jeudi 7 juillet 2016

LA COP 22 AU MAROC EST ENTRE DÉFIS DES EFFORTS COLOSSAUX POUR L’IMAGE DE MARQUE ET MÉFAITS DE L’IMPORTATION DES DÉCHETS !

OUI, PAR L’ORGANISATION DE LA COP 22 LE MAROC ASPIRE DÉMONTRER SON STATUT ÉMERGENT PLUS ATTRACTIF PAR SA BEAUTÉ FÉERIQUE DIVERSITÉ GÉOGRAPHIQUE ET STABILITÉ POLITIQUE, MAIS… !

       En ce temps présent de préparation de la COP 22 à Marrakech pour Novembre 2016, le Maroc a reçu un secouement sous forme de choc sociétal de par l’inadvertance en gouvernance écologique et environnementale à cause de l’importation de déchets italiens. Etant donné que la puissante industrie pétrochimique italienne a trouvé le chaînon ministériel marocain faible, en ayant eu gain par des clauses secrètes contractées pour exporter ses déchets vers le Maroc. Alors qu’elle-même, elle n’arrive pas à les traiter sur place au vu de la vigilance citoyenne draconienne en la matière, et ce pour des raisons cicatricielles sanitaires et judiciaires de la Dioxine « Drame-Seveso ». Ceci étant par ailleurs, est-ce que ce cas d'insouciance ne pourrait-il conduire à des procès interminables contre le gouvernement marocain, s’il s’avère qu’il y a risque de propagation de toxicité par l’air, par les pluies acides sur les forets et/où les infiltrations souterraines sur l'eau ?

        Bien sûr qu'à ce propos, l’existence sur le Net d’un réseau de la citoyenneté digne en perpétuelle vigilance de surveillance de propagation d’éventuelles contaminations des sites, essaye de décortiquer la situation pour en comprendre la répartition des responsabilités administratives et politiques des uns et des autres. C'est pour cela, en analysant les différents aspects de cette irresponsabilité politique manifeste du Ministère de tutelle, qu'on est alors conduit à penser aux règles relatives au mode d’organisation et fonctionnement des cabinets ministériels normalement sensés attirés le cas échéant l’attention des gouvernants sur la dangerosité de leur décision. D'ailleurs, à présent, on peut dire, ceci rappelle non seulement le cas de non vigilance sans l'usage du principe de précaution dans l'affaire du sang contaminé en France. Mais aussi les cas, des infirmières bulgares en Libye pour contamination d’enfants par VIH sous Kadhafi, les implants mammaires cancérigènes par manque de contrôle adéquat et sévère sur l’innocuité, les huiles frelatées des années soixante au Maroc car mélangées au Kérosène que contenaient des fûts oubliés malheureusement à l’aérodrome de Tanger datant de la deuxième guerre mondiale pour qu'ils soient détournés à des fins de ventes criminelles provoquant les dégâts socio-sanitaires en l'occurrence "Bourakab", la catastrophe de Bhopal de la firme américaine "Union Carbide" en Inde avec des milliers de morts. S'ajoutant en plus à d'autres dénaturations de la qualité de vie et excavations des sols via la rente des carrières de sable de pierres de marbre voire destructions environnementales et sanitaires à travers le monde ? N'est-ce ainsi que s'explique la dispersion secrète des sites d'enfouissement des déchets nucléaires dans diverses parties en Afrique et en Océanie, par peur de l'impact psychologique au vu de la vitalité des partis écolo-verts?          

       Voilà pourquoi aujourd’hui plus qu’hier en matière du développement industriel, il faut sauvegarder la place du Maroc en tête des pays africains bénéficiaires des investissements pour raisons politiques et géostratégiques. D’ailleurs, cette position ne s’explique-t-elle par la possession en abondance d’idées visionnaires émanation des projections d’avenir lancées par le Roi du Maroc en 17 ans de règne ? Ayant fait de la beauté et la diversité géographique du pays un hub attractif des investisseurs de par l’exploitation de ses potentialités et ressources, en provoquant et facilitant sans ambages des déplacements voire délocalisations d’usines vers les terres marocaines avec les garanties requises pour l'environnement. D’où l’on peut y voir une fonction d’articulation des intérêts et échanges mutuels assurant son statut de pays émergent, avec préservation dans le détail de la sauvegarde du patrimoine immatériel écologique-environnemental. Par suite, et en conséquence de l’apparition des déchets de l’industrie agroalimentaire de haute qualité et des technopoles de développement de gigantesques unités de production. A l’exemple des chutes-déchets issus des foyers d’utilisation des matières premières et de l’évolution des techniques de pointe telle l’électronique par production à la chaîne, devant mettre notamment en évidence l’originalité du Maroc face aux défis de la pollution des sites et de l'atmosphère. S’ajoutant à la surveillance de l’industrie du textile et la confection, en plus des usines de pièces détachées de montage et d’assemblage en automobile et aéronautique même reflétant l’accroissement du pouvoir d’achat d’une main-d’œuvre qualifiée. Ainsi, enfin, par suite à ces débats l'on peut conclure qu'au Maroc, la question des déchets industriels et domestiques se pose par la prise de conscience du risque redoutable pouvant naître de toutes les nuisances qui perturbent les équilibres naturels. En particulier, celle de la pollution de l'eau et de l'air avec une gravité chaque jour plus grande après de nombreuses années d’indifférence ou de résignation.

       Néanmoins, toute chose étant égale à elle-même, n’est-ce là où la progression de la vie politique marocaine se doit-elle de se montrer sur le terrain des infrastructures efficace dans la sauvegarde des clauses de l'environnement ? Et ce, d’une manière déterminée pour le développement écolo-économique en faveur du rural et des villes, en particulier dans l'aménagement des aéroports des ports des autoroutes et du rail ? Ce qui automatiquement rendra facilement intégrable dans l'approche et la conception de la Cop 22, n’importe quelle région du territoire national. Notamment, la protection et la sauvegarde du littoral le long de la territorialité principale sans discontinuité s’étendant sur neuf régions en partance de la cote de Saidia à l’extrême Nord-Est de la méditerranée passant par Tanger jusqu’à Laguouira au Sud sur l’Atlantique. Sans oublier les connexions routières autoroutières et ferroviaires avec les trois autres régions de l’intérieur, dont deux des plus riches Fès-Mekneès et Beni Mella-Khénifra qui s’accordent physiquement historiquement avec la plus déshéritée d'entre toutes Draa-Tafilalet. C'est ainsi, même si, le Maroc est devenu une sorte de nation-témoin dans le développement des énergies renouvelables, il doit aussi affronter les multiples problèmes nés des contradictions des gestions politiques locales et régionales notamment sur le plan écologique et environnemental ? Sachant pertinemment qu’au Maroc depuis longtemps, le rôle énergétique majeur est cependant tenu par le pétrole le gaz naturel et le charbonnage, tous faisant partie presque exclusivement des importations stratégiques en complémentarité avec la production nationale hydroélectrique via les barrages. D’ailleurs, aujourd’hui, ce rôle n'est-il freiné pour des raisons de recherche d’indépendance énergétique au bénéfice de production d’Energie renouvelable, dont à titre d'exemples Nour1,2,3 à Ouarzazat par le biais du photovoltaïque, à Tahaddart en géothermie et de l’éolien à Tarfaya ? 

       Tellement à cet égard, qu’on ne le veuille ou pas, si rien n’est entrepris dans l’urgence en cette veille de la COP 22, le Maroc pourrait être montré du doigt comme l’une des principales plateformes de déversement de déchets sans contrôle et en dehors de toute transparence. D’autant plus, ne servant apparemment qu’à ne régulariser rien que le débit d’un financement opaque au détriment de la santé des citoyens et de la sauvegarde des écosystèmes aux alentours des cimenteries en gros consommatrices de ce soi-disant mixe énergétique additif. Et dont on pourrait dire que le choix dans ce cas précis, il fut plus ou moins imposé circonstanciellement par le déroulé de l’activité combien performante (plus de 22 heures par jour) d’une ministre déléguée exagérément trop sûre d’elle. N’en ayant tenu compte, ni du cauchemar que pourrait provoquer son irresponsabilité de fermer les yeux sur les risques encourus alors qu’elle les connait assurément bien. Ni de la décision populaire de s’insurger contre son non réceptivité aux arguments des spécialistes neutres et indépendants, en plus de la société civile marocaine en émoi voyant en cela une défiance gouvernementale au pays tout entier. Dont, le parlement marocain lui-même est interloqué de cette ratification en catimini du protocole d’accord d’importation de ces déchets, en plus dans le temps mort de l’action de ce gouvernement pratiquement en préséance d’échauffement électoral. A bon suiveur bonne lecture !

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