vendredi 23 septembre 2016

QUE SAIT-ON SUR LES REGISTRES DE LA LUTTE ANTI TERRORISTE DANS LES DIFFÉRENTES RÉGIONS DU MAROC ?

COMMUNIQUER, SENSIBILISER, ANTICIPER ET PRÉVENIR PAR LA SURVEILLANCE DES CELLULES DORMANTES OU ACTIVES ET PAR L’ÉPIAGE DE LEURS FOYERS NOURRICIERS, TELS SONT LES OBJECTIFS PRIMORDIAUX DU BCIJ EN ACTION CONTINUE AU MAROC.

        Autant l’affirmer d’avance sans détour, seule la liberté d’expression responsable et honnête aide à ne se justifier des obligations de dire les choses et encore moins de se résigner à renoncer à briser les tabous. Ainsi, à ce propos, s’il est vrai que les services sécuritaires commencent à disposer de registres dans différentes régions du Maroc sur la diffusion de l’esprit daechiste, les informations et indications qui s’y attachent sont alarmantes et seront malheureusement encore revues à la hausse. A cet effet, seule l’évaluation de la connaissance des marocains de ce mal qui ronge toutes les couches sociales et au vu du nombre croissant des démantèlements des groupes et cellules par les services compétents, peut livrer une mine d’infos sur leur perception sur la qualité des éléments impliqués. A ce propos, c’est à la région Tanger Tetouan Al Hoceima que revient le triste record, avec un taux d’incidence parmi les plus élevés de toutes les expressions de ce mal depuis l’hécatombe du 16 Mai 2003 à Casablanca. De surcroît ayant représenté un véritable défi sécuritaire pour chasser la mollesse de réaction, d’où l’intérêt porté au Maroc de comprendre où se trouve le vrai danger pour le contrer activement. Comprendra qui voudra !

       Néanmoins, n’est-ce ce triomphe sécuritaire marocain anti terrorisme avec pour seule arme la détermination d’un Roi et d’un peuple qui a généré chemin faisant une reconnaissance appréciable de la communauté internationale de la méthodologie suivie de simultanéité des traitements sectoriels multidimensionnels. D’une part, à sa détection au stade de formation des cellules dormantes et de leurs protubérances d’activation des plans de terreur meme dans les contrées enclavées, et ce sans répit ni la moindre hésitation mais seulement dans la mobilisation via le respect du cadre de la loi. Et, d’autre part, outre le fait de diminuer la prévalence dans les interstices de l’Etat de survie des foyers nourriciers porteurs des idées jihadistes, c’est de la sensibilisation l’anticipation et la surveillance qui sont les armes de la résistance à ce fléau. S’ajoutant à la vigilance sans s’abstenir de la moindre information dans cette lutte quand cela serve pour la levée du pot aux roses du zèle exprimé ici et là faisant l’apologie du daechisme à même le martyr et l’auto-anéantissement.

       A cet effet, en toute franchise, la propagation de ce mal n’est-il le facteur principal de mise sous surveillance en mode silencieux de toutes les douze régions ? Même si , la diffusion sourde de ce mal se complique parfois par l’existence de nombreux courants d’inspiration obscurantiste tendant à se dissimuler dans des pratiques infra détectables par les radars des services sécuritaires. Dont il est fortement recommandé en cette veille électorale que les marocains fassent leur examen de conscience, avant qu’il ne soit trop tard notamment vis-à-vis de cette réalité subie. Et donc d’éviter la mise en avant de l’instrumentalisation de la surenchère à la ‘’Abou Taymima’’ dans les institutions, qu’au demeurant n’a mené sous des cieux pas lointains qu’à la débandade étatique non envieuse. Parce que, quand la nonchalance de l’Etat dans ses ripostes devient visible, il serait difficile pour les petites gens sous-outillés politiquement de ne pas en confondre où se trouve le vrai du faux en ce qui concerne les propagandes politiciennes à connotations de religiosités borderline dangereuses. D’ailleurs, que ceux qui empruntent cette voie pour créer au Maroc le mythe du personnage conscient de son rôle sociétal obscurantiste rétrograde, doivent savoir qu’ils s’en écartent de l’événementiel politique réel marocain inspirant les analyses et les commentaires avec la patience et la précision d’un artisan.

       Néanmoins, quand les chefs d’Etats et gouvernements du haut du pupitre onusien reconnaissent qu’à ce jour le traitement du terrorisme notamment daechiste reste superficiel pour l’avoir subi chez-eux sous forme de loups solitaires autoproclamés et auto radicalisés, on voit bien qu’on ne peut pas ignorer la reconnaissance mondiale du travail effectué des sécuritaires marocains auréolés de la haute estime royale et considération de tout un peuple qui est derrière eux. Aussi, à ce propos prétendre pouvoir éradiquer ce mal sous toutes ses expressions sans l’entraide de la communauté internationale relève du comportement de l’autruche quand elle se cache parce qu’il y a danger. D’ailleurs, n’est-ce parce que sachant cela, que l’expertise marocaine dans ce domaine de par sa position technicienne et l’excellence de son usage technologique, elle ne cesse de porter des coups d’arrêts à la nébuleuse daechiste grâce à la conjonction de ses atouts de surveillance des niches terroristes sur tout le territoire national ?

       Mais, pourquoi certains ne veulent partager l’inquiétude derrière le contrat USA-Russie sur la Syrie, dont les intentions vers l’embellie de l’atmosphère ont permis de mettre en évidence un manque réel d’information et de sensibilisation sur ce mal terrifiant ? D’autant qu’il n’existe pas un terrorisme mais des terrorismes où chacun possède des caractéristiques qui lui sont propres et qu’il convient d’identifier afin d’en évaluer le potentiel d’agressivité et dangerosité. Qu’en effet, sans vouloir faire dans la polémique tendancieuse, chez beaucoup de pays dans la majorité des cas, les terroristes ne sont ni détectés à temps ni épiés alors qu’ils sont fichés et donc présentent un risque élevé de passage à l’acte. Là encore comme l’ont martelé tous les intervenants en la 71-ième session plénière de l’ONU, il importe que la riposte ne puisse être prise en charge que dans le cadre de coopération multidisciplinaire intersectorielle par le partage du renseignement. Ce qui corrobore la méthodologie du Maroc via le travail sécurisé voire crypté du BCIJ toujours en action, le développement du champ socio-économique, la promotion du volet culturel et la dynamisation de l’approche cultuelle selon le rite sunnite d’obédience malékite tolérant et ouvert à l’exercice de toutes les religions. Evidemment, dans le cas des terrorismes Etats-dépendants par ce qu’il y en a, l’ONU n’a de choix que de lever le ton sans concession afin de stopper la couverture de basse besogne malsaine d’autres Etats et traîner devant le TPI les décideurs voyous ne voulant se soumettre à la démocratie.


      Finalement, en résumé, il serait fastidieux de ne savoir qu’au Maroc plus qu’ailleurs, dans l’illustration par l’analyse et l’apport d’éclairages surtout dans la jungle de l’information et de l’intox sur le terrorisme, la réappropriation des idées d’autrui reste le sport préféré des professionnels politiques de la contrefaçon. Au sens que vraiment on n’est jamais prophète chez-soi, et qu’en plus le fait de reculer signifierait l’impossibilité de pouvoir se confronter à ce dilemme et de ne continuer son bonhomme de chemin. D’autant plus, qu’importe le style cernant sans relâche la justesse de défendre les intérêts de son pays, que des experts subalternes siégeant dans les pourtours décisionnels n’arrivent même pas à le faire correctement malgré l’assistance organisationnelle dont ils jouissent, et dont il est gênant de ne pas le rappeler. A bon entendeur, salut !   

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