme ce que font les ennemis pour faire peur, surtout, lorsqu'ils en jugent irraisonnable d'accepter que les peuples africains soient couverts de tant d'attention royale. C'est dommage de voir une telle schizophrénie qui s'exprime par un vrai affront à l'Etat-Maroc, dont pourtant les marocains croient dur comme fer qu'il a trouvé le tracé diplomatique idéal en se mettant sur la trace pour la traque du Polisario partout en Afrique et dans le monde. Confirmant, toutefois, que c'est son devoir de fidélité absolue à eux, notamment par l'exécution à la lettre du serment de la Massira (Marche Verte) 1975 de ne jamais céder sur l’intégrité territoriale quel qu'il en soit le prix. 

       A ce propos, Benkirane n'a-t-il fait de la surenchère politique dangereuse par son discours amalgamé indigeste, devant un parterre de syndicalistes alignés à son parti sur les risques encourus en interne à propos de ce qu'il appelle sournoisement avec irresponsabilité déconcertante ''délaisser honteusement le peuple marocain''. D'où, en effet, l'on voit qu'il se sent pousser des ailes jusqu'à envisager le pire, à même de donner l'impression de s'en prendre au Chef de l'Etat en livrant ses réserves border-line sur les partenariats gagnants-gagnants contractés avec les pays africains. Même si, tout de suite après cette incartade invraisemblable, ses lieutenants proches sont montés au créneau pour minimiser ses propos et les édulcorer par une virtuelle chronologie de leur cadence d'accompagnement des visites royales en Afrique. Sauf que c'est trop tard, et que le mal est déjà fait. D'ailleurs, n'est-ce là, un jeu dangereux sur l'in-solidarité alors que le peuple marocain, lui, en est fier du travail colossal de son Roi pour ce retour au sein de l'UA ? Et, non comme le prétend Benkirane le ''Taymimiste'' dans ce qui ressemble à un défi d'affirmation mystérieux par cette passe de langage, ne sachant que ce même peuple est aussi enthousiaste de la dimension politique importante que prend la nouvelle tournée royale au Soudan du Sud Ghana Zambie Guinée Conakry Mali et Cote d'Ivoire voire Kenya. Néanmoins, est-ce que ceci ne pousse-t-il à s'interroger sur les vraies raisons de sa sortie médiatique à propos des priorités, qu'apparemment il n'en est nullement convaincu sur les montages et organisations programmatiques de l'économie du pays avec leurs expansions africaines ? Mais, pourquoi n'admet-il que le choix des chefs d'Etats africains d’être du coté du Roi du Maroc, procède de leur part d'une conviction de pouvoir répondre ensemble aux grands défis économiques écologiques culturels et sécuritaires qui attendent l'Afrique? Dont, malheureusement, lui, il ne l'entend pas de cette oreille à même de n'en convenir par la confusion dans ses propos qu'il s'agisse d'une vision lucide du Roi Mohamed VI. 

       Alors, que faut-il comprendre de ce fait invraisemblable de sa part, en tant que chef du PJD désigné à former un gouvernement qu'à ce jour il n'a pu s'en acquitter de cette tache ? Ce qu'au demeurant illustre bien qui sont les gens qui le poussent et le supportent dans cette façon de faire et où veulent-ils en venir ? Pour autant, en verrait-on de sitôt la fin du blocage ? Rien n'est moins sûr, au vu de leur insulte de l'avenir du Maroc à l'UA à coup de ''benkiranisme conjugué de chabatade'' comme défi sournois à la Royauté à la veille du 20 Février. Et bien, autant le dire avec clarté, y aura-t-il un plan B d'urgence pour dépasser cette altération de l'image de tout ce que fait le Chef de l'Etat, rien que par contrariété-catalogue volontaire-involontaire de leur part et de leurs inconditionnels ? En plus, pourquoi le font-ils sans l'avouer franchement, ni l'assumer en ON loin de la pratique du brouillage des messages en se basant sur le retard cumulé à propos de la formation du gouvernement ? D'ailleurs, n'est-ce là où l'on voit que les observateurs avertis non corrompus et/où non inféodés à leurs courants idéologiques, eux, en conviennent aisément que le retour du Maroc à l'UA apporte éclat et brillance ? Non seulement dans l’échelle des impacts à l'intérieur du pays sur les indications macro et micro structurelles économiques, mais aussi sur les valeurs de réévaluation et requalification de la diplomatie marocaine assumée et entreprenante à l'international, que ce soit en Afrique Europe Asie et aux Amériques. Ce qu'évidemment, objectivement met l'Algérie en agonie l'Afrique du Sud en souffrance et le Zimbabwe en latence, dans un isolement qui n'a d'égal que celui de la Corée du Nord par rapport à l'Occident. 

       Cependant, comment ne pas comprendre que la place qu'occupe Sa Majesté le Roi Mohamed VI après ses nombreuses visites partout en Afrique, est marquée par la confiance qui désormais se confirme et se manifeste en s'y référant au discours d'Abidjan au Forum économique Maroc-Cote d'Ivoire 2014 ? Dont, aujourd'hui en 2017 après le retour à l'UA, sa fabrication qui monte à vitesse appréciable ne reflète ni secret ni dissimulation comme veulent le faire entendre les ennemis via leurs médias aux abois. N'est-ce parce que, ça les fait trembler, voyant leurs alliances saugrenues à eux d'antan, en pleine bérézina laissant la place à d'autres bien construites sur le chemin vertueux tracé par le Maroc dépassant dans le silence toutes les perfidies malveillances et allégations d'où elles viennent ? Ce qu'effectivement, en langage politique veut dire, pourquoi Benkirane ne se met-il en prédisposition de la création d'un ministère des affaires africaines dans le but d'accompagnement de la dynamique enclenchée ? Au lieu de juger cette démarche onéreuse, en ne s'impliquant dans la portée du discours de Dakar d'où il ressort une volonté sans ambages de mener à bien le calendrier de l'implication du Maroc en Afrique. Pourquoi, reste-t-il dans sa rythmique irrationnelle à visée d'harcèlement politique, ne voulant accepter de reconnaître qu'il est fatigué sans se justifier ni culpabiliser ? Au sens où, et si, pour une fois il renonce à ses signaux de toujours être contre pour faire le buz médiatique, tellement, jusqu'à penser abattre la stratégie tracée depuis l’avènement du règne Mohamed VI ? Comment l'important pour lui, c'est fermer les yeux sur ce que font les siens via partisanerie-ânerie à travers leur tentaculaire diffusion dans les arcanes du pouvoir ? Quand sortirait-il de ce cycle du déni des réalités politiques, d'où l'on détecte à travers sa sortie médiatique une rébellion par la vente de son âme à l'Etranger pour le compte des ennemis sans le savoir ou tout au moins sans en mesurer la portée ? 

       C'est vrai, on était loin d'imaginer le voir presque se faire, de la sorte, sauter les plombs. Parce que c'est de ça dont il s'agit, n'ayant pu sortir de son enfermement à cause de son échec à monter l'équipe gouvernementale avec aisance sans pression et sans l'aide de personne. Au point d'y avoir montré, que le torchon pourrait brûler entre lui et la bande des quatre (RNI-MP-USFP-UC), si jamais ils n'acceptent pas son deal selon ses conditions. A même de vouloir, sans gêne, sauter le pas d'engendrer une forte tension comme baroud d'honneur, puisque, apparemment il aurait pressenti de leur part la résistance à son maintien. Et ce, après qu'ils aient vu sur bien de sujets en plus de ceux d'actualités africaines, dont, lui, il croit qu'ils ne fortifient l'aura marocaine ni embellissent l'image de la diplomatie royale et encore moins densifient la cohésion sociétale à l'intérieur du pays. Si cela n'est pas de l'alignement sur la thèse des ennemis, de ne laisser le Maroc continuer dans son chemin diplomatique tracé après son retour à l'UA, en tout cas ça lui ressemble ! A bon entendeur, salut !  

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