samedi 17 septembre 2016

LES SÉCURITÉS DIPLOMATIQUES, VAUT MIEUX S’EN INQUIÉTER ET LES ACQUÉRIR QUE D’EN SOUFFRIR !

N’EST-CE A CE PROPOS LES DIPLOMATES CHEVRONNÉS ET PAS SEULEMENT POURRAIENT JOUER LEUR RÔLE PRÉPONDÉRANT POUR APPORTER ECLAIRAGE ET AUSSI CONSOLIDER LE DÉJÀ ACQUIS EN LA MATIÈRE ?

       Aujourd’hui, les marocains conscients des différentes facettes de la problématique que posent les sécurités en diplomatie, surtout pour la mise en œuvre de nouveaux outils par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. Aussi, comme ça ils en espèrent une perspective de ré enchantement dans l’élaboration de la division de la communication, à travers la sensibilisation sur l’importance des dangers liés à une telle carence-omission que de l’ignorer au risque d’en souffrir. Au sens où la prise en main de ce volet sensible doit s’inscrire dans le cadre d’un plan d’action visant, entre autre, l’amélioration de la sécurité des contacts et échanges voire transfèrements des données à travers ses câbles. Et dont il faut savoir que l’incubation et la rétention de l’information axée sur les sécurités institutionnelles diplomatiques sont déjà sous coupole seulement de la DGED. Parce que, outre le fait de le faire savoir ça marquerait la fin des interrogations encore en suspend sur la pratique diplomatique à l’ancienne, qui est une garantie de plus pour la réussite de la nouvelle géostratégie.

       Effectivement, c’est vraiment très grave ce qui circule ici et là sur le Net, à propos d’une éventuelle affaire d’escroquerie sous couverture diplomatique qui ne fait que partager la plateforme de l’angoisse chez les initiés. Confirmant ainsi l’opportunité de cette insertion mettant l’accent sur la prévention vu l’enjeu géopolitique régional de taille, dont les diplomates chevronnés les médias honnêtes et pas seulement pourraient apporter éclairage de consolidation des acquis en la matière. En référence à la légèreté et insouciance individuelle et collective de certains députés et consultants en stratégie dans quelques ministères et partis politiques marocains, qui auraient été manipulés par des faux diplomates étrangers et autres faux présidents d’ONG fictives. Ainsi, eu égard à la gravité et dangerosité de ces faits si c’est vrai, cela n’augure rien de bon au vu qu’ils occupent des postes avancés et places honorables dans les institutions. D’ailleurs, n’est-ce là ou le bât blesse du fait qu’ils auraient fait preuve d’incompétence et désinvolture n’en sachant qu’il y a une guerre sécuritaire et d’intelligence entre pays sur fond de lutte contre le terrorisme et non le romantisme de par le monde. Dont l’Etat-Maroc n’en est pas exempt du fait de son rôle leader dans la région, ce qu’au demeurant ne lui apporte que jalousie et velléités de ses ennemis en toute circonstance sur tous les thèmes même face à son implication déterminée contre la menace terroriste.

       Toutefois, nul n’ignore que ce genre de manipulation n’est pas simplement un faisceau de forces malveillantes pour soutirer l’argent à ces bleus-novices, mais pourrait être l’acte de déstabilisation si ce n’est l’atteinte à l’intégrité territoriale et au recouvrement des souverainetés. Tellement, il faut le dire sans hésitation, les marocains n’accepteraient qu’une chose pareille puisse arriver, sinon à quoi ça sert de se mettre devant les pupitres sur le perron des ministères mis en cause par cette mésaventure in sécuritaire pour communiquer et commenter de temps en temps le déroulé du fil d’actualités en géopolitique et géostratégie sans assurer les arrières. Voilà pourquoi, être un bon diplomate vif tatillon dans ses fonctionnalités diversifiées loin de la paranoïa, ça se travaille et ça s’aiguise par la culture générale et la connaissance de l’historicité événementielle des dessous des cartes en géopolitique. D’autant que la vie diplomatique fastidieuse à l’ancienne n’apporte plus rien à la justesse de la cause nationale en l’occurrence le Sahara marocain, et, par conséquent, ne peut que faire jaser sur la dilapidation de fonds publics sans résultats palpables ni réussite sur le terrain et encore moins répercussion positive garantie.

       A noter que ce sujet qui fut encore tabou il n’y a pas si longtemps, aujourd’hui il impacte au plus fin détail les analyses des observateurs assidus de l’actualité liée au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. Néanmoins, sachant le Maroc diplomatique fera certainement peau neuve en cette rentrée 2016-2017 au parfum électoral, ne s’agit-il d’un moment propice pour améliorer la pratique qui recèle bien des vertus de prise en main par les services de renseignement intérieur et extérieur civil et militaire. Lesquels, heureusement, n’ont jamais cessé de montrer une efficacité de vigilance redoutable dans ce domaine en affrontant les événements et les crises avec calme sérénité et clairvoyance. Et ce, dans le respect des règles de base de réapprovisionnement automatique en nouvelles données et informations suffisamment vérifiées et contrôlées pour mettre le corps diplomatique au courant. De surcroît en l’aidant raisonnablement à surmonter toute manipulation-infiltration et donc à accomplir pleinement son rôle de sensibilisation des chancelleries de par le monde à propos du recouvrement de toutes les souverainetés. Dès lors que les filières diplomatiques marocaines en ont un besoin spécifiquement pour la production de plus de répondant et d’énergie non seulement en négociations-tractations mais aussi en riposte aux allégations mensongères, par la présence et prestance comme ce que fait l’équipe d’Omar Hilal à l’ONU et partout ailleurs à l'exemple du Sommet des non alignés au Venezuela. Afin, tout simplement, de donner un nouveau souffle via des équivalences-compétences dans l’exercice du métier avec abnégation sérieux et responsabilité après nomination dans les circuits officiels ou accréditation à l’Etranger, surtout en Afrique ou la bataille diplomatique économique commerciale culturelle cultuelle et sécuritaire marquée par le retour du Maroc à l'UA a déjà commencé.


       A l’évidence, en cette étape cruciale de la nouvelle coopération marocaine qui s’annonce avec le nouveau Secrétariat Général de l’ONU, sera-t-elle d’indication encourageante après les 10 ans lamentables de BKM ? Pour éviter tout risque de manipulation notamment sur les informations provenant des rapports qui seront rédigés par la nouvelle équipe du futur(e) prétendant(e), dont on espère le changement du ton antithèse marocaine et le style mafieux de Christopher Ross voire même la teneur pernicieuse à la façon du DEA (Département d’Etat Américain). D’autant qu’aujourd’hui le Maroc reste ciblé par les traitres de l’intérieur, même quand les conditions de sa coopération sont comblées et vivement acceptées par la communauté internationale. Or, pour être plus concis et précis, n’est-ce là la plaie qu’il va falloir vite cautériser car ces vendus essayent de faire naitre les incertitudes au sujet de sa diplomatie par la manipulation à n’importe quel prix, pour provoquer d’autres couacs sinon zizanie et atteindre leur objectif minable comme symbole de division ? A ce titre, on peut d’ores et déjà dire, qu’il s’agisse là de la théorie d’envenimation des relations Maroc-ONU à coup de slogans anti Maroc d’un temps révolu, dont les manipulateurs tireurs des ficelles ont consacré leur temps à projeter leurs manigances. Autant de raisons pour que les diplomates marocains ne se relâchent pas sous aucun prétexte, en usant de communication rapide fiable et durable pour contrer ces renégats qui s’en inspirent des méthodes des faux diplomates et autres énergumènes. A bon suiveur, bon décryptage !

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