A CET ÉGARD, LE MAROC NE DOIT-IL DIPLOMATIQUEMENT ET MÊME MILITAIREMENT RESTER SUR SES GARDES ?
Le Maroc dans
ses prospections militaro-diplomatiques 2017, sera-t-il toujours prêt à contrer
aisément les refus du pouvoir algérien et en même temps faire digérer le
constat à la présidence mauritanienne ? Il faut dire qu'il n'a d'autre choix parce que les faits sont là, dès
lors que la région Grand Maghreb n’est pas meilleure qu’avant. Même avec les
essais de maquillage relationnel de certains monteurs d’intrigues en interne,
qui tentent bizarrement de la montrer plus sûre. D’ailleurs pour gérer cette
situation détonante au Grand Maghreb, rien ne vaut l’interactivité diplomatique
sécurisée basée sur la confiance et non la méfiance, encore moins la
défiance des uns aux autres. Sauf que ce n’est pas tout, car il y a aussi des
réductions d’intérêts certes momentannées voire désintérêts à la carte de la part de l’OTAN pour le versant sud de la méditerranée. De surcroît encore incompréhensibles, ce qui de fait ne permet d’offrir une parfaite maîtrise des
dessous des jeux géopolitiques dans toute la région MENA.
En effet avec
les temps qui courent après le sommet sur la loyauté de l’OTAN du 08-09 Juillet
2016 à Varsovie en Pologne, le tout serrage de l’Algérie militairement parlant
en plus de ses charges véhémentes vis-à-vis du Maroc, sont aussi inquiétants que
le positionnement de la Mauritanie schizophrène tantôt d’un coté tantôt de
l’autre. D’autant plus, le Maroc ne peut accepter ni admettre qu’il soit mis
devant le fait accompli, en les voyant toutes les deux appréhender le conflit de
son Sahara sous leur agenda politique commun en s’aidant de leurs tirs diplomatiques
croisés contre lui par suite d’encouragements extérieurs préprogrammés. Notamment après que
le pouvoir Boutaflika ait mis sur orbite le nouveau avatar formaté selon les
exigences du moment, en l’occurrence Brahim Ghali Rahmani (natif de bled R’hamna
au Maroc) à la tête de ce qui reste du Polisario. Croyant presque débilement qu’il
en fera partie de la suite de l’aventure anti Maroc, pour qu’elle ne reste
ennuyeuse comme du temps du prédécesseur renégat notoire Feu Mohamed Abdelaziz
Al Marrakchi.
Néanmoins,
vraiment, il faut le marteler à redondance, le Maroc ne doit-il alors rester
sur ses gardes même vis-à-vis de certains de ses faux-amis dans l’OTAN ?
Surtout, du fait qu’il soit allé en faisant cavalier seul, pour humer l’effluve
et la senteur de l’autre géopolitique planétaire-stratégique en Inde Chine et
en Russie. Dont Obama à son point de presse du 09 Juillet 2016 n’est pas allé
par le dos de la cuillère, s’étant montré clairement porteur d’un message comme
quoi il n’a sa conscience dans son dernier semestre à la tête des USA que pour
défendre coute que coute les pays de la Baltique la Pologne l’Ukraine jusqu’en
Roumanie. N’en ayant jamais inversé la terminologie de ses formulations rudes
et dures à l’égard de la Russie, lui intimant presque subliminalement des ordres
d’obtempérer et respecter les accords de Minsk. N’est-ce rien que pour ça, les
marocains doivent se tenir aux aguets et surtout sortir du suivisme
informationnel que matraquent les masses médias occidentaux à ce propos, car seuls
l’Afghanistan la Jordanie et la Tunisie bénéficieront de cette perspective de mobilisation
sans précédent en troupes et en fonds ? Le reste n’est que blabla, même si
le Maroc n’a jamais cessé de suggérer à l’OTAN de marquer les limites de
définition de ses responsabilités directes et indirectes en travaillant ensemble
pour la stabilité de la zone euro-méditerranéenne-Maghreb et la bande sahélo
subsaharienne africaine. Ce que Ban Ki Moon et ses manutentionnaires au
Secrétariat Général de l’ONU, n’ont jamais voulu cautionner des années durant, même
après l’offensive de Daech en Libye pour raison facile à deviner maintenant.
Evidemment,
cette confection de remarques implicites du contexte régional qu’à toujours cherché
de glisser le Maroc à l’OTAN qui se montre pour le moment unie, ne s’adresse-t-elle
aussi à d’autres pays? Comprendra qui voudra, notamment, ceux parmi eux qui ne font plus le jeu des
Etats-Unis empêtrés dans les tiraillements raciaux comme du temps d’avant 1960.
Tellement, l'on peut dire qu’à ce titre le Maroc semble le seul pays capable dans le calme la sérénité et la responsabilité, de faire prendre
conscience à l’Afrique de sortir de ses vertiges induits et non fortuits qu’elle
subit des lobbyings manipulateurs, marchants d’armes compris. Forcément,
tendant à l’aligner par interventionnisme ou même chantage comme dans
l’histoire pas lointaine, à même de n’en vouloir la voir se relever sans risquer
les affres de l’aléatoire de n’être debout. En ce sens, ce n’est pas pour être
sarcastique ou même sceptique, ce qui attend la diplomatie marocaine en 2017 du fait de ce rôle parallèle longtemps construit n’est pas une partie de plaisir. D’où, il va falloir tout au moins dans les
capitales où les choses se trament se négocient et donc se décident, de cesser
de glisser la poussière sous le tapis comme si rien n’était par attitude
calculée. D’ailleurs, n’est-ce le moment propice de changer de braquet diplomatique pour laisser Christopher Ross dans son amertume et ses pleurs, face aux preuves et éléments le basculant définitivement sur la touche ? Et ce, rien
qu’en se mettant en marche forcée, alliant intelligence tactique à la vision géopolitique
hautement stratégique du Roi du Maroc Mohamed VI de rendre sa grandeur au
bassin méditerranéen.
Cependant, dès
lors que le ministre des Affaires Etrangères algérien Ramtan Laamamra s’agite
pour squatter la présidence de la commission africaine de l’UA (Union Africaine) à la place de la partante sud-africaine Ex Madame Zouma Nkosazana Dlamini, ne faudrait-il pour la diplomatie
marocaine s’activer et mobiliser les pays amis, nouveaux et anciens, pour lui
faire couper l’herbe sous les pieds. En soutenant le diplomate sénégalais en
lice Abdoulaye Bathily représentant du Secrétaire Général de l'ONU pour l'Afrique Centrale, d’autant qu’il est celui qui connait le mieux la réalité des mauvais
résultats obtenus par la gouvernance des ennemis du Maroc qu’au demeurant aucun
d’eux n’a tiré de leçon sur le pourquoi leurs échecs retentissants. Finalement « il
n’y a de pires aveugles que ceux qui ne veulent voir », d’autant plus le
retour du Maroc qu’on ne le veuille ou pas bouleverserait la donne politique de
l’UA surtout en perspective d’avenir sous Paul Kagamé le pragmatique président rwandais.
A bon suiveur bonne lecture !
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