FACE A LA GUERRE PAR PROCURATION QU’ON LUI LIVRE INJUSTEMENT
DE PARTOUT, COMMENT L’ETAT-MAROC UNIQUE ET UNITAIRE PEUT-IL TIRER SON ÉPINGLE DE LA ZIZANIE PRÉÉLECTORALE PROVOQUÉE EN INTERNE ?
Le monde change,
le Maroc aussi sans être dans l’obligation de se soumettre aux charges
partisanes injustifiées plus abondamment répandues en ce temps présent, s’additionnant
aux denses chantages par perfidies jalousies rancunes et/où rancœurs venant de l’extérieur. D’ailleurs
autant le dire sans détour, pourquoi l’Etat-Maroc unique et unitaire dans sa
voie royale d’exaltation d’espoir, ne sévit-il pas contre l’absurdité de
certains propos politiques en interne ? Comment se fait-il qu’il ne
dévoile son style aisé et puissant de recadrage des dialogues vifs aux
caractères écœurants bien campés ? Parce que, si les partis politiques de
l’establishment ne flottaient pas, si leurs interactions se formaient avec
moins d’inepties et opprobres des uns par rapport aux autres, l’espoir pour
l’Etat-Maroc serait probablement de ne rester dans la défensive mais plutôt dans
l’offensive à l’ONU, tout en se concentrant aussi sur la lame de fond daechiste
à ses frontières pour pouvoir bien la contrer.
Fort heureusement,
il se trouve que ça fait partie intégrante de la pensée du peuple marocain à l’intérieur
comme à l’extérieur. Même si, à ce
propos, il n’y a pas incertitude voire doute sur le scenario idéologique de
certains partis politiques de mettre Daech hors état de nuire que sous condition. Rien que ça, comprendra qui voudra ! Aussi, dans cet ordre des choses, leurs chefs respectifs ne doivent-ils
confesser cette ambition concentrationnaire irresponsable de leur joug au sein de leurs partis entre mystères et
passions ? Au point que même ceux qui sont meilleurs qu’eux ne peuvent se
risquer de tisser d’autres pactes et actes politiques à leur insu, pour sortir
le pays de cette perspective-tintamarre qui définit d’elle-même le sens et les
limites de leurs actions. Par conséquent, ces politiques qui tentent de
transformer l’essai électoral futur à leur avantage par le chantage à l’Etat-Maroc,
ne se mettent-ils à nu dans cette anecdotique mais dangereuse guéguerre de recherche de leur âme ?
Ne pourrait-on de fait les comparer, au moins en ce qui concerne certains aspects
négatifs du déroulé de leurs gestions respectives dans les structures de l’Etat,
à une faille dans leur imagination au vu des résultats obtenus ?
Vraiment, à
mesure que les élections législatives du 07 Octobre 2016 approchent, l’espoir de
les réussir risque de devenir pathétique dans un Maroc déchiré par la guerre
des positionnements idéologiques relevant de la tragédie grecque ? Dont, Le PJD
donne l’impression de marcher à contre courant autour des balises posées par le
ministère de l’Intérieur, à coté desquelles le PI s’affaire toujours en mode
oscillatoire panier de requêtes en main et de surcroît décriant dans un style d’offense puérile ce qu’il appelle la mise en scène. Alors même que le PAM les épie tous
les deux en les suivant de très près, sans jamais chercher à les dépasser dans ces jeux interdits ne se
posant même pas en moraliste mais en tant que seul concurrent. Sachant que les
autres partis RNI MP USFP UC ET PPS avancent en titubant car portent des
fardeaux sur eux, de par l’amalgame qu’au demeurant n’appauvrit jamais leurs ambiguïtés infinies. Risquant ainsi, d’être dépassés par la gauche unifiée allant de
l’avant en creusant de front son sillon, car n’aimant pas le creuset
idéologique de l’ex Koutla s’en éloignant de facto de mille lieux. Particulièrement
des récits de certains nostalgiques opportunistes bigarrés, dont on peut déchiffrer sur
plusieurs portées leur désir d’élargir à contre sens idéologique la Koutla. Car, en effet, portant des masques aux yeux vides en s’enracinant dans le besoin de se faire aider par autrui sans rougir,
et donc niant le sens du poids réel du témoignage de l’histoire sur eux.
Aussi, dans
cette évocation de lutte idéologique, que deviennent-elles leurs méthodes spécifiques
dans leurs ripostes respectives contre Daech ? A cet égard, l’Etat-Maroc
unique et unitaire n’en a-t-il avec dextérité et vigilance tracé sa feuille de
route multidimensionnelle pluridisciplinaire indiscutablement efficace sur le terrain, dont tout le monde en parle ? D’où
il en dénonce implicitement les manipulateurs islamistes et pas seulement, voulant racheter
en l’occurrence le silence de tous les adhérents de certains partis et aussi le
salut de tous les hommes et femmes sur terre marocaine. Deux combats que
l’Etat-Maroc mène prioritairement avec abnégation et courage au quotidien,
avançant d’un pas calculé ordonné et mesuré car s’y déroulant en parallèle,
plus précisément dans sa lutte anti religiosités surréalistes et d’idéologies abracadabrantesques.
Dont, le premier combat c’est celui des idées par l’offensive royale cultuelle
sunnite d’obédience malékite dans les milieux religieux en Afrique Europe et
Asie, et le second celui des services sécuritaires contre les essais et
tentatives d’envahissements des brigades internationales daechistes comme ce
qu’on a vu dernièrement à l’aéroport Atatürk d’Istanbul en Turquie. D’ailleurs,
n’est-ce pour cela que les marocains non sous-outillés politiquement, aiment en
l’Etat-Maroc son ambition sécuritaire responsable ne voulant l’instauration d’aucun
autre ordre d’islamisme-religiosité d’autres valeurs. D’autant plus n’allant ni
dans le sens pratique de la reconnaissance conceptuelle de la démocratie, ni
vers l’émergence par la bonne gouvernance via la grandeur sociétale socioéconomique
culturelle et écologique et encore moins en direction de la responsabilité
politique qui rappelle sans démagogie le grand thème de la cohésion fraternelle
dans la stabilité et la pérennité. En quelque sorte, rester dans l’esprit de
conscience en règle de vie sociétale commune, dans le respect strict de la
constitution du 01 Juillet 2011 que les marocains ont plébiscité à plus de 98%.
En ce sens, ne
faut-il pour tous les partis politiques marocains dénoncer l’imposture de l’emphase
et s’engager totalement dans la voie du témoignage politique correct probe et serein dans tous ses détails ? Parce que sinon ils seront tous hantés par
le sentiment d’avoir raté le coche, notamment pour faire face aux turpitudes du
Polisario poussant l’ONU à imposer des discussions directes avec le Maroc. Qu’en
plus les cinq nouveaux membres non permanents élus au Conseil de Sécurité sans être
des ennemis mortels, ne sont pas des tendres dans l’affaire du Sahara marocain.
S’ajoutant à l’animosité sournoise de la Mauritanie dont la bougeotte
diplomatique risquerait de retarder les qualités et quantités des échanges qu’elle
partage avec le Maroc. Sans oublier ni les rancunes du département d’Etat
américain, ni les manigances de Ban Ki Moon encourageant de fait le daechisme
dans la région, ni les menaces du pouvoir algérien via la redéploiement-mobilisation de l’armée
par suite du dernier flashage du Conseil Suprême de Sécurité présidé par
Boutaflika lui-même à l’égard des pays voisins particulièrement le Maroc. En résumé, et
si tout compte fait par réalisme même si c'est contradictoire avec l'esprit général du temps politique présent surtout l'ouverture solennelle par le Roi de la première session de la nouvelle législature au deuxième vendredi d'Octobre, l’Etat-Maroc d’un commun accord avec les partis politiques reporte de quelques petits mois ces élections législatives. Et ce, pour voir plus
clair et bien cerner les retombées de tous ces mystères pour 2017 sur le processus onusien dans l'affaire du Sahara marocain sous le prochain Secrétaire Général, et aussi probablement avec la future présidente des USA. Par conséquent, après avoir recueilli de nombreuses données, n’en
serait-il seulement pour tout le monde, partis politiques et société civile
compris, ce qui leur ferait le moins de mal possible et peut-être même un peu
de bien ? Avec bien sûr ce que comporterait comme changement du gouvernement et envoi de signaux apaisants et rassurants pour la communauté des affaires surtout les investisseurs. A bon suiveur bon décryptage !
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