dimanche 18 septembre 2016

INFO OU INTOX, LE REGARD CONNECTÉ D’HILARY CLINTON PAR RAPPORT A CELUI QUALIFIÉ DÉCONNECTÉ DE DONALD TRUMP VIS-A-VIS DU MAROC ?

ET BIEN TENEZ-LE POUR DIT, NI DONALD TRUMP QUI N’EST PAS UN HOMME SOUPLE NI HILARY CLINTON DONT LA SINCÉRITÉ EST MISE A ÉPREUVE, NE PENSERONT QU’UN JOUR L’ETAT MAROC UNIQUE ET UNITAIRE NE SERAIT UN GAGE INCONTESTABLE DE SÉCURITÉ POUR LA RÉGION !

       Il est vrai qu’en ce temps présent, on comprendra mal le Maroc si l’on ne se reporte pas aux discours royaux depuis celui mémorable du 09 Mars 2011 à ce jour. Et d’où, conséquemment, il s’y est particulièrement attaché au développement accéléré sur le plan socio économique culturel écologique cultuel comme sur celui de la démocratie dans la stabilité et la sécurité. Et ce, malgré les péripéties de ces derniers temps passant par le chantage de Benkirane chef du gouvernement et les gesticulations de Benabdallah ministre de l'habitat jusqu’à la sortie médiatique via Tweeter non bien pensée de Mustapha Ramid ministre de la justice et des libertés et que normalement il doit en payer les frais même si lui il l'aurait fait dans ce but, par un débarquement immédiat car il est sensé être neutre et donner l’exemple de son droit de réserve. Tellement, dans l’état actuel de la course des deux candidats à la présidence des USA, démocrate et républicain en l’occurrence Hillary Clinton dont la sincérité pour certains américains apparaît douteuse et Donald Trump qui n’est pas un homme souple donnant dans le panneau du populisme provocateur, ils savent mieux le rôle que joue le Maroc dans la région MENA-Maghreb-Sahel subsaharienne africaine.

       Evidemment, qu’ils sont tous deux convaincus Clinton plus que Trump que le Maroc est l’élément essentiel à une Afrique, qu’ils voient déjà s’esquisser dans le futur sous son impact qui ne trompe pas non plus, et dont les exemples d’apaisement au Mali Libye Gabon Niger Centre-Afrique Nigéria Cote d’Ivoire et autres comme en Algérie faisant foi. D’autant plus, il faut être lucide et en acquiescer que les USA qui ont toujours quatre coups d’avance sur leurs concurrents en matière de renseignement civil et militaire via les espions les drones et les écoutes sous bannière de la NSA, nourrissent au sujet du Maroc des projets quelque peu incompréhensibles. Voulant, eux, de leur coté, mener la danse selon leurs propres priorités et faire du Maghreb une base de tamponnades et entrechoquements avec les intérêts de ce qu'ils appellent la vielle Europe qui est à 14 km. Et ce n’est pas leur seul plan rappelant même la façon de faire la politique des Rois de France, celle du ‘’pré carré’’ parce que c’est de ça en plus d’autres meurs dont-il s’agit et de ce qu’ils rêvent réaliser. Or, ni Donald Trump qui n’a pas oublié la défaite du Vietnam ni Hillary Clinton qui n’a jamais cessé de rappeler à l’administration Obama le principe de non ingérence dans les affaires intérieures des pays vraiment amis à quelques exceptions près, ne veulent que celui qui sera élu ne soit placé devant le fait accompli entre l’enclume DEA (Département d’Etat Américain) et le marteau Pentagone. A l'exemple aujourd’hui après l’entente ‘’Coca-Vodka’’ et non ‘’Pitza-Vodka’’ comme le colportent certains médias, des USA avec la Russie pour qui Assad représente la légitimité. Et dont les américains craignent la révélation des détails de cet accord sur la Syrie, ne voulant qu’il soit présenté aux membres du Conseil de Sécurité permanents ou pas pour raison géopolitique voire géostratégique de partage d'hypocrisie avec les russes. Au point d’y avoir anticiper la guéguerre DEA-Pentagone en bombardant les positions du régime à Dir Ezour, et donc d’éviter que Joubhat Annousra ne jette l’éponge. Ce qui nous fait penser à la volteface d'Obama à quelques heures de la fin du fatidique ultimatum lancé à Bachar en 2013, ayant laissé la France face à une décision qu'elle ne pouvait prendre toute seule. Et oui, c'est ça le drame des USA, ne cherchant qu'à se la jouer solo avec les contradictions les avantages et les inconvénients que seuls eux savent gérer même dans la durée! 

       Aussi, de par ce constat entre excitation et inhibition des volontés, D. Trump et H. Clinton ne peuvent-ils se regarder en face dans n’importe quelle circonstance concernant le Sahara marocain, dès lors qu’ils en montrent l’un et l’autre le même désir politique d’en finir avec les malveillances à la Ban Ki Moon ? Et d’où ressortait un échange de mise en scène cynique intolérable du coté DEA et hypocrite invraisemblable du Pentagone dans ce jeu d’échec au plus inique d’entre ces Institutions sans transiger ni donner de vraies raisons à leurs intentions dans le futur. Une sorte d’insouciance sur la souffrance de toute une région en matière de terrorisme qui la menace depuis le triangle du chanvre indien (Afganistan-Pakistan-Iran) passant par le Sinaï la Libye le Sahel-subsaharien africain jusqu’au Golf de Guinée, s’ajoutant à la vulnérabilité du sud de l’Algérie dans cette galaxie in sécuritaire comprenant les camps de Tindouf et toute la bande de séparation sur fonds de contrebande de manipulation et d’intox. Voilà en quoi, le Maroc vit le grand tournant par les départs simultanés de Ban Ki Moon du perchoir onusien et de John Kerry du DEA, quel qu’il soit le résultat sachant qu’il y a une et une seule place à prendre à la présidence des USA. Parce qu’avec les moyens de nuisance qu’ils avaient mis en activation contre le Maroc notamment depuis 2013, on ne peut ne pas dire qu’il est dans son droit de s'essouffler un peu sans faire la moindre concession, voyant les jours pour sa victoire finale s’approcher de par l’obstination même égoïste quelque part de Mr Trump et Mme Clinton.

       Néanmoins, ne faut-il rappeler que vouloir croiser le fer avec le Maroc de la part de l’Algérie est maintenant considéré une grave erreur, si l’on s’en tient rien qu’aux rapports échangés par les USA France Russie Chine Japon CCG Turquie et beaucoup de pays africains. En plus c’est parce qu’il y a une volonté du peuple marocain d’en finir une fois pour toute avec la polémique à propos de la problématique ‘’Polisario’’. A cet effet après le 08 Novembre 2016, le Maroc saura lequel des deux va s’atteler à poser sur les rails de l’Histoire en marche et rejoindre les autres membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU et pas seulement, en faisant écarter la mise en scène démagogique de l’affaire du Sahara marocain qui n’a que trop duré. Par contre d’ici là, chacun avance cherchant le saut qualitatif pour la qualification finale en sautant les derniers obstacles réels parfois significatifs car armés de conviction des américains de ne donner les clés qu’au plus méritant. A savoir en matière de perspective géopolitique et géostratégique dans la cohérence la capacité et la complémentarité avec l’OTAN sans faux semblants, de diriger le pays sans folie ni frayeur et encore moins d’accointances avec les ennemis du passé comme du jour présent.

       Finalement, n’en pourrait-on remarquer que le balancement du début et le changement actuel de positionnement de Trump par manque d’expérience peuvent lui jouer un mauvais tour pour sa chute ci-près du but malgré ses tirades et mises en gardes à sa rivale sur les armes en ce temps de résurgence terroriste sur le territoire américain. Par opposition à Mme Clinton très expérimentée loin de toute fausse évidence qu’effectivement l’amènerait vraisemblablement vers la qualification dans son projet de rallier les jeunes les minorités et les femmes. En tout cas ce n’est pas bon ou mal dire, que le Maroc est entre regard connecté d’Hilary Clinton et celui que beaucoup de marocains qualifient déconnecté de Donald Trump. Et c’est absolument dans ce contexte que le Maroc ayant montré sa virtuosité dans la diplomatie, prépare sereinement à la fois la COP 22 pour 06-18 Novembre 2016 à Marrakech qui sera celle de l’action-proposition et les élections législatives du 07 Octobre prochain dont on espère un déroulement sans accrocs vu les événements de ces derniers temps. A bon entendeur, salut !

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